Pimprenelle les fait tous bander

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Pimprenelle les fait tous bander Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-11-2013 dans la catégorie A dormir debout
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Pimprenelle les fait tous bander
Moi, je ne suis pas salope mais je reconnais que, dans la vie, je n’ai qu’une idée, une seule : les faire tous bander !
Le matin, je me lève et déjà je ne pense qu’à ça.
En quelque sorte je suis une allumeuse. C’est ma raison d’être à moi. Le Bon Dieu m’a faite ainsi, pour ça, rien que pour ça.
Je l’ai toujours su.
Vous voyez, dans la vie faut s’accepter, telle qu’on est, on n’y peut rien…
Est-ce que j’y peux quelque chose, moi, si le Bon Dieu m’a faite ainsi ?

Je file direct à la douche, moi le matin. C’est comme qui dirait passage obligé. Que j’aie passé ma nuit avec un mec ou deux nanas ou bien juste en binôme avec mon polochon, ma chanson du matin c’est une bonne douche, toujours.
J’y trouve mon compte en chaleur de l’eau sur ma peau, en vapeurs à respirer, en caresses de la pomme et de ses flux giclants sur mon moi profond. Le savon participe de mes émois la main les doigts tous les doigts ou bien deux seulement qui entrent le savon mes poils et mes plis et le bruit ce bruit de succion caché par les autres bruits d’eau qui frappent qui pleuvent sur le carrelage qui ruissellent qui tourbillonnent dans la bonde.

Le matin sous la douche, moi je tire des plans. C'est pas compliqué, j’ai qu’une idée qui me taraude le matin, les faire bander. Et les plans que je tire le matin sous ma douche je vais vous les dire. Vous allez voir, on va pas pleurer.

Pour les faire bander, c’est pas compliqué, déjà, premier point, faut être bandante. Et là, vous ne me croirez peut être pas, mais je suis experte ! C’est pas une question de sape, non ! C’est avant tout une affaire d’état d’esprit. Suivez-moi !
Il y a des connes qui croient qu’un string c’est érotique ! Pas du tout. Comme dirait le poète, c’est pas la bouteille qui fait la picole, non. Qu’importe le flacon. Pour le cul c’est pareil, rien ne sert de soigner l’emballage si ce que l’on a à présenter ne vaut pas au moins le détour sinon le voyage, comme dirait l’ami Millau, le copain de Gode, je ne sais plus qui c’est mais c’est sûr, ils sont connus. Autant que Jacob et Delafon.

Alors le matin sous la douche, si j’astique ma foufoune, c’est pas du tout pour qu’elle sente bon la lavande, non. C’est juste pour faire un RaZ, pour repartir du bon pied. Ma foufoune, son intérieur est autonettoyant, comme les fours modernes. Ya pas à se faire de soucis, ma foufoune, dix minutes après la douche, bien emballée dans la culotte, bien au sec, bien au chaud, elle a déjà démarré sa fermentation maléolactique et trempe le gousset en exhalant les senteurs des amours éthérées, des amours espérées.
Vous aurez compris la chanson.

Mes seins, parlons-en de ces deux-là, car en voilà des qui ont forte partie à jouer chaque jour, matin, midi et soir et même aussi encore après, quand la nuit est tombée.
Faut qu'ils se tiennent, ces deux-là, faut surtout pas qu'ils se laissent aller, faut surtout pas qu'ils me laissent tomber...
Surtout, surtout que pour tomber, ils savent les tomber les mecs, ces deux-là, mes amis, mes copains, mes pigeons chauds et doux et tendres. Je les trimbale fidèlement là devant moi comme qui dirait deux ambassadeurs de l'affection que j'ai à donner.
Alors pensez si je les soigne. Il n'y a rien que je ne choisisse avec plus d'attention que ces brassières que ces soutifs qui ont pour rôle de les protéger, de les cacher un peu, de les mettre en retrait des regards, des envies concupiscentes de tous ces hommes qui vibrillonnent autour de moi comme des abeilles sur un bouquet printanier.

Honnêtement, vous me croyez quand je vous raconte toutes ces sornettes ?

Pigeons, pigeonnant, sûr, mais c'est le soutien-gorge qui fait le boulot... Merci Jaby ou Lejaby, je sais plus
Ou alors Wonderbra qui remonte tout ça pour présenter sur un plateau la bonne marchandise
Les corbeilles d'Aubade, vous connaissez ?
Dim et ses finesses de bonnets qu'on croirait absents sous un pull à maille fine
Je ne vous parle pas des dentelles, des couleurs, des formes compliquées et discrètement molletonnées tout rond, des bretelles transparentes comme une ultime tentative pour tromper l'adversaire, des qui vous soutiennent en dessous mais qui laissent le téton à l'air libre pour marquer le chemisier.

Non, si vous croyez que je m'abaisse à ces trucs-là, vous êtes erronés, vous avez tout faux, vous vous trompez.
Pour mes seins, pour mes deux petits seins, rien de tout ça.
Moi je suis écolo, moi je respire la santé et les laisse respirer eux-aussi mes petits seins à moi. Moi tant férue de liberté, vous vous doutez bien qu’à eux aussi, à eux surtout, je l’octroie, cette Liberté.
En plus un peu de gymnastique pour tenir leur fait du bien, dans le quotidien.

Finalement je peux vous le dire puisqu’on est en confidence, je ne porte de soutien-gorge qu’en deux circonstances : quand je veux cacher mes appâts, et ça m’arrive parfois ou quand je fais du sport et là aussi ça m’arrive, souvent.

Le reste du temps mes appâts, plutôt devrais-je dire mes aplats, sont là sous le teeshirt, sous le chemisier, à montrer leur petit nez pointu aux filles et aux garçons qui me côtoient.
Je vous dis pas le trouble des dits côtoyeurs.

Alors vous me verriez le matin après douche, en culotte emboîtante, bien gardée, le torse fier et les épaules en arrière à me choisir dans la penderie une petite robe claire ou une jupe d’été.
Parce que, je vous dis ma recette : si vous voulez les faire bander, il ne sert à rien de leur montrer vos fesses, non, le truc c’est de les leur laisser deviner, imaginer. Et croyez-moi, ils sont bien plus forts que vous dans ce domaine : les fesses dont ils rêvent dans leur tête sont bien mieux adaptées à leur déclencher la bandaison que votre pauvre réalité.
Même si l’on vous a dit que vous aviez un beau cul, croyez-moi, c’est bien plus efficace de ne pas le montrer.
Alors, pas de pantalon, pas de slim, pas de collant, juste une jupe fluide un peu électrostatique qui dessine les rebondis ou une robe aérienne, courte, très courte, très large pour esquisser un abri hasardeux à votre merveille de postérieur espéré.

Quand c’est la robe que j’ai choisie, les bretelles sont fines, sont longues et le tissu qui couvre mes tétons est tout juste suffisant pour cacher mes petites aréoles mais tout juste…
Quand c’est la jupe, je choisis un chemisier d’absolue transparence, clair et ample. Je couvre d’une veste pour ne rien montrer de ce qui va tous les subjuguer.
Vous voyez, menu clair, plats roboratifs aux goûts simples et aux saveurs classiques.
Maintenant, c’est pas tout, loin de là. Faut encore la façon.
La façon de s’en servir et déjà la façon de présenter.
L’idée numéro 1, c’est d’avoir l’air de pas y toucher, de pas être intéressée par tous ces yeux braqués sur mes transparences, sur les plis du tissu, sur le bas de la robe. L’air de rien. Y a rien qui fasse plus envie qu’un éclair de petite culotte entrevue sans faire exprès ou qu’un téton aperçu furtivement au hasard d’un chemisier tendu. Quelle merveille que ces tissus fins opaques qui brusquement montrent tout quand le sein vient au contact… Quelle merveille que ces robes larges qui flottent comme des montgolfières, cachent parfaitement au regard haut perché mais dévoilent dans de multiples circonstances qu’il suffit de provoquer … habilement.
Laisser choir un crayon, c’est déjà un truc formidable : si personne ne s’est précipité pour le ramasser et en profiter, il suffit de se baisser … pas en se pliant en deux pour montrer son cul, non … mais en pliant les jambes vivement, la robe s’envole et tout le monde a vu la culotte blanche chaste protectrice qui est une invite à retenue.
Rien n’est plus bandant que la retenue, croyez-moi !

L’idée numéro 2, c’est de montrer son appétence, son éveil, son intérêt. Moi je n’ai pas à me forcer, de ce coté-là moi je suis tout le temps partante, mais quand même, faut pas être trop discrète… Que ce soit un garçon ou une fille, je regarde, j’écoute, je hume, je touche. Quelque soit l’âge, quelque soit le style, le look, quelles que soient les circonstances je m’approche.
Bien entendu je n’ai aucune envie de me taper un vieillard ou une grosse pouffe mais j’évite l’indifférence car je sais la réciprocité de l’indifférence et qu’elle contagieuse.
Il suffit, au contraire, de s’approcher avec bienveillance pour déclencher, facilement, une sorte d’aura qui sera communicative et attirera les proies utiles.
Alors je n’hésite pas, je mate, je renifle, je touche, j’écoute les conversations qui ne me sont pas destinées, je marque ma participation par un sourire, un sourcil froncé.
Non, je ne suis pas de ces filles qui regardent la braguette des garçons à vérifier que le zip n’est pas descendu ou qu’elle est bien gonflée. Non je ne mate pas les fesses dans les pantalons ou les nibars plantureux.
Mon truc à moi, c’est plutôt de faire comprendre ma connivence plus que mon envie.

L’idée numéro 3, c’est que quand le poisson a mordu, il faut ferrer avec détermination, remonter la proie dans sa musette sans attendre et filer discrètement consommer sans se faire voir. Rien n’est pire que d’avoir une réputation de fille facile.
Là, c’est le plus difficile. Car souvent, on est tellement contente d’avoir levé un beau gars ou une fille appétissante qu’on voudrait le crier au monde entier. Mais pas bon pas bon : dés que ça se sait, on a perdu une grosse partie de la chalandise. Va savoir pourquoi les gens, ce qu’ils aiment c’est l’inaccessible. Les gars n’aiment pas les filles faciles, ils raffolent des petites que l’on aurait jamais cru ça d’elles. Des filles fraiches, tombées de la dernière pluie, des qui ont connu un ou deux gars mais pas plus et qui découvrent dans leurs bras des sensations et des émois qu’elles ne savaient pas.
Donc, ne pas étaler sa bonne fortune, même si sur le moment on est fière, heureuse, amoureuse. Toujours penser au lendemain et ne pas se fermer des terrains de chasse ultérieurs.

Moyennant quoi, si tu manoeuvres bien, où que tu sois, dans l’autobus, au boulot, au resto, chez des copains, dans la rue, à dîner, en boite, tu es vite number one des filles matées et tu n’as plus qu’à faire ton choix.

Moi, Pimprenelle, j’ai un truc infaillible.
D’abord me faut m’assurer que l’affaire aura bonne fin. Faut être sûr que le gars a bien les moyens de ses prétentions. S’agit pas de tomber sur un présomptueux qui manquerait de raideur ou d’endurance. Et là pas moyen de faire remplir un CV ou d’exiger des certificats. Faut obligatoirement passer par un contrôle in vivo des aptitudes.
Pareil, faut éliminer sans vergogne les trop rapides qui dérapent dans les virages et lâchent sans crier gare leur trop plein d’affection.
Mon truc à moi est tout simple : discrètement, de dessous ma robe j’enlève ma culotte, je la descends sur mes cuisses, sur mes chevilles, je lève l’un après l’autre mes pieds et je la fourre sous son nez. Simultanément, comme un matador qui a envoyé la muleta sous le nez du fauve plante l’épée derrière son cou, j’attrape de la main droite le paquet.

Ensuite, la suite vient d’elle-même.

Moi, Pimprenelle, je les fais tous bander, aque c’est ça la vraie vie…

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