Prénom Champagne, 1
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-01-2017 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Prénom Champagne, 1
Jpj, Cascaïs, décembre 2013
Champagne, regarde il y a Champagne !
Le couple à coté de moi exprimait sa joie à voir la grande fille blonde en accueil de la navette de l’aéroport, là, sur le parvis de l’hôtel.
L’homme me dit, avec un grand sourire, c’est Champagne
La femme rassemblait ses sacs et son manteau. Elle s’est tournée vers moi et m’a dit, vous voyez Champagne est venue cette année aussi ... encore.
Drôle de prénom, ça, Champagne…
Encore qu’il lui allait bien, ce prénom Champagne
A cette grande fille longue aux cheveux courts, très courts
Pétillante
Allègre
Festive
Moi, j’ai tout de suite aimé les ronds que moulait sa marinière rayée Montebourg, de beaux ronds bien sphériques.
Otez-moi d’un doute, de la bonne vraie chair ou bien des coques ?
Je n’osais laisser plus avant mon regard inquisiteur sur les rayures. Bienséance, éducation … obligent.
Mais l’esprit scientifique qui est le mien ne pourrait longtemps se contenter d’hypothèses. Il me faudrait rapidement confirmer, lever incertitude, éliminer l’un des termes de l’alternative.
Cascaïs, village touristique au bord de l'Atlantique, près de Lisbonne.
Les participants arrivaient en ordre dispersé des quatre coins de France par Portela, l’airport.
De Toulouse, de Marseille, de Nice, de Bordeaux ... bien sûr le gros des troupes était de Parisiens et Parisiennes. Beaucoup se connaissaient, les tournois de bridge en festivals d'une semaine sont courus par les mêmes gens, les mêmes équipes.
La grande fille blonde dont je vous parle pérorait au bar quand notre navette est arrivée à l’hôtel. Elle s'était précipitée en bienvenue. Chaleureuse, elle a serré dans ses bras mes nouveaux amis.
Nouveaux amis, nous venions de faire connaissance durant le trajet depuis l'aéroport. Ils venaient d'Ariège, pays perdu aux creux des Pyrénées, ni Hautes, ni Atlantiques, ni même Orientales. Pays oubliés, presque encore inexplorés, pays de vallées étroites profondes enclavées.
Le couple était sympa et nous avions sympathisé dans la nuit portugaise, menés tambour battant par un autochtone, pilote probablement échappé d’Estoril.
La fille Champagne serrait l'homme devant moi comme j'eusse aimé être serré au moins une fois dans ma vie. J'étais jaloux de tant d'affection.
Quand est venu le tour de sa compagne, j'ai compris que Champagne aimait les filles aussi, et fort. Curieusement ça m'a bien plu... Va savoir pourquoi ! Sommes nous, nous les hommes, en fantasme d'homosexualité féminine ?
Néanmoins, tant de tendresse exprimée était de bon augure pour ce séjour.
Moi, elle m'a battu froid.
J’en fus dépité. J’étais nouveau, d’accord, mais tant d’indifférence était comme un soufflet, une injure.
Mais plus tard j’ai su ; plus tard elle me dira, tu sais au jeu je suis première série alors dans la vie, enfin avec les hommes, pareil, jamais je ne montre mes cartes.
Néanmoins, j’avais eu une satisfaction : quand elle avait serré l’homme dans ses bras, j’avais vu, parfaitement vu, son sein s’écraser, volume exactement épousé par la surface de maille rayée horizontalement blanche et bleu-marine.
J’étais rassuré, de coque, là, il n’y avait point.
Champagne a tourné les talons, est repartie d'où elle venait, nous a laissés au milieu du lobby.
Champagne était déjà un rêve, une apparition, envolée.
Pendant que son compagnon enregistrait au desk, l’Ariégeoise m’a dit en confidence, Champagne vous plaira, c’est sûr.
Moi je lui demandai, mais pourquoi Champagne ?
Elle est restée énigmatique, vous verrez, vous comprendrez … quand elle aura fait sauter le bouchon … ni coupe ni flute … au goulot
En quelque sorte.Vous aussi vous sabrerez. Enfin probablement. Peut être. Je vous le souhaite en tous cas.
Au desk on m’a affecté, au prétexte qu’il n’y avait plus de single, une matrimoniale…
Les copains qui m’attendaient rigolaient, c’est chambre avec lit King Size et toilettes chiotte-bidet face à face. Pour un célibataire, c’est frustration assurée … ou invitation à partage.
Mais moi je n’ai pas fait de commentaire … sur cette donne je n’avais pas eu l’ouverture.
Tout le groupe était déjà attablé au dîner. Je suis resté avec les Ariégeois. L’organisateur, triple-champion-de-France, s’est assis avec nous pour nous accueillir. Il m’a désigné le partenaire qui m’était dévolu, un Parisien plus très jeune. Moi, j’eusse, de beaucoup, préféré une dame pas trop vieille … enfin parisienne ou provinciale, peu m’eût importé, grande joueuse ou pas, pareil … mais surtout pas trop ancienne ... si c'est possible.
Au dessert, Champagne s’est à son tour assise à notre table. Elle m’a dit, pour le tournoi de demain, c’est cuit, vous êtes avec ce Monsieur. Mais après, tout est ouvert.
Moi j’ai aimé cette idée que les choses fussent ouvertes. Surtout que c’est elle qui le disait.
Mes amis m’avaient expliqué le rôle de chacun dans cette organisation. Les organisateurs étaient trois, le maître-champion-prof, l’arbitre cette fille imposante et Champagne. Si le nombre de participants était multiple de quatre, tout était en ordre. Mais si le hasard faisait qu’il manquait un, deux ou trois bridgeurs, alors la triplette organisatrice faisait complément.
Champagne en tête pour être partenaire de qui était seul.
Bien entendu certains arrivaient en retard, d’autres rappelés à Paris par leurs affaires repartaient en avance, quelques uns ayant mal supporté les huitres portugaises ou les foies gras locaux s’absentaient … sans compter les couples récemment constitués qui zappaient le tournoi de l’après-midi pour une sieste plus ou moins améliorée...
Le système était rodé et chacun, chaque matin, rêvait de jouer avec le champion, avec la solide arbitre et surtout avec Champagne.
Autant dire que les électrons des paires se sentaient libres...
Champagne était toucheuse
Elle était de ces gens qui tripotent, l'air de pas y toucher, tout le monde tout le temps
Mains baladeuses sur les bras, sur les épaules, dans le dos et corps dégingandé toujours.
Une proximité qui heurte, s’appuie, se frotte.
Quand elle parlait elle était si proche que l’on sentait sur le visage le vent des mots qu’elle prononçait.
Elle devait être myope, très myope, on voyait qu’elle aimait ça, regarder de près.
Ce n’était pas désagréable, son odeur printanière et légère s’imposait éclipsant toutes les autres, elle créait son empreinte
Champagne était tactile et moi, j'aimais assez ça
Au soir on est allés se coucher, chacun avec un quizz à remplir pour le lendemain
Un quizz compliqué de cartes, inventé par le champion
Qui m'a tenu longtemps dans mon lit à réfléchir
Mais j'étais venu pour ça, les quizz j'aime rien tant que ça, réfléchir, combiner, résoudre.
Malhonnête, malhonnête, je ne pensais en fait qu'à Rachel, Argine, Judith, Athena ...
Dames de Cœur et d'autres, bien sûr, les valets aussi
Beaux garçons, eux, les valets, non ?
Lahire surtout
Vous le saviez, vous, qu'il était avec Milla Jovovich, la copine de Luc Besson ?
On disait à Montréal, QBC, qu'elle était sa messagère.
Mais j'avoue que des valets, moi je me méfiais...
Les rois avaient bien plus ma faveur ... c'est vite cocu, un roi, non?
Dans mon grand lit de 180, bien trop large pour homme seul, j'étais en bonne compagnie
Mais en vrai, la seule que j'eusse voulue près de moi, c'était Champagne
Champagne
Lendemain matin, petit déjeuner, entre salutations des paires constituées
Soleil timide sur Atlantique portugais en salon de cinq étoiles de triste tourisme
La grande arbitre passe de table en table distribuer le cours à potasser
Costaude l'arbitre, son autorité est manifestement incontestable
Les bridgeurs sont gens sérieux à travailler leurs QCM en tartinant de figue au goût fado leur biscottes beurrées salt
Le tout arrosé de café insipide, américain
De Champagne point
Faisait-elle grasse matinée avec un quelconque fiancé ?
Plusieurs mâles tartinaient leur scones en pensant mal
Enfin en pensant qu'il fallait que ça change
En pensant qu'ils allaient eux faire que demain cela aurait changé
Sûr
Dussent-ils y consacrer l'énergie qu'ils avaient initialement prévue pour le bridge
Rien que pour le bridge.
Nous les garçons, on se regardait et on se promettait que ça ne se reproduirait plus
Champagne est apparue alors que nous avions, tous, vidé nos bols
Elle était fraîche comme jeune fille au sortir de l'onde
Nous, tous, avions honte de ces pensées la concernant, pensées idiotes
Nous avions tous été sacrilèges, impies
Elle était notre Reine, notre Vierge, notre Dame, à tous
Moi je pensais, fais donc le mec qui n'est pas là, absent
J'avais le coeur en chamade à regarder cette Champagne
Et je me tordais les neurones en fil de fer barbelé pour ne pas…
Pour faire l'indifférent du matin, pour ne pas la voir, pour ne pas l'avoir vue.
Enfin seulement juste mater son dos tourné à se choisir confitures et thé...
Enfin, dos tourné, soyons honnête, son slim blanc à moitié seulement couvert du pull sombre, son slim tendu quand elle a soulevé le lourd samovar
Faire l'indifférent, tout comme elle l'avait été à mon arrivée.
Le nez plongé sur le problème de flanc de la veille, crayon aux lèvres, concentré
Puis sur les news de l’iPhone.
Et bien sûr ... ça a marché, elle a posé sa tasse et sa moisson de petits pains lusitaniens sur la nappe blanche en face de moi
Avec un sourire en bandoulière un je peux si sûr de soi qu'il ne demandait pas
Il s'imposait, ferme léger mutin comme ... champagne pétillant ... survivant au matin de la soirée gaie animée accompagnée que j'imaginais, que nous tous ici imaginions.
Règle du jeu avec Champagne, feindre
Feindre ? Feindre urgence obligation message à envoyer ordre à adjoint à l'usine arbitrage...
Devoir quitter la table, sorry désolé, comédie cache-cache.
Alors je me levai avant que conversation fut engagée à quoi je n'eusse pu échapper sans sembler fuir, alors sourire !
Et je suis sorti droit comme un I les reins carbonisés par son regard de Blonde à cheveux courts jusqu'après la grande porte battante de la salle à manger.
A dix heures, corrigé du quizz par le prof triple champion. Point de Champagne. Mais soixante paires d'yeux braqués sur la porte lieu de l'être sur le paper board couvert de cartes à jouer. Etonnamment, les plus accros étaient deux filles du MJC BC.
A déjeuner pareil, elle manquait à l'appel. On m'a dit resto de poissons bord d'Atlantique, quelques copains, vin blanc, huitres plates.
Foutaises ! Pas de bridge, mais cache-cache ?
J'avais compris que le challenge pour ce séjour bridge à Lisbonne ne serait pas de points IMP mais de jeu de hasard et d'amour, de faux semblants et d'odeur de sexe. Champagne, foutaise, balivernes, du cul, rien que du cul, mounzami.
Vous pensez qu'au tournoi de 15h tous on était tous en attente, femmes comme hommes.
Champagne est arrivée, casque bond court Jean Seberg, on était tous souffle coupé. Qui bandait ? Je ne sais. Moi assurément. Et je regardais autour de moi les gars les filles du groupe. Sans mentir pas une pas un n'était indifférent.
Vantardise ... c'est moi à qui échut d'être son partenaire
Excuse-moi, part'naire.
Johnny venait à ma rescousse et moi je tendais les mains les doigts au delà des cartes pour la toucher comme prestidigitateur magicien habile. Je sentais déjà que nous serions, Champagne et moi, en concordance en harmonie. Que nous allions tout gagner de si bien nous entendre nous comprendre, d'être face à nos adversaires, des joueurs en accord, complices et clairvoyants, en symbiose.
Magie des cartes de deux partenaires qui se comprennent, font un et réussissent tout.
Comment, après un après midi devant les autres contre les autres à tout gagner, ne pas se sentir tant en osmose d'esprit avec sa partenaire que l'on se doive de confirmer, bite plantée dans le chaud dans le tendre, corps et esprit en totale communion ?
Champagne !
Alors, je ne savais pas, moi
Avec les filles il ne sait pas quand il faut quand il faut pas
Parler du temps parler d’amour aller chez moi ou faire un tour
Qu’imaginez-vous, vous ?
Champagne m’avait attrapé par le bras et m’avait entrainé hors la salle de bridge. Elle était grande et je n’ai pas eu à me baisser quand elle m’a glissé à l’oreille, encore plus complice que nous l’avions été à la table toute l’après midi durant, il y a une piscine au sous-sol de cet hôtel, on s’y retrouve dans cinq minutes ?
Ce n’était pas une question, malgré le ton, mais un ordre une instruction une exigence à laquelle je ne pouvais me soustraire.
J’ai bien compris qu’après avoir largement amorcé, maintenant elle ferrait et que j’étais le pauvre goujon qui avait mordu à l’hameçon. Mais ce n’était pas pour me déplaire, j’étais consentant.
Ce sont ces pensées qui me traversaient tandis que, dans ma chambre, j’enfilais mon slip de bain en me dépêchant pour n’être pas en retard au rendez-vous.
Sa tête toute mouillée de la douche m’attendait souriante. Sur une table basse près du bassin étaient dressées trois flutes et elle, était assise en maillot une pièce noir devant deux fauteuils de plastique blanc. Le maillot détaillait son thorax long de fille sportive et ses deux seins écrasés par l’étoffe stretch trop tendue qui en laissait voir grande partie supérieure quasi jusqu’aux aréoles dont on devinait un petit croissant sombre à la lisière de l’ourlet.
Moi je pensais, en voyant arriver le pingouin blanc et noir, son seau d’argent dans les mains, à voici pourquoi ce surnom de Champagne !
Elle m’a dit, ce fauteuil vous tend les bras, joignez-vous donc à nous, l’ami.
Moi je matais son entrecuisse quasi indécente, le maillot trop échancré dévoilant haut son aine, l'étoffe trop noire sur sa peau trop blanche, sa peau glabre couverte par le tissu trop fin qui ne cachait rien, mouillé de sa douche, du pli profond de son anatomie intime.
Elle a dit, j’espère que vous aimez les bulles, en souriant malicieuse et gaie.
Moi je pensais, il y a l’eau sans bulles et l’eau avec bulles. Sûr que l’eau avec bulles c’est plus sympa que l’eau sans bulles. Mais alors pourquoi diable est-elle toute rasée du bulbe ?
Je n’ai pas eu le temps de fantasmer plus avant. Une autre fille est arrivée et j’ai compris qu’elle était, elle aussi, de la partie car elle s’est assise avec nous, d’autorité, sans solliciter la moindre autorisation non plus d’ailleurs que s’intéresser à mon existence.
Le serveur portugais avait libéré le muselet et extrait le bouchon discrètement. Il versait le liquide pétillant dans chacune des trois flutes en tournant, tiers moitié plein.
La fille était brune à cheveux longs qui pendaient sur ses épaules. Elle me tournait ostensiblement le dos et ne voyait que Champagne.
Elle était emmaillotée d’une serviette sombre et je supputais qu’elle devait porter un bikini car j’avais entre-aperçu, quand elle s’était assise, par l’échancrure ouverte un instant par le mouvement, un bout de ventre bronzé avec nombril profondément dessiné.
Moi j’aime les nombrils, tous les nombrils, surtout bien sûr ceux des gonzesses.
Exclusivement...
Mais là, moi j'étais venu pour Champagne.
Et cette fille un peu arrogante, très distante, ibérique oserais-je dire, qui s'était mise entre elle et moi, me chagrinait.
Mais j'étais alors gagnant, nous étions, Champagne et moi les gagnants du jour
Et ce statut, même si l'on sait que c'est seulement hasard, donne des ailes.
Alors la fille, copine, amie, amante ou même pire, ne me causait aucune répulsion mais au contraire, un désir fort de l'accaparer, de lui faire partager notre gloire.
En sus son nombril profond m'avait ému et je cherchais une autre opportunité de le mater.
Yeux braqués. Bas.
Nous avions nos coupes en main et nous nous regardions dans les yeux pour trinquer
La fille s'est levée pour mieux choquer sa flûte contre la mienne, sans quitter mon regard
Champagne béchait et moi je bichais...
C'est frustrant pour une fille de voir sa copine chercher le mec avec qui on voudrait...
Et encore plus regarder le con se laisser faire
Champagne tirait la gueule mais avec élégance
Et moi je pensais, sacrée joueuse de bridge, première série méritée
Moi j'avais fait mon choix
Enfin, juste j'avais décidé que j'allais me faire les deux ... prétentieux, non ?
En fait, pas tant que ça ... vu que l'opportunité se présentait, qui à ma place eût hésité ?
En sus, c'est ça exactement Darwin, avancer, gagner, conquérir.
Croyez-vous que nous coloniserons Mars sans être un brin audacieux ?
La brune devant moi, debout, me tendait sa coupe à titouiller de la mienne et moi je matais, lieu de ses yeux sombres, le rabat de serviette qui ouvrait sur ses mystères. Préalablement un instant entrevus.
Mon regard est remonté à elle et elle a souri et nous avons trinqué.
Et puis, c'est normal, la serviette est tombée. Lâcher de serviette aurait-on dit...
Son corps a claqué devant moi de deux seins craquant le soutif jaune et de ses hanches larges le slip accroché haut sur les saillants, jaune, jaune fluo, éclatant...
Brune de tête, elle l'était de corps aussi, chevelure drue sur ses épaules, peau mate bronzée de partout On voyait, gonflant le devant un peu lâche du slip jaune, sa toison épaisse frisée à peine contenue par les élastiques droite et gauche qui cachait chastement ses intimités. Enfin ... disons, tentait de...
Champagne me souriait et j'ai compris que c'était combine d'un plan à trois et qu'il allait me falloir assurer, assumer, être à la hauteur. Sacré challenge !
L'aurait pu prévenir, Champagne !
Moi, j'étais d'accord pour les tournois IMP à deux, à quatre avec palmarès fédé internationale, mais là, cette affaire à trois dont j'avais déjà compris qu'elle se finirait ce soir tard dans mon lit matrimonial XXL sans arbitre pour attribuer les points...
Je pensais à celle-ci, solide femelle avec ce qui faut devant ce qui faut derrière et, fulgurance, j'ai dit, on pourrait convier l'arbitre ... pour arbitrer.
A quatre l'affaire serait plus équilibrée, plus conforme aux règles de la table...
Les deux filles ont rigolé. Et la brune a parlé. Avec un accent brésilien à couper au couteau. Chouette, l'accent quand même. Lambada carimbo. Je voyais son nombril immobile et tout le reste qui s'agitait autour. Surtout sa touffe sous l'étoffe jaune. Et j'entendais la musique. Brésilienne.
Manifestement elles n’avaient aucune envie de convier l’arbitre à nos jeux. Quand nous eûmes vidé les coupes elles m’ont entraîné, chacune par une main, à une sorte de spa, de bain à remous dans un recoin illuminé de led multicolores qui s’allumaient s’éteignaient progressivement en synchro d’une musique genre Jarre en plus cosmique encore.
Le bac était profond et l’on était assis sur une banquette circulaire, les pieds pendouillant dans l’eau bouillonnante et le dos ravagé par des jets massants.
La Brésilienne avait des habitudes genre Copa Cabana et a immédiatement dégraphé son soutif pour le jeter par dessus son épaule, au loin. Elle s’est glissée, bassin en avant, dans l’eau bleue et nous avons vu ses gros nibars comme lévitant dans les bulles, leurs yeux sombres dardés vers nous, nous regardant effrontément.
Champagne a dit, on doit pouvoir régler le mécanisme pour que le bouillonnement soit plus modéré et les bulles plus fines. elle m’a sollcité pour aller à l’armoire électrique, derrière la porte, effectuer les réglages idoines.
Je me suis volontiers soumis à ses désirs. Mais, à mon retour au spa, j’ai vu, par côté, le maillot noir une pièce qui frayait avec le slip jaune vif brésilien sur la mosaïque du bassin.
J’ai compris qu’il me fallait me mettre dans le ton et j’ai fait glisser, avant de descendre dans le bain bouillonnant, mon propre boxer le long de mes cuisses, dévoilant un trois pièces modeste du fait de la tiédeur ambiante. Le maillot est allé rejoindre ses collègues sur la margelle du bassin.
Il n’y a eu aucun geste déplacé ni de l’un ni des autres. Aucune des deux filles n’a prétendu fêler en apnée. Moi même, je me suis retenu de tripoter les seins pétillants non plus que les pubis, l’un parfaitement glabre comme celui d’une petite fille, l’autre, foisonnant tel canopée en forêt amazonienne.
Tout juste ai-je tenu les deux filles à la taille pour les serrer contre moi afin que nous profitions tous trois des bouillonnements qui nous chatouillaient sans pudeur les fesses. Enfin, plus exactement, le trou du cul.
Les filles ont décidé que la prochaine étape serait le sauna. Enroulés dans nos serviettes, nous avons ramassé les maillots et avons pris direction du secteur hammam-sauna. Quand la Brésilienne s’est penchée en avant pour attraper son bikini coincé entre deux bancs de mosaïque, j’ai pu admirer, nous avons pu admirer, Champagne et moi, une fente profonde et velue digne de la naissance du monde. J’en étais tant ému que j’ai attrappé la main de Champagne, la serrant en complicité. Celle-ci m’a rendu ma pression encore plus fort en réciprocité pour bien marquer le partage.
Les filles avaient leur serviette sous les bras mais moi je la portais en pagne, autour des hanches. Champagne qui est grande laissait apercevoir entre ses cuisses les deux lèvres de son intimité tandis que sa copine, plus petite restait chaste.
Le sauna était fort fréquenté et nous avons préféré le hammam. Au hammam, il n’y avait qu’un couple, assis l’un à côté de l’autre, tout au fond. Assis sur leurs serviettes, s’exposant sans complexes aux humidités chaleureuses.
C’étaient mes nouveaux amis d’autocar airport. Ils m’ont fait fête et aux deux filles aussi. Ils avaient à notre arrivée replié les serviettes sur leurs attributs mais voyant que nous étions des amis ils ont immédiatement repris attitude conviviale.
Nous ne pouvions être de reste et, m’asseyant sur la banquette chaude, j’ai ouvert mon pagne, exhibant discrètement une bite déjà convenablement développée.
Ce que voyant, la Brésilienne a dégagé la serviette coincée sous son aisselle, la pliant pour s’en faire coussin et s’est assise auprès de moi, cuisses serrées en pudeur.
Champagne était chaleureuse et a salué, l’un après l’autre, les deux joueurs, d’un baiser appuyé mouillé de vapeur brûlante sur les joues mais très prés de la bouche tout en effleurant comme elle aimait à le faire, le sein de l’une et la bite de l’autre. L’air de pas y toucher.
Elle avait gardé sa serviette serrée et était la seule qui cachait sa nudité. Sauf qu’assise, son abricot tout rasé exposait les replis de son intimité s’échappant en cascade sombre entre ses cuisses largement ouvertes.
Champagne était bandante et les deux mecs du sauna, sans s’être concertés, bandaient.
La Brésilienne avait le regard figé sur mon ami. La femme de mon ami avait les yeux sur moi. Et Champagne faisait l’indifférente, la pas concernée.
De temps à autre un mécanisme déclenchait une puissante émission de vapeur dense et pendant quelques minutes on n’y voyait plus rien. Ce fut le cas.
J’ai senti autour de moi un engoulement tendre et profond, à fond de glotte. Je m’interrogeais sur qui était celle à qui je devais ce délice. J’ai pris doucement la nuque en amitié et constatant que la chevelure était coupée court à la garçonne, j’ai compris que c’était Champagne.
Ma bite, en pur réflexe d’amitié amoureuse a soudain pris pleine expansion et Champagne s’est alors insurgée comment veux-tu que je te taille une pipe si tu bandes si gros si dur si long ?
Moi j’étais aux anges
Champagne, regarde il y a Champagne !
Le couple à coté de moi exprimait sa joie à voir la grande fille blonde en accueil de la navette de l’aéroport, là, sur le parvis de l’hôtel.
L’homme me dit, avec un grand sourire, c’est Champagne
La femme rassemblait ses sacs et son manteau. Elle s’est tournée vers moi et m’a dit, vous voyez Champagne est venue cette année aussi ... encore.
Drôle de prénom, ça, Champagne…
Encore qu’il lui allait bien, ce prénom Champagne
A cette grande fille longue aux cheveux courts, très courts
Pétillante
Allègre
Festive
Moi, j’ai tout de suite aimé les ronds que moulait sa marinière rayée Montebourg, de beaux ronds bien sphériques.
Otez-moi d’un doute, de la bonne vraie chair ou bien des coques ?
Je n’osais laisser plus avant mon regard inquisiteur sur les rayures. Bienséance, éducation … obligent.
Mais l’esprit scientifique qui est le mien ne pourrait longtemps se contenter d’hypothèses. Il me faudrait rapidement confirmer, lever incertitude, éliminer l’un des termes de l’alternative.
Cascaïs, village touristique au bord de l'Atlantique, près de Lisbonne.
Les participants arrivaient en ordre dispersé des quatre coins de France par Portela, l’airport.
De Toulouse, de Marseille, de Nice, de Bordeaux ... bien sûr le gros des troupes était de Parisiens et Parisiennes. Beaucoup se connaissaient, les tournois de bridge en festivals d'une semaine sont courus par les mêmes gens, les mêmes équipes.
La grande fille blonde dont je vous parle pérorait au bar quand notre navette est arrivée à l’hôtel. Elle s'était précipitée en bienvenue. Chaleureuse, elle a serré dans ses bras mes nouveaux amis.
Nouveaux amis, nous venions de faire connaissance durant le trajet depuis l'aéroport. Ils venaient d'Ariège, pays perdu aux creux des Pyrénées, ni Hautes, ni Atlantiques, ni même Orientales. Pays oubliés, presque encore inexplorés, pays de vallées étroites profondes enclavées.
Le couple était sympa et nous avions sympathisé dans la nuit portugaise, menés tambour battant par un autochtone, pilote probablement échappé d’Estoril.
La fille Champagne serrait l'homme devant moi comme j'eusse aimé être serré au moins une fois dans ma vie. J'étais jaloux de tant d'affection.
Quand est venu le tour de sa compagne, j'ai compris que Champagne aimait les filles aussi, et fort. Curieusement ça m'a bien plu... Va savoir pourquoi ! Sommes nous, nous les hommes, en fantasme d'homosexualité féminine ?
Néanmoins, tant de tendresse exprimée était de bon augure pour ce séjour.
Moi, elle m'a battu froid.
J’en fus dépité. J’étais nouveau, d’accord, mais tant d’indifférence était comme un soufflet, une injure.
Mais plus tard j’ai su ; plus tard elle me dira, tu sais au jeu je suis première série alors dans la vie, enfin avec les hommes, pareil, jamais je ne montre mes cartes.
Néanmoins, j’avais eu une satisfaction : quand elle avait serré l’homme dans ses bras, j’avais vu, parfaitement vu, son sein s’écraser, volume exactement épousé par la surface de maille rayée horizontalement blanche et bleu-marine.
J’étais rassuré, de coque, là, il n’y avait point.
Champagne a tourné les talons, est repartie d'où elle venait, nous a laissés au milieu du lobby.
Champagne était déjà un rêve, une apparition, envolée.
Pendant que son compagnon enregistrait au desk, l’Ariégeoise m’a dit en confidence, Champagne vous plaira, c’est sûr.
Moi je lui demandai, mais pourquoi Champagne ?
Elle est restée énigmatique, vous verrez, vous comprendrez … quand elle aura fait sauter le bouchon … ni coupe ni flute … au goulot
En quelque sorte.Vous aussi vous sabrerez. Enfin probablement. Peut être. Je vous le souhaite en tous cas.
Au desk on m’a affecté, au prétexte qu’il n’y avait plus de single, une matrimoniale…
Les copains qui m’attendaient rigolaient, c’est chambre avec lit King Size et toilettes chiotte-bidet face à face. Pour un célibataire, c’est frustration assurée … ou invitation à partage.
Mais moi je n’ai pas fait de commentaire … sur cette donne je n’avais pas eu l’ouverture.
Tout le groupe était déjà attablé au dîner. Je suis resté avec les Ariégeois. L’organisateur, triple-champion-de-France, s’est assis avec nous pour nous accueillir. Il m’a désigné le partenaire qui m’était dévolu, un Parisien plus très jeune. Moi, j’eusse, de beaucoup, préféré une dame pas trop vieille … enfin parisienne ou provinciale, peu m’eût importé, grande joueuse ou pas, pareil … mais surtout pas trop ancienne ... si c'est possible.
Au dessert, Champagne s’est à son tour assise à notre table. Elle m’a dit, pour le tournoi de demain, c’est cuit, vous êtes avec ce Monsieur. Mais après, tout est ouvert.
Moi j’ai aimé cette idée que les choses fussent ouvertes. Surtout que c’est elle qui le disait.
Mes amis m’avaient expliqué le rôle de chacun dans cette organisation. Les organisateurs étaient trois, le maître-champion-prof, l’arbitre cette fille imposante et Champagne. Si le nombre de participants était multiple de quatre, tout était en ordre. Mais si le hasard faisait qu’il manquait un, deux ou trois bridgeurs, alors la triplette organisatrice faisait complément.
Champagne en tête pour être partenaire de qui était seul.
Bien entendu certains arrivaient en retard, d’autres rappelés à Paris par leurs affaires repartaient en avance, quelques uns ayant mal supporté les huitres portugaises ou les foies gras locaux s’absentaient … sans compter les couples récemment constitués qui zappaient le tournoi de l’après-midi pour une sieste plus ou moins améliorée...
Le système était rodé et chacun, chaque matin, rêvait de jouer avec le champion, avec la solide arbitre et surtout avec Champagne.
Autant dire que les électrons des paires se sentaient libres...
Champagne était toucheuse
Elle était de ces gens qui tripotent, l'air de pas y toucher, tout le monde tout le temps
Mains baladeuses sur les bras, sur les épaules, dans le dos et corps dégingandé toujours.
Une proximité qui heurte, s’appuie, se frotte.
Quand elle parlait elle était si proche que l’on sentait sur le visage le vent des mots qu’elle prononçait.
Elle devait être myope, très myope, on voyait qu’elle aimait ça, regarder de près.
Ce n’était pas désagréable, son odeur printanière et légère s’imposait éclipsant toutes les autres, elle créait son empreinte
Champagne était tactile et moi, j'aimais assez ça
Au soir on est allés se coucher, chacun avec un quizz à remplir pour le lendemain
Un quizz compliqué de cartes, inventé par le champion
Qui m'a tenu longtemps dans mon lit à réfléchir
Mais j'étais venu pour ça, les quizz j'aime rien tant que ça, réfléchir, combiner, résoudre.
Malhonnête, malhonnête, je ne pensais en fait qu'à Rachel, Argine, Judith, Athena ...
Dames de Cœur et d'autres, bien sûr, les valets aussi
Beaux garçons, eux, les valets, non ?
Lahire surtout
Vous le saviez, vous, qu'il était avec Milla Jovovich, la copine de Luc Besson ?
On disait à Montréal, QBC, qu'elle était sa messagère.
Mais j'avoue que des valets, moi je me méfiais...
Les rois avaient bien plus ma faveur ... c'est vite cocu, un roi, non?
Dans mon grand lit de 180, bien trop large pour homme seul, j'étais en bonne compagnie
Mais en vrai, la seule que j'eusse voulue près de moi, c'était Champagne
Champagne
Lendemain matin, petit déjeuner, entre salutations des paires constituées
Soleil timide sur Atlantique portugais en salon de cinq étoiles de triste tourisme
La grande arbitre passe de table en table distribuer le cours à potasser
Costaude l'arbitre, son autorité est manifestement incontestable
Les bridgeurs sont gens sérieux à travailler leurs QCM en tartinant de figue au goût fado leur biscottes beurrées salt
Le tout arrosé de café insipide, américain
De Champagne point
Faisait-elle grasse matinée avec un quelconque fiancé ?
Plusieurs mâles tartinaient leur scones en pensant mal
Enfin en pensant qu'il fallait que ça change
En pensant qu'ils allaient eux faire que demain cela aurait changé
Sûr
Dussent-ils y consacrer l'énergie qu'ils avaient initialement prévue pour le bridge
Rien que pour le bridge.
Nous les garçons, on se regardait et on se promettait que ça ne se reproduirait plus
Champagne est apparue alors que nous avions, tous, vidé nos bols
Elle était fraîche comme jeune fille au sortir de l'onde
Nous, tous, avions honte de ces pensées la concernant, pensées idiotes
Nous avions tous été sacrilèges, impies
Elle était notre Reine, notre Vierge, notre Dame, à tous
Moi je pensais, fais donc le mec qui n'est pas là, absent
J'avais le coeur en chamade à regarder cette Champagne
Et je me tordais les neurones en fil de fer barbelé pour ne pas…
Pour faire l'indifférent du matin, pour ne pas la voir, pour ne pas l'avoir vue.
Enfin seulement juste mater son dos tourné à se choisir confitures et thé...
Enfin, dos tourné, soyons honnête, son slim blanc à moitié seulement couvert du pull sombre, son slim tendu quand elle a soulevé le lourd samovar
Faire l'indifférent, tout comme elle l'avait été à mon arrivée.
Le nez plongé sur le problème de flanc de la veille, crayon aux lèvres, concentré
Puis sur les news de l’iPhone.
Et bien sûr ... ça a marché, elle a posé sa tasse et sa moisson de petits pains lusitaniens sur la nappe blanche en face de moi
Avec un sourire en bandoulière un je peux si sûr de soi qu'il ne demandait pas
Il s'imposait, ferme léger mutin comme ... champagne pétillant ... survivant au matin de la soirée gaie animée accompagnée que j'imaginais, que nous tous ici imaginions.
Règle du jeu avec Champagne, feindre
Feindre ? Feindre urgence obligation message à envoyer ordre à adjoint à l'usine arbitrage...
Devoir quitter la table, sorry désolé, comédie cache-cache.
Alors je me levai avant que conversation fut engagée à quoi je n'eusse pu échapper sans sembler fuir, alors sourire !
Et je suis sorti droit comme un I les reins carbonisés par son regard de Blonde à cheveux courts jusqu'après la grande porte battante de la salle à manger.
A dix heures, corrigé du quizz par le prof triple champion. Point de Champagne. Mais soixante paires d'yeux braqués sur la porte lieu de l'être sur le paper board couvert de cartes à jouer. Etonnamment, les plus accros étaient deux filles du MJC BC.
A déjeuner pareil, elle manquait à l'appel. On m'a dit resto de poissons bord d'Atlantique, quelques copains, vin blanc, huitres plates.
Foutaises ! Pas de bridge, mais cache-cache ?
J'avais compris que le challenge pour ce séjour bridge à Lisbonne ne serait pas de points IMP mais de jeu de hasard et d'amour, de faux semblants et d'odeur de sexe. Champagne, foutaise, balivernes, du cul, rien que du cul, mounzami.
Vous pensez qu'au tournoi de 15h tous on était tous en attente, femmes comme hommes.
Champagne est arrivée, casque bond court Jean Seberg, on était tous souffle coupé. Qui bandait ? Je ne sais. Moi assurément. Et je regardais autour de moi les gars les filles du groupe. Sans mentir pas une pas un n'était indifférent.
Vantardise ... c'est moi à qui échut d'être son partenaire
Excuse-moi, part'naire.
Johnny venait à ma rescousse et moi je tendais les mains les doigts au delà des cartes pour la toucher comme prestidigitateur magicien habile. Je sentais déjà que nous serions, Champagne et moi, en concordance en harmonie. Que nous allions tout gagner de si bien nous entendre nous comprendre, d'être face à nos adversaires, des joueurs en accord, complices et clairvoyants, en symbiose.
Magie des cartes de deux partenaires qui se comprennent, font un et réussissent tout.
Comment, après un après midi devant les autres contre les autres à tout gagner, ne pas se sentir tant en osmose d'esprit avec sa partenaire que l'on se doive de confirmer, bite plantée dans le chaud dans le tendre, corps et esprit en totale communion ?
Champagne !
Alors, je ne savais pas, moi
Avec les filles il ne sait pas quand il faut quand il faut pas
Parler du temps parler d’amour aller chez moi ou faire un tour
Qu’imaginez-vous, vous ?
Champagne m’avait attrapé par le bras et m’avait entrainé hors la salle de bridge. Elle était grande et je n’ai pas eu à me baisser quand elle m’a glissé à l’oreille, encore plus complice que nous l’avions été à la table toute l’après midi durant, il y a une piscine au sous-sol de cet hôtel, on s’y retrouve dans cinq minutes ?
Ce n’était pas une question, malgré le ton, mais un ordre une instruction une exigence à laquelle je ne pouvais me soustraire.
J’ai bien compris qu’après avoir largement amorcé, maintenant elle ferrait et que j’étais le pauvre goujon qui avait mordu à l’hameçon. Mais ce n’était pas pour me déplaire, j’étais consentant.
Ce sont ces pensées qui me traversaient tandis que, dans ma chambre, j’enfilais mon slip de bain en me dépêchant pour n’être pas en retard au rendez-vous.
Sa tête toute mouillée de la douche m’attendait souriante. Sur une table basse près du bassin étaient dressées trois flutes et elle, était assise en maillot une pièce noir devant deux fauteuils de plastique blanc. Le maillot détaillait son thorax long de fille sportive et ses deux seins écrasés par l’étoffe stretch trop tendue qui en laissait voir grande partie supérieure quasi jusqu’aux aréoles dont on devinait un petit croissant sombre à la lisière de l’ourlet.
Moi je pensais, en voyant arriver le pingouin blanc et noir, son seau d’argent dans les mains, à voici pourquoi ce surnom de Champagne !
Elle m’a dit, ce fauteuil vous tend les bras, joignez-vous donc à nous, l’ami.
Moi je matais son entrecuisse quasi indécente, le maillot trop échancré dévoilant haut son aine, l'étoffe trop noire sur sa peau trop blanche, sa peau glabre couverte par le tissu trop fin qui ne cachait rien, mouillé de sa douche, du pli profond de son anatomie intime.
Elle a dit, j’espère que vous aimez les bulles, en souriant malicieuse et gaie.
Moi je pensais, il y a l’eau sans bulles et l’eau avec bulles. Sûr que l’eau avec bulles c’est plus sympa que l’eau sans bulles. Mais alors pourquoi diable est-elle toute rasée du bulbe ?
Je n’ai pas eu le temps de fantasmer plus avant. Une autre fille est arrivée et j’ai compris qu’elle était, elle aussi, de la partie car elle s’est assise avec nous, d’autorité, sans solliciter la moindre autorisation non plus d’ailleurs que s’intéresser à mon existence.
Le serveur portugais avait libéré le muselet et extrait le bouchon discrètement. Il versait le liquide pétillant dans chacune des trois flutes en tournant, tiers moitié plein.
La fille était brune à cheveux longs qui pendaient sur ses épaules. Elle me tournait ostensiblement le dos et ne voyait que Champagne.
Elle était emmaillotée d’une serviette sombre et je supputais qu’elle devait porter un bikini car j’avais entre-aperçu, quand elle s’était assise, par l’échancrure ouverte un instant par le mouvement, un bout de ventre bronzé avec nombril profondément dessiné.
Moi j’aime les nombrils, tous les nombrils, surtout bien sûr ceux des gonzesses.
Exclusivement...
Mais là, moi j'étais venu pour Champagne.
Et cette fille un peu arrogante, très distante, ibérique oserais-je dire, qui s'était mise entre elle et moi, me chagrinait.
Mais j'étais alors gagnant, nous étions, Champagne et moi les gagnants du jour
Et ce statut, même si l'on sait que c'est seulement hasard, donne des ailes.
Alors la fille, copine, amie, amante ou même pire, ne me causait aucune répulsion mais au contraire, un désir fort de l'accaparer, de lui faire partager notre gloire.
En sus son nombril profond m'avait ému et je cherchais une autre opportunité de le mater.
Yeux braqués. Bas.
Nous avions nos coupes en main et nous nous regardions dans les yeux pour trinquer
La fille s'est levée pour mieux choquer sa flûte contre la mienne, sans quitter mon regard
Champagne béchait et moi je bichais...
C'est frustrant pour une fille de voir sa copine chercher le mec avec qui on voudrait...
Et encore plus regarder le con se laisser faire
Champagne tirait la gueule mais avec élégance
Et moi je pensais, sacrée joueuse de bridge, première série méritée
Moi j'avais fait mon choix
Enfin, juste j'avais décidé que j'allais me faire les deux ... prétentieux, non ?
En fait, pas tant que ça ... vu que l'opportunité se présentait, qui à ma place eût hésité ?
En sus, c'est ça exactement Darwin, avancer, gagner, conquérir.
Croyez-vous que nous coloniserons Mars sans être un brin audacieux ?
La brune devant moi, debout, me tendait sa coupe à titouiller de la mienne et moi je matais, lieu de ses yeux sombres, le rabat de serviette qui ouvrait sur ses mystères. Préalablement un instant entrevus.
Mon regard est remonté à elle et elle a souri et nous avons trinqué.
Et puis, c'est normal, la serviette est tombée. Lâcher de serviette aurait-on dit...
Son corps a claqué devant moi de deux seins craquant le soutif jaune et de ses hanches larges le slip accroché haut sur les saillants, jaune, jaune fluo, éclatant...
Brune de tête, elle l'était de corps aussi, chevelure drue sur ses épaules, peau mate bronzée de partout On voyait, gonflant le devant un peu lâche du slip jaune, sa toison épaisse frisée à peine contenue par les élastiques droite et gauche qui cachait chastement ses intimités. Enfin ... disons, tentait de...
Champagne me souriait et j'ai compris que c'était combine d'un plan à trois et qu'il allait me falloir assurer, assumer, être à la hauteur. Sacré challenge !
L'aurait pu prévenir, Champagne !
Moi, j'étais d'accord pour les tournois IMP à deux, à quatre avec palmarès fédé internationale, mais là, cette affaire à trois dont j'avais déjà compris qu'elle se finirait ce soir tard dans mon lit matrimonial XXL sans arbitre pour attribuer les points...
Je pensais à celle-ci, solide femelle avec ce qui faut devant ce qui faut derrière et, fulgurance, j'ai dit, on pourrait convier l'arbitre ... pour arbitrer.
A quatre l'affaire serait plus équilibrée, plus conforme aux règles de la table...
Les deux filles ont rigolé. Et la brune a parlé. Avec un accent brésilien à couper au couteau. Chouette, l'accent quand même. Lambada carimbo. Je voyais son nombril immobile et tout le reste qui s'agitait autour. Surtout sa touffe sous l'étoffe jaune. Et j'entendais la musique. Brésilienne.
Manifestement elles n’avaient aucune envie de convier l’arbitre à nos jeux. Quand nous eûmes vidé les coupes elles m’ont entraîné, chacune par une main, à une sorte de spa, de bain à remous dans un recoin illuminé de led multicolores qui s’allumaient s’éteignaient progressivement en synchro d’une musique genre Jarre en plus cosmique encore.
Le bac était profond et l’on était assis sur une banquette circulaire, les pieds pendouillant dans l’eau bouillonnante et le dos ravagé par des jets massants.
La Brésilienne avait des habitudes genre Copa Cabana et a immédiatement dégraphé son soutif pour le jeter par dessus son épaule, au loin. Elle s’est glissée, bassin en avant, dans l’eau bleue et nous avons vu ses gros nibars comme lévitant dans les bulles, leurs yeux sombres dardés vers nous, nous regardant effrontément.
Champagne a dit, on doit pouvoir régler le mécanisme pour que le bouillonnement soit plus modéré et les bulles plus fines. elle m’a sollcité pour aller à l’armoire électrique, derrière la porte, effectuer les réglages idoines.
Je me suis volontiers soumis à ses désirs. Mais, à mon retour au spa, j’ai vu, par côté, le maillot noir une pièce qui frayait avec le slip jaune vif brésilien sur la mosaïque du bassin.
J’ai compris qu’il me fallait me mettre dans le ton et j’ai fait glisser, avant de descendre dans le bain bouillonnant, mon propre boxer le long de mes cuisses, dévoilant un trois pièces modeste du fait de la tiédeur ambiante. Le maillot est allé rejoindre ses collègues sur la margelle du bassin.
Il n’y a eu aucun geste déplacé ni de l’un ni des autres. Aucune des deux filles n’a prétendu fêler en apnée. Moi même, je me suis retenu de tripoter les seins pétillants non plus que les pubis, l’un parfaitement glabre comme celui d’une petite fille, l’autre, foisonnant tel canopée en forêt amazonienne.
Tout juste ai-je tenu les deux filles à la taille pour les serrer contre moi afin que nous profitions tous trois des bouillonnements qui nous chatouillaient sans pudeur les fesses. Enfin, plus exactement, le trou du cul.
Les filles ont décidé que la prochaine étape serait le sauna. Enroulés dans nos serviettes, nous avons ramassé les maillots et avons pris direction du secteur hammam-sauna. Quand la Brésilienne s’est penchée en avant pour attraper son bikini coincé entre deux bancs de mosaïque, j’ai pu admirer, nous avons pu admirer, Champagne et moi, une fente profonde et velue digne de la naissance du monde. J’en étais tant ému que j’ai attrappé la main de Champagne, la serrant en complicité. Celle-ci m’a rendu ma pression encore plus fort en réciprocité pour bien marquer le partage.
Les filles avaient leur serviette sous les bras mais moi je la portais en pagne, autour des hanches. Champagne qui est grande laissait apercevoir entre ses cuisses les deux lèvres de son intimité tandis que sa copine, plus petite restait chaste.
Le sauna était fort fréquenté et nous avons préféré le hammam. Au hammam, il n’y avait qu’un couple, assis l’un à côté de l’autre, tout au fond. Assis sur leurs serviettes, s’exposant sans complexes aux humidités chaleureuses.
C’étaient mes nouveaux amis d’autocar airport. Ils m’ont fait fête et aux deux filles aussi. Ils avaient à notre arrivée replié les serviettes sur leurs attributs mais voyant que nous étions des amis ils ont immédiatement repris attitude conviviale.
Nous ne pouvions être de reste et, m’asseyant sur la banquette chaude, j’ai ouvert mon pagne, exhibant discrètement une bite déjà convenablement développée.
Ce que voyant, la Brésilienne a dégagé la serviette coincée sous son aisselle, la pliant pour s’en faire coussin et s’est assise auprès de moi, cuisses serrées en pudeur.
Champagne était chaleureuse et a salué, l’un après l’autre, les deux joueurs, d’un baiser appuyé mouillé de vapeur brûlante sur les joues mais très prés de la bouche tout en effleurant comme elle aimait à le faire, le sein de l’une et la bite de l’autre. L’air de pas y toucher.
Elle avait gardé sa serviette serrée et était la seule qui cachait sa nudité. Sauf qu’assise, son abricot tout rasé exposait les replis de son intimité s’échappant en cascade sombre entre ses cuisses largement ouvertes.
Champagne était bandante et les deux mecs du sauna, sans s’être concertés, bandaient.
La Brésilienne avait le regard figé sur mon ami. La femme de mon ami avait les yeux sur moi. Et Champagne faisait l’indifférente, la pas concernée.
De temps à autre un mécanisme déclenchait une puissante émission de vapeur dense et pendant quelques minutes on n’y voyait plus rien. Ce fut le cas.
J’ai senti autour de moi un engoulement tendre et profond, à fond de glotte. Je m’interrogeais sur qui était celle à qui je devais ce délice. J’ai pris doucement la nuque en amitié et constatant que la chevelure était coupée court à la garçonne, j’ai compris que c’était Champagne.
Ma bite, en pur réflexe d’amitié amoureuse a soudain pris pleine expansion et Champagne s’est alors insurgée comment veux-tu que je te taille une pipe si tu bandes si gros si dur si long ?
Moi j’étais aux anges
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