Maladroite

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Maladroite Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-12-2019 dans la catégorie A dormir debout
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Couleur du fond :
Maladroite
Elle aimait bien faire des pompiers. C’était son truc à elle, de toujours démarrer l’affaire par un pompier.
Mais vu qu’elle était gauchère pas très habile, ça ramait longuement et on ralait que cela traîne sans aboutissement rapide.

Pourtant elle avait cœur à la tâche et sa paume copieusement enduite de salive, fermée sur la hampe, coulissait ardemment jusqu’au gland, serrant la couronne et tirant sur le frein.
De l’autre main elle serrait les couilles dans le scrotum contracté et strié.
Sa frimousse joyeuse et rieuse tournait tout autour et ses lèvres posaient de petits baisers de partout, dans le cou, sur les joues, sur la bouche même sur les yeux. Elle disait, ce sont des bisous papillons. Elle y mettait du cœur.

Normalement un pompier ce doit être expéditif. Quatre ou cinq aller retour et paf la décharge. Le gland dégagé des peaux prépuciales, rouge sang comme la trogne d’un maquignon, un peu arrogant avec son méat béant, gicle fort et loin de grandes lancées de foutre fluide.
Et puis tout se calme mais on sent bien au fond de soi que les deux roupes ont gardé grosse réserve pour un éventuel second service qui sera, lui, plus conséquent. Lourdement plus conséquent. Et pour la bonne cause cette fois-ci.

Mais cette fille n’était pas dans la norme. Avec elle l’affaire traînait et on se demandait, chaque fois, si c’était nous qui, présentement, n’avions pas la forme ou bien si c’était elle qui était, fondamentalement, malhabile...

L’affaire traînait mais nous n’en n’étions pas pour autant malheureux. Nous, on prenait notre pied, longuement, avec satisfaction et sourire de ravis. Juste on pensait, après pareille gymnastique et ce long astiquage de bite, on risque de tout donner et ne restera rien pour l’étape suivante.

La coquine le savait et elle était maladroite en conscience. Son idée était de rendre le garçon endurant, à même de lui ramoner ensuite les intimités longuement et d’éviter les brusques débordements de précocité.

Rien n’est pire que précocité. Les jeunes gars fringants qui prétendent et puis qui, à peine leur gland happé par le papillon chaud et gluant, déchargent sans retenue aucune des volutes de foutre fluide blanc, ces gars-là sont tristesse de nos rêves d’adolescence et romantique mélancolie.

Que diable, pourquoi ne liment-ils pas ardemment avant de donner ? Nous ce qu’on voudrait, c’est qu’ils lutinent.
Et que notre ventre hoquète de bonheur pour recevoir leurs giclées chaudes. Hoquète pour recevoir en chantant mélopée de plaisir partagé.


Cette fille que j’avais présentement dans les bras, ses chevilles à mes hanches, bassin cambré vers ma bite les bras serrés sous mes épaules et la bouille rieuse de bonheur.

Maladroite disaient-ils mais moi je bichais, moi je pensais, un peu gourde, sûr oui, mais quel bonheur qu’une fille simple et aimante contre soi tout contre soi, chaude et douce de peau.
Et elle bouffait mon épaule de lèvres ardentes et de dents canines et moi je n’en pouvais plus de bonheur...

Vous le croyez, vous, que le Bon Dieu n’a inventé tout ça rien que pour la perpétuation de l’espèce ?

Bien sûr que non, tout ce bonheur, c’est bien plus que ça !
Alors je la matais yeux mouillés tête à côté de l’oreiller perdue dans ses plaisirs et sa propre inconscience. Tête battante de gauche de droite dans l’obscurité trouble du petit matin encore endormi.

Quelque part sa maladresse était comme une sincérité, enfin c’est ce que je croyais et la serrais fort en amour. Rien n’est pire que maîtrise technique et stakhanovisme exacerbé.

Darwin vous dira que la vie est là, à la limite, dans cette zone floue où tout bascule d’un côté de l’autre. Et que c’est ça la vérité de l’avenir.

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Texte coquin : Maladroite
Histoire sexe : Une rose rouge
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