Les petites stagiaires; Elodie, II,2

- Par l'auteur HDS Exorium -
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
  • • 180 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.4 • Cote moyenne attribuée par HDS : 10.0
  • • L'ensemble des récits érotiques de Exorium ont reçu un total de 599 989 visites.
Récit libertin : Les petites stagiaires; Elodie, II,2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-04-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 2 765 fois depuis sa publication.
Note attribuée à cette histoire érotique par les lecteurs :
(10.0 / 10)
Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(10.0 / 10)

Couleur du fond :
Les petites stagiaires; Elodie, II,2
C’est enfin arrivé, un soir, un mardi, fin octobre.
‒ À l’aide ! S’il vous plaît, venez ! Vite !
Je me suis précipité.
Elle était debout, penchée en avant, accrochée des deux mains au rebord de la baignoire. Tombée au fond, la pomme de douche lui arrosait les chevilles.
– Ça va pas ! Ça va pas du tout ! Oh, la la, comment ça tourne ! Je vais me trouver mal. Sortez-moi de là ! Emmenez-moi !
Je l’ai prise dans mes bras, portée jusqu’à son lit.
– Tu veux quelque chose ? Une aspirine ? Un verre d’eau ?
– Non, merci ! Ça va passer.
Elle a tiré la couverture sur elle.
– Je suis désolée…– Oui, ben il y a vraiment pas de quoi. C’est pas de ta faute.
Ça a recommencé le surlendemain.
– C’est reparti pour un tour, quoi ! Comme ça me faisait avant. Exactement comme ça me faisait avant. J’en ai marre ! Ce que je peux en avoir marre !
Le lundi de la semaine suivante aussi.
Et le mardi, au bureau :– Je peux vous parler ? Oui ? Faut que je vous demande quelque chose. Parce que ce qui me panique surtout, c’est de me trouver toute seule quand je sens que ça commence à arriver. C’est de me dire que peut-être vous allez pas entendre, que je vais m’évanouir et que vous serez pas là. Que vous me trouverez trop tard, baignant dans mon sang, parce que je me serai fracassé la tête en tombant. Alors, je sais bien que vous n’avez pas que ça à faire, mais si vous pouviez rester à côté de moi le temps que je me douche, ça me rassurerait. Et peut-être que ça finirait par complètement passer à force.
Elle a haussé les épaules.
– N’importe comment vous m’avez vue maintenant ! Alors un peu plus un peu moins.

Je l’avais vue, oui, mais je n’en avais pas vraiment profité. Pas du tout même. Ç’avait été beaucoup trop bref. Le temps, chaque fois, de la sortir de la baignoire et de la porter dans sa chambre. Trop bref et trop furtif. Je n’avais fait que l’effleurer du bout des yeux. De peur de l’effaroucher. Amandine avait beau se montrer catégorique : « Tu parles ! Plus j’y pense, et plus c’est cousu de fil blanc, son truc ! » N’empêche que j’ignorais, en réalité, ce qu’il en était au juste. Ce qu’elle avait vraiment dans la tête. Et, dans le doute, je ne tenais pas à tout gâcher par excès de précipitation ou de confiance.
Mais, maintenant, me trouver auprès d’elle pendant qu’elle se douchait, tout en parlant de choses et d’autres, changeait bien évidemment complètement la donne. Je pouvais prendre tout mon temps, jeter, en catimini, des coups d’œil ravis à ses petits seins bien fermes dont le frottement du gant faisait dresser les pointes. Profiter de ce qu’elle me tournait le dos pour me repaître de ses fesses menues en courbes légères. De ce qu’elle se penchait en avant pour m’attarder, entre elles, sur son réduit d’amour, dont les efflorescences rosées se hasardaient résolument à l’extérieur. Dix minutes de pur bonheur.
Elle sortait de la baignoire, enfilait son peignoir, tirait la porte sur elle. Je restais seul. À mon tour. Je prenais sa place. Je fermais les yeux. Elle était encore là. Elle était toujours là. Si émouvante. Si désirable. J’avais mon plaisir. Pour elle.

Quand je me suis levé, ce samedi matin-là, j’ai trouvé Amandine en petite nuisette blanche dans la cuisine.
‒ Toi ! Mais qu’est-ce que tu fais là ?
Elle a éclaté de rire.
– Tu verrais ta tête ! Bon, mais que je t’explique. Ça m’a toquée d’un coup, hier, en sortant du boulot. L’envie de te voir, d’être ici, qu’on discute. Et j’ai pris la route. Sauf que quand je suis arrivée, t’étais déjà couché. C’est Élodie qui m’a ouvert du coup. On a fait connaissance et j’ai dormi avec. Enfin dormi, c’est vite dit. Parce qu’on a discuté jusqu’à des trois heures du matin. De plein de trucs. Elle est hyper sympa comme fille. Bon, mais on déjeune tous les deux ? Comme avant ? Laisse ! Bouge pas ! Je m’occupe de tout. Je connais la maison quand même !
Et elle a virevolté. Du micro-ondes à la cafetière. Du grille-pain au frigo. Elle s’est hissée sur la pointe des pieds pour attraper les céréales tout en haut du placard. La nuisette est remontée haut sur le bas des fesses. Elle n’avait rien en dessous.
– Là ! Je crois qu’il y a tout. Si tu savais comment ça me manque nos petits déjeuners. Avec toi je pouvais parler à cœur ouvert au moins. Ça m’aidait à y voir clair. Parce qu’avec Aurélie et Domitille… On s’entend bien, oui, ça, je peux pas dire le contraire. Mais dès qu’il s’agit des mecs, une autre fille, tu peux pas avoir confiance. Elle juge. Elle compare. Elle voit son intérêt à elle. Surtout là qu’on est sur le même type. Julien, le voisin. Qu’en a strictement rien à foutre d’elles d’ailleurs. Elles ont beau tourner autour, inventer tout un tas de prétextes pour le faire venir à la maison. Que la chaudière déconne ou qu’elles comprennent pas le tableau électrique. Il vient, oui, il refuse pas, mais tu vois bien qu’il met les distances. Qu’il a pas du tout envie qu’il se passe quoi que ce soit avec. Ça se sent, ces choses-là ! Oh, mais là où elles vont tomber de haut… Parce que je veux pas vendre la peau de l’ours, ni me vanter, mais de mon côté, c’est plutôt en bonne voie. J’ai sympathisé avec Clara, sa copine. C’est souvent que je suis chez eux du coup. Et qu’il discute avec nous quand il est là. C’est clair que je lui plais : il y a des signes qui ne trompent pas. Des regards, tout ça. Une femme, elle les flaire ces choses-là. Et je suis bien tranquille qu’un jour ou l’autre… Tu vas peut-être me dire que c’est dégueulasse par rapport à Clara. Mais d’abord il y a encore rien de fait. Et ensuite, j’ai pas du tout l’intention de lui piquer. Juste de m’offrir un peu de bon temps avec. Elle le saura pas. Ça porte pas à conséquence du coup. Non ? Qu’est-ce t’en penses ?
– Que, de toute façon, t’arrives toujours à tes fins. Pour quoi que ce soit.
– Ça, faut bien reconnaître qu’en général… En attendant, je vois que t’as pas perdu tes bonnes habitudes, toi !
– C’est-à-dire ?
– Que ça fait un quart d’heure que tu plonges allègrement dans l’échancrure de ma nuisette. Et que tu bandes à fond. Comme quoi je te fais encore de l’effet.
– Tu en doutais ?
– Pas vraiment, non.
– D’ailleurs, à ce propos, tu m’as fait une promesse, le dernier jour, quand t’es partie.
– Que je tiendrai.
– Oui, mais quand ?
– Le moment venu. Sois pas impatient comme ça ! »
Élodie a émergé sur le coup de midi.
‒ Fallait me réveiller ! Bon, mais alors qu’est-ce qu’on fait ? Les magasins ? Comme on a dit cette nuit ?
– Allez ! Route !
Elles ne sont rentrées qu’en toute fin d’après-midi, surchargées de paquets et tout excitées. Élodie surtout.
– Ça valait vraiment le coup ! Des sacrées affaires il y avait à réaliser. Et puis alors qu’est-ce qu’on a rigolé ! Non, parce qu’à un moment, on était en train d’essayer dans une cabine toutes les deux, et brusquement, il y a le rideau qui s’écarte, juste comme Amandine venait de finir de quitter une robe. Elle était en string, mais alors là vraiment le mini truc. Que plus mini il y a pas. La tête du type ! Qui restait là, figé, ses pantalons sur les bras, les yeux écarquillés, le rideau en l’air. Et Amandine, tranquille, comme si ça allait de soi tout ça : « Ravi de faire votre connaissance ! Mais entrez donc ! Faites comme chez vous ! Fermez la porte par contre. Ça fait courant d’air. » Comment il a détalé !
Elles l’ont mimé toutes les deux. À tour de rôle. Son air ahuri. Sa fuite éperdue. Avant de finir par aller s’enfermer dans la chambre.
– Viens ! Faut que je te montre un truc.
La chambre d’où me sont parvenus de grands éclats de rire. Et d’où elles ne sont sorties, près de deux heures plus tard, que pour se rendre ensemble à la salle de bains. Où les fous rires ont continué. Redoublé d’intensité.
– T’es pas cap !
– Oui, ben alors là !
Et Amandine m’a appelé.
– Viens ! Qu’est-ce tu restes là-bas tout seul dans ton coin ! Viens avec nous !
Elles étaient debout, côte à côte dans la baignoire. Nues.
– Il y a encore de la place si tu veux ! En se tassant un peu. Plus on est de fous… Allez, arrive !
Je me suis déshabillé. Je les ai rejointes. La pomme de douche a circulé de l’un à l’autre.
– T’as vu, Élodie ? Mais ça, j’en étais sûre. Ah, on lui fait de l’effet toutes les deux, il y a pas à dire !
Elle avait vu, oui. Elle voyait. Elle regardait. Elle lançait de petits coups d’œil répétés à ma queue dressée. Des coups d’œil de plus en plus rapprochés. De plus en plus prolongés.
Amandine a avancé la main.
– En attendant, tu manques de savoir-vivre, mon cher ! On t’a pas appris qu’il fallait retirer son chapeau devant les dames ?
Elle m’a résolument décalotté.
– C’est mieux comme ça, avoue, non ? Ah, oui, mais le laisse pas retourner se cacher, ton bout. On va pas être copains sinon !
Elle a renouvelé l’opération. Une deuxième fois. Une troisième.
– Tu sais que si tu continues comme ça, il va finir par se passer quelque chose !
– Mais c’est le but !
Et elle m’a délibérément branlé. Énergiquement. Je me suis abandonné. Offert. C’est venu vite. Très vite. Ça a giclé. Sur le ventre d’Élodie. Qui n’a pas bougé. Qui n’a pas esquissé le moindre geste pour s’y soustraire.

Un chuchotement dans la nuit.
‒ Tu dors pas ?
– Si ! Enfin non ! Qu’est-ce qu’il se passe ?
– Rien ! C’est juste que je pars tôt demain matin et que j’avais envie d’être un peu avec toi avant.
Elle s’est glissée dans le lit à mes côtés, a calé ses pieds contre les miens.
– N’empêche que je t’ai donné un sacré coup de pouce, avoue, tout à l’heure ! Et que maintenant quand vous serez dans la salle de bains tous les deux, la situation ne sera plus du tout la même. Vous allez enfin pouvoir jouer franc jeu. Toi, la regarder tant et plus. Et elle te regarder la regarder. Te faire de l’effet. On aime toutes ça enfiévrer un homme. Mais alors avec elle, ça atteint des sommets. À un point que t’imagines même pas.
– Comment ça ?
– Et évidemment, tu t’es rendu compte de rien. Ça m’étonne pas de toi. La porte de la salle de bains…– Eh bien ?
– Elle la refermait jamais vraiment quand elle sortait. Elle la laissait contre, légèrement entrebâillée. Toi, tu la croyais retournée dans sa chambre. Eh bien, pas du tout ! Elle était là à te regarder te déshabiller, prendre sa place dans la baignoire, te toucher, te cajoler. « Et c’est à chaque fois qu’il se le fait, hein ! Tous les jours. Parce qu’il vient de me voir. En pensant à moi. Comment ça l’excite ! À toute allure il va. Et puis alors ça met pas trois heures à sortir. J’adore. J’adore vraiment. » Il ne lui restait plus qu’à refermer la porte. Vraiment cette fois. En profitant du bruit de la douche. Et le tour était joué.
– Quand je pense qu’on lui donnerait le bon Dieu sans confession !
– Faut jamais faire une chose pareille. Avec aucune fille. Jamais. Tu devrais savoir ça depuis le temps.
On s’est tus. Un long moment.
– Oh, c’est quoi, ce gros soupir ?
– Rien ! Je me demande si j’ai bien fait de partir à Rennes finalement.
– Tu t’y plais pas ?
– C’est pas que je m’y plais pas, mais j’étais bien ici. Non, et puis c’est pas qu’on s’entende pas avec les filles, mais je sais pas, c’est plus vraiment comme c’était au début. Je vois leurs défauts. Elle est bordélique Aurélie. Faut repasser sans arrêt derrière elle. Et Domitille, elle peut pas s’empêcher d’ergoter. À tout propos et hors propos. C’est fatigant à la longue. Je prends sur moi, mais je me connais : un jour ou l’autre, ça va voler. Obligé.
Elle m’a posé la main sur le ventre. M’a lentement caressé. Du bout du pouce. Est descendue. M’a pris en mains.
– Ce qu’il y a de bien avec toi, c’est que tu pars toujours au quart de tour.
Elle est venue sur moi.
– Laisse-toi faire ! Je m’occupe de tout. J’ai envie.
Ses lèvres m’ont effleuré les sourcils. Les pommettes. Se sont posées sur les miennes. Elle les a entrouvertes, du bout de la langue, s’est insinuée entre elles. S’est enroulée à moi.
– C’est la première fois…– Qu’on s’embrasse comme ça ? Je sais, oui.
Elle m’a mis en elle, est doucement partie à la recherche de son plaisir. À rythme profond. Infiniment lent. Un plaisir qu’elle a longuement haleté dans mon cou. Avant de m’emporter vers le mien.

Les avis des lecteurs

Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...


Texte coquin : Les petites stagiaires; Elodie, II,2
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.

Dernières histoires érotiques publiées par Exorium

Les petites stagiaires: Leslie IV, 6 - Récit érotique publié le 03-02-2023
Les punitions d'Olga T. (6) - Récit érotique publié le 24-01-2023
Les petites stagiaires: Leslie IV,5 - Récit érotique publié le 07-01-2023
Les punitions d'Olga T. (5) - Récit érotique publié le 06-01-2023
Les petites stagiaires: Leslie IV,4 - Récit érotique publié le 28-12-2022
Les punitions d'Olga T. (4) - Récit érotique publié le 24-12-2022
Les petites stagiaires: Leslie IV,3 - Récit érotique publié le 20-12-2022
Les punitions d'Olga T. (3) - Récit érotique publié le 13-07-2022
Les petites stagiaires: Leslie IV,2 - Récit érotique publié le 11-07-2022
Les punitions d'Olga T. (2) - Récit érotique publié le 30-06-2022