Petite Caille (texte revisité par l'auteur)
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-11-2013 dans la catégorie Pour la première fois
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Petite Caille (texte revisité par l'auteur)
Elle était comme Peter Pan : c’était une fille qui ne voulait pas grandir.
C’est à cause de son premier amour. On le dit toujours, un premier amour ne s’oublie jamais, jamais, on le cherche toujours, dans d’autres amours, toute sa vie on court après…
Son premier amour à elle s’était mal terminé : le garçon, un jeune gars de quinze ans, s’était tué dans un accident stupide de mobylette ; ils avaient eu juste le temps de s’aimer. Tant et si bien que, pendant quelques semaines, elle avait vécu à la fois l’horrible drame et, simultanément, la crainte et l’espoir d’être enceinte. Balance entre deux avenirs, porter la vie le fruit de cet amour l’immortalité et le poids inouï d’une vie fermée verrouillée par un enfant à venir, à aimer, à élever.
Le destin l’avait libérée : la main de Dieu n’a pas voulu qu’elle portât une aussi lourde charge.
Mais elle avait été marquée au plus profond : elle ne voulait plus grandir.
Elle n’avait cependant pas de réticence à flirter, à faire la fête, à faire la folle ; elle riait avec les copines, elles sortait avec les garçons, elle buvait, elle dansait, elle aimait même sans retenue. Mais elle semblait bloquée dans sa tête à cet âge où sa vie avait éclose dans les bras de son amoureux. Dans sa tête et dans son corps.
Dans son corps de fille saine de dix-huit ans à peine.
Elle avait gardé sa coiffure de gamine au carré avec frange. Elle ne se maquillait pas, pas même de vernis transparent ni de mascara sur les cils. Elle restait nature.
La Nature … avait compris, elle la Nature, ce qu’était cette fille : ses seins étaient ébauches, zests, pas même tétés, juste des devenirs peut être, des brouillons, des seins comme les filles en ont à treize-quatorze ans. Elle avait ces petits seins à peine formés qui ne remplissent même pas la main mais déjà sont durs à l’intérieur et promettent avec leurs tétons pointés une vie pleine, une vie de nibars sensibles, chaleureux et affectueux.
Pareil pour sa taille et ses hanches : son thorax et son abdomen restaient droits, non marqués, non découplés, exactement comme ceux d’une enfant.
Elle n’était pas Lolita, non, le contraire même. Une Lolita, c’est une vraie femme avec un corps de femme. Une Lolita c’est une gamine précoce. Là on était exactement dans le contraire, une femme qui était restée gamine par un accident dans sa tête qui avait trouvé résonance dans son corps.
Tout ça pour expliquer qu’elle était comme Peter Pan : c’était une fille qui ne voulait pas grandir.
Nous, on la connaissait comme ça mais pas plus. A la fac les filles un peu strange sont pléthore. Celle-là n’était guère plus bizarre que les filles des Cévennes, parpaillottes coincées qui découvrent à vingt ans le monde, la vie, leur corps et les gachettes qui les font vibrer. Pareil pour qui a connu une Camarguaise, fille de marécages, de bioux noirs et de chevaux blancs, velue, noiraude, sauvage, inaccessible Margoton des roubines.
Nous, on l’a acceptée comme elle était, sans se poser de questions sur ce qui l’avait faite ainsi. Ici dans le Languedoc, variété et fantaisie sont Loi Commune de notre vouloir vivre ensemble.
Elle avait une piaule dans un grenier chez des Bourgeois locaux qui avaient construit leur pension de retraite sur l’hébergement d’étudiantes montpelliéraines. Un grenier gelé l’hiver malgré son poêle carré à grosse bouteille butane et fournaise l’été quand on rentrait d’une après-midi de révisions, avec les copains, du coté de l’Espiguette.
Cette fille était simple et bonne. Elle préparait des tapas dont on se régalait après lui avoir fait l’amour, histoire de se requinquer. Elle poursuivait sans grande conviction des études de médecine et l’on voyait bien qu’elle serait un toubib empathique dont le diagnostic vaudrait plus par sympathie avec le patient que par compétence, connaissance, maîtrise clinique…
Il n’empêche que tous on avait compris qu’elle avait un problème quelque part dans sa tête.
Sa façon de s‘habiller déjà annonçait la couleur : ses chaussettes blanches quand toutes les filles portaient des bas ou des collants, sa jupe courte plissée bleu marine de collégienne, son chemisier blanc sage opaque sans rien dedans, sans rien dessous pour emballer ses petits seins de gamine, sa veste noire à boutons dorés de pensionnaire en sortie du jeudi…
On pensait, nous, que c’était une aubaine cette fille un peu chavirée qui restait volontiers avec les garçons et tombait facilement la culotte Petit Bateau en coton cottelé sans poser de question, toujours contente, ravie même, de ce qui allait lui arriver.
Moi j’avais eu plusieurs fois opportunité et j’y avais trouvé mon compte. Elle n’avait pas de ces réticences des petites connes de la bourgeoisie du Clapas. Elle se blottissait dans mes bras avec tendresse et j’avais immédiatement compris que, si je n’étais pas le premier, du moins étais-je un garçon pour lequel elle avait du sentiment. Quand elle a, la première fois, dégagé ma bite du futal et du slip, j’ai là encore compris que je n’avais pas affaire à une débutante. Son odeur de femelle le criait. Comment aurait-on pu penser comme ça, à sec, que cette gamine exhalait à ce point le sexe la luxure le sperme ?
Moi je n’osais même pas passer ma main sous ses jupes, tant j’étais ému…
Mais je me suis fait violence. Sa culotte était d’un autre siècle, d’une autre époque, large, emboîtante, serrée en haut des cuisses. Mais elle était aussi parfaitement contemporaine à cette fin du vingtième siècle, toujours trempée du gousset comme celle d’une jeune mariée.
Ma main a empaumé le mouillé. La fille a gémi, elle a chanté. C’était vrai miracle de sentir sous mes doigts cette gamine inexpérimentée vibrer sous l’archet comme une épouse de vingt ans ou plus son ainée.
Mais très vite c’est moi qui ai déchanté car, après m’avoir longuement et superbement sucé, elle a refusé mon offrande, a refusé que j’enfile ce que j’avais à proposer. Moi, plus tard, j’ai regretté de n’avoir pas, entre ses lèvres, succombé. J’avais pensé politiquement correct de me garder pour la bonne bouche… Encore une erreur : il eût fallu y aller … se lâcher…
J’ai dis en confidence aux copains ma mésaventure. Et j’ai su alors que je n’avais pas été le seul… La fille n’avait aucune retenue, question cul, sauf qu’elle ne baisait pas … enfin pas vraiment…
Finalement, ai-je pensé, c’est conforme à ce look qu’elle traine, de gamine coincée. J’aurais du me méfier, j’aurais du prévoir…
Mais nous, on l’a vite su. Et on a su aussi comment y faire : prendre ce qu’elle avait à donner et ne pas se faire mouron pour ce qu’elle n’avait pas envie de partager. De ce qu’elle ne donnait pas, nous, on a pris habitude, on a su se passer.
Le temps étudiant a coulé et la vie active nous a, finalement, happés. Elle a décroché son diplôme, moi le mien et chacun, de notre coté, avons vissé nos plaques. Elle, à la ville, moi à Uzès, gros bourg de Toscane gardoise.
Montpellier est ville ouverte à toutes excentricités. Mais ce trouble là, les Montpelliérains ne le connaissaient pas…
Pensez, un toubib de seize ans à tout casser, fraiche comme jamais une étudiante en première année de médecine aurait pu le rester, sapée comme une gamine de communale Nintendo, super Mario, bizounours, avec une voix de marelle, de un-deux-trois-soleil, amours sucrées…
Rien ne fonctionnait. Les hommes n’osaient même pas avouer les symptômes qui les avaient amenés dans son cabinet. Les femmes refusaient de se confier à ce spectre de leur adolescence lointaine passée.
Comment espérer, dans de telles conditions, remplir cette noble fonction d’Hypocrate ? Très vite l’évidence s’est faite et elle a compris que le moment était venu de renoncer à son éternelle enfance.Elle avait été comme Peter Pan, une fille qui ne voulait pas grandir.
Mais ce n’est pas si facile de changer, de devenir ce que, pendant si longtemps, vous avez refusé d’être. Curieusement, sa seule réticence véritable était le refus de l’homme dans son ventre. Comme une fidélité à cet amour d’adolescence parti sans avoir laissé trace, sans avoir marqué. Comme volonté de rester vierge, de respecter…
Et bien entendu personne pour comprendre
Bien entendu des hommes, tous beaux, tous amoureux, aimables, respectables, des hommes qu’on prendrait chacun volontiers pour partenaire de vie de famille de société toute une vie, et pas un à qui oser raconter cet accident de mob qui a bloqué ses neurones en court-circuit de méninges et couches externes, lieu des émois d’ordre sexuel selon la faculté…
Elle n’a rien voulu changer de ses comportements sociaux, de sa façon de s’habiller, de ce look qu’elle arborait de gamine prépubère en contradiction totale de son odeur de femelle en rut qu’aucun parfum ne venait couvrir, camoufler, de sa voix rauque de femme sexy qui disait des propositions troubles et ambiguës là où l’on croyait entendre des babillages de tendre bébé.
Sa vie est devenue étrange.
Ses qualités de médecin étaient évidentes et sa patientèle a crû, confiante. Son cul, exacerbé par cette attitude, est devenu un must dont tous rêvaient sans oser tendre la main, tant il était inaccessible à leur petit entendement. Hommes comme femmes. Elle en était désespérée.
Imaginez un instant cette femme, trente ans, brune châtain une couleur qui n’existe plus tant d’autres teintes en mèches ou pire l’ont reléguée, tyrannie de l’industrie chimique du siècle, imaginez un instant cette femme, propre sur elle sans tous ces artifices de salon d’esthétique, sans ce rouge de clown sur les lèvres sur les ongles, imaginez cette femme en vêture de collégienne alors qu’elle se prétend Docteur en Médecine…
Les femmes en mouillaient leur fond de collant en pensant des histoires de lycée, d’intimité avec copine aimée, des confidences secrètes.
Les hommes, plus prosaïquement, en bandaient haut et dur en mémoire d’une voisine, d’une copine d’école depuis longtemps oubliée mais dont le rond du sein avait troublé vingt ans d’insomnies adolescentes.
Cette femme tombait les coeurs sans conscience de son effet, de son pouvoir. Cette femme aurait voulu pouvoir le faire, elle le faisait mais ne savait pas comment la chose se faisait.
Peter Pan, refuser de grandir, est-ce là la baguette magique, la martingale fabuleuse, l’effet Harry Poter ?
Pourtant combien de fois avait elle virevolté en habit de collégienne dans un cocktail huppé, sa culotte de coton fraiche ouverte à toutes propositions, et était restée sur la touche, sur sa faim, ignorée des hommes…
Comme si les hommes n’avaient, passé trente ans, plus aucune ambition sauf celle de leur vie professionnelle.
Curieusement c’était les seniors qui gravitaient autour d’elle. Plus encore les femmes que les hommes. Comme si cette dichotomie adulte-enfant qui troublait tout le monde n’était pas une barrière aux gens plus âgés, aux femmes en particulier.
Les femmes seraient-elles enclines à la pédophilie ? Homophile en plus ?
Elle jouait de ses habits et provoquait le malaise en jupe courte Cyrillius et petits hauts Princesse Tamtam sans parler de ses dessous Petit Bateau ou Teenform. Comment penser que cette petite minette tout juste échappée du collège pouvait consulter quatre jours par semaine, non conventionnée, en ville et le mercredi en sus chef de service au CHU ?
Un jour Peter Pan a voulu renoncer à son éternelle enfance. Elle m’a téléphoné. Elle a dit, au nom de notre amitié il te faut m’aider.
Moi, je n’ai pas compris tout de suite. Moi je l’aimais tant et pas que d’amitié. Moi j’étais resté loin, dans ce gros bourg d’Uzès, toubib de famille, presque suspect aux yeux des indigènes d’être encore, à trente ans, célibataire. Mais mon coeur était pris et son appel m’a transporté.
Trois jours durant j’ai rêvé d’elle, et j’ai repassé les films de nos nuits amoureuses d’internes, de ces nuits de préliminaires enchaînés sans fin et de ces aubes sans aboutissement, sans l’apaisement. J’ai pensé, voilà tant de temps que j’ai quitté Montpellier et n’ai jamais voulu y retourner. Je lui ai dit, va laisse la ville, la métropole et viens t’en me retrouver ici.
Elle est venue ce samedi de la fin mai. L’Uzège est une Toscane, merveille d’équilibre de nature, d’humanité, de culture.
Sa silhouette svelte un peu gourde de gamine m’a immédiatement ému quand elle est sortie de la TT. Elle portait, comme au bon vieux temps, un collant clair sous un teeshirt multicolore long, ouvert par coté aux hanches, qui couvrait ses fesses et son devant en arrondi. Manifestement elle n’avait rien d’autre. Ses pointus déchiraient le devant effrontément et quand elle est descendue de voiture j’ai aperçu l’entrejambe moulant impudiquement sa vulve. On lui donnait quinze ans. Et moi je bandais en repensant à tous ces trucs qu’elle savait faire et qu’elle m’avait fait et que jamais on aurait pu croire ça d’elle à la voir comme ça dans son Audi, avec son air à conduire déjà sans avoir encore le permis.
J’ai cru intelligent de lui faire visiter la vieille ville. Et nous avons, mon bras à sa taille, serrés l’un contre l’autre comme frère et soeur de sexe et de tendresse, parcouru les ruelles et trainé dans les échoppes des artisans d’art locaux.
Mais c’était oublier ma clientèle…
Celle-ci a su me rappeler les convenances : Docteur bonsoir … votre fille ? Docteur bonjour … votre nièce ? Docteur, il me faut venir vous voir … une stagiaire ? Docteur, j’ai mal là, voyez … une Ukrainienne peut être ?
Même les copains du golf me charriaient : Salut toubib … et bien tu les prends au berceau en ce début d’été. Tu nous l’amènes au prochain scramble … ta petite protégée ?
Et moi, curieusement j’en bandais de leurs remarques et je serrai encore plus fort contre moi ce corps souple et charnu dont je connaissais par coeur chaque villosité mais que je n’avais jamais comblé, désespoir de destin de jeunesse manqué.
Elle riait de tous ces gens, mes amis, mes voisins, mes patients qui, au hasard des rencontres nous interpelaient. Uzès est un gros village et le toubib une sorte de people qui fraie avec la population… Moi je me voyais déjà taxé de pédophilie, on me découvrait amateur de chair fraiche lutinant les gamines à peine nubiles, on disait déjà, attention le Docteur, vaut mieux pas l’appeler si la petite chope une angine … serait capable de lui faire un toucher rectal pour affiner son diagnostic.
Bon, je riais moi aussi car les rumeurs ne prennent que si le terrain est favorable et moi je ne craignais rien. J’étais toubib de confiance de tous ces Uzétiens et aucun n’avait d’inquiétude quand je palpais les seins de leur femme façon mammographe.
N’empêche que ce petit tour de ville au bras de mon aimée, manifestement de quinze ans ma cadette, m’avait sacrément émoustillé. J’étais comme un âne, j’avais du mal à marcher et je profitais de chaque recoin pour m’arranger et remettre en place le service trois pièces qui cherchait à s’échapper. Elle était complice et respirait le bonheur et moi je l’aimais.
On est arrivés chez moi et avant de la mener à l’étoilé où j’avais réservé une table, je lui ai fait les honneurs de ma maison.
J’étais tellement dans l’idée de l’aimer que je ne lui ai ni montré le jardin, la piscine, le coin barbecue, ni le salon, mon bureau, la bibliothèque, non, je l’ai menée direct à ma chambre.
Le soleil se couchait et inondait le grand lit Thulé. Je l’ai, en deux mouvements parfaitement synchronisés, dévêtue. Son teeshirt par dessus la tête a valsé sur un fauteuil bois blond cuir noir scandinave son collant est lui resté, retourné comme un doigt de gant, dans mes mains, alors qu’elle roulait en arrière sur le lit bas, les cuisses hautes et le rire tonitruant.
Ma libido a failli exploser quand j’ai eu sous les yeux son intimité glabre, son abricot de gamine attardée. J’ai pensé, tu l’as sucée, tu l’as caressée, tu l’as bue, tu y as vécu des nuits entières le nez dedans plein des sucs, des arômes, des goûts. Maintenant, aujourd’hui, voici l’aboutissement, tu vas y planter ton toi et y déposer, enfin, ton offrande.
Mon idée était claire
La sienne aussi
Nous avons été sans délai l’un dans l’autre et, comme nous avions attendu longtemps, les choses n’ont pas tardé : je me suis senti éclater en feu d’artifice inouï karchérisant sans fin le fond de son coeur et elle m’a accueilli en générosité recueillant en longues aspirations gluantes au fond d’elle chacune de mes giclées, même les dernières, les ultimes, les celles des derniers spermatos tous frais fabriqués de la veille, du matin même.
Au resto, elle portait une robe d’été et je savais que dedans sa robe elle était nue. Je savais que des millions de petits moi coulaient sur ses cuisses et seraient, tout à l’heure, séchés, rugueux sous mes doigts inquisiteurs. Des doigts qui encore et encore chercheraient son antre visqueux et ses replis pour visiter, pour toucher, tâter, connaître, aimer.
Au resto on nous avait accueillis chaleureusement, placés à la table ronde des amoureux, devant la fenêtre, sous le lustre de cristal, en parade pour toute l’assemblée rassemblée ce soir de fin de printemps en Uzège, premier Duché de France donc du monde…
Elle était belle, si belle et moi je savais qu’elle avait tourné la page qu’elle avait en quelque sorte, viré casaque. Moi je savais que ce n’était pas un enterrement de vie de jeune fille mais que ça y ressemblait.
J’étais l’artisan de cette transformation et croyez moi, rien que penser cela, me rendait fier. Et tout Uzès était à mes cotés pour accueillir cette très jeune fille que j’avais choisie et que je leur présentais pour la prendre et pour la garder.
Peter Pan a viré sa cuti et moi je ne suis pas mécontent.
Rien n’est meilleur qu’un truc qu’on a attendu longtemps, vrai
jpj, Uzès octobre 2013
C’est à cause de son premier amour. On le dit toujours, un premier amour ne s’oublie jamais, jamais, on le cherche toujours, dans d’autres amours, toute sa vie on court après…
Son premier amour à elle s’était mal terminé : le garçon, un jeune gars de quinze ans, s’était tué dans un accident stupide de mobylette ; ils avaient eu juste le temps de s’aimer. Tant et si bien que, pendant quelques semaines, elle avait vécu à la fois l’horrible drame et, simultanément, la crainte et l’espoir d’être enceinte. Balance entre deux avenirs, porter la vie le fruit de cet amour l’immortalité et le poids inouï d’une vie fermée verrouillée par un enfant à venir, à aimer, à élever.
Le destin l’avait libérée : la main de Dieu n’a pas voulu qu’elle portât une aussi lourde charge.
Mais elle avait été marquée au plus profond : elle ne voulait plus grandir.
Elle n’avait cependant pas de réticence à flirter, à faire la fête, à faire la folle ; elle riait avec les copines, elles sortait avec les garçons, elle buvait, elle dansait, elle aimait même sans retenue. Mais elle semblait bloquée dans sa tête à cet âge où sa vie avait éclose dans les bras de son amoureux. Dans sa tête et dans son corps.
Dans son corps de fille saine de dix-huit ans à peine.
Elle avait gardé sa coiffure de gamine au carré avec frange. Elle ne se maquillait pas, pas même de vernis transparent ni de mascara sur les cils. Elle restait nature.
La Nature … avait compris, elle la Nature, ce qu’était cette fille : ses seins étaient ébauches, zests, pas même tétés, juste des devenirs peut être, des brouillons, des seins comme les filles en ont à treize-quatorze ans. Elle avait ces petits seins à peine formés qui ne remplissent même pas la main mais déjà sont durs à l’intérieur et promettent avec leurs tétons pointés une vie pleine, une vie de nibars sensibles, chaleureux et affectueux.
Pareil pour sa taille et ses hanches : son thorax et son abdomen restaient droits, non marqués, non découplés, exactement comme ceux d’une enfant.
Elle n’était pas Lolita, non, le contraire même. Une Lolita, c’est une vraie femme avec un corps de femme. Une Lolita c’est une gamine précoce. Là on était exactement dans le contraire, une femme qui était restée gamine par un accident dans sa tête qui avait trouvé résonance dans son corps.
Tout ça pour expliquer qu’elle était comme Peter Pan : c’était une fille qui ne voulait pas grandir.
Nous, on la connaissait comme ça mais pas plus. A la fac les filles un peu strange sont pléthore. Celle-là n’était guère plus bizarre que les filles des Cévennes, parpaillottes coincées qui découvrent à vingt ans le monde, la vie, leur corps et les gachettes qui les font vibrer. Pareil pour qui a connu une Camarguaise, fille de marécages, de bioux noirs et de chevaux blancs, velue, noiraude, sauvage, inaccessible Margoton des roubines.
Nous, on l’a acceptée comme elle était, sans se poser de questions sur ce qui l’avait faite ainsi. Ici dans le Languedoc, variété et fantaisie sont Loi Commune de notre vouloir vivre ensemble.
Elle avait une piaule dans un grenier chez des Bourgeois locaux qui avaient construit leur pension de retraite sur l’hébergement d’étudiantes montpelliéraines. Un grenier gelé l’hiver malgré son poêle carré à grosse bouteille butane et fournaise l’été quand on rentrait d’une après-midi de révisions, avec les copains, du coté de l’Espiguette.
Cette fille était simple et bonne. Elle préparait des tapas dont on se régalait après lui avoir fait l’amour, histoire de se requinquer. Elle poursuivait sans grande conviction des études de médecine et l’on voyait bien qu’elle serait un toubib empathique dont le diagnostic vaudrait plus par sympathie avec le patient que par compétence, connaissance, maîtrise clinique…
Il n’empêche que tous on avait compris qu’elle avait un problème quelque part dans sa tête.
Sa façon de s‘habiller déjà annonçait la couleur : ses chaussettes blanches quand toutes les filles portaient des bas ou des collants, sa jupe courte plissée bleu marine de collégienne, son chemisier blanc sage opaque sans rien dedans, sans rien dessous pour emballer ses petits seins de gamine, sa veste noire à boutons dorés de pensionnaire en sortie du jeudi…
On pensait, nous, que c’était une aubaine cette fille un peu chavirée qui restait volontiers avec les garçons et tombait facilement la culotte Petit Bateau en coton cottelé sans poser de question, toujours contente, ravie même, de ce qui allait lui arriver.
Moi j’avais eu plusieurs fois opportunité et j’y avais trouvé mon compte. Elle n’avait pas de ces réticences des petites connes de la bourgeoisie du Clapas. Elle se blottissait dans mes bras avec tendresse et j’avais immédiatement compris que, si je n’étais pas le premier, du moins étais-je un garçon pour lequel elle avait du sentiment. Quand elle a, la première fois, dégagé ma bite du futal et du slip, j’ai là encore compris que je n’avais pas affaire à une débutante. Son odeur de femelle le criait. Comment aurait-on pu penser comme ça, à sec, que cette gamine exhalait à ce point le sexe la luxure le sperme ?
Moi je n’osais même pas passer ma main sous ses jupes, tant j’étais ému…
Mais je me suis fait violence. Sa culotte était d’un autre siècle, d’une autre époque, large, emboîtante, serrée en haut des cuisses. Mais elle était aussi parfaitement contemporaine à cette fin du vingtième siècle, toujours trempée du gousset comme celle d’une jeune mariée.
Ma main a empaumé le mouillé. La fille a gémi, elle a chanté. C’était vrai miracle de sentir sous mes doigts cette gamine inexpérimentée vibrer sous l’archet comme une épouse de vingt ans ou plus son ainée.
Mais très vite c’est moi qui ai déchanté car, après m’avoir longuement et superbement sucé, elle a refusé mon offrande, a refusé que j’enfile ce que j’avais à proposer. Moi, plus tard, j’ai regretté de n’avoir pas, entre ses lèvres, succombé. J’avais pensé politiquement correct de me garder pour la bonne bouche… Encore une erreur : il eût fallu y aller … se lâcher…
J’ai dis en confidence aux copains ma mésaventure. Et j’ai su alors que je n’avais pas été le seul… La fille n’avait aucune retenue, question cul, sauf qu’elle ne baisait pas … enfin pas vraiment…
Finalement, ai-je pensé, c’est conforme à ce look qu’elle traine, de gamine coincée. J’aurais du me méfier, j’aurais du prévoir…
Mais nous, on l’a vite su. Et on a su aussi comment y faire : prendre ce qu’elle avait à donner et ne pas se faire mouron pour ce qu’elle n’avait pas envie de partager. De ce qu’elle ne donnait pas, nous, on a pris habitude, on a su se passer.
Le temps étudiant a coulé et la vie active nous a, finalement, happés. Elle a décroché son diplôme, moi le mien et chacun, de notre coté, avons vissé nos plaques. Elle, à la ville, moi à Uzès, gros bourg de Toscane gardoise.
Montpellier est ville ouverte à toutes excentricités. Mais ce trouble là, les Montpelliérains ne le connaissaient pas…
Pensez, un toubib de seize ans à tout casser, fraiche comme jamais une étudiante en première année de médecine aurait pu le rester, sapée comme une gamine de communale Nintendo, super Mario, bizounours, avec une voix de marelle, de un-deux-trois-soleil, amours sucrées…
Rien ne fonctionnait. Les hommes n’osaient même pas avouer les symptômes qui les avaient amenés dans son cabinet. Les femmes refusaient de se confier à ce spectre de leur adolescence lointaine passée.
Comment espérer, dans de telles conditions, remplir cette noble fonction d’Hypocrate ? Très vite l’évidence s’est faite et elle a compris que le moment était venu de renoncer à son éternelle enfance.Elle avait été comme Peter Pan, une fille qui ne voulait pas grandir.
Mais ce n’est pas si facile de changer, de devenir ce que, pendant si longtemps, vous avez refusé d’être. Curieusement, sa seule réticence véritable était le refus de l’homme dans son ventre. Comme une fidélité à cet amour d’adolescence parti sans avoir laissé trace, sans avoir marqué. Comme volonté de rester vierge, de respecter…
Et bien entendu personne pour comprendre
Bien entendu des hommes, tous beaux, tous amoureux, aimables, respectables, des hommes qu’on prendrait chacun volontiers pour partenaire de vie de famille de société toute une vie, et pas un à qui oser raconter cet accident de mob qui a bloqué ses neurones en court-circuit de méninges et couches externes, lieu des émois d’ordre sexuel selon la faculté…
Elle n’a rien voulu changer de ses comportements sociaux, de sa façon de s’habiller, de ce look qu’elle arborait de gamine prépubère en contradiction totale de son odeur de femelle en rut qu’aucun parfum ne venait couvrir, camoufler, de sa voix rauque de femme sexy qui disait des propositions troubles et ambiguës là où l’on croyait entendre des babillages de tendre bébé.
Sa vie est devenue étrange.
Ses qualités de médecin étaient évidentes et sa patientèle a crû, confiante. Son cul, exacerbé par cette attitude, est devenu un must dont tous rêvaient sans oser tendre la main, tant il était inaccessible à leur petit entendement. Hommes comme femmes. Elle en était désespérée.
Imaginez un instant cette femme, trente ans, brune châtain une couleur qui n’existe plus tant d’autres teintes en mèches ou pire l’ont reléguée, tyrannie de l’industrie chimique du siècle, imaginez un instant cette femme, propre sur elle sans tous ces artifices de salon d’esthétique, sans ce rouge de clown sur les lèvres sur les ongles, imaginez cette femme en vêture de collégienne alors qu’elle se prétend Docteur en Médecine…
Les femmes en mouillaient leur fond de collant en pensant des histoires de lycée, d’intimité avec copine aimée, des confidences secrètes.
Les hommes, plus prosaïquement, en bandaient haut et dur en mémoire d’une voisine, d’une copine d’école depuis longtemps oubliée mais dont le rond du sein avait troublé vingt ans d’insomnies adolescentes.
Cette femme tombait les coeurs sans conscience de son effet, de son pouvoir. Cette femme aurait voulu pouvoir le faire, elle le faisait mais ne savait pas comment la chose se faisait.
Peter Pan, refuser de grandir, est-ce là la baguette magique, la martingale fabuleuse, l’effet Harry Poter ?
Pourtant combien de fois avait elle virevolté en habit de collégienne dans un cocktail huppé, sa culotte de coton fraiche ouverte à toutes propositions, et était restée sur la touche, sur sa faim, ignorée des hommes…
Comme si les hommes n’avaient, passé trente ans, plus aucune ambition sauf celle de leur vie professionnelle.
Curieusement c’était les seniors qui gravitaient autour d’elle. Plus encore les femmes que les hommes. Comme si cette dichotomie adulte-enfant qui troublait tout le monde n’était pas une barrière aux gens plus âgés, aux femmes en particulier.
Les femmes seraient-elles enclines à la pédophilie ? Homophile en plus ?
Elle jouait de ses habits et provoquait le malaise en jupe courte Cyrillius et petits hauts Princesse Tamtam sans parler de ses dessous Petit Bateau ou Teenform. Comment penser que cette petite minette tout juste échappée du collège pouvait consulter quatre jours par semaine, non conventionnée, en ville et le mercredi en sus chef de service au CHU ?
Un jour Peter Pan a voulu renoncer à son éternelle enfance. Elle m’a téléphoné. Elle a dit, au nom de notre amitié il te faut m’aider.
Moi, je n’ai pas compris tout de suite. Moi je l’aimais tant et pas que d’amitié. Moi j’étais resté loin, dans ce gros bourg d’Uzès, toubib de famille, presque suspect aux yeux des indigènes d’être encore, à trente ans, célibataire. Mais mon coeur était pris et son appel m’a transporté.
Trois jours durant j’ai rêvé d’elle, et j’ai repassé les films de nos nuits amoureuses d’internes, de ces nuits de préliminaires enchaînés sans fin et de ces aubes sans aboutissement, sans l’apaisement. J’ai pensé, voilà tant de temps que j’ai quitté Montpellier et n’ai jamais voulu y retourner. Je lui ai dit, va laisse la ville, la métropole et viens t’en me retrouver ici.
Elle est venue ce samedi de la fin mai. L’Uzège est une Toscane, merveille d’équilibre de nature, d’humanité, de culture.
Sa silhouette svelte un peu gourde de gamine m’a immédiatement ému quand elle est sortie de la TT. Elle portait, comme au bon vieux temps, un collant clair sous un teeshirt multicolore long, ouvert par coté aux hanches, qui couvrait ses fesses et son devant en arrondi. Manifestement elle n’avait rien d’autre. Ses pointus déchiraient le devant effrontément et quand elle est descendue de voiture j’ai aperçu l’entrejambe moulant impudiquement sa vulve. On lui donnait quinze ans. Et moi je bandais en repensant à tous ces trucs qu’elle savait faire et qu’elle m’avait fait et que jamais on aurait pu croire ça d’elle à la voir comme ça dans son Audi, avec son air à conduire déjà sans avoir encore le permis.
J’ai cru intelligent de lui faire visiter la vieille ville. Et nous avons, mon bras à sa taille, serrés l’un contre l’autre comme frère et soeur de sexe et de tendresse, parcouru les ruelles et trainé dans les échoppes des artisans d’art locaux.
Mais c’était oublier ma clientèle…
Celle-ci a su me rappeler les convenances : Docteur bonsoir … votre fille ? Docteur bonjour … votre nièce ? Docteur, il me faut venir vous voir … une stagiaire ? Docteur, j’ai mal là, voyez … une Ukrainienne peut être ?
Même les copains du golf me charriaient : Salut toubib … et bien tu les prends au berceau en ce début d’été. Tu nous l’amènes au prochain scramble … ta petite protégée ?
Et moi, curieusement j’en bandais de leurs remarques et je serrai encore plus fort contre moi ce corps souple et charnu dont je connaissais par coeur chaque villosité mais que je n’avais jamais comblé, désespoir de destin de jeunesse manqué.
Elle riait de tous ces gens, mes amis, mes voisins, mes patients qui, au hasard des rencontres nous interpelaient. Uzès est un gros village et le toubib une sorte de people qui fraie avec la population… Moi je me voyais déjà taxé de pédophilie, on me découvrait amateur de chair fraiche lutinant les gamines à peine nubiles, on disait déjà, attention le Docteur, vaut mieux pas l’appeler si la petite chope une angine … serait capable de lui faire un toucher rectal pour affiner son diagnostic.
Bon, je riais moi aussi car les rumeurs ne prennent que si le terrain est favorable et moi je ne craignais rien. J’étais toubib de confiance de tous ces Uzétiens et aucun n’avait d’inquiétude quand je palpais les seins de leur femme façon mammographe.
N’empêche que ce petit tour de ville au bras de mon aimée, manifestement de quinze ans ma cadette, m’avait sacrément émoustillé. J’étais comme un âne, j’avais du mal à marcher et je profitais de chaque recoin pour m’arranger et remettre en place le service trois pièces qui cherchait à s’échapper. Elle était complice et respirait le bonheur et moi je l’aimais.
On est arrivés chez moi et avant de la mener à l’étoilé où j’avais réservé une table, je lui ai fait les honneurs de ma maison.
J’étais tellement dans l’idée de l’aimer que je ne lui ai ni montré le jardin, la piscine, le coin barbecue, ni le salon, mon bureau, la bibliothèque, non, je l’ai menée direct à ma chambre.
Le soleil se couchait et inondait le grand lit Thulé. Je l’ai, en deux mouvements parfaitement synchronisés, dévêtue. Son teeshirt par dessus la tête a valsé sur un fauteuil bois blond cuir noir scandinave son collant est lui resté, retourné comme un doigt de gant, dans mes mains, alors qu’elle roulait en arrière sur le lit bas, les cuisses hautes et le rire tonitruant.
Ma libido a failli exploser quand j’ai eu sous les yeux son intimité glabre, son abricot de gamine attardée. J’ai pensé, tu l’as sucée, tu l’as caressée, tu l’as bue, tu y as vécu des nuits entières le nez dedans plein des sucs, des arômes, des goûts. Maintenant, aujourd’hui, voici l’aboutissement, tu vas y planter ton toi et y déposer, enfin, ton offrande.
Mon idée était claire
La sienne aussi
Nous avons été sans délai l’un dans l’autre et, comme nous avions attendu longtemps, les choses n’ont pas tardé : je me suis senti éclater en feu d’artifice inouï karchérisant sans fin le fond de son coeur et elle m’a accueilli en générosité recueillant en longues aspirations gluantes au fond d’elle chacune de mes giclées, même les dernières, les ultimes, les celles des derniers spermatos tous frais fabriqués de la veille, du matin même.
Au resto, elle portait une robe d’été et je savais que dedans sa robe elle était nue. Je savais que des millions de petits moi coulaient sur ses cuisses et seraient, tout à l’heure, séchés, rugueux sous mes doigts inquisiteurs. Des doigts qui encore et encore chercheraient son antre visqueux et ses replis pour visiter, pour toucher, tâter, connaître, aimer.
Au resto on nous avait accueillis chaleureusement, placés à la table ronde des amoureux, devant la fenêtre, sous le lustre de cristal, en parade pour toute l’assemblée rassemblée ce soir de fin de printemps en Uzège, premier Duché de France donc du monde…
Elle était belle, si belle et moi je savais qu’elle avait tourné la page qu’elle avait en quelque sorte, viré casaque. Moi je savais que ce n’était pas un enterrement de vie de jeune fille mais que ça y ressemblait.
J’étais l’artisan de cette transformation et croyez moi, rien que penser cela, me rendait fier. Et tout Uzès était à mes cotés pour accueillir cette très jeune fille que j’avais choisie et que je leur présentais pour la prendre et pour la garder.
Peter Pan a viré sa cuti et moi je ne suis pas mécontent.
Rien n’est meilleur qu’un truc qu’on a attendu longtemps, vrai
jpj, Uzès octobre 2013
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Bientôt Misa tu chercheras le pays de l'éternel été
On cherche toujours, un jour, le pays de l'éternel été
Tu viendras alors chez moi et je t'accueillerai
Je sais que, de ce jour, tu resteras
Auprès de moi, auprès de nous, avec nous
On cherche toujours, un jour, le pays de l'éternel été
Tu viendras alors chez moi et je t'accueillerai
Je sais que, de ce jour, tu resteras
Auprès de moi, auprès de nous, avec nous
Uzès? tu sais bien, c'est tout près de chez toi, c'est où tu nous emmènes, c'est où ta "peter pan" j'aurais aimé la voler à ton carabin ... il a de la chance celui-là, Uzès c'est trop loin de chez moi.
On aimerait être aimée ainsi...
Sympa ce toubib d'Uzés
C'est où Uzès ?
Sympa ce toubib d'Uzés
C'est où Uzès ?