Assez de naturisme ! - histoire érotique

Quelques épisodes de "Dialogues Interdits", série d'histoires complètes ayant pour singularité de ne comporter aucune narration ni didascalie.
Ecrits par Théo Kosma, d'après les confidences de Chloé. Pour tout savoir sur mon univers littéraire, RDV sur mon profil



Assez de naturisme ! – I

— J’avais vraiment plus envie que maman m’emmène en camping naturiste. Elle a insisté, a fait le forcing… J’ai fini par dire oui. Mais… non pas sans fomenter un plan pour lui faire passer l’envie de tenter de nouveau.
— Pourquoi c’est plus ton truc ?
— Quand j’étais enfant c’était chouette. Aujourd’hui… Je saurais pas te dire pourquoi, c’est plus pour moi. Alors comme je viens d’avoir l’âge légal de faire ce que je veux de mon corps, j’en ai profité.
— Pour baiser avec tous les mecs du camping ?
— Non voyons ! Parle d’un plaisir… On y compte surtout des hommes en âge d’être mon père… voire grand-père. D’ailleurs qui sait ? Les parents venaient déjà ici avant ma naissance. Papa me ressemble pas. Est-il mon géniteur ? Et si mon vrai père faisait partie des vacanciers ? Raison de plus pour pas coucher avec eux.
— Tu t’égares. Alors donc, ton plan ?
— Chatte rasée, haut du pubis taillé en flèche… pointant vers le bas. Faux tatouage porno à la cuisse, en vrai un tattoo éphémère qui part après une semaine. Faux piercing sexuel au clito, en vrai même pas percé, juste un anneau magnétique. Même que c’était pas bien agréable ! Idem pour les tétons, trois anneaux pile là où il faut… pas.
— T’as dû faire ton effet !
— En principe personne regarde ! Et bla bla bla tout le monde égal, personne qui juge et toutes ces bêtises. Tu parles ! Les gens étaient sous le choc, maman la première bien sûr. Au bout de deux jours elle a trouvé un prétexte pour qu’on parte. Et je sais qu’elle me reproposera plus jamais. Dommage, tout compte fait c’était rigolo, je serais bien restée deux trois jours de plus !
— La pauvre ! T’y es allée un peu fort.
— Faut ce qu’y faut. Après… désormais elle me pense libertine. Alors que je suis vierge, et pas pressée de plus l’être !

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Assez de naturisme ! – II

— Alors cette grande première ? Ta toute première aventure naturiste, quelle conclusion ?
— Je dirais… heureuse de l’avoir fait ! Comme on dit, je mourrai moins bête.
— Ce qui veut dire que tu souhaites pas recommencer.
— Pas spécialement non.
— Moi j’ai eu l’impression que t’avais bien aimé.
— C’est assez vrai !
— Puis aussi tu craignais qu’on te mate tout le temps, qu’on te drague à tout-va, que ça chauffe un peu partout dans les buissons… et t’as été déçue ?
— J’espérais pas du tout ça. Du coup j’ai pu profiter.
— Alors qu’est-ce qui t’a pas plu ?
— J’ai rien à reprocher à personne, les gens sont adorables. Mais trop de gêne chez moi. En fait, faut me comprendre. Toi tu vis naturellement nue depuis toute petite, chez toi, ou au camping naturiste. Moi je suis nue que pour le sexe. Tu me diras, aussi pour la douche, sauf que chaque matin et chaque soir je me douche avec mon copain et c’est toujours un moment hyper sensuel, voire sexuel.
— Ah oui… c’est lui qui te savonnes, c’est ça ?
— Voilà. Donc du coup en camping nat’ j’ai eu l’impression d’être en tenue de sexe du soir au matin.
— Je peux le comprendre mais… C’est pas passé au bout d’une journée ?
— Ni même une semaine ! Comment veux-tu rattraper des années de conditionnement en quelques jours ? Non je te jure, c’était un peu infernal. A tout instant la sensation que quelqu’un va me poser les mains sur les hanches ou me mettre à genoux. D’autant qu’en huit jours de camping naturiste j’ai pas couché une seule fois. Mieux vaut arrêter là avant que je devienne dingue !

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Assez de naturisme ! – III

— Décidément c’est l’hécatombe ! Dans ma petite bande tout le monde se met à décrocher du naturisme. En tout cas le noyau dur, celui que je connais depuis toute petite.
— Comment tu sais ?
— WhatsAp voyons…
— Je pensais qu’à cause d’eux t’arriverais jamais à passer des vacances ailleurs.
— Je pensais aussi ! Beaucoup d’habitués sont ainsi. Au début ils viennent pour suivre les parents, puis par plaisir… Et enfin, même s’ils aiment plus forcément la nudité, ils continuent à venir pour les copains copines. Mais moi j’ai étendu mon cercle de relations… Et puis, je revois l’un ou l’une par-ci par-là, au cours de l’année…
— Ça doit faire étrange.
— Très ! Surtout quand une copine ou un copain d’enfance du camping nat’ vient dormir à la maison, s’il fait chaud chacun dort nu. Et… l’atmosphère est tout de suite beaucoup plus ambiguë qu’au camping.
— Logique ! Et concernant ta décision elle a fait boule de neige ?
— J’étais pas la plus populaire du groupe. La vraie leader c’est Garance. Ça a toujours été elle. Chacun, chacune est devenu de plus en plus textile. Surtout qu’on a eu de plus en plus la concurrence de nouvelles. Quand j’étais gosse le domaine était tout petit, depuis, chaque année il grandit. C’est devenu de plus en plus commercial ! Parfois des familles de suédois pas frileux, tout le monde à poil quasi H vingt-quatre, et même la jolie ado de seize ans se foutait bien d’être nue parmi un groupe habillé. Mais de plus en plus souvent les vêtements restaient et… plus c’était le cas, plus la fille était matée. Convoitée, portée aux nues ! Si j’ose dire…
— Pourquoi ? Une fille vêtue c’est banal, c’est ce qu’on voit partout ailleurs.
— A l’énorme différence qu’en zone nat’ y a toujours un moment où tu vas voir la fille à poil. Même la plus pudique résistera pas aux joies de la piscine et des vagues salées, où le nu est obligatoire. Parfois aussi pour une bronzette intégrale.
— Ah j’ai compris. La rareté. La culture de la rareté ! Plus la nudité d’une minette est rare, plus elle est précieuse. Tandis qu’une minette comme toi, comme Garance, qu’on peut voir à poil tout le temps et depuis quinze ans, du coup on s’en cogne.
— C’est exactement ça. Et l’air de rien… ben merde c’est vexant quoi. Et Garance d’être vêtue de plus en plus souvent. Et là, oui… effet boule de neige. Jusqu’au moment où elle en a conclu que somme toute, il y avait désormais davantage de moments grisants à vivre dans un camping textile que naturiste. Là-bas tu pouvais jouer sur le choc : genre aller te baigner nue au petit matin, ou bien le soir lorsque les corps ne sont plus que des silhouettes, ou qu’on puisse distinguer des choses dans ta tente… Elle a raison. Mille opportunités inédites s’ouvrent à nous !
— Bon, le bien dans le mal : vous allez tous et toutes pouvoir vous retrouver dans des zones classiques, désormais.
— Oui. Et on saura y mettre le foutoir… car nous restons nudistes malgré tout.