Maud et Sandrine (1)
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-04-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Maud et Sandrine (1)
Je suis tombé amoureux de Maud, l’héroïne à laquelle Micky a donné naissance dans l’épisode 4 de « Femmes esseulées, mais pas seules » Et j’ai eu envie de lui imaginer d’autres aventures. Voici donc le premier épisode de celles-ci. Avec, bien entendu, la bénédiction de Micky.
Au retour de ses vacances en Chine, Maud s’était mise à traîner une mourante vie. Au boulot, ce n’était pas la joie. On procédait à une grande restructuration. Il était question de licenciements sans qu’on parvienne à savoir quand ni qui.
Parce qu’il habitait à proximité immédiate du lycée et du collège, il avait été décidé que les enfants passeraient l’année scolaire chez leur père. Aussi errait-elle, comme une âme en peine, dans la maison vide.
Côté cul, elle avait accumulé les fiascos. Un certain Bastien, qu’elle avait rencontré dans un bar et dont les yeux verts velours l’avaient fascinée, baisait comme un fer à souder. Elle n’avait pas voulu le revoir. Quant au Martial qu’elle avait harponné à la piscine, sans être un foudre de guerre, il ne se défendait pas trop mal au lit. Mais, par contre, elle s’était fait incendier, au téléphone, par sa femme, une hystérique qui avait trouvé son numéro sur le portable de son mari.
Désabusée, elle avait renoncé, dans l’attente de jours meilleurs. Ce qui ne l’empêchait évidemment pas de s’offrir de délicieuses petites chevauchées en solitaire. Avec ou sans l’aide de ses jouets favoris. C’était alors presque systématiquement qu’elle retournait en pensée là-bas, à Shanghai, en compagnie de Sandrine et de leurs deux amants d’un soir. Quels délicieux moments elles avaient passés ! Comment elles s’étaient éclatées ! Elle revivait la scène. Elle revoyait la queue de Franck qui allait et venait, impériale, dans la chatte accueillante de sa compagne de vacances. Quelle sacrée partie de jambes en l’air ça avait été, n’empêche ! Comment elles avaient miaulé toutes les deux ! Et puis ils leur avaient fait le cul. Et se faire faire le cul, c’était un truc, ça, elle, mais un truc ! Elle fermait les yeux, elle s’humectait deux doigts, elle se les y enfilait dedans, tandis que, de l’autre main, elle se tourbillonnait voluptueusement le bouton. Et elle hurlait son bonheur en bénissant le ciel que ses enfants soient chez leur père.
Tant d’images ! Qui l’assaillaient. Qui l’envahissaient. Celles du visage de Sandrine souvent, tout près du sien, à le toucher, le regard perdu, les lèvres entrouvertes, les joues creusées par le plaisir, tandis que leurs amants d’un soir les prenaient en levrette et les pilonnaient à qui mieux mieux. Et elle jouissait encore, les yeux plongés dans ceux de Sandrine.
Sandrine ! Dans le tumulte de l’aéroport, elles n’avaient seulement pas songé à échanger leurs numéros. Mais… mais elle se souvenait qu’elle lui avait dit qu’elle travaillait dans un magasin d’optique. Elle lui avait même précisé qu’il était situé dans le quinzième. Il ne devait pas y en avoir des milliers. Et Maud, après en avoir dressé la liste, avait entrepris d’en faire le tour. La chance lui avait souri. En poussant la porte du second, elle l’avait découverte accroupie au pied d’un présentoir de lunettes de soleil.
- C’est pas vrai ! Maud ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? Oh, je suis contente. Je suis contente, tu peux pas savoir ! C’est souvent que je pense à toi. Et que je me demandais comment j’allais bien pouvoir te retrouver.
- Eh, ben tu vois, on a eu la même idée…- Bon, mais qu’on fasse un truc ! Qu’on reparle de tout ça. T’es libre ce soir ? On se fait un resto ?
- Oui, mais alors un Chinois. Ça s’impose.
Ça s’imposait, oui.
Et elles se sont retrouvées devant des rouleaux de printemps. À parler de là-bas. De ce soir-là. Maud s’est faite rêveuse.
- Ils assuraient quand même, ces types !
- Au moins Franck. Parce que Denis il a vite été hors jeu.
- Pas grave. Il restait l’autre. Dont on s’est allègrement occupées ensemble.
- Ah, t’as aimé, ça, hein !
- Oh, que oui ! Pas toi ?
- J’ai adoré.
- Tu me dirais le contraire…- C’est mille fois excitant, en fait, à plusieurs. On voit les autres. On les entend. On sait qu’ils regardent aussi. Ça te fait un de ces putains de climat !
Elles sont allées se chercher une assiette de canard laqué chacune.
- Bon, mais… et depuis ?
Maud a pris un air navré.
- Depuis… le désert. Ou quasiment. Et toi ?
- Moi ?
Sandrine a fait claquer avec gourmandise sa langue contre son palais.
- Je me suis déniché un de ces petits étalons… La trentaine. Un air canaille comme c’est pas possible. Et puis des yeux que c’est à se mettre à genoux devant. Quoique… j’ai pas trop l’occasion de les voir ses yeux. Du moins quand on est en pleine action. Forcément ! Je lui tourne le dos.
- C’est la levrette alors ! À chaque fois ?
- À chaque fois, oui !
Ses yeux se sont embrumés.
- C’est trop comment ça se passe avec lui. T’as pas de préliminaires. Jamais. On entre dans la chambre. Et aussitôt dans le vif du sujet. Je me mets à quatre pattes. Il me déculotte. Et il m’enfourne aussi sec. Sec, c’est d’ailleurs pas le mot. Parce qu’en réalité, je suis trempée. C’est l’idée que ça va se passer comme ça qui m’excite. Qu’il va me saillir sans autre forme de procès. Je te prends un de ces pieds ! Ah, je peux te dire que je me la remue, ma chatte, autour de sa bite ! Et ce qu’il y a aussi, c’est qu’il tient sacrément la distance. Souvent, c’est trois fois, quatre fois que je jouis avant qu’il arrive à son terme. C’en est même presque frustrant des fois tellement t’as envie de te le sentir éclater dedans. Et quand ça arrive enfin… Hou la la !
Elle a soupiré.
- Il m’épuise. Il m’épuise littéralement.
Et repoussé son assiette.
- Je te le ferai connaître, si tu veux.
- À moi ?
- Ben oui, à toi ! Pas au roi de Prusse. Ça te dit pas ?
- Oh, si ! Si !
Elle a éclaté de rire.
- Le cri du cœur ! Et t’en mouilles ta petite culotte, je suis sûre ! Non ?
- Un peu.
- Tu parles ! Alors là je suis bien tranquille. Tu ruisselles. Et moi aussi, si tu veux savoir ! J’ai trop envie de le voir te prendre. Ce sera un peu, d’une certaine façon, comme si je me voyais moi-même.
(à suivre)
Au retour de ses vacances en Chine, Maud s’était mise à traîner une mourante vie. Au boulot, ce n’était pas la joie. On procédait à une grande restructuration. Il était question de licenciements sans qu’on parvienne à savoir quand ni qui.
Parce qu’il habitait à proximité immédiate du lycée et du collège, il avait été décidé que les enfants passeraient l’année scolaire chez leur père. Aussi errait-elle, comme une âme en peine, dans la maison vide.
Côté cul, elle avait accumulé les fiascos. Un certain Bastien, qu’elle avait rencontré dans un bar et dont les yeux verts velours l’avaient fascinée, baisait comme un fer à souder. Elle n’avait pas voulu le revoir. Quant au Martial qu’elle avait harponné à la piscine, sans être un foudre de guerre, il ne se défendait pas trop mal au lit. Mais, par contre, elle s’était fait incendier, au téléphone, par sa femme, une hystérique qui avait trouvé son numéro sur le portable de son mari.
Désabusée, elle avait renoncé, dans l’attente de jours meilleurs. Ce qui ne l’empêchait évidemment pas de s’offrir de délicieuses petites chevauchées en solitaire. Avec ou sans l’aide de ses jouets favoris. C’était alors presque systématiquement qu’elle retournait en pensée là-bas, à Shanghai, en compagnie de Sandrine et de leurs deux amants d’un soir. Quels délicieux moments elles avaient passés ! Comment elles s’étaient éclatées ! Elle revivait la scène. Elle revoyait la queue de Franck qui allait et venait, impériale, dans la chatte accueillante de sa compagne de vacances. Quelle sacrée partie de jambes en l’air ça avait été, n’empêche ! Comment elles avaient miaulé toutes les deux ! Et puis ils leur avaient fait le cul. Et se faire faire le cul, c’était un truc, ça, elle, mais un truc ! Elle fermait les yeux, elle s’humectait deux doigts, elle se les y enfilait dedans, tandis que, de l’autre main, elle se tourbillonnait voluptueusement le bouton. Et elle hurlait son bonheur en bénissant le ciel que ses enfants soient chez leur père.
Tant d’images ! Qui l’assaillaient. Qui l’envahissaient. Celles du visage de Sandrine souvent, tout près du sien, à le toucher, le regard perdu, les lèvres entrouvertes, les joues creusées par le plaisir, tandis que leurs amants d’un soir les prenaient en levrette et les pilonnaient à qui mieux mieux. Et elle jouissait encore, les yeux plongés dans ceux de Sandrine.
Sandrine ! Dans le tumulte de l’aéroport, elles n’avaient seulement pas songé à échanger leurs numéros. Mais… mais elle se souvenait qu’elle lui avait dit qu’elle travaillait dans un magasin d’optique. Elle lui avait même précisé qu’il était situé dans le quinzième. Il ne devait pas y en avoir des milliers. Et Maud, après en avoir dressé la liste, avait entrepris d’en faire le tour. La chance lui avait souri. En poussant la porte du second, elle l’avait découverte accroupie au pied d’un présentoir de lunettes de soleil.
- C’est pas vrai ! Maud ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? Oh, je suis contente. Je suis contente, tu peux pas savoir ! C’est souvent que je pense à toi. Et que je me demandais comment j’allais bien pouvoir te retrouver.
- Eh, ben tu vois, on a eu la même idée…- Bon, mais qu’on fasse un truc ! Qu’on reparle de tout ça. T’es libre ce soir ? On se fait un resto ?
- Oui, mais alors un Chinois. Ça s’impose.
Ça s’imposait, oui.
Et elles se sont retrouvées devant des rouleaux de printemps. À parler de là-bas. De ce soir-là. Maud s’est faite rêveuse.
- Ils assuraient quand même, ces types !
- Au moins Franck. Parce que Denis il a vite été hors jeu.
- Pas grave. Il restait l’autre. Dont on s’est allègrement occupées ensemble.
- Ah, t’as aimé, ça, hein !
- Oh, que oui ! Pas toi ?
- J’ai adoré.
- Tu me dirais le contraire…- C’est mille fois excitant, en fait, à plusieurs. On voit les autres. On les entend. On sait qu’ils regardent aussi. Ça te fait un de ces putains de climat !
Elles sont allées se chercher une assiette de canard laqué chacune.
- Bon, mais… et depuis ?
Maud a pris un air navré.
- Depuis… le désert. Ou quasiment. Et toi ?
- Moi ?
Sandrine a fait claquer avec gourmandise sa langue contre son palais.
- Je me suis déniché un de ces petits étalons… La trentaine. Un air canaille comme c’est pas possible. Et puis des yeux que c’est à se mettre à genoux devant. Quoique… j’ai pas trop l’occasion de les voir ses yeux. Du moins quand on est en pleine action. Forcément ! Je lui tourne le dos.
- C’est la levrette alors ! À chaque fois ?
- À chaque fois, oui !
Ses yeux se sont embrumés.
- C’est trop comment ça se passe avec lui. T’as pas de préliminaires. Jamais. On entre dans la chambre. Et aussitôt dans le vif du sujet. Je me mets à quatre pattes. Il me déculotte. Et il m’enfourne aussi sec. Sec, c’est d’ailleurs pas le mot. Parce qu’en réalité, je suis trempée. C’est l’idée que ça va se passer comme ça qui m’excite. Qu’il va me saillir sans autre forme de procès. Je te prends un de ces pieds ! Ah, je peux te dire que je me la remue, ma chatte, autour de sa bite ! Et ce qu’il y a aussi, c’est qu’il tient sacrément la distance. Souvent, c’est trois fois, quatre fois que je jouis avant qu’il arrive à son terme. C’en est même presque frustrant des fois tellement t’as envie de te le sentir éclater dedans. Et quand ça arrive enfin… Hou la la !
Elle a soupiré.
- Il m’épuise. Il m’épuise littéralement.
Et repoussé son assiette.
- Je te le ferai connaître, si tu veux.
- À moi ?
- Ben oui, à toi ! Pas au roi de Prusse. Ça te dit pas ?
- Oh, si ! Si !
Elle a éclaté de rire.
- Le cri du cœur ! Et t’en mouilles ta petite culotte, je suis sûre ! Non ?
- Un peu.
- Tu parles ! Alors là je suis bien tranquille. Tu ruisselles. Et moi aussi, si tu veux savoir ! J’ai trop envie de le voir te prendre. Ce sera un peu, d’une certaine façon, comme si je me voyais moi-même.
(à suivre)
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