Pas facile, au resto, de tenir Lolita

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Pas facile, au resto, de tenir Lolita Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-07-2015 dans la catégorie Pour la première fois
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Pas facile, au resto, de tenir Lolita
Mais je la comprends, la virginité, c'est important, surtout pour une fille avec ce truc, l'hymen, cet espèce d'opercule de garantie...




J'avais du dépit.
Je pensais, si j'avais encore cette zapette, ce serait facile, j'appuierai sur la touche ad hoc et schlac on baiserait. Alors que là je suis comme un con, elle a pris sa liberté et me voilà à tergiverser comme un lycéen prépubère.
Et mademoiselle fait sa mijaurée àque je suis pucelle et n'est pas né le mec qui va me prendre ma fleur.

Alors que tous les garçons le savent bien, les filles, elles pensent qu'à ça, quand elles sont pucelles, à ne plus l'être.

Sont drôlement coquines les filles, non ?
Celle-là ne faisait pas exception et bien qu'androïde elle avait la conformation de la bimbette normale. Toutes sur le même moule, à croire que le Bon Dieu n'a inventé qu'un seul modèle quand il s'est agit de concevoir les femelles.

Cette Lolita ne faisait pas exception avec ses yeux innocents braqués bas sur la braguette des hommes et son air de pas y toucher, nibars au balcon comme des étendards et petites fesses rondes à te soulever le vague bout de tissu prétendument prévu pour les cacher.

Le soir tombait et il a fallu quitter la plage et les dunes.
Et nous n'avions pas consommé.

Mais je n'étais pas chagrin. Tout au long de l'après midi, Lolita et moi avions flirté. Et franchement, bien que je n'aie pas eu la zapette pour monter le curseur, Lolita s'était d'elle-même réglée position torride. Flirt force cinq.

Et c'est vrai que la situation était favorable, sea sex and sun, à poils sur la grande serviette, tout oins d'huile solaire, serrés l'un contre l'autre et moi jamais apaisé jamais rassasié, en priapisme permanent.
Et étonnamment ma petite partenaire manifestait un appétit similaire, comme si sa programmation la réglait empathiquement en résonance.
Elle n'avait aucune réticence et aucun geste ne la gênait, même les plus audacieux. Elle m'a dit, en confidence, en amour rien n'est sale. Et tout ce qui est bon, tout ce qui fait du bien est respectable.
Elle était contente que je n'essaye pas subrepticement de l'enfiler et s'offrait en toute confiance. Et moi je me régalais de ce petit corps replet affamé de sexe dans l'inexpérience de sa jeunesse et sa curiosité sans limite.

Faut reconnaître que mon désir d'elle avait atteint, au soir, son paroxysme.

Elle s'est levée, a passé un pied puis l'autre dans sa robe et l'a remontée le long de ses jambes de ses cuisses, toute froissée.
Elle est restée ainsi un moment immobile, la robe en dessous de ses fesses, les yeux sur l'horizon bleu, me tournant le dos. J'ai eu envie de caresser les deux globes clairs et de passer les doigts entre, dans le creux serré onctueux de crème solaire et aussi de ses humeurs de femme.

Elle a monté l'étoffe à sa taille puis l'a passée par dessus ses seins. Je regardais son dos bronzé sur fond d'océan bleu. Elle a enfilé les bretelles à ses épaules d'un geste élégant de chaque bras.

Elle s'est retournée vers moi en riant et s'ébrouant pour faire glisser le bas de la robe sur ses hanches. Mais le tissu ne passait pas la largeur. Je suis venu à elle et c'est moi qui ai tiré le tissu par devant sa touffe, pour cacher ses hauts de cuisse et ses fesses.

Je l'ai attrapée à la taille et nous avons, hanche contre hanche, silhouette amoureuse dansante, repris le caillebotis jusqu'à l'auto dans les pins.
J'ai voulu, avant de rentrer chez moi à la ville, que nous allions dîner dans une paillote côté Bassin. Elle m'a dit, tu sais je ne suis pas, à table, d'une compagnie bien agréable. Je ne mange rien et je ne bois ni eau du robinet ni eau minérale. Tout juste un peu de vin et encore pas plus de deux verres sinon mes circuits positroniques s'affolent à mort.

Moi j'ai pensé, tiens ce serait rigolo de la voir ivre... Déjà qu'à sec, c'est une bombe...

Elle a dit, mais je comprends que tu aies besoin de recharger, surtout après la journée sexy ensemble à la plage. Alors je t'accompagnerai. Mais n'oublie pas que, moi, je suis programmée pour le sexe, le cul, la baise, pas pour tenir compagnie à quelqu'un à table. Tu risques des surprises.


A la paillote, la patronne fait la bise à tous les clients, enfin à tous les hommes. On la connaît depuis longtemps. Jeune elle était extrêmement sympathique, euphémisme par litote. Maintenant, qu'elle est perclus d'arthrose, nous avons tous dans la tête la rondeur de son petit cul de patronne de paillotte au bout du bout du monde de l'extrême bout de la presqu'île. Alors, on fait avec, avec nos souvenirs, nos fantasmes... Dur !

On pense, et je suis de ceux qui pensent ainsi, que le temps passe et ne fait pas de cadeaux. A nous guère, à Hortense, diable, non plus.
Ainsi va la vie.

Elle nous a placé à une petite table de bois vernis et a proposé un turbot pour deux. Mais Lolita a dit, Madame, ce soir je ne mangerai pas, juste un verre de vin pour accompagner papy.
Hortense lui a pincé la joue avec tendresse et a fait un gros clin d'œil complice.
Moi je pensais à nos seize ans, quand elle était belle encore, quand elle n'avait pas encore hérité de ce resto, mais qu'elle n'était seulement qu'une fille de la bande et qu'on allait, ensemble, nager dans les vagues géantes à l'Horizon.
L'était belle, faisait bander toute la clique, Bernadette.
Alors.

Lolita, elle, attirait les regards de tous les clients. Belle assemblée dans la douceur de ce long soir d'été, chics mais habillés simplement, shorts chemisette pour les hommes, robes légères pour les femmes et tous en espadrilles colorées.
Lolita était dans le ton et sa jeunesse de déparait pas.

A la fin du repas, l'ambiance n'allait plus être la même...
Plus du tout.

Elle se tenait bien droite sur sa chaise face au Pyla encore ensoleillé, sage gamine que son papy sortait ce soir-là. Collégienne en vacances au Ferret. Bien sûr sa morphologie étonnait un peu, menue avec deux seins de grande et aussi ces hanches larges et cette taille si fine. Mais dans le clair-obscur du soir on voyait surtout sa frimousse innocente et ses longs cheveux sombres et son sourire heureux.

Personne alors ne se posait encore de question. Cela allait venir plus tard.

La robe était légère et ne cachait pas grand chose de son corps empreint de soleil. Mais personne n'avait encore osé la mater en profondeur et la déshabiller du regard, pensez, une fillette attablée devant des moules de chez Hortense accompagnée de son papy...

Les premières à s'intéresser furent les dames. Pas les rombières, non, les femmes. Belles, sensuelles, gorgées de soleil, bien accompagnées, bien sapées. Les femmes du Cap, assises à la table des chevaliers d'industrie, des chirurgiens, des avocats célèbres, des puissants de ce monde en béhème série 7.
Elles ont un sens inné, ces femmes-là pour repérer les petites connes dont il faut garer leurs mâles, toujours prompts...
Enfin souvent prompts à s'emballer pour de la nouveauté, de la chair fraîche.
Pensez, si leurs mecs ont réussi, c'est qu'ils avaient eu jusqu'alors extrême promptitude à saisir les opportunités ! Sens des affaires... Comme on dit.

Enfin, très vite dans cette paillotte, les femmes ont compris que la gamine là, assise, son verre de Graves à la main ses yeux enamourés plongés dans ceux de son soi-disant papy ses nibars grand format et ses fesses pleines posées sur la chaise paillée, cette fille-là était le diable, était l'ennemi à abattre. Pour leur survie.

Et c'est vrai que tous les hommes avaient, à la dérobée, leurs yeux braqués sur notre couple anachronique. Les conversations tournaient sur Johnny et Laetitia, Moscovici et ses copines et autres fillettes à courir le lit d'hommes mûrs.

Lolita se sentait dans le collimateur et ça l'excitait. Elle me dit, vois tous ne parlent que de nous, sont jaloux, sont envieux. Ne savent pas que notre relation est chaste, que je suis vierge, pire que Jeanne la bonne Lorraine. Et que j'entends le rester.

Malgré toi. Du moins encore un peu. Dans tes bras...

Moi, ce discours de Lolita me portait peine. J'eusse de beaucoup préféré, que, jonglant des regards des hommes des femmes autour de nous, elle se dise elle se croie star de désir de sexe de fantasme, qu'elle joue sa soirée comme une actrice de théâtre sa première devant tout Paris ébahi.

Mais je ne me trompais pas tant que ça...

Lolita, gamine sans expérience mais programmée comme un animal de son instinct, Lolita m'épatait de ses réactions au milieu des vrais gens.
Je pensais, finalement un androïde c'est vachement intéressant à observer. On comprend plein de choses de l'humanité et aussi des autres règnes de la vie, animal, végétal, minéral, en regardant un hubot.
Minéral, vie ? Non tu déconnes !
Pierres, objets inanimés avez-vous donc une âme ?

Lolita, assise en face de moi, me regardait de ses yeux enamourés et tous les clients de cette paillotte du bout du monde avaient, eux, leurs yeux braqués sur la robe légère qui disait tout.
Tétons dressés à déchirer le coton fin.

La jeune serveuse avait apporté la platée géante de frites et de moules fleurant bon l'ail, le gras et la chair à saucisse grillée.
Elle aussi avait fait un sourire complice à mon sextoy...

Les voisins de table étaient des voisines. Je les connaissais, toutes deux productrices de cinéma. Copines. Enfin, ensemble.
Elles nous ont attaqués, très vite. Lolita était enchantée, se voyait déjà dans Gala. Les deux filles étaient conviviales, causantes. Moi, j'avais compris qu'elles étaient plus intéressées par la jeunesse et la fraîcheur de ma protégée que par mes aptitudes supposées, supputées.

Lolita me parlait en chuchotis à l'oreille. Elle avait ôté sa ballerine droite et son pied était venu entre mes cuisses. Elle m'a dit, sais-tu la supériorité des androïdes sur les humains ? Leur agilité des pieds, en fait, nous sommes, nous hubots, de vrais quadrumanes. Et son pied, ses orteils s'étaient attaqués au zip de mon pantalon de toile fine, pantalon d'été.

D'un coup d'un seul, elle l'avait descendu. Moi je n'avais pas de sous-vêtement, maillot de bain mouillé plié rangé dans la serviette. Mon bitos souple-dur a jailli hors la braguette, direct. Ses orteils habiles l'ont pris en main et ont su triturer tripoter la bête, dégageant le gland de son couvre-chef et obtenant en quelques passes magiques une raideur rare, du moins digne des constats fameux du Guiness.

Les voisines, non plus que les autres convives du resto, ne pouvaient lever leurs yeux de la cuisse levée de Lolita sous la table de bois vernis, agitée, et de mes yeux noyés de stupre à mater au fond des siens ceux de ma petite.

Le resto de la Pointe bandait-mouillait.

Et le First qui essayait depuis trente minutes, en vain, de remonter le courant en bords successifs enchaînés devant nos yeux, ce First-là était l'expression même de notre impuissance.
Passes nord, difficiles si l'on n'a pas su mettre à sa main la concordance de marée.

Son pied s'attachait à faire monter la tendresse dans ma colonne de chair. De cinq orteils amis et synchrones. Et moi je rêvais cinquième colonne et autres bêtises en m'empiffrant de moules, mains et lèvres luisantes, cuisses ouvertes à la caresse tout en discutant sérieux avec les voisines.

Tout le resto avait le regard braqué sur la cuisse haute de Lolita et sur mon visage congestionné au bord de pâmoison orgasmique. Alors que moi je convivialais, l'air de rien avec les deux copines de la table d'à coté.

Lolita a saisi ma main et m'a glissé à l'oreille, si tu veux, on peut. Ces deux femmes nous iront bien, va laisse aller.

Moi, je comprenais tout ce que ma Lolita avait en tête.
Lolita pensait, ce que ces deux femmes cherchent c'est pas le coup de queue du papy, non, elles en crèvent de me brouter la moule, de sucer de l'abricot juvénile. Gouines pédo, just.


Lolita m'a dit, si tu manœuvres bien, tu verras, tu vas te les faire toute deux et moi pendant ce temps je prendrai aussi mon pied.
Ça te calmera.
Moi je voyais que ma Lolita était sincère tant ses tétons déchiraient le coton de la robe, et tout le resto avec moi n'avait d'yeux que pour ses babines luisantes, son regard mouillé et son attitude. Sex'n roll attitude...

Elle m'a dit, concentre-toi lieu de bouffer tes moules et profite de ma caresse pédestre. Moi, à contrario, je faisais effort de zénitude pour garder mon énergie spermatique par de vers moi. Pourtant elle était habile de ses orteils glissant en nappe sur mon gland.

Les deux femmes à la table à côté ont proposé que nous vinssions partager l'irish dans leur villa accrochée à la dune face aux Amériques si grande et si vide.

Lolita souriait et ses orteils menaient sarabande infernale sur ma tige, je pensais Ravel et son boléro, vous imaginez-ça ?

J'avais encore une moule en main, cuiller pour manger l'autre, que Lolita s'est levée, m'abandonnant à mes transes. Elle est allée frotter son ventre aux épaules de ma voisine. Les deux femmes étaient en extase.
Et tout le resto n'avait d'yeux que pour la robe de Lolita profondément enfouie entre ses deux fesses.
Fesses globes charnus qui appelaient la main de l'honnête homme.

Tous avaient compris que la messe était dite et que ce seraient ces deux femmes blondes, que l'on connaissait pour leurs documentaires sur la Deux, qui avaient emporté la mise.

Trente hommes, trente femmes rêvaient de jeter une pièce de deux euro et qu'elle la ramasse...
L'eût fallu un billet de cinq cents, et encore...

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