Les fantasmes de Lucie (7)
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-02-2022 dans la catégorie En solitaire
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Les fantasmes de Lucie (7)
Je parle de plus en plus avec mon voisin. Par-dessus la haie. J’ai essayé de savoir, du coup, en quoi ça consiste au juste, son boulot. J’y ai pas compris grand-chose. Ça a à voir avec les plaques tectoniques et la dérive des continents. D’autres trucs du même genre encore. Ce qu’il y a de sûr en tout cas, c’est qu’il travaille chez lui. Sur son ordi. Et qu’il s’impose des horaires. Huit heures-Midi. Quatorze heures-Dix-sept heures. « Faut que je sois rigoureux parce que sinon… »
Et donc, à ces heures-là, je suis tranquille. Il est là-bas, dans son bureau, tout à fait de l’autre côté. Ce qui veut dire que si l’envie me prend de m’offrir une petite gratouille, au réveil, sous la douche, je peux y aller plein pot. Brailler tant que je veux. Et même la fenêtre ouverte si le cœur m’en dit. Avec le chant des oiseaux en arrière-fond. J’adore ça. Surtout que moi, le matin, en général… Mon corps nu, l’eau qui coule dessus, le soleil dehors. Il me vient des images. Pas trop insistantes au début. Elles flottent. Elles repartent. Elles reviennent. Elles sont remplacées par d’autres qui disparaissent à leur tour. Il s’instaure tout doucement un climat. Et l’envie. Je m’agenouille. Je les laisse se faire plus précises ces images, plus envoûtantes. Elles m’habitent. Elles m’envahissent. Je règle le jet, je le dirige, par-derrière, vers mes lèvres, vers mon petit bouton. Je m’offre à moi-même. Et ça vient. Par vagues successives. En remous, en houles, en rouleaux, en déferlances qui m’arrachent, à chaque retour, des feulements de bonheur de plus en plus éperdus. Et de véritables rugissements à la fin.
Tout retombe. Je suis bien. Détendue. Heureuse. Je fixe la fenêtre. Les fleurs blanches du seringa. Et si ? Si l’envie l’avait pris, le voisin, de marquer une petite pause ? Sûrement qu’il en fait. Forcément. De temps à autre. S’il en avait profité pour aller faire un petit tour dans son jardin ? Histoire de jeter un coup d’œil à ses rosiers. S’il avait été là, juste en dessous quand… Oui, ben il avait pas dû être déçu de voyage alors ! Comment t’as été bruyante ! Tonitruante. T’es toujours très expressive quand tu jouis. Oui, il était là, probable, oui. Sous la fenêtre. Le plus près possible. Et même peut-être que ces histoires d’horaires à respecter, c’était de l’enfumage. Une façon d’endormir ma méfiance. Bien sûr qu’il était là. Qu’il a tout entendu. C’est évident. Et alors ? Il a fait quoi ? C’est pas bien difficile à imaginer ce qu’il a fait. Il s’est branlé. En m’entendant. En m’écoutant. Il s’est branlé comme un furieux. Pour moi. Et maintenant ? Il est parti ? Sûrement pas, non. Il est encore là, les yeux levés vers ma fenêtre, regrettant que c’en soit déjà fini. Fini ? Non, ce n’est pas fini. Non. Parce que c’est trop troublant de l’avoir là en dessous, d’avoir son plaisir à ma merci. Et mes doigts sont à nouveau sur moi. Je m’effleure. Je me lisse. Mon souffle se fait court. De plus en plus court. En halètements précipités. Je ferme les yeux. Je l’imagine. Il est tout ouïe. Il se la sort. Il se la presse. Elle est bien dure. Bien épaisse. De celles qui te remplissent toute quand tu les as dedans. Il s’en empare. À pleines mains. Il s’acharne furieusement dessus. C’est trempé entre mes cuisses. Il va vers son plaisir. Je vais vers le mien. Je m’en approche. Si près. Tout près. Je gémis. Je déferle. Je hurle. Lui, là, en dessous, il se répand. J’en suis sûre.
À midi, il m’a appelée par-dessus la haie.
– Hou… Hou… Vous êtes là ?
J’étais là, oui.
Il m’a tendu une salade.
– Merci. C’est gentil.
– Oh, de rien ! Comme vous faites pas le jardin…– Faut dire que j’ai pas trop le temps.
– Ben oui. Vous avez d’autres occupations.
J’ai essayé de ne pas rougir.
Et donc, à ces heures-là, je suis tranquille. Il est là-bas, dans son bureau, tout à fait de l’autre côté. Ce qui veut dire que si l’envie me prend de m’offrir une petite gratouille, au réveil, sous la douche, je peux y aller plein pot. Brailler tant que je veux. Et même la fenêtre ouverte si le cœur m’en dit. Avec le chant des oiseaux en arrière-fond. J’adore ça. Surtout que moi, le matin, en général… Mon corps nu, l’eau qui coule dessus, le soleil dehors. Il me vient des images. Pas trop insistantes au début. Elles flottent. Elles repartent. Elles reviennent. Elles sont remplacées par d’autres qui disparaissent à leur tour. Il s’instaure tout doucement un climat. Et l’envie. Je m’agenouille. Je les laisse se faire plus précises ces images, plus envoûtantes. Elles m’habitent. Elles m’envahissent. Je règle le jet, je le dirige, par-derrière, vers mes lèvres, vers mon petit bouton. Je m’offre à moi-même. Et ça vient. Par vagues successives. En remous, en houles, en rouleaux, en déferlances qui m’arrachent, à chaque retour, des feulements de bonheur de plus en plus éperdus. Et de véritables rugissements à la fin.
Tout retombe. Je suis bien. Détendue. Heureuse. Je fixe la fenêtre. Les fleurs blanches du seringa. Et si ? Si l’envie l’avait pris, le voisin, de marquer une petite pause ? Sûrement qu’il en fait. Forcément. De temps à autre. S’il en avait profité pour aller faire un petit tour dans son jardin ? Histoire de jeter un coup d’œil à ses rosiers. S’il avait été là, juste en dessous quand… Oui, ben il avait pas dû être déçu de voyage alors ! Comment t’as été bruyante ! Tonitruante. T’es toujours très expressive quand tu jouis. Oui, il était là, probable, oui. Sous la fenêtre. Le plus près possible. Et même peut-être que ces histoires d’horaires à respecter, c’était de l’enfumage. Une façon d’endormir ma méfiance. Bien sûr qu’il était là. Qu’il a tout entendu. C’est évident. Et alors ? Il a fait quoi ? C’est pas bien difficile à imaginer ce qu’il a fait. Il s’est branlé. En m’entendant. En m’écoutant. Il s’est branlé comme un furieux. Pour moi. Et maintenant ? Il est parti ? Sûrement pas, non. Il est encore là, les yeux levés vers ma fenêtre, regrettant que c’en soit déjà fini. Fini ? Non, ce n’est pas fini. Non. Parce que c’est trop troublant de l’avoir là en dessous, d’avoir son plaisir à ma merci. Et mes doigts sont à nouveau sur moi. Je m’effleure. Je me lisse. Mon souffle se fait court. De plus en plus court. En halètements précipités. Je ferme les yeux. Je l’imagine. Il est tout ouïe. Il se la sort. Il se la presse. Elle est bien dure. Bien épaisse. De celles qui te remplissent toute quand tu les as dedans. Il s’en empare. À pleines mains. Il s’acharne furieusement dessus. C’est trempé entre mes cuisses. Il va vers son plaisir. Je vais vers le mien. Je m’en approche. Si près. Tout près. Je gémis. Je déferle. Je hurle. Lui, là, en dessous, il se répand. J’en suis sûre.
À midi, il m’a appelée par-dessus la haie.
– Hou… Hou… Vous êtes là ?
J’étais là, oui.
Il m’a tendu une salade.
– Merci. C’est gentil.
– Oh, de rien ! Comme vous faites pas le jardin…– Faut dire que j’ai pas trop le temps.
– Ben oui. Vous avez d’autres occupations.
J’ai essayé de ne pas rougir.
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