Les petites stagiaires: Amandine I, 5
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-03-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les petites stagiaires: Amandine I, 5
Elle a repoussé la balance, du bout du pied, sous l’armoire de la salle de bains.
‒ J’ai pris deux kilos.
– Ça se voit pas !
– Oui, mais moi, je les sens. Faut que je me bouge. Faut que je fasse quelque chose. N’importe quoi. Un sport quelconque. Sinon…Ce fut du handball. Entraînement le lundi. Et le jeudi.
– Et dès que je serai à peu près opérationnelle, je pourrai jouer le dimanche qu’elle a dit la femme qui dirige tout ça. Tu viendras me voir ?
– Évidemment que je viendrai. T’as de ces questions !
Elle l’a été très vite opérationnelle. En à peine quinze jours. Comme promis, j’y suis allé. Je l’y ai même emmenée. Avec trois de ses coéquipières.
– Comment ça nous arrange, nous, tu peux pas savoir ! Non, parce que normalement ç’aurait dû être son copain à Emmeline. Seulement il s’est foulé la cheville. Alors pour conduire !
Je les ai également ramenées.
– T’as vu ça, cette branlée qu’on leur a mise ! Ah, elles ont voulu nous prendre de haut ? Ben, on les a soignées.
Et j’ai passé la plupart de mes dimanches à acheminer ici ou là des Emmeline, des Bérénice, des Manon en pagaille. À les regarder se démener sur le parquet. À les écouter entonner, à pleins poumons, au retour, des chants de victoire. Ou pleurer, les soirs de défaite, toutes les larmes de leur corps.
– Te voilà promu transporteur en commun du coup. Ça t’ennuie pas au moins ? Non ? C’est vrai ? Qu’est-ce tu ferais de ton dimanche n’importe comment sinon ? À part te planter devant la télé. Et pour ce qu’il y a à voir. Oh, et puis attends ! Je te connais maintenant depuis le temps. Et je suis bien tranquille que t’es ravi d’être au milieu de toutes ces petites jeunes. Non ? Ben, tiens !
Il en passait souvent le soir. À qui il arrivait parfois de s’attarder très tard. Une Aurélie surtout.
– On a plein de trucs en commun toutes les deux. On sent pareil. On pense pareil. Ça m’en ferait presque peur des fois.
Et une Morgane.
– Oui, alors celle-là, c’est clair que c’est pour toi qu’elle vient.
– Oh, oui ! Au moins…– Mais bien sûr que si ! Vous êtes trop, vous, les mecs, dans votre genre ! Des trucs évidents, ça vous passe largement au-dessus de la tête. Non, mais tu vois pas comment elle te regarde ? Elle te boit littéralement des yeux quand tu parles. Et puis il y a tout ce qu’elle dit sur toi quand t’es pas là. Que comment t’as du charme. Que si elle t’avait dans son lit, elle irait pas dormir dans la baignoire. J’en passe, et des meilleures.
– Eh, mais c’est que c’est très intéressant tout ça !
– Oui, ben t’avise pas d’aller y mettre le nez. Ni le reste. Parce que c’en serait fini des cunnis tous les deux. Et de tous les trucs qu’on fait au boulot. À bon entendeur…
Ç’aurait été dommage. Parce qu’il fallait bien reconnaître qu’au bureau, on vivait désormais dans un climat de constante et voluptueuse excitation, elle et moi. On prenait des risques. De plus en plus de risques.
‒ J’adore. Pas toi ?
Si ! Oui… Mais j’étais quand même partagé.
– Un jour ou l’autre, on se fera coincer. Forcément.
– Et alors ! C’est justement ça qu’est génial. De se dire que ça arrivera. Que ça ne peut pas ne pas arriver, mais de pas savoir quand. Dans pas trop longtemps, j’espère. J’ai trop envie de voir leur tête. Rien que d’y penser… Bon, mais allez ! À ton avis, c’est un jour sans ou un jour avec ?
Elle déambulait dans le bureau. De son ordi à la fenêtre. De la fenêtre à la photocopieuse. De la photocopieuse à la porte. Ou aux classeurs. Je la regardais. Je m’efforçais de deviner.
– C’est un jour avec.
– Qui peut devenir un jour sans. T’as envie ? Ça te tente ?
Elle avait de ces questions ! Un peu que ça me tentait !
Elle riait. La culotte glissait sous la robe.
– Attrape !
Je la cueillais au vol, la faisais prestement disparaître. Dans la poche de ma veste. Ou dans celle de mon pantalon.
Elle reprenait son périple. Finissait par aller se rasseoir. Sous son bureau, juste en face du mien, elle croisait haut les jambes, les décroisait, les recroisait. Les entrouvrait, les refermait. Me laissait deviner, me montrait, me rendait fou. J’allais me chercher, je me sortais et me lançais, éperdu, à la conquête de mon plaisir. Elle s’approchait, se penchait, ne quittait pas ma queue des yeux. Jusqu’à ce que j’aie jailli.
Et puis un beau jour… Mon plaisir était là, tout près. Je n’en étais plus qu’à quelques encablures. Penchée sur moi, elle l’attendait quand… des voix dans le couloir. Celle de Javeau. Celle de Lantier. Et une autre, féminine, que je ne connaissais pas. J’ai voulu précipitamment me reculotter. Elle m’en a empêché.
– Ah, ben non, attends ! Non ! Laisse-la finir de s’exprimer, la pauvre !
J’étais pétrifié. Tétanisé. Incapable de quelque réaction que ce soit. Ni dans un sens ni dans l’autre.
– Si je m’occupe pas de tout moi-même !
Et, d’une main, elle m’a enveloppé les couilles qu’elle s’est mise à malaxer avec ardeur tandis que, de l’autre, resserrée fermement sur ma queue, elle me décalottait bien à fond.
– Pauvre petite bite ! Il veut pas s’occuper de toi, hein ! C’est un sans-cœur. Heureusement que t’as Amandine, tiens !
Ça s’est arrêté derrière la porte. Où ça a continué à parler.
Elle a entrepris un rapide et énergique mouvement de va-et-vient qui m’a, en un rien de temps, amené au résultat escompté. J’ai déchargé. Sur ses doigts, sur son poignet et jusque sur son avant-bras.
Le temps, pour elle de faire disparaître toute trace de notre forfait, pour moi de remettre de l’ordre dans ma tenue et la porte s’est ouverte.
– Permettez-moi de vous présenter Mademoiselle Barthelot, mon cher Dumas… Elle est désormais des nôtres.
Sourires. Poignées de mains. Paroles de bienvenue convenues.
– Et si vous lui montriez votre petit domaine, hein ?
Sous-entendu : faites-lui donc voir que l’entreprise est équipée de tout ce qu’il y a de plus nouveau et de plus performant en matière de matériel électronique. Le top du top. La technologie de pointe.
J’ai donc fait faire à cette Mademoiselle Barthelot le tour du propriétaire, d’appareil en appareil, en l’accablant d’explications techniques dont, même si elle les écoutait poliment, elle se fichait à l’évidence éperdument.
– Bon… Mais faudrait peut-être qu’on vous laisse travailler.
Leurs pas, leurs voix se sont éloignés dans le couloir et Amandine a été aussitôt prise d’un gigantesque fou rire.
– Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ?
Elle a mis une bonne trentaine de secondes avant de me répondre, tellement elle riait.
– Ma culotte !
– Quoi, ta culotte ?
Mes yeux se sont machinalement portés sur la poche où je l’avais enfournée. Elle en dépassait. Elle en dépassait largement. D’une bonne moitié. Je l’y ai précipitamment renfoncée.
– Oh, ben maintenant !
– Ils ont vu, tu crois ?
– Je sais pas. Mais qu’est-ce qu’on s’en fout n’importe comment ! Il y a belle lurette qu’ils sont persuadés qu’on couche ensemble. Alors de toute façon…
Le week-end elle sortait encore, mais moins. Beaucoup moins. Seulement quand il n’y avait pas de match le lendemain.
‒ Ben oui, attends ! Maintenant les nuits blanches, je peux plus trop me permettre. Si c’est pour que je me traîne sur le parquet.
Elle rentrait souvent seule. Si elle ramenait quelqu’un, au matin, la plupart du temps, elle soupirait, désabusée.
– J’aurais mieux fait de me casser une jambe, tiens ! C’était vraiment pas une affaire, celui-là. N’importe comment pour trouver un mec qu’assure au lit maintenant ! La plupart, ils t’emmanchent vite fait, ils se vident et puis voilà. Ils en ont strictement rien à foutre de toi et de ton plaisir. Il y a des exceptions, oui ! Heureusement. Des types qui savent s’occuper de toi. Mais même les exceptions, ça me satisfait qu’à moitié maintenant. Parce que… Tu vas dire que ça devient une obsession, mais maintenant moi, quand il y a pas un cunni à la clef, je me sens frustrée. Il me manque l’essentiel. Et je peux tout de même pas me pointer en boîte avec une pancarte : « Cherche uniquement mec qui lèche » Ça ferait désordre. Quant à lui demander carrément au type, une fois que tu l’as dans le lit, tu t’exposes à toutes sortes de déboires. Si je te racontais ! Faudra que je le fasse d’ailleurs un jour qu’on aura le temps. Pourquoi tu te marres ?
– Ben, parce que… Tu vas chercher bien loin ce que t’as sous la main.
– Toi ?
– Moi, oui. T’as l’air de trouver que je savais pas trop mal me servir de ma bouche.
– Très bien même ! Non, c’est pas ça le problème.
– Ben, c’est quoi alors ?
– Que je peux pas faire reposer trop de choses sur toi. On irait où comme ça ? Ce serait bien trop dangereux.
Il y a finalement eu, peu de temps après, une nuit où elle a clamé son plaisir avec une telle conviction que je n’ai pas eu le moindre doute : elle avait trouvé un véritable artiste en la matière. Quelqu’un qui savait se servir de sa bouche, de ses lèvres, de sa langue de façon tout à fait exceptionnelle.
Ce qu’elle m’a confirmé, le lendemain matin, avec un sourire ravi.
– Ah, oui, alors ! Alors là ! Mais alors là ! Oh, mais tu vas faire sa connaissance. »Il y a eu des pas dans l’escalier. Un visage s’est encadré dans l’embrasure de la porte. C’était Aurélie. L’Aurélie du hand.
‒ J’ai pris deux kilos.
– Ça se voit pas !
– Oui, mais moi, je les sens. Faut que je me bouge. Faut que je fasse quelque chose. N’importe quoi. Un sport quelconque. Sinon…Ce fut du handball. Entraînement le lundi. Et le jeudi.
– Et dès que je serai à peu près opérationnelle, je pourrai jouer le dimanche qu’elle a dit la femme qui dirige tout ça. Tu viendras me voir ?
– Évidemment que je viendrai. T’as de ces questions !
Elle l’a été très vite opérationnelle. En à peine quinze jours. Comme promis, j’y suis allé. Je l’y ai même emmenée. Avec trois de ses coéquipières.
– Comment ça nous arrange, nous, tu peux pas savoir ! Non, parce que normalement ç’aurait dû être son copain à Emmeline. Seulement il s’est foulé la cheville. Alors pour conduire !
Je les ai également ramenées.
– T’as vu ça, cette branlée qu’on leur a mise ! Ah, elles ont voulu nous prendre de haut ? Ben, on les a soignées.
Et j’ai passé la plupart de mes dimanches à acheminer ici ou là des Emmeline, des Bérénice, des Manon en pagaille. À les regarder se démener sur le parquet. À les écouter entonner, à pleins poumons, au retour, des chants de victoire. Ou pleurer, les soirs de défaite, toutes les larmes de leur corps.
– Te voilà promu transporteur en commun du coup. Ça t’ennuie pas au moins ? Non ? C’est vrai ? Qu’est-ce tu ferais de ton dimanche n’importe comment sinon ? À part te planter devant la télé. Et pour ce qu’il y a à voir. Oh, et puis attends ! Je te connais maintenant depuis le temps. Et je suis bien tranquille que t’es ravi d’être au milieu de toutes ces petites jeunes. Non ? Ben, tiens !
Il en passait souvent le soir. À qui il arrivait parfois de s’attarder très tard. Une Aurélie surtout.
– On a plein de trucs en commun toutes les deux. On sent pareil. On pense pareil. Ça m’en ferait presque peur des fois.
Et une Morgane.
– Oui, alors celle-là, c’est clair que c’est pour toi qu’elle vient.
– Oh, oui ! Au moins…– Mais bien sûr que si ! Vous êtes trop, vous, les mecs, dans votre genre ! Des trucs évidents, ça vous passe largement au-dessus de la tête. Non, mais tu vois pas comment elle te regarde ? Elle te boit littéralement des yeux quand tu parles. Et puis il y a tout ce qu’elle dit sur toi quand t’es pas là. Que comment t’as du charme. Que si elle t’avait dans son lit, elle irait pas dormir dans la baignoire. J’en passe, et des meilleures.
– Eh, mais c’est que c’est très intéressant tout ça !
– Oui, ben t’avise pas d’aller y mettre le nez. Ni le reste. Parce que c’en serait fini des cunnis tous les deux. Et de tous les trucs qu’on fait au boulot. À bon entendeur…
Ç’aurait été dommage. Parce qu’il fallait bien reconnaître qu’au bureau, on vivait désormais dans un climat de constante et voluptueuse excitation, elle et moi. On prenait des risques. De plus en plus de risques.
‒ J’adore. Pas toi ?
Si ! Oui… Mais j’étais quand même partagé.
– Un jour ou l’autre, on se fera coincer. Forcément.
– Et alors ! C’est justement ça qu’est génial. De se dire que ça arrivera. Que ça ne peut pas ne pas arriver, mais de pas savoir quand. Dans pas trop longtemps, j’espère. J’ai trop envie de voir leur tête. Rien que d’y penser… Bon, mais allez ! À ton avis, c’est un jour sans ou un jour avec ?
Elle déambulait dans le bureau. De son ordi à la fenêtre. De la fenêtre à la photocopieuse. De la photocopieuse à la porte. Ou aux classeurs. Je la regardais. Je m’efforçais de deviner.
– C’est un jour avec.
– Qui peut devenir un jour sans. T’as envie ? Ça te tente ?
Elle avait de ces questions ! Un peu que ça me tentait !
Elle riait. La culotte glissait sous la robe.
– Attrape !
Je la cueillais au vol, la faisais prestement disparaître. Dans la poche de ma veste. Ou dans celle de mon pantalon.
Elle reprenait son périple. Finissait par aller se rasseoir. Sous son bureau, juste en face du mien, elle croisait haut les jambes, les décroisait, les recroisait. Les entrouvrait, les refermait. Me laissait deviner, me montrait, me rendait fou. J’allais me chercher, je me sortais et me lançais, éperdu, à la conquête de mon plaisir. Elle s’approchait, se penchait, ne quittait pas ma queue des yeux. Jusqu’à ce que j’aie jailli.
Et puis un beau jour… Mon plaisir était là, tout près. Je n’en étais plus qu’à quelques encablures. Penchée sur moi, elle l’attendait quand… des voix dans le couloir. Celle de Javeau. Celle de Lantier. Et une autre, féminine, que je ne connaissais pas. J’ai voulu précipitamment me reculotter. Elle m’en a empêché.
– Ah, ben non, attends ! Non ! Laisse-la finir de s’exprimer, la pauvre !
J’étais pétrifié. Tétanisé. Incapable de quelque réaction que ce soit. Ni dans un sens ni dans l’autre.
– Si je m’occupe pas de tout moi-même !
Et, d’une main, elle m’a enveloppé les couilles qu’elle s’est mise à malaxer avec ardeur tandis que, de l’autre, resserrée fermement sur ma queue, elle me décalottait bien à fond.
– Pauvre petite bite ! Il veut pas s’occuper de toi, hein ! C’est un sans-cœur. Heureusement que t’as Amandine, tiens !
Ça s’est arrêté derrière la porte. Où ça a continué à parler.
Elle a entrepris un rapide et énergique mouvement de va-et-vient qui m’a, en un rien de temps, amené au résultat escompté. J’ai déchargé. Sur ses doigts, sur son poignet et jusque sur son avant-bras.
Le temps, pour elle de faire disparaître toute trace de notre forfait, pour moi de remettre de l’ordre dans ma tenue et la porte s’est ouverte.
– Permettez-moi de vous présenter Mademoiselle Barthelot, mon cher Dumas… Elle est désormais des nôtres.
Sourires. Poignées de mains. Paroles de bienvenue convenues.
– Et si vous lui montriez votre petit domaine, hein ?
Sous-entendu : faites-lui donc voir que l’entreprise est équipée de tout ce qu’il y a de plus nouveau et de plus performant en matière de matériel électronique. Le top du top. La technologie de pointe.
J’ai donc fait faire à cette Mademoiselle Barthelot le tour du propriétaire, d’appareil en appareil, en l’accablant d’explications techniques dont, même si elle les écoutait poliment, elle se fichait à l’évidence éperdument.
– Bon… Mais faudrait peut-être qu’on vous laisse travailler.
Leurs pas, leurs voix se sont éloignés dans le couloir et Amandine a été aussitôt prise d’un gigantesque fou rire.
– Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ?
Elle a mis une bonne trentaine de secondes avant de me répondre, tellement elle riait.
– Ma culotte !
– Quoi, ta culotte ?
Mes yeux se sont machinalement portés sur la poche où je l’avais enfournée. Elle en dépassait. Elle en dépassait largement. D’une bonne moitié. Je l’y ai précipitamment renfoncée.
– Oh, ben maintenant !
– Ils ont vu, tu crois ?
– Je sais pas. Mais qu’est-ce qu’on s’en fout n’importe comment ! Il y a belle lurette qu’ils sont persuadés qu’on couche ensemble. Alors de toute façon…
Le week-end elle sortait encore, mais moins. Beaucoup moins. Seulement quand il n’y avait pas de match le lendemain.
‒ Ben oui, attends ! Maintenant les nuits blanches, je peux plus trop me permettre. Si c’est pour que je me traîne sur le parquet.
Elle rentrait souvent seule. Si elle ramenait quelqu’un, au matin, la plupart du temps, elle soupirait, désabusée.
– J’aurais mieux fait de me casser une jambe, tiens ! C’était vraiment pas une affaire, celui-là. N’importe comment pour trouver un mec qu’assure au lit maintenant ! La plupart, ils t’emmanchent vite fait, ils se vident et puis voilà. Ils en ont strictement rien à foutre de toi et de ton plaisir. Il y a des exceptions, oui ! Heureusement. Des types qui savent s’occuper de toi. Mais même les exceptions, ça me satisfait qu’à moitié maintenant. Parce que… Tu vas dire que ça devient une obsession, mais maintenant moi, quand il y a pas un cunni à la clef, je me sens frustrée. Il me manque l’essentiel. Et je peux tout de même pas me pointer en boîte avec une pancarte : « Cherche uniquement mec qui lèche » Ça ferait désordre. Quant à lui demander carrément au type, une fois que tu l’as dans le lit, tu t’exposes à toutes sortes de déboires. Si je te racontais ! Faudra que je le fasse d’ailleurs un jour qu’on aura le temps. Pourquoi tu te marres ?
– Ben, parce que… Tu vas chercher bien loin ce que t’as sous la main.
– Toi ?
– Moi, oui. T’as l’air de trouver que je savais pas trop mal me servir de ma bouche.
– Très bien même ! Non, c’est pas ça le problème.
– Ben, c’est quoi alors ?
– Que je peux pas faire reposer trop de choses sur toi. On irait où comme ça ? Ce serait bien trop dangereux.
Il y a finalement eu, peu de temps après, une nuit où elle a clamé son plaisir avec une telle conviction que je n’ai pas eu le moindre doute : elle avait trouvé un véritable artiste en la matière. Quelqu’un qui savait se servir de sa bouche, de ses lèvres, de sa langue de façon tout à fait exceptionnelle.
Ce qu’elle m’a confirmé, le lendemain matin, avec un sourire ravi.
– Ah, oui, alors ! Alors là ! Mais alors là ! Oh, mais tu vas faire sa connaissance. »Il y a eu des pas dans l’escalier. Un visage s’est encadré dans l’embrasure de la porte. C’était Aurélie. L’Aurélie du hand.
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