Poupées

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Poupées Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-04-2020 dans la catégorie A dormir debout
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Poupées
J’ai longtemps fait partie d’un club d’automobiles. On avait des Porsche, de vieilles 911 et de récentes Gt3 et on partait en copains avec nos copines en balades échevelées. Dans nos autos. Le week-end. On partait le vendredi soir après le boulot et on rentrait home le dimanche soir tard après le film de TF1 pour reprendre le boulot lundi matin, nos montures dûment remisées au garage.
Et nos copines ramenées chez elles, à leur studio d’étudiantes, à leur appart de coloc ou même chez papa maman pour les plus jeunes.

On déjeunait dans des restos ruraux de village, toutes les autos rangées devant la porte en ringuette pour la photo et on faisait deux tables, une pour les filles qui parlaient chiffon et une autre pour nous les mecs qui parlions mécanique.

Le matin et l’après-midi, on roulait on roulait roulait. A chaque pause à chaque buvette, on échangeait les volants et les passagères. Histoire de voir si la caisse du copain envoyait mieux que la sienne. Et accessoirement si sa gonzesse était convenablement bandante sur petites routes perturbées des Cévennes.

L’affaire se terminait souvent sur un circuit, le Luc près de Saint-Tropez, Nogaro en Béarn, Albi en horizon Lapérouse d’océan de mers du monde. Le circuit est aboutissement de castagne d’adrénaline de vitesse de folie. Surtout Lédenon, surtout Lédenon.


Maintenant nos autos sont devenues politiquement incorrectes. Les règlements routiers interdisent dorénavant ces vitesses et ces excès. Nos Porsche auraient pu se retrouver remisées au garage empoussiérées mais nous avons trouvé ailleurs nouvelle aventure de gars férus de digression de choses rares troubles et pas convenables. Nous avons changé le nom de notre groupe de Club Porsche Occitanie en Poupée’s Sex Club.
Toujours avec les Porsche, nos toujours fidèles compagnes.

Sacrée évolution de changement de fin de siècle. D’un côté la Gt3 jaune qui crachait du gravier en s’extrayant du bac et nous tous qui savions que cette époque était révolue.

Alors nous n’avons pas revendu nos belles autos car cela eût été crime mais nous avons changé de hobby.
Lieu de belles mécaniques allemandes, nous avons dérivé sur des œuvres beaucoup plus délicates, souvent made in Japan mais parfois aussi en France du côté de Strasbourg, des Baby Dolls, des poupées sexuelles. Acier de squelette articulé, mousse de polyuréthane de chair et silicone TPE de peau douce.

Et le groupe est resté soudé, chacun ayant gardé sa carte du club et sa casquette au chiffre du logo. Juste on avait changé d’addiction.
Le style des copains était toujours poils et ors, gourmettes et médaillons sur poitrail velu. Mais, tous, au lieu de mater le dessous des capots moteur et les jantes alu forgé, s’extasiaient maintenant sur les bimbettes qui occupaient les baquets de droite, un peu figées mais tellement bandantes.

Ce n’étaient plus les jeunes femmes levées côté photocopieuse machine à café et embarquées pour week-end sexy en hôtel de charme, et que l’on faisait tourner d’une Porsche à l’autre, d’un week-end à l’autre, d’un barbon à l’autre en permutation circulaire.

La plus-part des bagnoles arboraient maintenant des filles aux formes inouïes, bonnets D libres sous petits hauts incapables de contenir leurs lourdes et lentes oscillations, short jean taillés trop court encadrés de débordements de touffe de part et d’autre de vulve pulpeuse au relief indécent. Jambes longues et fines comme même Photoshop ne saurait pas les tracer.
Les filles étaient ficelées de harnais 6 points dans le baquet copilote et on voyait bien qu’elles ne pourraient s’échapper.
Les vieux porschistes en étaient ravis. Encore mieux que si ça avait été de vraies jeunes filles.

On était les rois avec nos autos trop puissantes à la carrosserie bien lustrée et les poupées de silicone en décor surréaliste des baquets de droite.

Les trois ou quatre cents chevaux du flat twin n’en remontraient même pas aux charmes exacerbés des mensurations inouïes des poupées TPE ou silicone.

Chacun jouait avec sa nouvelle compagne de vêtures sexy qui mettaient en évidence la rondeur du sein, le pointu des tétons, le charnu du haut de cuisse et surtout le visage d’ingénue ou de salope de la fille.
On n’était plus dans l’étalage de tuning de jantes, de ligne d’échappement, d’aileron aérodynamique et autres éléments carbone de style intérieur.
On n’était pas non plus dans une compétition à que c’est moi qui ai la gonzesse la plus délurée.
On était dans une nouvelle dimension, un complément technologique de la bagnole.


On arrivait au Check Point désigné par le club en ronflement de mécanique exacerbée, fiers comme bar-tabac exhibant une poupée superbe, compagne de week-end, pétasse somptueuse assise là à nos côtés. Et chacun des copains de mater admiratif et même de tendre la main pour palper un sein une cuisse une vulve avec regard complice acquiesçant quant au bon choix du modèle, de la marque, de l’artisan choisi.

Et nul n’était jaloux ou réticent à laisser les copains tripoter sa belle, poupée de plastique toute chaude de ses résistances internes branchées sur l’allume-cigare.


Pour la première nuit, il était coutume de laisser, pour le souper et le coucher, les belles dans les autos dans le garage de l’hôtel. On était contents, Porschistes, de se retrouver à table ensemble pour parler mécanique et tuning et rien que ça. Et pas s’emmerder avec les nanas.
Mais dés le samedi matin tôt, road-book en main, on partait en élégante et sexy compagnie à l’assaut des Cévennes des Alpilles de Corniche ou Gorges d’Ardèche.

Faut reconnaître que les copilotes étaient de peu de secours de guide pour itinéraires et parcours. Heureusement que nous avions GPS de chez Google Map. En contrepartie nous déclenchions enthousiasme inouï auprès des populations indigènes locales épatée autant par la race de nos montures que par le carénage de nos passagères éblouissantes.

Les filles à notre droite étaient grandes et minces, assises fières dans leur baquet avec des bustes incroyables de nichons bonnets E et des visages de salopes accomplies bouche bée de féleuses affamées sous lunettes Ray Ban argentées.

Le bonheur d’arborer de telles compagnes compensait largement l’interdit de vitesse.

Certains, enfin tous ou presque, avaient choisi des modèles très jeunes, lolitas fortement mineures, avec regard ingénu et bouche de salopes tropicales. Et néanmoins hanches larges taille fine et nibars de compéte, de vrais nibars de grandes.
Et les avaient sapées façon petite fille. Ballerines et chaussettes hautes blanches, jupette Marie Quant remontée à l’aine par les harnais exhibant la culotte tendue de touffe juvénile sombre sous le coton fin.
Les bretelles hautes du Schroth noir encadraient les obus de silicone aux embouts pointus sur aréoles gonflées qui crevaient les petits hauts de maille claire tellement tendus qu’ils en étaient presque transparents.
Et avec, cerise sur le gâteau, la casquette du Club Porsche Occitanie, à longue visière, comme un clin d’œil à ce passé de vitesse et d’inconscience de la décennie précédente.

C’est vous dire si le samedi soir à l’étape du château médiéval de fond du cirque de Navacelles, les bagnoles garées en rond sur l’herbe verte, les chambres affectées et la douche prise, on se retrouvait entre pilotes avant le souper pour procéder au partage.

Nous avions eu, tous, opportunité de voir de près chacune des donzelles. Le moment était venu du choix de celle qui allait partager notre soirée. Et merveille de technologie, nous n’avions aucun sentiment de jalousie. Le candaulisme poussé au plus haut degré, à l’extrême.

On prêtait notre belle au copain du club tout comme on lui avait prêté le volant de notre bolide, sans arrière pensée aucune. On était confiant en cet ami de longue date, qui pilotait lui aussi une mécanique délicate et savait avoir le pied léger sur l’embrayage et la main prompte sur le levier de vitesse pour rétrograder talon-pointe en entrée de courbe.

Les poupées étaient grandes et n’étaient pas légères. Il fallait les prendre dans les bras pour les mener aux piaules, un peu rigides mais finalement assez consentantes. Le spectacle valait le détour que cette quinzaine de vieux pilotes trimbalant des gamines vêtues d’indécence dans l’ascenseur et le couloir menant aux piaules.

Le souper à la table d’hôte de l’auberge du Cirque de Navacelles fut vite expédié tant les convives étaient pressés de rejoindre leurs dulcinées, Lolitas de TPE, consentantes et ouvertes qui attendaient impatientes.
Avant de descendre souper, on les avait branchées sur des chargeurs Apple blancs avec prise lightening derrière l’épaule prés du cou. Histoire qu’elles rechargent à fond leur batterie lithium et soient bien chaudes toute la nuit durant.

De même on les avait abreuvées d’eau déminéralisée pour qu’elles mouillent concupiscieusement, telles de jeunes mariées en nuit de noce.
Mais les vieux pilotes connaissaient la chanson et plutôt que d’eau pour fer à repasser bêtement ordinaire ils offraient à boire aux poupées du LdR OAT orange, fortement chargé en glycol, qui donnerait douceur et onctuosité aux étreintes coïtales, sodomites vaginales ou félatrices.

Les nuits du Club Porsche Occitanie étaient torrides et les mécaniques bien huilées des poupées mises à forte épreuve. Compte-tour dans le rouge et hurlement des AAC en extrême limite des vingt quatre soupapes affolées.

Au matin du dimanche, après le breakfast continental copieux, on rembarquait les gonzesses dans les caisses et on reprenait le rallye.

Sûr que les poupées étaient lourdement marquées des turpitudes de la nuit et n’avaient dorénavant plus la fraîcheur de gamine qu’elles arboraient la veille.

Les vieux Porschistes, eux non plus.

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Texte coquin : Poupées
Histoire sexe : Une rose rouge
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