Mauvaise herbe
Récit érotique écrit par lepetitprincesalace [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-04-2024 dans la catégorie Pour la première fois
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Mauvaise herbe
J'ai connu mon premier orgasme dans une cage d'escalier. J'habitais au dernier étage d'un HLM qui en comptait quatre et faisais mes affaires entre le deuxième et le troisième. Le troisième se trouvait trop près de chez moi et le premier était inexploitable en raison d'une grande baie vitrée qui donnait sur l'extérieur.
Je m'amusais à descendre chaque palier en m'agrippant à la barre de fer qui maintenait la rampe et faisait la jonction des deux étages, me jetant d'un escalier à l'autre comme un pompier partant en intervention. Un jour pas moins ordinaire qu'un autre où mon sexe insufflait à mon bas-ventre des airs de femme enceinte, je sentis le plaisir me chatouiller les os pour la première fois. J'étais passé trop près de la rampe et mon gland l'a frottée de manière appuyée au travers des fines couches de tissus. (C'était en été et je ne portais qu'un simple pantalon en lin par-dessus mon caleçon). Je décidais de retenter le coup et sentis le même frisson me glacer le sang. J'ai alors passé les minutes suivantes à enchaîner les tours de rampes, encore et encore, engourdissant mon corps jusqu'au point de rupture sans lui laisser la moindre chance de pouvoir m'arracher à ce moment.
Je me tuais à petit feu dès que j'avais une obligation ou une raison valable de sortir de chez moi. Pourtant, je commençais à me lasser, comme toujours. Les sensations étaient toujours les mêmes et rendaient la chose de plus en plus fade. Ma candeur fanée, elle avait dans son malheur laissée place à la pire des mauvaises herbes que l'on pouvait laisser pousser en soit.
La dépendance m'avait happé dans son doux confort et je n'étais bientôt plus qu'une carcasse animale qui pendouillais dans cette cage d'escalier comme dans une chambre froide.
La rampe était glacée. Pantalon et caleçon n'habillaient plus que mes chevilles et j'étais un désaxé de plus en ce bas monde, la queue plaquée contre la rampe couleur rouille vermillon. Elle ne durcissait qu'entre deux frissons, se tordant le cou comme un appât au bout d'une ligne chaque fois que je soulevais et abaissais le poids mort de mon corps à la seule force de mes bras frêles. Je n'entendis bientôt plus que le cliquetis soudain de mes dents alors que la dopamine se propageait comme un feu de forêt dans ma charogne, crispée contre le métal froid.
Je m'amusais à descendre chaque palier en m'agrippant à la barre de fer qui maintenait la rampe et faisait la jonction des deux étages, me jetant d'un escalier à l'autre comme un pompier partant en intervention. Un jour pas moins ordinaire qu'un autre où mon sexe insufflait à mon bas-ventre des airs de femme enceinte, je sentis le plaisir me chatouiller les os pour la première fois. J'étais passé trop près de la rampe et mon gland l'a frottée de manière appuyée au travers des fines couches de tissus. (C'était en été et je ne portais qu'un simple pantalon en lin par-dessus mon caleçon). Je décidais de retenter le coup et sentis le même frisson me glacer le sang. J'ai alors passé les minutes suivantes à enchaîner les tours de rampes, encore et encore, engourdissant mon corps jusqu'au point de rupture sans lui laisser la moindre chance de pouvoir m'arracher à ce moment.
Je me tuais à petit feu dès que j'avais une obligation ou une raison valable de sortir de chez moi. Pourtant, je commençais à me lasser, comme toujours. Les sensations étaient toujours les mêmes et rendaient la chose de plus en plus fade. Ma candeur fanée, elle avait dans son malheur laissée place à la pire des mauvaises herbes que l'on pouvait laisser pousser en soit.
La dépendance m'avait happé dans son doux confort et je n'étais bientôt plus qu'une carcasse animale qui pendouillais dans cette cage d'escalier comme dans une chambre froide.
La rampe était glacée. Pantalon et caleçon n'habillaient plus que mes chevilles et j'étais un désaxé de plus en ce bas monde, la queue plaquée contre la rampe couleur rouille vermillon. Elle ne durcissait qu'entre deux frissons, se tordant le cou comme un appât au bout d'une ligne chaque fois que je soulevais et abaissais le poids mort de mon corps à la seule force de mes bras frêles. Je n'entendis bientôt plus que le cliquetis soudain de mes dents alors que la dopamine se propageait comme un feu de forêt dans ma charogne, crispée contre le métal froid.
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