Les petites stagiaires: Elodie II, 8

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Les petites stagiaires: Elodie II, 8 Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-05-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les petites stagiaires: Elodie II, 8
 Bon, ben voilà ! C’est fini. C’est mon dernier jour de stage. En septembre il y en aura une autre. Assise ici. Devant l’ordi. À ma place.
– Oui, oh, alors ça !
– Bien sûr que si ! Et tu le sais très bien. Oh, mais t’inquiète pas ! D’ici là je serai partie de chez toi. Tu pourras l’installer tranquillement comme ça.
– Si tu veux rester…– C’est gentil, mais j’ai d’autres projets.
– Ah ! Et on peut savoir ?
– Je vais me marier.
– Te marier ! Comme ça ! De but en blanc. Mais avec qui, grands dieux ?
– Tu devines pas ?
– Je n’en ai pas la moindre idée.
– Camille…– Camille !
– Camille, oui ! C’est chez elle que je vais déménager du coup. On pourra te reluquer ensemble toutes les deux de là-haut comme ça.
– Je saurai me montrer à la hauteur.
– T’as intérêt ! Et on fera pas que regarder. Attends-toi à nous voir débarquer plus souvent qu’à notre tour. Ben oui ! Forcément ! On adore toutes les deux ça, faire des trucs avec toi. Et pour moi, c’est une bénédiction. Parce qu’en plus de tout le reste, je vais avoir deux mecs en permanence à ma disposition. Et alors là je peux te dire que je vais en profiter quelque chose de bien ! Deux types l’un après l’autre, c’est pas de trop des fois si tu veux avoir ta dose à fond. Sans compter que, quand ça m’attrapera, je pourrai vous avoir dedans tous les deux en même temps. Un de chaque côté. Tu prends un de ces pieds comme ça ! Plein d’autres idées j’ai encore. Tu verras… Je te dirai. Non, et puis alors, même côté boulot, l’horizon se dégage. En plus ! Parce que Camille va reprendre l’entreprise de son père. Et je lui ferai les devis, la comptabilité, tout ça ! Même que j’aie pas eu l’exam n’empêche que j’ai quand même suivi les cours. Je saurai faire. Tout baigne. Tout baigne vraiment. Ah, oui, je voulais te demander aussi… Tu voudrais pas être mon témoin ?
– Avec plaisir…– L’autre, ce sera Amandine. Si elle veut bien. Je lui demanderai ce soir pendant qu’elle m’aidera à me préparer.
– Tu sors ? Tu vas où ?
– Chez l’un des types, là, à qui j’avais envoyé des photos, j’t’ai bien dit. »
Elle s’est jeté un dernier coup d’œil dans la glace. A remis une mèche en place.
 Bon, allez, j’y vais. Je vous laisse.
– Fais attention, hein, quand même !
Elle a soupiré, levé les yeux au ciel.
– Qu’est-ce tu veux qui m’arrive ? D’abord je serai pas toute seule. Camille vient avec moi. Et puis je le connais celui-là depuis le temps qu’il se branle sur mes photos. Et s’il y en a un avec qui il y a vraiment aucun risque, c’est bien lui. T’as son adresse en plus. Qu’on a vérifiée. Et dès que je suis arrivée, je t’appelle. Pour te dire que c’est sans problème. Qu’est-ce tu veux de plus ?
– Il va se passer quoi là-bas au juste ?
– Je te l’ai dit cent mille fois. Il va me regarder à poil. Pour de bon ce coup-ci. En live. Me gicler dessus. Et puis voilà.

Je suis resté tout seul avec Amandine.
 Ça me fait toujours un petit pincement au cœur de me retrouver ici. J’y ai passé tellement de bons moments.
– Il ne tient qu’à toi de revenir t’y installer.
– Je sais, oui. Mais je crois pas, non. J’ai des ouvertures au Pays basque. Plusieurs entretiens d’embauche de prévus. Dont un dès mardi.
– Avec une femme ?
– Remue pas le couteau dans la plaie ! S’il te plaît…– Ça s’arrange pas ?
– C’est de pire en pire. Maintenant qu’elle sait que je pars… Et tu peux être tranquille que si elle peut m’en faire une, elle me loupera pas.
– Ça t’aura vaccinée. Une bonne fois pour toutes.
– Même pas, non ! Parce que faire découvrir à une autre femme, qui n’y a jamais goûté, les plaisirs entre femmes, c’est d’un voluptueux ! T’as tout un tas de réticences à vaincre. Faut que tu lui écornes progressivement, sans la braquer, l’image qu’elle se fait d’elle-même. Que tu l’amènes, petit à petit, à s’abandonner. À oser. Les victoires, c’est l’une après l’autre qu’il faut que tu les remportes. Mais ce bonheur que t’éprouves quand elle se rend enfin, qu’elle se pâme sous tes doigts, sous tes lèvres, sous ta langue ! Qu’elle te dit, chavirée, qu’elle n’a jamais éprouvé un plaisir aussi fort. Dans les bras d’aucun homme. Que finalement son vrai pucelage, c’est toi qui l’as eu. Mission accomplie. Sauf qu’elles finissent souvent, beaucoup trop souvent, par tomber amoureuses de toi. Et c’est là que les ennuis commencent. Parce que pour arriver à t’en désengluer, c’est la croix et la bannière. Tu jures tes grands dieux que c’était la dernière fois, que t’es pas près d’y remettre le nez. Ah, non alors ! Et à la première occasion… Suffit qu’il te passe, à portée de main, une gentille petite hétéro, bien ancrée dans ses certitudes, et tu craques. Tu peux pas t’empêcher de craquer. Et de l’entreprendre. Moi, en tout cas, je peux pas…
Élodie est rentrée à pas de loup, Camille sur ses talons.
 Ah, mais vous êtes pas couchés ?
– Non. On vous attendait.
– Ben, vous voyez, on est saines et sauves. Il s’est rien passé.
Camille s’est esclaffée.
– Ah, ça, sûr que pour rien se passer, il s’est rien passé !
– Et pourtant, on peut pas dire, il avait fait les choses en grand. Un monceau de petits fours grand luxe. De fruits exotiques que c’était la première fois qu’on en voyait des comme ça. Du champagne à gogo. Comme des reines il nous avait traitées.
– Vous avez mangé. Vous avez bu. Et vous vous êtes cassées. « Merci bien, Monsieur ! C’était très bon. »– Quand même pas, non ! Pour qui tu me prends ! Non, on a fait un peu plus connaissance. On a parlé de mes photos, des vidéos qu’il m’avait envoyées. Et puis, je me suis déshabillée. Petit à petit. Un truc après l’autre. Lui aussi. Au fur et à mesure. Et, en même temps, on continuait à discuter et à manger. Il a bien fallu au moins une heure avant qu’on se retrouve complètement à poil tous les deux. Sauf qu’il bandait pas. J’avais beau l’agacer, prendre tout un tas de poses, lui montrer tant et plus. Rien. Nada. Restait plus qu’à employer les grands moyens du coup. Je j’ai prise en mains sa nouille. Je la lui ai besognée. C’est un truc, ça, je sais faire quand même depuis le temps ! Oui, eh ben là, pas le plus petit commencement de début de résultat. Camille a eu beau venir à mon secours, y mettre aussi du sien, lui sortir ses seins, les lui agiter sous le nez, il y a rien eu à faire. C’était d’un vexant à force. « Bon, allez ! C’est pas la peine ! On remballe. » Et je me suis rhabillée. Il s’est confondu en excuses. Il était désolé, vraiment désolé. Il savait pas ce qu’il lui arrivait. Enfin, si, il savait ! Si ! Ça faisait une semaine qu’il m’attendait, qu’il n’avait plus que ça en tête : me voir nue, se répandre sur moi. Rien que d’y penser ça le mettait dans tous ses états et il pouvait pas se retenir. Il en était totalement incapable. Ce matin encore deux fois il se l’était fait. Alors forcément il arrivait un moment…– Ouais ! Le fantasmeur-type, quoi ! Tant qu’il s’agit de photos, de vidéos, de s’imaginer qu’on va les faire en vrai les choses tout va très bien. Il fonctionne à fond le bazar. Mais dès qu’il s’agit de passer à l’acte pour de bon tout s’effondre. Il y a plus personne.
– C’est à peu près ça, oui !
– Vous allez faire quoi ? Y retourner ?
– Sûrement pas, non ! Pour que ce soit la même comédie…– En rencontrer d’autres alors ?
– Je sais pas. Il m’a un peu coupée dans mon élan, lui ! On verra. On a tout le temps d’y réfléchir n’importe comment. Pour le moment, je tombe de sommeil. Tu viens, Camille ?
– Nous aussi, Amandine, on va dormir ?
– Dormir ? T’es sûr ?

Elle s’est lovée contre moi.
 Tu sais que j’y pense des fois ?
– À quoi ?
– J’imagine qu’on est comme ça, tous les deux. Avec ton désir tendu contre mon ventre. Ton souffle dans mon cou. Et ça me donne envie. Non, mais comment ça me donne envie !
De l’autre côté de la cloison, il y a eu un râle. Un autre.
– Tu parles comme elle tombe de sommeil ! Non, mais t’entends ça ?
Ça a déferlé de plus belle. Des feulements. De véritables feulements.
– Qu’est-ce qu’il lui fait ? À ton avis ?
– Peut-être ce que tu rêves de me faire depuis si longtemps.
– Et que tu m’as promis de te laisser faire. Ce sera quand ?
Elle n’a pas répondu.
Sa main s’est posée au creux de mes reins. Y a flâné. A abordé le sillon entre les fesses. S’y est aventurée. Plus bas. Encore plus bas. Elle en a cerné le pourtour. Du bout du doigt. A fait mine d’entrer. S’est ravisée, éloignée. Avant de revenir à la charge. De se faire plus précise. Carrément inquisitrice. De s’enfoncer délibérément. Loin.
À côté Élodie a hurlé.
– Oh, oui, Camille, oui ! Encule-moi, mon amour ! Encule-moi ! Comment c’est bon !
De sa main restée libre, Amandine m’a empoigné la queue.
– Je peux plus attendre. Viens !
Et elle me l’a engloutie dans sa chatte. Elle a noué ses jambes autour de moi. S’est éperdument ruée contre mon bassin. Elle a murmuré.
– Il lui fait. Tu entends ? Il lui fait.
Ses yeux ont chaviré. Et elle a joui. À longs sanglots délivrés.
– Bouge pas ! Reste comme ça ! Attends !
Et elle a imprimé à son doigt en moi, derrière, un lent mouvement circulaire. En a introduit un second. S’est faite plus pressante.
– Tu aimes ? Oh, oui, tu aimes ! Ça se voit, tu sais !
Elle a accéléré la cadence.
– Toi aussi, t’es puceau par là, hein ! Ça aussi, ça se voit. On l’est tous les deux. Ensemble on le perdra alors. Tu veux ? Il te le fera Camille et, en même temps, toi, tu me le feras. Hein ? Tu veux ?
Je lui ai répondu d’un baiser.
Et elle a encore joui. Moi aussi, les yeux dans les siens.

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