Les petites stagiaires: Amandine I,3

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Les petites stagiaires: Amandine I,3 Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-03-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les petites stagiaires: Amandine I,3
Un hurlement dans la nuit. Un cri d’épouvante qui m’a réveillé en sursaut. Ça venait de la chambre d’Amandine. Je me suis précipité.
 Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
– Ah, c’est vous ! J’ai fait un cauchemar. C’était horrible. Affreux.
Je l’ai bordée. J’ai arrangé son oreiller.
– Là… Là… C’est passé. C’est fini. Rendors-toi !
– Me laissez-pas ! Ça va recommencer. S’il te plaît, t’en va pas ! Reste là ! Dors avec moi !
Elle a soulevé la couette, m’a agrippé par le bras.
– Venez ! J’ai peur.
Je me suis glissé auprès d’elle. Elle s’est blottie contre mon épaule, s’est presque tout de suite rendormie, la respiration apaisée. Ses seins se soulevaient lentement, tout tièdes, contre mes côtes. À rythme régulier. Ses cheveux me caressaient le cou. De temps à autre, ses doigts se crispaient sur mon poignet.
Je n’ai pas réussi à trouver le sommeil.

Elle, elle s’est réveillée un peu avant six heures.
– Vous dormez pas ? Comment j’ai honte ! Vous pouvez pas savoir.
– Honte ? Et de quoi donc ?
– Ben, attends ! À vingt-et-un ans, bientôt vingt-deux, je suis pire qu’une gamine de dix ans. J’ai peur la nuit. Faut qu’on dorme avec moi et qu’on me tienne la main.
– T’avais fait un cauchemar.
– C’est pas une raison.
– Et c’était quoi ce vilain rêve ?
– Oh, rien ! Des conneries.
– Mais si, dis ! Tu te sentiras mieux après, tu verras.
– Vous me foutiez dehors.
– Ah, carrément !
– Pour rester tout seul avec l’autre, là, cette Jessica. Qui se moquait de moi tout ce qu’elle savait. Vous l’auriez vue ! Mais le pire, c’était vous. Vous étiez odieux. Comme une moins que rien vous me traitiez. Vous le ferez pas en vrai, hein ?
– Bien sûr que non ! Qu’est-ce que tu vas chercher !
– Ça avait l’air tellement réel tout ça.
– Tu resteras ici aussi longtemps que tu voudras.
– Promis ?
– Juré.

Jessica s’est montrée admirative.
– Elle manœuvre vraiment bien. Très très bien. Et elle arrivera à ses fins.
– C’est-à-dire ?
– Tu le sais aussi bien que moi.

À cette nuit-là il n’a plus, par la suite, été fait la moindre allusion. La vie a repris son cours d’avant. On s’est réinstallés dans nos habitudes. Lorsque Jessica venait, Amandine disparaissait dans sa chambre, dès que possible, sous un prétexte ou sous un autre. Ou bien allait s’installer, jambes repliées, devant la télé, dans le séjour. Si nous n’étions que tous les deux, elle s’éternisait au contraire, se montrait volubile, sautait du coq à l’âne, faisait, de temps à autre, une rapide allusion au boulot.
‒ Qu’est-ce que c’est chiant, la gestion. Non, mais quelle idée j’ai eue d’aller m’enfourner là-dedans, moi ! Faut bien faire quelque chose dans la vie n’importe comment.
Et finissait presque toujours par mettre la conversation sur Jessica.
– Vous savez ce que je pense ? Eh bien c’est qu’elle vous satisfait pas tant que ça, tout compte fait, cette nana.
– Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
– C’est que vous avez beau passer la nuit avec, n’empêche que le matin, à peine vous m’apercevez, vous vous mettez à bander comme un fou.
– T’as l’œil, dis donc !
– Oui, ben pour pas s’en apercevoir, faudrait vraiment être aveugle. Oh, mais j’m’en fiche, moi, hein ! Vous pouvez bien me bander dessus tant que vous voulez. Du moment que vous m’embêtez pas avec ça.

Le week-end, elle continuait à sortir. Comme elle l’avait toujours fait. Le vendredi. Le samedi. Elle ne rentrait qu’au petit matin. Parfois seule. Le plus souvent accompagnée. J’attendais, le cœur battant. Je les entendais grimper l’escalier, chuchoter, se mettre en train. Dans l’immense majorité des cas, elle avait des plaisirs de simple politesse, ponctués de quelques râles assourdis. C’était quelquefois plus soutenu, plus affirmé, longuement psalmodié. D’autres fois encore, mais beaucoup plus rarement, c’était clamé éperdument.
J’avais toujours droit à un rapport circonstancié.
« Vous avez entendu ça cette nuit ? Oui, évidemment que vous avez entendu. On entend tout dans cette baraque d’une pièce à l’autre. C’est pas des murs, c’est du papier. Ah, il savait y faire ce salaud ! Il t’avait une de ces façons de me décapuchonner le clito et de me le faire jaillir. Jamais on m’avait fait ça comme ça avant, moi ! Personne. Tu sais plus où t’en es. Tu te dis que tu vas mourir. Que c’est pas possible autrement. Et que de toute façon ça vaudrait mieux, parce que qu’est-ce que tu peux espérer de plus après ça ?
La bretelle de la nuisette glissait le long de l’épaule, laissait un sein à découvert. Elle ne la remontait pas. Ses yeux se perdaient au loin. Très loin. Longtemps. Elle reprenait.
– Dommage que ce soit aussi insaisissable un mec. Ça passe. Ça te tire. Ça disparaît. La plupart du temps, faut reconnaître, c’est nettement mieux comme ça. T’en serais encombrée. Mais il y a des fois, comme là, t’aimerais le retenir, au moins un peu. Sauf que faut pas rêver. Parce qu’elles se passent le mot les filles qu’au lit il assure le type. T’en as plein sur les rangs du coup. Surtout quand, en plus, il est canon. Mais je vais quand même tenter le coup. Qui ne risque rien…
Il est revenu ce type. Trois fois. Quatre fois.
– Ça a l’air de vouloir le faire celui-là, dis donc !
– Peut-être. Je sais pas. Je préfère pas trop y croire. Pas encore.
Le week-end de la Pentecôte ils sont allés le passer tous les deux à l’île d’Oléron.
Et, au retour.
– Bon, ben voilà.
– C’est fini ?
– Et bien fini. Non, mais attends ! Il est bien gentil, cet Édouard. Il baise bien, ça, je peux pas dire le contraire. Mais alors il a rien dans la citrouille. Ce qui s’appelle rien. Aucune conversation. Aucun avis sur quoi que ce soit. Mortel, c’était. J’avais qu’une hâte, c’était que ça finisse. Parce que c’est bien beau les galipettes, mais quand il y a que ça.

Elle en a ramené d’autres.
‒ Oui, mais bof ! Je sais pas comment je me débrouille, mais tous ceux sur qui je tombe maintenant, ils assurent pas. Mais alors là pas du tout !
De moins en moins souvent.
– Je dois être devenue trop exigeante.
Quasiment plus du tout.
– Il y a quelque chose de cassé. C’est sa faute à l’autre abruti. Je suis sûre que c’est de sa faute. Sauf qu’en attendant, ben je m’éclate plus, moi ! Et ça me manque ! Non, mais comment ça me manque. Je peux vous demander un truc ?
– Tout ce que tu veux.
– Vous vous y prenez comment, vous, pour les cunnis ?
– Il y a pas trente-six façons, j’imagine.
– Non, parce que si j’étais sûre que vous êtes au top.
– Le seul moyen de le savoir…– Et surtout que vous en profiterez pas pour essayer de coucher.
– Tu as ma parole.
– La question ne se pose pas n’importe comment. Parce qu’il y a Jessica. Et que j’ai sûrement beaucoup de défauts, mais je suis pas une fouteuse de merde.

Jessica qui s’est mise, dès le lendemain, à rassembler ses affaires.
– Qu’est-ce tu fais ?
– Ça se voit pas ? Je plie bagage.
– Hein ? Ah, mais non. Non. Il n’en est pas question.
– C’est le moment. Le moment ou jamais. Et si tu laisses passer l’occasion…– Ben oui, mais…– Dès le début c’était convenu comme ça. J’avais un rôle à jouer. Je l’ai joué. Pas trop mal, à ce qu’on dirait. Il me reste à m’éclipser sur la pointe des pieds. Mais si ! Bien sûr que si ! C’est du réchauffé nous deux. Ça n’a aucun avenir Et tu le sais aussi bien que moi. Chacun sa route. C’est la meilleure solution – c’est la seule – si on veut rester bons amis.

Amandine a eu du mal à cacher sa satisfaction.
– Elle est partie ? C’est vrai ? Pour de bon ?
– Elle est partie, oui.
– Pour toujours ?
– C’est probable.
– Qui c’est qu’a décidé ? C’est elle ou c’est toi ?
– Un peu les deux.
– Moi, je dois reconnaître, ça m’arrange. Parce que comment c’était lourd de l’avoir posée là, sans arrêt, entre nous. On n’était pas vraiment à notre main à nous. Non ? Tu trouves pas ?
– En tout cas maintenant tu vas pouvoir tenir ta promesse.
– Quelle promesse ?
– Pour le cunni. T’avais dit que si jamais elle partait…– J’ai pas dit ça comme ça. Et j’ai pas vraiment promis. On verra. Ça va dépendre.
– De quoi ?
– De si j’ai encore envie ou pas.

Elle m’a laissé sur des charbons ardents. Trois jours. Huit jours. Et puis un soir…– Allume pas ! Je veux pas que t’allumes.
Et elle s’est glissée dans le lit à mes côtés.
Mes lèvres sur sa peau. Juste en dessous des seins. Mes lèvres qui sont descendues. Qui l’ont parcourue avec une infinie lenteur. Ont contourné le nombril. Plus bas. Encore plus bas. Encore. Tout près. Son souffle s’est fait plus court. Ses jambes se sont imperceptiblement entrouvertes. J’ai bifurqué vers la hanche, escaladé la cuisse, en une multitude de petits baisers. Le genou. La cheville. Demi-tour. Dans l’autre sens. Je me suis approché de la douce échancrure. Tout près. Encore plus près. Je l’ai effleurée. Elle s’est ouverte plus au large. Un petit coup de langue – très vite – sur le petit bouton. Elle s’est tendue vers moi. Un autre. Elle a doucement gémi. Ses efflorescences ourlées entre mes lèvres. Entre mes dents. Sa saveur amère-salée-douce. Elle a noué ses jambes autour de mes épaules, gémi plus profond, plus ardent. À nouveau son clito. Titillé. Agacé. Passionnément dégusté. Ses doigts se sont ancrés dans mes cheveux et elle a déferlé son plaisir, accrochée à moi.

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