Nu et nue
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-10-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Nu et nue
Nu et nue
– Sans dèc’, t’as jamais couché avec une nana juste à moitié désapée ?
– Ou à moitié sapée, ça dépend si on voit le verre à moitié vide ou à moitié plein… Bref, si, plus ou moins. Et justement, j’ai tellement pas aimé que j’exige toujours la nudité totale.
– Pour toi aussi alors.
– Oui ! Le problème est de lui faire accepter.
– Heu, à partir du moment où une femme veut bien de toi, elle devrait pas avoir trop de mal.
– C’est qu’elles n’ont pas toujours la même vision des choses ! Nue au final, c’est une notion. Certaines filles ne portant que des bas et des hauts talons se considéreront nues.
– Tu fais quoi alors, tu leur retires ?
– Oui, mais pour moi c’est encore insuffisant. Nu à mon sens ça veut dire vraiment sans rien. Ni maquillage, bijoux, boucles d’oreille ou nœud dans les cheveux.
– Ouch. Elles ont le droit de garder leur peau et leurs cheveux ?
– Tu trouves ça beau toi, tous ces artifices ?
– Parfois, parfois… et c’est quoi ta technique pour y arriver ?
– Je l’invite à se doucher en ma compagnie, genre je vais lui faire un massage, lui frotter le dos et tout… Ce qui m’empêche pas de sortir aussi le démaquillant, avec un discours poète « tu es tellement plus belle au naturel ». Ça me paraît honnête.
– Un peu incongru quand même. Elle doit avoir l’impression que tu lui fais comprendre qu’elle sent la sueur.
– Après, ça reste surprenant je suis d’accord : je le fais un peu comme on débourre une jument, que du produit neutre, sans savon, à la limite du décapant.
– Et la fille se rhabille jamais pour partir en claquant la porte ?
– Rare. Non pas que ces initiatives lui plaisent. Surtout, tout est question d’investissement. Une fille aime qu’on s’occupe d’elle, et est sensible à l’insolite. De toute façon, dis-toi qu’avant on a passé la soirée ensemble. Elle aussi s’est investie, au moins humainement. Ce qui n’est pas rien ! Parler, se balader, boire, danser, flirter… Autant de moments précieux qu’elle pourrait donner à un autre. Partir serait flanquer par terre tous les efforts faits jusqu’à maintenant. Elle se contente donc de se laisser faire, perplexe. Les plus malines en rigolent, voire y prennent plaisir.
– Investissement, investissement… on dirait que tu parles du Cac 40.
– C’est presque un peu ça ! Pour l’un comme pour l’une. Le sexe, schématiquement, c’est très proche du monde du bizness.
– Tu la veux donc entièrement nue pour avoir une vue fidèle sur la marchandise. Marchandise sur laquelle tu as investi.
– Et pourquoi pas ?
– Et une sortie sans objectif, juste pour le plaisir de la sortie ?
– Rien n’est jamais totalement gratuit. Quand on sort, on se lance dans une entreprise avec un objectif limite chiffré. Un beau morceau se paye plus cher en verres et en resto qu’une marchandise moyenne.
– Avec toi pour un peu, on lancerait le sexe en bourse.
Un nouvel épisode de « Dialogues Interdits » chaque samedi à partir de 7 H.
– Sans dèc’, t’as jamais couché avec une nana juste à moitié désapée ?
– Ou à moitié sapée, ça dépend si on voit le verre à moitié vide ou à moitié plein… Bref, si, plus ou moins. Et justement, j’ai tellement pas aimé que j’exige toujours la nudité totale.
– Pour toi aussi alors.
– Oui ! Le problème est de lui faire accepter.
– Heu, à partir du moment où une femme veut bien de toi, elle devrait pas avoir trop de mal.
– C’est qu’elles n’ont pas toujours la même vision des choses ! Nue au final, c’est une notion. Certaines filles ne portant que des bas et des hauts talons se considéreront nues.
– Tu fais quoi alors, tu leur retires ?
– Oui, mais pour moi c’est encore insuffisant. Nu à mon sens ça veut dire vraiment sans rien. Ni maquillage, bijoux, boucles d’oreille ou nœud dans les cheveux.
– Ouch. Elles ont le droit de garder leur peau et leurs cheveux ?
– Tu trouves ça beau toi, tous ces artifices ?
– Parfois, parfois… et c’est quoi ta technique pour y arriver ?
– Je l’invite à se doucher en ma compagnie, genre je vais lui faire un massage, lui frotter le dos et tout… Ce qui m’empêche pas de sortir aussi le démaquillant, avec un discours poète « tu es tellement plus belle au naturel ». Ça me paraît honnête.
– Un peu incongru quand même. Elle doit avoir l’impression que tu lui fais comprendre qu’elle sent la sueur.
– Après, ça reste surprenant je suis d’accord : je le fais un peu comme on débourre une jument, que du produit neutre, sans savon, à la limite du décapant.
– Et la fille se rhabille jamais pour partir en claquant la porte ?
– Rare. Non pas que ces initiatives lui plaisent. Surtout, tout est question d’investissement. Une fille aime qu’on s’occupe d’elle, et est sensible à l’insolite. De toute façon, dis-toi qu’avant on a passé la soirée ensemble. Elle aussi s’est investie, au moins humainement. Ce qui n’est pas rien ! Parler, se balader, boire, danser, flirter… Autant de moments précieux qu’elle pourrait donner à un autre. Partir serait flanquer par terre tous les efforts faits jusqu’à maintenant. Elle se contente donc de se laisser faire, perplexe. Les plus malines en rigolent, voire y prennent plaisir.
– Investissement, investissement… on dirait que tu parles du Cac 40.
– C’est presque un peu ça ! Pour l’un comme pour l’une. Le sexe, schématiquement, c’est très proche du monde du bizness.
– Tu la veux donc entièrement nue pour avoir une vue fidèle sur la marchandise. Marchandise sur laquelle tu as investi.
– Et pourquoi pas ?
– Et une sortie sans objectif, juste pour le plaisir de la sortie ?
– Rien n’est jamais totalement gratuit. Quand on sort, on se lance dans une entreprise avec un objectif limite chiffré. Un beau morceau se paye plus cher en verres et en resto qu’une marchandise moyenne.
– Avec toi pour un peu, on lancerait le sexe en bourse.
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