Les petites stagiaires: Aglaé III,6

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Les petites stagiaires: Aglaé III,6 Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-06-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les petites stagiaires: Aglaé III,6
Élodie et Camille se lamentaient à qui mieux mieux.
-  C’est pas vrai ! Non, mais c’est pas vrai ! Tous les soirs on s’y poste à la fenêtre. Tous les soirs. Des fois qu’il se passe quelque chose dans ta salle de séjour. Et pour une fois qu’on s’absente, tu te branles en la regardant à poil… Il y était le type ?
– Ewin ? Non. J’étais tout seul avec elle.
– C’est moindre mal alors, mais quand même ! Quand même ! On aurait aimé voir ça.
– Vous étiez passées où sans indiscrétion ?
– Sur un banc devant la maison de retraite. Le mieux éclairé de tous. On leur a fait un petit show aux pensionnaires. Parce qu’entre nous, ils doivent s’ennuyer à mourir là-dedans !
– Un petit show ? Tu parles ! On leur a sorti le grand jeu, oui ! Elle était excitée que le diable, Élodie ! Ça lui clapotait tant et plus.
– Tu peux parler, toi ! Que tu m’as giclé deux fois sur la main.
– C’était trop n’empêche la vitesse à laquelle ça s’éteignait les lumières dans les chambres.
– Ben oui, on voit mieux dans le noir. Et on risque pas d’être vu.
– Ah, ça devait se rincer l’œil !
– Et pas seulement !
– Qu’est-ce tu paries qu’ils vont nous attendre, le soir, maintenant ?
– On y retournera. On peut bien leur faire ce petit plaisir. Mais tous les trois, cette fois. Non ? Ça te dit pas ?
Bien sûr que si que ça me disait !

Elsa était déjà là. Devant les grilles. Comme convenu.
-  On fait quoi ? On marche un peu ?
Elle a haussé les épaules.
– Si tu veux.
Je lui ai pris le bras. Elle me l’a abandonné. On a lentement remonté l’allée. Jusqu’au bassin. On s’y est arrêtés. On a regardé, un long moment, les gamins y lancer leurs bateaux. Les ramener au bord. Et on a repris silencieusement notre route. Jusqu’au Sénat.
– Eh, ben dis donc ! Nous qui voulions passer du temps ensemble pour parler, en une demi-heure on n’a pas échangé trois mots.
Elle a ri.
– C’est justement ce que j’étais en train de me dire.
– Mais peut-être qu’il y a des moments pour les mots. Et d’autres pour les silences. Qui peuvent être tout aussi parlants.
Elle m’a coulé un bref regard en coin.
Je me suis arrêté. Je lui ai fait face.
– Elsa…– Oui ?
– J’ai envie de t’embrasser.
Elle ne s’est pas reculée. Elle ne s’est pas détournée non plus. Elle a regardé mes lèvres s’approcher. Elle a imperceptiblement tendu les siennes, fermé les yeux. Je l’ai enlacée. On s’est serrés l’un contre l’autre. Ses seins contre mon torse. Mon désir dressé contre sa cuisse. Nos lèvres se sont effleurées. Entrouvertes. Nos langues se sont enroulées l’une à l’autre. Pour un interminable baiser. Elle avait un goût de mûre et de muguet mêlés. On s’est dénoués à regret.
– Et maintenant ?
Elle n’a pas répondu. Je l’ai pressée plus fort contre moi. Elle a passé ses bras autour de mon cou.
– Viens !

Un hôtel dans une petite rue, un peu à l’écart. Elle s’est engouffrée dans la salle de bains, en est ressortie entièrement nue, s’est, très vite, glissée dans le lit à mes côtés, lovée contre moi. Nos lèvres se sont retrouvées. Gardées. Je lui ai appris un sein à caresses doucement modelées. Elle m’a voluptueusement pétri le dos, piqueté le cou d’une multitude de petits baisers. Je suis descendu. Le ventre. Les contreforts de sa niche d’amour. Ses abords soyeux. Je m’y suis attardé. Je m’y suis noyé. Elle s’est ouverte. Offerte. Elle m’a englouti, s’est refermée sur moi. Ses mains sur mes fesses. Son plaisir est venu vite. Très vite. Elle l’a follement sangloté, est resté dans mes yeux tout le temps que le mien a surgi. On est restés blottis l’un contre l’autre.
– Il y avait si longtemps…– Que ?
– Que j’avais envie avec toi. Depuis le tout premier jour… Seulement tu me voyais pas. Tu me regardais pas.
– Mais si !
– Bien sûr que non ! Oh, mais on va pas revenir là-dessus. C’est du passé. L’essentiel, c’est maintenant. Le reste ! Par contre…Elle s’est serrée plus fort contre moi.
– Par contre, ce que je ne voudrais pas, c’est que tu te fasses des idées.
– Quelles idées ?
– T’es tout seul… Enfin, je crois ! Faudrait pas que t’ailles t’imaginer je ne sais trop quoi pour nous deux. Qu’on va vivre ensemble. Que je vais quitter mon mari. Que…– J’imagine rien du tout.
– Je ne le quitterai pas. Je n’en ai absolument pas l’intention. Non. Ce qu’il y a, c’est qu’avec lui, sexuellement, il y a plus rien. Absolument rien. Et, de ce côté-là, moi, faut que je m’éclate. C’est impératif. Mais pas avec n’importe qui. Avec quelqu’un qui me fait vraiment envie. Tu comprends ?
Je comprenais, oui. Bien sûr que je comprenais.
– T’es un amour.
Et on a recommencé.
Elle a pris les commandes. D’autorité.
– Laisse-moi faire !
Elle m’a escaladé. Elle m’a mordillé le cou. Les tétons. M’a agacé les fesses du bout des ongles. Y a décrit de longues arabesques. S’est résolument emparée de ma queue qu’elle a enfournée en elle. Qu’elle a chevauchée, les yeux mi-clos, la bouche entrouverte. À rythme soutenu, puis, très vite, effréné. Elle a modulé son plaisir, m’a mené jusqu’au mien. Est retombée, la tête dans mon cou.

-  Alors ? Ça y est ? Elle y est passée ? Oui, hein ! Rien qu’à voir votre tête…– Ça y est, oui !
– Ça pas dû être bien compliqué. Elle attendait que ça, je suis sûre !
– Disons qu’elle a pas fait de manières.
– Ah, ben vous voyez que c’était une bonne idée de vous mettre sur le dossier finalement. Vous l’avez sautée combien de fois ?
– Deux.
– Seulement ? Pour un premier coup, c’est pas énorme. Mais si c’était bien… C’était bien au moins ? Elle a beaucoup joui ?
– Pour ça, oui !
– Ah, ça vous plaît, ça, hein, à vous les mecs, quand la fille elle perd complètement pied ! Elle brame fort ? Non. Dites rien ! Que j’aie la surprise. Ben oui, attendez ! C’était ça, le deal. Donnant donnant. Vous, vous m’écoutiez avec Ewin et, en échange, moi, je vous écoutais avec elle. Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? C’est pas bien compliqué. Vous choisissez un hôtel. Vous retenez une chambre. Moi, dans la foulée, celle d’à côté. Et puis voilà ! L’affaire est dans le sac. Et ça vous excitera comme un fou, je suis sûre, de me savoir là. Non ?
– Il y a des chances.
– Tu parles s’il y a des chances ! C’est couru d’avance, oui ! Bon, mais pour vos deux copines là-haut, on fait quoi ? Maintenant que vous avez tenu vos engagements, faut que je tienne les miens. Alors, c’est quand elles veulent dans votre salle de séjour. Suffit que, ce jour-là, vous me laissiez le champ libre, que vous dégagiez de par les pieds.

Elles ont voulu tout de suite. Le plus tôt possible.
L’occasion, pour elles, d’utiliser les jumelles téléscopiques dernier cri qu’elles venaient de faire venir tout exprès du Japon.
-  En double ! Qu’on ait chacune les nôtres.
– Avec ça t’as carrément l’impression d’être dans la pièce avec le nez collé sur le mec ou la nana que tu regardes.
– Sûr que pour bien voir, tu vois bien ! Le moindre détail. Et même dans le noir si tu veux.
– On en a aussi pris une paire pour toi. Tu diras qu’on n’est pas mignonnes après ça.

Aglaé a ri. De bon cœur.
– Oui… Alors si je comprends bien, vous allez leur tenir compagnie.
– Pour les surveiller. Qu’elles fassent pas de bêtises !
– Ben, voyons ! Et vous n’en perdrez pas une miette. Je vous vois mal laisser passer l’occasion, après m’avoir tant entendue, de me voir enfin en pleine action. Attendez-vous quand même à une petite surprise !
– Ah, oui ? Quel genre ?
– Vous verrez bien.

Elle a joué le jeu à fond. Elle a fait son entrée avec un Ewin entièrement nu dans la salle de séjour. Elle l’a poussé sur le canapé où il s’est allongé de tout son long. Elle s’est agenouillée à ses côtés en prenant bien soin de ne pas nous le masquer.
Camille s’est extasié.
-  Oh là là ! J’y crois pas ! Ce morceau qu’il a entre les jambes le mec ! Non, mais ce morceau !
Élodie a surenchéri.
– J’ai jamais vu ça ! C’est la première fois. Et pourtant Dieu sait que j’en ai vu !
Aglaé l’a piqueté d’une multitude de petits baisers. Sur le torse. Sur le ventre. Le long de l’aine. Au bout de la queue.
– Et elle prend encore de l’ampleur ! Non, mais c’est complètement fou, ça !
Et puis les couilles. Dont elle a mordillé et suçoté la peau. Qu’elle a fait rouler entre ses doigts. Sur lesquelles ils se sont refermés.
Camille a respiré plus vite. Plus profond. J’ai avancé une main, suis allé chercher ses prunes, m’en suis emparé. Elle a doucement gémi.
– C’est trop bon !
Mon autre main, Élodie l’a brusquement saisie, m’obligeant à lâcher les jumelles. Elle l’a enfouie dans sa culotte. Elle était trempée.
– Elle le branle, son Ewin !
– Et comment elle lui fait ça bien ! T’as tout le temps de voir. Autant que tu veux.
Moi aussi, j’ai branlé. La bite de Camille à gauche. Il ahanait à chaque aller et retour. La chatte d’Élodie à droite. Dans laquelle j’avais introduit deux doigts tandis qu’elle se tourbillonnait énergiquement le bouton en psalmodiant interminablement :– Oh, c’est trop ! Oh, c’est trop ! Oh, c’est trop !
Camille s’est cabré.
– Il gicle, l’autre salaud !
Lui aussi. À longues saccades délivrées. Ponctuées d’un feulement assourdi de fond de gorge.
Élodie s’est extasiée.
– Et il en a ! Qu’est-ce qu’il en a ! Si seulement…– Si seulement ?
– C’était sur moi. Je jouis ! Je vais jouir ! Je jouis. Oh, c’est trop bon. Je vais mourir…En bas Aglaé a posé sa tête sur la poitrine d’Ewin, a continué à jouer négligemment avec sa queue.
Ils se sont dit quelque chose. Se sont levés. Ont disparu.
– Oh, non ! Pas déjà !
Ils ont voulu qu’on attende.
– On sait jamais.
Pour rien. Ils ne sont pas revenus.

Aglaé a passé la tête à la porte de ma chambre, chuchoté.
-  Ça y est ? Vous êtes rentré ? Et alors ? Elles étaient contentes vos copines ?
– Ravies.
– Qu’est-ce qu’elles ont dit ?
– Elles ont surtout regardé.
– Ah, ben ça ! Et comment il a dû les mettre en appétit, mon Ewin ! Vous en avez bien profité, vous, du coup, j’imagine !
– Oui, oh !
– Même pas ?
– Un peu, si !
– Vous avez pas l’air convaincu. Elles ont pas été gentilles avec vous ?
– C’est pas ça, c’est que…– Vous vous faisiez une fête de me voir enfin baiser avec Ewin. Oui, ben c’est raté ! Ça se mérite, ça, figurez-vous ! Par contre, vous seriez rentré un peu plus tôt, vous auriez pas tout perdu. Vous nous auriez entendus. Et je peux vous dire que vous auriez pas été déçu du voyage. J’en étais de la comédie, moi, ce soir ! Vous voulez un petit aperçu ?
Elle m’a jeté une clef USB sur le lit.
– Tout est là. Amusez-vous bien ! Et vous direz que je pense pas à vous après ça !

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Texte coquin : Les petites stagiaires: Aglaé III,6
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