Quelle vengeance ! - histoire érotique

J’ai merdé ! Je ne sais pas comment dire ça autrement… Au moment où ça s’est produit, je pensais même avoir définitivement gâché ma vie !

 
J’ai rencontré à 21 ans une fille géniale, Marie, elle était belle. Pas le genre de beauté qu’on voit dans les magazines, grandes et fines…. Siliconées.

Elle ne dépasse pas les 155cm mais tout est proportionné à la perfection. Ses seins sont fermes, ni petits ni gros, sa taille est fine et tout son corps est tonique du fait du sport qu’elle aime pratiquer. Elle fait du fitness et donne même des cours de temps en temps. Sa peau est douce, ses yeux sombres sont rieurs, intenses quand elle veut quelque chose de vous. Marie est une fille d’une gaieté incroyable, toujours partante pour s’amuser mais bosseuse aussi, la tête sur les épaules.

Elle a aussi un caractère très fort mais est gentille avec tout le monde ou presque. Elle ne se laisse pas facilement démonter mais elle est aussi très ouverte aux autres et très appréciée.

Elle et moi, ça a matché immédiatement. En moins d’une semaine, on était inséparable. Au lit, Marie est parfaite, sensuelle, aussi souvent que moi à l’initiative de nos rapports, expressive.

En soirée, elle se fait souvent draguer et d’après ce que je sais, c’est encore plus fréquent à la salle de sport. Cependant, elle me raconte tout, très amusée. Je n’ai jamais ressenti réellement de jalousie mordante car je la savais fidèle et amoureuse.

Je l’ai demandée en mariage. Elle a dit oui et l’a annoncé à toutes nos connaissances en moins d’une semaine.

Mais il s’est passé une chose à laquelle je ne m’attendais pas….

Quelques mois avant le mariage, je suis allé en formation pour 2 semaines à 600km de chez nous. Ça m’arrivait fréquemment mais cette fois, c’était un peu plus loin que d’habitude. On a décidé que je resterai sur place car en plus, Marie donnait des cours de fitness toute la journée ce samedi là.

La formation a suivi son cours. On était une quinzaine. J’ai fait connaissance avec les autres participants et le soir on se retrouvait pour un verre ou deux, on était un groupe de 7 ou 8 dont 3 filles, les autres rentrant dans leur chambre très tôt. Marie et moi, on parlait tous les soirs et on s’envoyait des textos dans la journée.

Le samedi est arrivé vite…. On se retrouvait à 4 mecs à rester sur place pour le weekend donc on a décidé de sortir faire des billards, peut-être un pub après….. Et c’est là que tout a foiré.

Le pire, c’est que je ne sais absolument pas comment j’en suis arrivé là. Le lendemain matin, je me posait beaucoup de questions. Est-ce que c’est la fatigue ? Ou de la bêtise pure, ou un trouble de la personnalité !!!

En y réfléchissant après, j’ai même pensé à la drogue tellement je me suis pas reconnu !

Tout ce que je peux vous dire, c’est que je me suis réveillé avec un mal de crâne incroyable et qu’une nana était endormie dans mon lit. Pas moche mais facilement 10 ans de plus que moi. Des bribes de la soirée revenaient et je me rappelais avoir trop bu mais rien de vraiment cohérent. Et aucun souvenir passé la sortie du pub.

Quand elle s’est réveillée, je n’ai même pas demandé son nom, je lui ai demandé de partir. Elle n’a pas fait la difficile. Je crois qu’elle devait tenir une sacré cuite aussi.

Je me suis senti très mal, très coupable. C’était terrible. J’aimais Marie de tout mon cœur.

J’ai tanné les mecs avec lesquels j’avais fait la fête mais ils ne se souvenaient de rien non plus. Tout était très vague pour tout le monde. La vérité m’est venue par un des autres mecs de la formation. Un des autres fêtards s’était un peu trop vanté auprès de lui d’avoir donné un truc aux trois autres pour qu’il se marre des effets que ça aurait sur nous.

Le mercredi soir le fameux vantard a eu de gros problèmes. Je pense qu’il a eu mal en pissant pendant quelques jours et de sérieuses douleurs aux côtes quand j’ai réussi à lui faire avouer qu’il avait mis de l’extasie dans mon verre. Je ne l’ai pas revu de la semaine et il n’a pas porté plainte contre moi. Apparemment, je ne suis pas le seul à lui avoir rendu visite.

J’ai eu Marie au téléphone dès le dimanche soir puis tous les autres soirs de la semaine, essayant de rester le plus normal possible. Je me suis dit que j’allais enfermer ça dans le fin fond de ma mémoire et ne plus jamais y penser.

Le vendredi soir, quand je suis arrivé à mon appartement (où Marie vivait avec moi depuis plus d’un an), j’ai tout de suite compris que quelque chose n’allait pas. Personne ne m’attendait.

La bague de fiançailles de Marie était sur la table du salon à côté d’une clé USB.

Une lettre de quelques mots était sous la bague.

« Manu, je t’ai aimé et tu m’as fait mal comme jamais je n’aurai cru que tu pourrais le faire. Mais peu importe…. Tu me connais…. La vie continues et je ne vais pas laisser la haine que j’ai maintenant pour toi me ronger. Tu sais comment je suis, une fois trahie, je ne regarde pas en arrière. La rancune est un de mes pires défauts.

Tu te demandes surement comment je sais ? Regarde la vidéo sur la clé….. et mords toi en les doigts !

PS : Ne cherches surtout pas à me contacter, tout est définitivement fini entre nous. D’ailleurs, au jour où j’écris cette lettre, tu peux être sûr que je profite « à fond » de ce que la vie peut apporter »
 
Avec une grande appréhension j’ai ouvert on PC et inséré la clé.

Il y avait 3 vidéos.

Sur la première, on me voit rentrer dans l’hôtel avec la fameuse inconnue qui s’est réveillée dans mon lit. C’est filmé à pas plus de 20 mètres de nous je dirais. Vers la fin, j’entends des sanglots qui me brisent le cœur et lorsque la caméra va vers le bas, comme si j’avais besoin de confirmation, je reconnais les chaussures préférées de Marie.

Sur la 2ème, elle se film en me disant que c’est la dernière fois qu’elle me parle. Elle m’explique qu’elle était finalement libre le samedi et qu’elle a fait le trajet pour passer la nuit et le dimanche matin avec moi. Eh oui, elle était tellement amoureuse qu’elle était tout à fait capable de ça ! Elle me dit à quel point je lui ai brisé le cœur. Je pleure comme une madeleine, comme un con, seul dans mon salon.

La troisième a le nom de « BONUS », datée du jeudi soir.

C’est une vidéo prise dans ma chambre, notre chambre.

J’entends des pas, puis Marie apparaît dans le champs de vision, tout sourire, suivie d’un homme. Elle jette un regard noir vers la caméra.

Je reconnais immédiatement ce mec. Il a toujours tourné autour de Marie à la salle de muscu. C’est un vrai top model, un métisse originaire de Guadeloupe je crois. Je regarde ça comme un cauchemar, incapable de stopper la vidéo, ou même de détourner le regard.

Marie m’avait toujours dit le trouver très beau, et contrairement aux autres, très respectueux. Et là, sous mes yeux, je reconnaissais les signe du désir chez celle que j’aime de tout mon cœur, pour un autre que moi.

Ils sont juste à l’entrée de la chambre, assez loin de la caméra. Ils s’embrassent avec passion, avec ferveur. Petit à petit , leurs vêtements tombent au sol.

Il me paraît alors évident que lui, n’a aucune idée qu’il est filmé. Je reconnais encore le caractère fort de Marie quand elle se met à genoux devant lui, le tourne de façon à ce qu’il soit bien visible. Elle veut me rabaisser, me complexer et l’adonis qu’elle a devant elle a tout ce qu’il faut pour l’aider à ça.

Il est grand, 1.85m je pense, tout son corps est admirablement musclé. Son sexe pointe vers le haut, très impressionnant. Il fait sans doute 20 bons cm et il est vraiment large.

Marie se met à le lécher, à le sucer. Elle aime ce qu’elle fait. Ça se voit dans ses gestes et sur son visage.

Au bout de quelques minutes, il l’arrête et ils viennent sur le lit. Ils sont beaucoup plus proches de la caméra qu’elle a idéalement placé. Ils s’embrassent à nouveau et ça me fait bien plus de mal que de la voir le sucer. Marie se fait tellement sensuelle pour lui ! Il profite de son corps parfait, puis s’installe entre ses cuisses et la dévore. Marie commence à gémir, à l’encourager, à lui dire qu’elle aime ça. Il mange son sexe, le lape, suce son clitoris et entraine inexorablement Marie vers un orgasme qui la fait vibrer toute entière, son bassin cherchant toujours le contact de sa bouche.

Ensuite ils se calment tous les deux et j’entends alors des mots qui font mal. Il lui dit qu’elle a un charme fou, qu’il a envie d’elle depuis toujours. Qu’il est tellement content d’être là avec elle.

Elle lui dit alors qu’elle l’a toujours trouvé tellement gentil, qu’il est beau et qu’elle adore ses caresses, qu’il est doué avec sa bouche et sa langue.

Puis, je vois la main de Marie se saisir du braquemart de mon rival, le branler doucement et l’amener petit à petit à l’entrée de sa chatte…. Sa chatte, si douce, si accueillante….

Il se positionne et pousse. Je vois Marie être possédée devant moi. Il est patient. Il est tellement plus gros que moi. Elle doit se faire à sa taille.

A chaque poussée de son sexe, le gémissement de Marie se fait plus fort. A chaque pénétration, son visage trahi plus son plaisir.

Le salaud est doué, et attentionné. Je vois dans son regard qu’il l’adore. Il veut la conquérir… et je lui ai totalement involontairement donné les moyens de le faire.

Une fois presque totalement en elle, il accélère. Les cris de plaisir de Marie emplissent mes oreilles. Elle jouit fort, une deuxième fois.

Il roule sur le dos en l’entraînant avec lui. Elle le chevauche alors. Ils s’embrassent avec de plus en plus de passion. Elle lui dit alors à quel point son sexe est bon, tellement profond, « tellement meilleur ». Cette phrase est pour moi, je le sais.

Ses mouvement de bassin la mène à un orgasme long et puissant. Ses cuisses en tremblent. Elle s’écroule sur lui.

Je n’en reviens, pas, il n’a toujours pas éjaculé. Marie mets du temps à s’en remettre. Puis, le ballet des baisers et des caresses reprend. Et je reste là, scotché, incapable de faire le moindre geste.

Le mec s’appelle Joseph mais tout le monde l’appelle Jo. Jo installe Marie sur les genoux, se colle dans son dos en caressant tout son corps. Ils s’embrassent à nouveau et le regard de Marie pour Jo me fait comprendre que je l’ai définitivement perdue. Je l’entends demander à Marie si elle est prête à vraiment jouir. Comme si pour l’instant elle n’avait pas joui !!!!

Il la met en levrette et je vois Marie s’offrir autant qu’elle peut. Je sais à quoi ressemble son cul dans cette position. Il est irrésistible. Jo pénètre Marie lentement et complètement.

Je regarde complètement en transe cet homme que je n’arrive même pas à haïr, posséder l’amour de ma vie. Il la prend au plus profond, la faisant crier d’extase. Elle crie son nom, crie son plaisir d’être prise aussi bien et aussi puissamment.

Ils sont en sueur tous les deux et encore plus érotiques. Il la maintient fermement par les hanches et augmente le rythme de ses coups de reins. Marie part dans un orgasme démentiel, comme je ne l’ai jamais vu. Elle s’est calmée quelques instants puis s’est remise à jouir.

Il a jouit en elle une ou 2 minutes après alors que Marie gueulait de plaisir pour la 3ème fois en levrette.

Ils se sont écroulés, embrassés, câlinés. Ils se sont levés pour aller prendre une douche. Elle lui a dit d’y aller, qu’elle arrivait tout de suite.

Elle est venue vers la caméra, j’ai clairement vu une larme rouler sur sa joue. Elle a dit une phrase « t’es vraiment trop con d’avoir tout gâché, tant pis pour toi. Tu as apprécié sa performance ? Moi oui ! »
Je suis resté devant l’écran noir pendant longtemps.

Je ne sais pas comment certains hommes peuvent être excités en voyant leur conjoint avec un autre. J’ai retiré la clé et j’ai été au sous-sol. J’ai détruit la clé avec un marteau.

J’ai été hanté par ces images pendant longtemps.

On se croisait régulièrement. Elle était maintenant en couple avec Jo et ça semblait être solide. C’était un mec bien.

J’étais mal à l’aise mais ça ne m’empêchait pas d’être moi-même avec mes amis. Marie leur a dit que je l’avais trompée. Je n’ai jamais démenti. Ça n’aurait servi à rien et malheureusement, c’était vrai à ses yeux et elle avait une preuve à montrer.

Un an après, au cours d’une soirée, Marie a tenu à me parler.

-          Marie : Je tiens à m’excuser. Je sais que c’est trop tard mais j’ai compris que j’avais été trop loin dès le lendemain du jour où je t’ai laissé la clé USB. Depuis, Je regrette de ne pas t’avoir simplement quitté.

-          Moi : Et moi, je regrette que cette discussion, on ne l’ai pas eue au téléphone, ou le soir de mon retour.

-          Marie : Ça n’aurait rien changé à ma décision. Tu m’as trompé.

-          Moi : Puisque c’est toi qui veux qu’on en parle, je vais tout te dire. Je regrette que tu aies eu la possibilité de croire que je t’avais trahie mais honnêtement, je n’en ai aucun souvenir. Le lendemain, je me suis réveillé à côté d’une fille, en caleçon et elle était en sous-vêtements. C’est une piètre excuse mais c’est la vérité. Je n’ai strictement aucune idée du nom de cette fille. Je suis persuadé qu’on a rien fait et qu’on n’était pas en état d’avoir fait quoi que ce soit. Ce que j’aurais vraiment voulu que tu saches avant de mettre en place ton plan génial pour te venger de moi, c’est que j’ai appris 2 jour plus tard qu’un de mes camarades de sortie avait mis une extasie dans mon verre et dans celui des 2 autres mecs pour se marrer. Tiens regarde une vidéo toi aussi…
J’ai cherché dans mon téléphone et je lui ai transféré la vidéo que moi aussi j’avais prise du mec qui m’avait drogué, vidéo me montrant le passer à tabac alors que jusque-là, elle ne m’avait jamais vu violent.

A ce moment, elle a baissé la tête et elle a commencé à pleurer.

-          Moi : Tu vois Marie, tout n’est pas tout blanc ou tout noir dans la vie. Mais au moins tout ça m’a ouvert les yeux. Tu ne m’aimais et ne me respectais pas suffisamment pour me laisser ne serait-ce qu’une simple chance de donner ma version des évènements. Pendant une semaine entière, tu m’as parlé au téléphone en jouant la comédie en en mettant au point ton horrible vengeance. Est-ce que tu as conscience des conséquences de cette vidéo sur ma confiance, sur mon égo, sur ma virilité ?

-          Marie : J’avais mal ! Je savais que tu m’aimais et je voulais que tu ressentes la même douleur. Tu peux comprendre non ?

-          Moi : Oui, mais après le choc du visionnage de sa vidéo, j’ai rapidement réalisé que tu avais tué d’un coup tout l’amour que j’avais eu pour toi un jour. Au jour d’aujourd’hui, la seule chose que je regrette vraiment, c’est d’avoir perdu du temps avec quelqu’un qui disait m’aimer et qui était capable de vouloir me faire autant de mal « volontairement », sans même me laisser la moindre chance.

-          Marie : Comment je pouvais savoir ?

-          Moi : en me parlant…. Plutôt qu’en baisant un autre mec pour me punir et me rabaisser. Tu sais, J’ai bien fait de détruire la vidéo le soir même car quand j’ai appris que tu avais dit à tous nos amis que j’avais couché avec une autre, je n’aurais pas résisté à la tentation d’envoyer ma vidéo accompagnée des tiennes pour voir qui aurait été la personne horrible dans l’histoire !!! Pour que tout le monde voit ta cruauté envers moi, ta méchanceté finalement purement gratuite.

-          Marie : Je suis désolée….

-          Moi : Et Jo, il me semble que c’est un mec bien. Est-ce qu’il est au courant qu’il a été filmé car il ne me semble pas qu’il soit quelqu’un qui soit capable d’accepter de faire ça. Peut-être que je dois lui en parler ?

Elle m’a regardé et son regard était apeuré. De grosses larmes coulaient sur ses joues. J’ai vu Jo nous regarder de loin.

-          Moi : Ne t’inquiètes pas, je ne vais rien lui dire. Je n’ai pas ta méchanceté, tu n’en vaux pas le coup…
Jo est venu nous rejoindre, inquiet des larmes de Marie.

Marie lui a tout de suite dit que ça allait pour déminer la situation.

-          Moi : On a juste éclairci certaines choses Jo, ne t’inquiètes pas…
-          Marie : Est-ce qu’on peut quand même être amis ?

-          Moi : Tu m’as laissé un jour une lettre disant que tu ne souhaitais plus jamais me parler…. Maintenant tu as ma version des choses… Et tu sais ce que je pense vraiment de toi aujourd’hui alors c’est mon tour de te dire que je ne veux plus jamais te parler et de te dire qu’il est hors de question qu’on soit un jour amis.

J’ai regardé Jo.

-          Moi : Jo, ne lui laisse jamais une chance de vouloir se venger de toi…. Je ne souhaite ça à personne… Même pas à toi.

Et je suis retourné voir ma copine…. Le cœur beaucoup plus léger.