Les petites stagiaires III,7

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Les petites stagiaires III,7 Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-06-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les petites stagiaires III,7
Elsa ne voulait pas courir le moindre risque. Aussi était-il totalement exclu qu’on se voie le soir, en semaine, après le boulot.
-  Je lui ai donné des habitudes à mon mari. Il aurait tôt fait de se poser des questions. Et de découvrir le pot-aux-roses.
Restait le week-end.
– Quand il part à ses tournois d’échecs. C’est relativement fréquent. Et souvent assez loin. On pourra en profiter. Je te ferai signe.
Quant à nos repas en tête-à-tête, le midi, elle préférait que dorénavant on s’abstienne.
– C’est pas l’envie qui m’en manque, mais c’est beaucoup trop dangereux. Avec les collègues sans arrêt à l’affût de tout. Dans huit jours ça en fait des gorges chaudes dans toute la boîte. Et je donne pas un mois avant que ça lui soit revenu aux oreilles.

Dans ces conditions, il était évidemment hors de question qu’elle se laisse aller à faire quelque confidence que ce soit à Aglaé. Qui buvait néanmoins du petit lait.
-  Vous la verriez ! Vous l’entendriez plutôt quand elle parle de son mari ! Soi-disant qu’elle en fait ce qu’elle veut. Qu’elle le mène par le bout du nez. La preuve ! Elle arrive même pas à lui échapper deux heures pour aller se payer du bon temps. Ça me fait trop rire !
Ce qui la faisait moins rire, c’est qu’elle était obligée de ronger son frein.
– J’en crève de plus en plus d’envie de l’entendre avec vous. Faudrait pas qu’elle nous renvoie ça aux calendes grecques.

Ses appréhensions n’étaient pas fondées parce que dès le jeudi suivant, Elsa faisait irruption dans mon bureau, avec des mines de conspiratrice, m’effleurait les lèvres des siennes.
-  Tu pourrais samedi ? Samedi après-midi. T’as rien de prévu ?
– Quand bien même j’aurais quelque chose de prévu, je pourrais quand même.
– À samedi alors ! Je m’attarde pas. Tu t’occupes de nous trouver un point de chute ? Quelque chose de discret.
Et elle s’est enfuie avec un petit signe de la main.
Aglaé n’en revenait pas.
– C’est pas vrai ! Déjà ? J’aurais jamais cru. Faut croire que ça la tient ! Oh, mais tant mieux ! Tant mieux ! On va pas s’en plaindre.
Elle a voulu nous choisir elle-même notre petit havre d’amour.
– Oh, si ! Laissez-moi faire ! Vous le regretterez pas, vous verrez ! Et puis moi, comment je vais trop aimer ça. Rien que de me dire que si elle savait un truc pareil !
Ça n’a pas traîné. Le soir même, c’était fait. Elle avait jeté son dévolu sur une petite auberge perdue au milieu de nulle part.
– Mais quand même pas trop loin. Une demi-heure de route à peine. Quant au paysage, vous m’en direz des nouvelles. La chambre 32 vous avez. Et moi, la 30. Juste à côté. Je serai là avant vous. Bien avant. Bon, mais je vous laisse. Ewin va arriver.

Elsa s’est jetée dans mes bras. Elle était nue. Elle m’a enlacé.
-  J’y pense tout le temps depuis l’autre jour. Je pense qu’à ça ! Tout le temps je suis trempée. Par ta faute.
– Voyons voir ça ! Oh, oui, dis donc ! Et pas qu’un peu !
On a roulé sur le lit.
– Tu bandes ! Non, mais comment tu bandes ! Mets-la-moi ! Je peux pas attendre. Je veux pas. Mets-la-moi !
Elle m’a accueilli avec un long feulement de satisfaction, m’a posé les mains sur les fesses, s’y est appesantie. Arc-boutée. A accompagné, à grands coups de reins, mon va-et-vient en elle. Ses yeux se sont embrumés. Son souffle s’est fait court. Son plaisir s’est déployé en grandes vagues moutonnantes. Et puis le mien que j’ai haleté dans son cou.
Elle m’a gardé en elle. A refermé les bras autour de mon dos. Souri.
– D’habitude, c’est les hommes qui tiennent pas la distance…– Et là, c’est toi ! Mais c’est pas désagréable. Bien au contraire !
– On va recommencer n’importe comment. Juste le temps de souffler un peu et je te mets sur les rotules. Que tu seras pas au boulot lundi tellement tu pourras plus te traîner.
– Fais pas ça ! J’ai le dossier Kraveski à finir.
– On s’en fout ! On le collera à la petite stagiaire. Elle fera ça très bien.
– Aglaé ? Oh, ça, sûrement ! Elle est très efficace.
– J’arrive pas à la cerner cette gamine. Tu la connais bien, toi, hein ?
– Oh, comme ça ! Sans plus.
– Elle vient chez toi pourtant.
– Oui, oh, tu parles ! De temps en temps, le soir, avec son petit copain. Tout juste si je l’aperçois entre deux portes. Ils ont mieux à faire.
– Ce qui se dit pourtant au boulot…– C’est que je couche avec. Et que je me suis aussi tapé les deux précédentes. Tant qu’à faire ! On pourra jamais empêcher les gens de parler. Ni de projeter leurs fantasmes.
– J’en sais aussi quelque chose…– Parce que ?
– Je te raconterai… Mais un autre jour. Pas maintenant. Maintenant faut que j’aille vérifier quelque chose.
Sa main s’est glissée entre nous, a filé le long de mon torse, de mon ventre, s’est posée en bas, sur ma bite.
– J’adore quand on vous l’attrape comme ça, toute petite, toute fripée, et que rien que de se sentir nos doigts dessus, aussitôt elle se redresse, elle s’élance, elle pointe vers nous. Bon, mais te voilà à nouveau opérationnel en attendant. Alors feu !
Feu ! Mes lèvres sur un sein dont elles ont aussitôt fait darder la pointe. Sur l’autre. Je suis descendu, en kyrielle de petits baisers clapotés. Avec des remords. Des retours en arrière. J’ai longuement cerné le nombril, m’en suis éloigné, y suis revenu, l’ai agacé du bout de la langue. Plus bas. Encore plus bas. Jusqu’aux premiers contreforts de sa logette d’amour. J’ai effleuré son bourgeon.
La marche de Radetzky. Son téléphone.
– Oh, non ! Mon mari ! Allô ? Oui ? Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qui se passe ? Mais rien ! Je fais un peu de lèche-vitrine. Mais oui, toute seule ! Évidemment toute seule ! Pourquoi ? Qui ça, Les Flauvet ? Ce soir ? Ils auraient pu prévenir avant quand même ! Oui, bon, j’arrive ! À tout de suite !
Elle a raccroché, lancé rageusement son portable au pied du lit.
– Et merde ! Je suis désolée. Mais faut que j’y aille. Pas question qu’il ait le moindre soupçon. On pourrait plus se voir.
Elle s’est rhabillée en toute hâte, s’est penchée, m’a déposé un rapide baiser sur les lèvres.
– À bientôt ! Je t’appelle !

Cinq minutes. À peine cinq minutes et la porte s’est entrouverte. Aglaé, hilare. Hilare et toute nue.
-  Mon pauvre ! Elle vous a laissé sur la béquille. C’est pas gentil, ça ! Pas gentil du tout. Heureusement que vous m’avez, moi, pour reprendre les choses là où elles en sont restées. Ben oui ! Oui. Faites pas cette tête-là ! Je vous l’avais dit qu’un jour on le ferait. Je vous l’avais pas dit ? Eh ben alors ! Ça vous tente pas ?
– Oh, si ! Si !
Elle a éclaté de rire.
– Le cri du cœur.
S’est allongée à mes côtés.
– C’est encore tout chaud d’elle. Non, mais ce que ça m’excite de me dire qu’on va faire ça là où elle était encore il y a pas cinq minutes.
Elle s’est calée contre moi, ses seins contre ma poitrine, ses jambes entremêlées aux miennes, le bas du ventre plaqué contre ma queue.
– Comment t’es dur ! Et tu viens de la tirer pourtant. Fais-moi jouir ! Fais-moi couiner. Plus fort qu’elle.
J’ai pris ses lèvres. Un court baiser avide. Passionné. Et puis, presque aussitôt, un autre tout en longueur. Posé. Savouré. Elle m’a doucement pétri la nuque. Je lui ai doucement pétri les fesses. Elle a plongé ses yeux dans les miens. Tout près.
– Tu sais ce que j’aimerais pour la première fois ?
– Non. Dis !
– Que tu viennes en moi et que t’y restes sans bouger. Jusqu’à ce que je te fasse signe. Et que moi, pendant ce temps-là, je me branle.
Je n’ai pas répondu. Je me suis dirigé, à tâtons, vers sa fissure intime. Je m’y suis englouti.
Sa main, aussitôt, entre nous. Ses doigts en cercles éperdument recommencés. En remous clapotés. Sa tête s’est affolée sur l’oreiller. Elle est allée chercher loin, très loin, un interminable cri de jouissance, suivi d’une multitude d’autres, plus retenus, en cascade. Elle ne s’est pas laissée retomber pour autant. Elle est repartie. Avec plus de détermination encore. Et, presque aussitôt, une tornade, un cyclone de plaisir qu’elle a arpégé à pleine voix.
Une pression au creux de mes reins. Insistante. À moi. À mon tour. Trois ou quatre impétueux coups de boutoir et je me suis voluptueusement délivré.
On est restés blottis l’un contre l’autre. Un long moment. Et puis elle a soupiré.
– Ewin va m’attendre. Quoique… Ewin j’ai pas trop envie ce soir. Je vais l’appeler. J’inventerai un prétexte. Non, tu sais ce que j’aimerais plutôt ? C’est faire la connaissance de tes deux copines, là, celles qu’ont voulu le mater. Je suis sûre qu’on a plein de choses à se dire toutes les trois.
– Rien de plus facile.
– Eh bien allez alors ! Action !
Elle a récupéré quelque chose sur la table de nuit.
– T’y as pas gaffe à ça, hein ! Je l’avais en rentrant pourtant.
– C’est quoi ?
– Un dictaphone. Je nous ai enregistrés. Enfin, je me suis enregistrée, moi, plutôt, parce que toi, t’as pas été très expansif. Mais ça, c’est les mecs !
– Et le but de l’opération ?
– La prochaine fois que tu reviens ici avec elle, de la chambre d’à côté, j’envoie. À fond. Elle croira qu’il y en a deux en train de baiser. Sans se douter que c’est nous. Pas mal, non ?
– Et si elle reconnaît ta voix ?
– Aucun risque. T’as pas ta voix normale quand tu jouis. Et, en plus, elle sera à cent mille lieues de se douter d’un truc pareil. Bon, mais allez, je vais m’habiller.
Elle a jeté un coup d’œil dans le couloir.
– Il y a personne. La voie est libre. À tout de suite.

Élodie et Camille ne se sont pas fait prier pour descendre faire sa connaissance.
Elle les a accueillies bille en tête.
– Allez, les filles, au rapport ! Vous en avez pensé quoi de la queue de mon mec ?
– Qu’elle vaut largement le détour.
– Oui, hein ! Des comme ça, c’est pas tous les jours. Vous vous êtes fait du bien en la regardant, je suis sûre. Non ?
– Pour être honnêtes…– En la regardant et en imaginant que vous l’aviez dedans. Alors ça, c’est un truc, moi, quand il me la met, je vous dis même pas. C’est fête à tous les étages avec un engin pareil. Vous entendriez ça !
– Oh, mais on demande pas mieux, nous !
– C’est quand vous voulez.
J’ai mis mon grain de sel : c’était pas trop difficile à organiser. Suffisait qu’elles me rejoignent discrètement dans ma chambre, la prochaine fois qu’Ewin viendrait et que…Élodie a éclaté de rire.
– Nous trois ? Dans ta chambre ? Avec toi ? Et un couple qui baise à côté ? Ça va forcément dégénérer. Et il va se rendre compte le type.
Camille avait une bien meilleure idée.
– Là-haut. Chez moi.
– Qu’est-ce ça change ?
– Ça change que…Elles ont échangé un regard entendu toutes les deux.
– Qu’on a un peu aménagé le terrain. La bibliothèque plutôt. On voit tout comme ça dans la pièce d’à côté.
– Et c’est indétectable.

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