Pas comme une chambre à air ! – Nouvelle version
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-01-2017 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Pas comme une chambre à air ! – Nouvelle version
Pas comme une chambre à air ! – Nouvelle versionDialogues Interdits, ou les conversations subversives et légères de deux personnages abordant tous les sujets sexuels, même les plus tabous. Une série d’histoires complètes, dont les épisodes peuvent se lire dans n’importe quel ordre.
Un nouvel épisode chaque samedi matin à 9 H et chaque mercredi soir à 20 H.
–––––––
— Pourquoi tu vas par là ? L’épicerie c’est tout droit.
— Regarde cet homme.
— Quoi, il te plaît ?
— Je ne te parle pas de son apparence. Je te parle de ce qu’il fait.
— Heu… eh bien quoi ?
— Eh bien donc. Que fait-il ?
— Tu ne le vois pas ? La chambre à air de son vélo est crevée et il la remonte. Passionnant. Est-ce que le soleil a trop tapé sur ta caboche ?
— Observe-le mieux, tu vas comprendre. Enfin, tu devrais. Regarde bien le mouvement.
— Bon. Je regarde, je regarde, je regarde… Je m’arrête au deuxième bâillement.
— Qu’est-ce qu’il fait avec cette pompe ?
— Avec sa pompe, il pompe. Que faire d’autre avec une pompe ? Tu devrais me dire où tu veux en venir plutôt que d’enchaîner les devinettes à deux sous. J’ai l’impression d’être dans un épisode des Shadoks.
— Son mouvement est répétitif. Monotone, toujours le même. Toi-même, ça t’ennuie de le regarder.
— Maintenant c’est lui qui nous regarde. Il va croire qu’il nous intéresse. On ferait mieux de partir.
— Partons, tu en as assez vu. Tu as constaté que pomper était barbant. Si tu reproduis ça avec un garçon, si tu lui fais ça de la même façon qu’on regonfle une chambre à air, tu te limites bien trop. Tu lui offres un yaourt en dessert plutôt qu’une pâtisserie de luxe.
— La fin offre une plus belle surprise que lorsqu’on regonfle une chambre à air de vélo ou qu’on mange un gâteau… — L’éjaculation, tu appelles ça une surprise ?
— Toujours. Je suis toujours aussi surprise comme si c’était la première fois. Rien n’est jamais exactement pareil. La texture, la substance, la quantité… puis bien sûr le goût et l’odeur. Même quand c’est avec le même amoureux, selon sa forme et surtout ce qu’il a mangé, le résultat reste unique.
— Possible… Je vais moins souvent jusqu’au bout que toi.
— Au fait, qui te dit que je donne de la bouche comme on pompe un vélo ?
— L’autre soir avec Patrick tu n’étais pas très discrète. Et tu avais laissé la porte entrouverte.
— Et tu as préféré regarder plutôt que la refermer.
— Oh, ça va hein ! Tente le diable et plains-toi ensuite d’en avoir vu les cornes. Puis réjouis-toi, si je n’avais rien maté je n’aurais jamais pu te donner cette petite leçon. À moins que tu me trouves vexante ?
— Non. Seulement, tu te trompes. Il a pris son pied, et j’ai pris le mien.
— Tant mieux ! Vous êtes des jouisseurs faciles. Si vous aimez autant une caresse si simple, qu’est-ce que ce sera quand vous serez plus expérimentés.
— Pourquoi « vous » quand la fille fait tout le boulot ?
— Sur ce point aussi tu changeras d’avis ! Selon la façon dont le partenaire bande, les mouvements de son bassin, ses mots, son souffle, et puis tout ce qu’il peut te faire pendant que tu t’appliques.
— Ah, je croyais que tu songeais au gars qui te tient la tête et te la manipule du début à la fin.
— Là, c’est encore un autre univers. C’est généralement moins bien, même si ça peut avoir du charme. Parfois.
— Perso je déteste. Gare à l’amant qui tentera… remarque, si j’en croise un je lui passerais ton numéro.
— Tout ça pour dire que si tu ne donnes qu’un mouvement de pompe à vélo, tu n’éduques pas le garçon et tu ne te fais pas plaisir. Ou moins que tu ne le pourrais.
— Je reproduis ce que je vois dans les pornos.
— C’est que tu n’as pas vu de bons X ! Laisse tomber Youporn et compagnie. Éloigne-toi du porno choc et laisse-moi te faire découvrir le porno chic. C’est ça qui m’a appris toutes ces subtilités.
— On ira sur Internet ce soir pour que tu me montres ? Tu aurais dû me faire voir depuis bien longtemps.
— C’est que j’ai découvert ça très récemment.
— Je me demande pourquoi tu parles « d’éduquer » le garçon.
— Élémentaire ma chère ! Un partenaire, ça s’éduque. Donne-lui des plaisirs inventifs et délicats, il sera lui aussi inventif et délicat. Fais ta bourrin, il te bourrinera.
— Remarque, c’est pas désagréable.
— À condition de le choisir ! Bourrinage choisi, d’accord. Bourrinage subi parce que c’est la seule possibilité, là non !
— Admettons. Et quelles sont ces folles techniques que connaît la reine du sexe ?
— Rien d’incroyable, je parle de petits trucs tout bêtes. Des succions, des coups de langue, prendre en compte l’ensemble de l’appareil, cochonnets compris, un art du décalottage-recalottage…— Admettons encore. Tu admettras de ton côté, j’espère, que sur la fin il est bon de pomper.
— Précisément. Pomper dès le début, c’est tout centrer sur l’aboutissement, comme si tu voulais que ce soit déjà fini.
— Tu aurais pu me le dire de but en blanc. On n’avait pas besoin du cycliste.
— Détrompe-toi, une image vaut mille mots. Pense au Christ qui s’exprimait en paraboles. Mes conseils se seraient bien vite envolés de ton esprit. Grâce à l’image de cet homme à genoux devant son vélo…— …à genoux !
— …ils te resteront gravés. Les illuminations bouddhistes arrivent souvent ainsi. On est dans son quotidien, et soudain hop ! Une rencontre, une vision, un petit rien survient et tout change.
— Tu as une façon bien à toi de vivre le bouddhisme.
— Je t’assure, ce genre d’expériences est très lié à ce que j’ai lu dans la biographie du Bouddha.
— Tu pourras dire ce que tu veux, je n’ai jamais entendu dire que le Dalaï Lama était un suceur de première.
Un nouvel épisode chaque samedi matin à 9 H et chaque mercredi soir à 20 H.
–––––––
— Pourquoi tu vas par là ? L’épicerie c’est tout droit.
— Regarde cet homme.
— Quoi, il te plaît ?
— Je ne te parle pas de son apparence. Je te parle de ce qu’il fait.
— Heu… eh bien quoi ?
— Eh bien donc. Que fait-il ?
— Tu ne le vois pas ? La chambre à air de son vélo est crevée et il la remonte. Passionnant. Est-ce que le soleil a trop tapé sur ta caboche ?
— Observe-le mieux, tu vas comprendre. Enfin, tu devrais. Regarde bien le mouvement.
— Bon. Je regarde, je regarde, je regarde… Je m’arrête au deuxième bâillement.
— Qu’est-ce qu’il fait avec cette pompe ?
— Avec sa pompe, il pompe. Que faire d’autre avec une pompe ? Tu devrais me dire où tu veux en venir plutôt que d’enchaîner les devinettes à deux sous. J’ai l’impression d’être dans un épisode des Shadoks.
— Son mouvement est répétitif. Monotone, toujours le même. Toi-même, ça t’ennuie de le regarder.
— Maintenant c’est lui qui nous regarde. Il va croire qu’il nous intéresse. On ferait mieux de partir.
— Partons, tu en as assez vu. Tu as constaté que pomper était barbant. Si tu reproduis ça avec un garçon, si tu lui fais ça de la même façon qu’on regonfle une chambre à air, tu te limites bien trop. Tu lui offres un yaourt en dessert plutôt qu’une pâtisserie de luxe.
— La fin offre une plus belle surprise que lorsqu’on regonfle une chambre à air de vélo ou qu’on mange un gâteau… — L’éjaculation, tu appelles ça une surprise ?
— Toujours. Je suis toujours aussi surprise comme si c’était la première fois. Rien n’est jamais exactement pareil. La texture, la substance, la quantité… puis bien sûr le goût et l’odeur. Même quand c’est avec le même amoureux, selon sa forme et surtout ce qu’il a mangé, le résultat reste unique.
— Possible… Je vais moins souvent jusqu’au bout que toi.
— Au fait, qui te dit que je donne de la bouche comme on pompe un vélo ?
— L’autre soir avec Patrick tu n’étais pas très discrète. Et tu avais laissé la porte entrouverte.
— Et tu as préféré regarder plutôt que la refermer.
— Oh, ça va hein ! Tente le diable et plains-toi ensuite d’en avoir vu les cornes. Puis réjouis-toi, si je n’avais rien maté je n’aurais jamais pu te donner cette petite leçon. À moins que tu me trouves vexante ?
— Non. Seulement, tu te trompes. Il a pris son pied, et j’ai pris le mien.
— Tant mieux ! Vous êtes des jouisseurs faciles. Si vous aimez autant une caresse si simple, qu’est-ce que ce sera quand vous serez plus expérimentés.
— Pourquoi « vous » quand la fille fait tout le boulot ?
— Sur ce point aussi tu changeras d’avis ! Selon la façon dont le partenaire bande, les mouvements de son bassin, ses mots, son souffle, et puis tout ce qu’il peut te faire pendant que tu t’appliques.
— Ah, je croyais que tu songeais au gars qui te tient la tête et te la manipule du début à la fin.
— Là, c’est encore un autre univers. C’est généralement moins bien, même si ça peut avoir du charme. Parfois.
— Perso je déteste. Gare à l’amant qui tentera… remarque, si j’en croise un je lui passerais ton numéro.
— Tout ça pour dire que si tu ne donnes qu’un mouvement de pompe à vélo, tu n’éduques pas le garçon et tu ne te fais pas plaisir. Ou moins que tu ne le pourrais.
— Je reproduis ce que je vois dans les pornos.
— C’est que tu n’as pas vu de bons X ! Laisse tomber Youporn et compagnie. Éloigne-toi du porno choc et laisse-moi te faire découvrir le porno chic. C’est ça qui m’a appris toutes ces subtilités.
— On ira sur Internet ce soir pour que tu me montres ? Tu aurais dû me faire voir depuis bien longtemps.
— C’est que j’ai découvert ça très récemment.
— Je me demande pourquoi tu parles « d’éduquer » le garçon.
— Élémentaire ma chère ! Un partenaire, ça s’éduque. Donne-lui des plaisirs inventifs et délicats, il sera lui aussi inventif et délicat. Fais ta bourrin, il te bourrinera.
— Remarque, c’est pas désagréable.
— À condition de le choisir ! Bourrinage choisi, d’accord. Bourrinage subi parce que c’est la seule possibilité, là non !
— Admettons. Et quelles sont ces folles techniques que connaît la reine du sexe ?
— Rien d’incroyable, je parle de petits trucs tout bêtes. Des succions, des coups de langue, prendre en compte l’ensemble de l’appareil, cochonnets compris, un art du décalottage-recalottage…— Admettons encore. Tu admettras de ton côté, j’espère, que sur la fin il est bon de pomper.
— Précisément. Pomper dès le début, c’est tout centrer sur l’aboutissement, comme si tu voulais que ce soit déjà fini.
— Tu aurais pu me le dire de but en blanc. On n’avait pas besoin du cycliste.
— Détrompe-toi, une image vaut mille mots. Pense au Christ qui s’exprimait en paraboles. Mes conseils se seraient bien vite envolés de ton esprit. Grâce à l’image de cet homme à genoux devant son vélo…— …à genoux !
— …ils te resteront gravés. Les illuminations bouddhistes arrivent souvent ainsi. On est dans son quotidien, et soudain hop ! Une rencontre, une vision, un petit rien survient et tout change.
— Tu as une façon bien à toi de vivre le bouddhisme.
— Je t’assure, ce genre d’expériences est très lié à ce que j’ai lu dans la biographie du Bouddha.
— Tu pourras dire ce que tu veux, je n’ai jamais entendu dire que le Dalaï Lama était un suceur de première.
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