Quel pied !
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-12-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Quel pied !
Quel pied !
Dialogues Interdits, ou les conversations subversives et légères de deux personnages abordant tous les sujets sexuels, même les plus tabous. Une série d’histoires complètes, dont les épisodes peuvent se lire dans n’importe quel ordre.
Un nouvel épisode chaque samedi matin à 9 H et chaque mercredi soir à 20 H.
–––––––
— Allez, c’est d’accord ! Aujourd’hui je vais te raconter. Ça remonte à mon enfance. Je devais avoir dix ans, et mon grand frère douze. Notre fantasme absolu était de mater les filles sous les douches de la piscine municipale.
— Classique… et même banal, je dirais.
— Oh, ça va ! Sois un peu indulgente. À cet âge on a les fantasmes que l’on peut. Et pas forcément l’occasion d’en avoir d’autres.
— Encore qu’on peut se servir de son imagination.
— Là, ce n’était pas pareil car ce n’était pas que l’imagination : les douches, on avait vraiment trouvé un moyen d’y avoir accès. Enfin, d’y avoir une vue.
— Beaucoup de nageuses enlevaient tout ?
— Presque toutes. C’était une époque où ça se faisait bien plus que de nos jours, et pour notre plus grand bonheur. Notre plus grande frustration aussi.
— Parce que vous ne pouviez pas les baiser ?
— Ça, on n’y a pas pensé une seconde. Non, on voulait juste les voir, et… en fait, notre planque nous permettait pas d’en voir beaucoup.
— À quoi ça servait alors ?
— À rêver ! À prendre des risques, se faire peur, frémir, et ressentir toute cette chair fraîche si près de nous, dont on pouvait presque sentir l’odeur… waouh… je ne regrette pas, que de beaux moments.
— Vous étiez où exactement ?
— Dans une douche individuelle condamnée qui servait de placard à balais. On allait s’y planquer vingt minutes avant en passant par un vieux conduit d’aération inutilisé. Le genre de vieille construction qui peut s’effondrer… je te raconte pas toutes les fois où on aurait pu y passer.
— Et ça débouchait direct sur les douches ?
— Juste à côté. Là on escaladait la cabine et on attendait patiemment.
— Porte entrouverte ?
— T’es folle ! On aurait été grillés sur le champ. Non, on se contenait de regarder par l’entrebâillement. Un millimètre à peine, peut-être…— Souvent ?
— Chaque semaine. Le jeudi après-midi on n’avait pas classe. L’école des filles, si. Celles de notre tranche d’âge venaient toujours pour seize heures.
— Au moins pour faire bosser l’imaginaire, ça le fait bosser.
— À fond ! Ça m’a donné envie de dessiner, d’inventer. Mon frangin non, ça lui a seulement donné envie de piquer les magazines érotiques de papa.
— Vous ne voyiez que des bouts de membres ?
— Oui. Une toison, un bout de sein, un demi-cul… Les seuls membres qu’on voyait en entier c’était les pieds. Les portes de cabines sont toujours un peu surélevées. On avait pleine vue sur les pieds, et une partie des mollets. Pleine vue aussi sur les maillots qui étaient laissés à terre, puis renfilés à la fin.
— J’ai compris ! C’est ça qui t’a fait devenir fétichiste des pieds.
— Pas la peine de faire dix ans de psychanalyse pour ça. Longtemps je me suis demandé pourquoi, plus tard, je me suis mis à sucer goulûment nombre d’orteils avec autant de passion qu’une nana taille une pipe.
— Et puis aussi masser le talon, y passer ta langue, l’introduire entre chaque orteil, mordiller… tout ce que j’aime.
— Au début tu n’aimais pas.
— J’ai juste été surprise. Puis je me suis laissé faire et j’ai trouvé ça extra. Quelle fille ne le trouverait pas ?
— Presque toutes celles que j’ai connues ont apprécié, effectivement. Pas folles les guêpes, en toute modestie.
— Je suis bien contente de t’avoir trouvé.
— Tu ne m’aimes que pour mon fétichisme ?
— Bien sûr que non idiot. N’empêche, ça fait partie de tes points forts. Tu es un… comment on pourrait décrire ton travers en un seul mot ? Pour introduire un terme parlant des pieds, on commence par « péd » ou « pédi ». Pédicure, pédiluve, pédestre…— Je préfère qu’on dise adorateur de pieds, ou fétichiste des pieds. Si on se met à dire « pédiphile », ça prête trop à confusion.
— Et tu es devenu adorateur de petons dès le début ?
— D’abord, c’était l’ensemble qui me fascinait. Les voix qui rient, chantent et fredonnent, les bruits d’eau, le corps fin qui passe par l’entrebâillement et qu’on à tout juste le temps de deviner. Les gamines adoraient se doucher nues les unes près des autres, il est clair que c’était un instant hyper sensuel pour elles. Certaines s’arrangeaient même pour se frotter l’une contre l’autre, l’air de rien, du style je rigole ou je joue à Chat. Elles kiffaient aussi le prof de sport, qui devait les surveiller.
— Aujourd’hui, c’est impensable.
— Par chance, ce n’était pas un pervers. Il restait éloigné, et ne venait qu’en cas de bêtise ou de gros retard sur l’heure. Ce qui frustrait beaucoup ses élèves. Ça m’ a fait venir tant d’images que si j’avais tout vu en vrai ensuite, si ça se trouve j’aurais été déçu.
— Est-ce que la gent féminine t’a déçu, plus tard ?
— Plus tard, ce fut longtemps après. J’étais bien plus grand, et j’ai découvert la nudité féminine en même temps que le sexe. Logique, comme la plupart des mecs. Les filles avaient bien plus que des chants et des fredonnements à m’offrir, alors comment être déçu.
— Et ton frère ?
— Eh bien, pendant que j’étais couché le nez au sol, lui était debout, sur mon dos, s’étirant le plus qu’il pouvait. J’avais vu sur les pieds, lui sur les cheveux. Chacun son trip… on n’a jamais voulu échanger nos places.
— Pas étonnant que tu aies des problèmes dorsaux. Et est-ce qu’il est devenu fétichiste des cheveux ? Du genre à masser le cuir chevelu, passer mille fois ses mains entre les mèches, ou bien tenir la tignasse de la fille pendant l’amour ?
— Il est devenu coiffeur pour dames.
Dialogues Interdits, ou les conversations subversives et légères de deux personnages abordant tous les sujets sexuels, même les plus tabous. Une série d’histoires complètes, dont les épisodes peuvent se lire dans n’importe quel ordre.
Un nouvel épisode chaque samedi matin à 9 H et chaque mercredi soir à 20 H.
–––––––
— Allez, c’est d’accord ! Aujourd’hui je vais te raconter. Ça remonte à mon enfance. Je devais avoir dix ans, et mon grand frère douze. Notre fantasme absolu était de mater les filles sous les douches de la piscine municipale.
— Classique… et même banal, je dirais.
— Oh, ça va ! Sois un peu indulgente. À cet âge on a les fantasmes que l’on peut. Et pas forcément l’occasion d’en avoir d’autres.
— Encore qu’on peut se servir de son imagination.
— Là, ce n’était pas pareil car ce n’était pas que l’imagination : les douches, on avait vraiment trouvé un moyen d’y avoir accès. Enfin, d’y avoir une vue.
— Beaucoup de nageuses enlevaient tout ?
— Presque toutes. C’était une époque où ça se faisait bien plus que de nos jours, et pour notre plus grand bonheur. Notre plus grande frustration aussi.
— Parce que vous ne pouviez pas les baiser ?
— Ça, on n’y a pas pensé une seconde. Non, on voulait juste les voir, et… en fait, notre planque nous permettait pas d’en voir beaucoup.
— À quoi ça servait alors ?
— À rêver ! À prendre des risques, se faire peur, frémir, et ressentir toute cette chair fraîche si près de nous, dont on pouvait presque sentir l’odeur… waouh… je ne regrette pas, que de beaux moments.
— Vous étiez où exactement ?
— Dans une douche individuelle condamnée qui servait de placard à balais. On allait s’y planquer vingt minutes avant en passant par un vieux conduit d’aération inutilisé. Le genre de vieille construction qui peut s’effondrer… je te raconte pas toutes les fois où on aurait pu y passer.
— Et ça débouchait direct sur les douches ?
— Juste à côté. Là on escaladait la cabine et on attendait patiemment.
— Porte entrouverte ?
— T’es folle ! On aurait été grillés sur le champ. Non, on se contenait de regarder par l’entrebâillement. Un millimètre à peine, peut-être…— Souvent ?
— Chaque semaine. Le jeudi après-midi on n’avait pas classe. L’école des filles, si. Celles de notre tranche d’âge venaient toujours pour seize heures.
— Au moins pour faire bosser l’imaginaire, ça le fait bosser.
— À fond ! Ça m’a donné envie de dessiner, d’inventer. Mon frangin non, ça lui a seulement donné envie de piquer les magazines érotiques de papa.
— Vous ne voyiez que des bouts de membres ?
— Oui. Une toison, un bout de sein, un demi-cul… Les seuls membres qu’on voyait en entier c’était les pieds. Les portes de cabines sont toujours un peu surélevées. On avait pleine vue sur les pieds, et une partie des mollets. Pleine vue aussi sur les maillots qui étaient laissés à terre, puis renfilés à la fin.
— J’ai compris ! C’est ça qui t’a fait devenir fétichiste des pieds.
— Pas la peine de faire dix ans de psychanalyse pour ça. Longtemps je me suis demandé pourquoi, plus tard, je me suis mis à sucer goulûment nombre d’orteils avec autant de passion qu’une nana taille une pipe.
— Et puis aussi masser le talon, y passer ta langue, l’introduire entre chaque orteil, mordiller… tout ce que j’aime.
— Au début tu n’aimais pas.
— J’ai juste été surprise. Puis je me suis laissé faire et j’ai trouvé ça extra. Quelle fille ne le trouverait pas ?
— Presque toutes celles que j’ai connues ont apprécié, effectivement. Pas folles les guêpes, en toute modestie.
— Je suis bien contente de t’avoir trouvé.
— Tu ne m’aimes que pour mon fétichisme ?
— Bien sûr que non idiot. N’empêche, ça fait partie de tes points forts. Tu es un… comment on pourrait décrire ton travers en un seul mot ? Pour introduire un terme parlant des pieds, on commence par « péd » ou « pédi ». Pédicure, pédiluve, pédestre…— Je préfère qu’on dise adorateur de pieds, ou fétichiste des pieds. Si on se met à dire « pédiphile », ça prête trop à confusion.
— Et tu es devenu adorateur de petons dès le début ?
— D’abord, c’était l’ensemble qui me fascinait. Les voix qui rient, chantent et fredonnent, les bruits d’eau, le corps fin qui passe par l’entrebâillement et qu’on à tout juste le temps de deviner. Les gamines adoraient se doucher nues les unes près des autres, il est clair que c’était un instant hyper sensuel pour elles. Certaines s’arrangeaient même pour se frotter l’une contre l’autre, l’air de rien, du style je rigole ou je joue à Chat. Elles kiffaient aussi le prof de sport, qui devait les surveiller.
— Aujourd’hui, c’est impensable.
— Par chance, ce n’était pas un pervers. Il restait éloigné, et ne venait qu’en cas de bêtise ou de gros retard sur l’heure. Ce qui frustrait beaucoup ses élèves. Ça m’ a fait venir tant d’images que si j’avais tout vu en vrai ensuite, si ça se trouve j’aurais été déçu.
— Est-ce que la gent féminine t’a déçu, plus tard ?
— Plus tard, ce fut longtemps après. J’étais bien plus grand, et j’ai découvert la nudité féminine en même temps que le sexe. Logique, comme la plupart des mecs. Les filles avaient bien plus que des chants et des fredonnements à m’offrir, alors comment être déçu.
— Et ton frère ?
— Eh bien, pendant que j’étais couché le nez au sol, lui était debout, sur mon dos, s’étirant le plus qu’il pouvait. J’avais vu sur les pieds, lui sur les cheveux. Chacun son trip… on n’a jamais voulu échanger nos places.
— Pas étonnant que tu aies des problèmes dorsaux. Et est-ce qu’il est devenu fétichiste des cheveux ? Du genre à masser le cuir chevelu, passer mille fois ses mains entre les mèches, ou bien tenir la tignasse de la fille pendant l’amour ?
— Il est devenu coiffeur pour dames.
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