Quiproquos et conséquences 2/8
Récit érotique écrit par Lord of Sitges [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-07-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Quiproquos et conséquences 2/8
DIMANCHENous dormons toujours totalement nus, Alice et moi. Quelle que soit la température extérieure.
Au bout de dix minutes sous la couette, je ne supporte plus le moindre caleçon ou T-shirt.
La plus petite paire de chaussette me donne des suées.
Ma femme est comme moi, à une exception près : Lorsqu’il fait vraiment très froid, elle garde ses chaussettes car comme toutes les femmes, elle a les pieds gelés et si ses glaçons viennent à se frotter contre moi je fais alors des bonds dans le lit.
On ne peut pas dire qu’il faisait froid dans l’appartement.
Ces logements collectifs sont toujours surchauffés.
Si bien que le petit matin du dimanche nous vit lentement émerger d’un sommeil réparateur sur notre lit d’appoint, les draps baissés jusqu’à la taille afin de compenser la chaleur ambiante.
Comme à la maison, mes premiers mouvements furent de tendre la main vers ma compagne et de délicieusement commencer la journée en caressant son ventre doux et plat puis en remontant doucement vers ses deux globes charnus et biens remplis.
Je ne me lasse jamais de parcourir leur douce et tiède rotondité de ma paume. Il n’y a pas meilleure manière de commencer la journée !
Ceux-ci réagirent vite à ma caresse car je sentis la chair de poule se saisir de leur extrémité et les tétons sensibles s’érigèrent sous mon titillement plus ciblé.
Seulement, j’avais oublié que nous n’étions pas à la maison.
Et alors que ma main repassait sous la couette à la découverte d’un mont de Vénus encore endormi je fus alerté par le sentiment d’une présence dans la pièce.
J’ouvris les yeux et relevai la tête. Frédéric était là, en caleçon, torse nu, debout à trois mètres de nous.
Sur le chemin des toilettes, il avait dû s’arrêter devant notre tableau rendu visible par le jour passant à travers les rideaux.
Depuis combien de temps était-il là, à mater les seins de ma femme ?
Je lançai un « Hé ! » indigné tandis que réalisant sa présence, Alice émit un cri perçant et s’empressa de se remonter la couverture jusqu’au cou.
Pas du tout déstabilisé, il leva la main et nous dit :« – Hello vous deux ! Ne vous gênez surtout pas pour moi, c’était très joli ! »Et il s’enferma dans les toilettes.
Aline me regarda, mi-outrée mi-amusée : « – Il est gonflé celui-là ! C’est à lui d’être gêné ! Il pourrait frapper avant d’entrer, quand-même ! »« – Le problème, c’est qu’on n’a pas de porte. Et qu’ils sont obligés de passer par là pour aller aux WC. »« – Ben ça promet ! »Alice n’est pas spécialement pudique, en règle générale. Elle ne se refuse pas un petit topless de temps en temps, l’été, pour le plus grand bonheur de nos voisins de plage qui ne manquent pas de remarquer ses beaux seins bien pleins et plantés haut.
C’est pour cela qu’elle ne se formalisa pas trop de l’indiscrétion de notre coloc, mais en général, elle préférait décider du moment où elle dévoilait une partie de ses charmes.
Lorsqu’il ressortit, Frédéric nous lança en passant :« – Allez les jeunes ! Faut se lever tôt si on veut profiter à fond de la neige ! »Puis il entra dans la salle d’eau et une minute plus tard, on entendit le bruit de la douche.
Il n’avait pas tort : Si nous voulions profiter au maximum de notre séjour, il ne fallait pas trainasser au lit. Mais voilà un des inconvénients de la colocation : On est toujours dépendant du rythme de vie des autres.
Lorsqu’il revint, habillé d’un T-shirt et d’un pantalon de sport, nous avions replié notre lit et, encore en pyjama pour moi et en nuisette pour Alice, nous préparions le petit déjeuner.
Nous n’avions pas encore aperçu Claire.
Compte tenu du récital qu’elle nous avait proposé la veille, je me demandais qu’elle attitude elle aurait ce matin.
Allait-elle abandonner son air butté ? Serait-elle gênée ?
Tandis que celle-ci était à sa douche, nous avons mangé tous les trois, avec son mari qui arborait son air jovial apparemment habituel.
Tout en devisant sur ce que nous comptions faire de notre journée, je remarquais que les yeux de Frédéric déviaient très régulièrement sur la poitrine de mon épouse dont on pouvait deviner le relief fidèlement retranscrit par le fin tissu de sa nuisette.
Je commençais à penser que ce mec était un mateur professionnel et que l’épisode du matin ne devait pas grand-chose au hasard : Il s’était arrangé pour entrer dans notre « chambre » en faisant le moins de bruit possible et en espérant y voir quelque chose d’alléchant.
Je pense qu’il n’avait pas dû être déçu.
Et je ne pouvais décemment pas lui en tenir grief : Alice est très mignonne et je comprends les hommes dont les regards suivent ses courbes aguicheuses. Je me sens même parfois flatté par cet hommage muet à ma compagne en réalisant que c’est moi que ce petit canon a décidé d’inviter dans son lit et dans sa vie.
Par ailleurs, en bon mâle qui se respecte, je ne peux pas toujours résister, moi non-plus, à l’examen plus approfondi d’une paire de jolies fesses, d’une silhouette prometteuse, d’une poitrine pigeonnante ou de jambes dénudées. Alors…Nous avions fini de petit-déjeuner et Claire n’était toujours pas sortie.
Bon sang, non seulement, elle tirait une tronche d’enterrement mais si en plus elle monopolisait la salle d’eau pendant une heure tous les matins, elle allait rapidement me courir sur les nerfs, celle-là.
Lorsque je l’entendis ouvrir la porte et crier : « La salle de bain est libre ! » J’ai pris mes affaires de toilette et je me suis précipité pour bien lui faire comprendre que l’on attendait après elle.
Mais elle n’était pas encore sortie.
Alors que je m’apprêtai à entrer dans la petite pièce, je restai figé de surprise :Les cheveux encore mouillés, elle n’avait en tout et pour tout sur elle qu’une petite serviette éponge nouée sur la poitrine et qui descendait juste suffisamment pour cacher l’essentiel.
Elle tourna la tête vers moi et me dit avec un sourire éclatant :« -Bonjour Marc, Bien dormi ? »Puis elle est passée devant moi sans que je puisse lui répondre autre chose que : « – Gremelempfft… »Bouche béante, yeux écarquillés, comme un grand benêt, je l’ai suivi du regard, hypnotisé.
De dos, c’était encore pire : La serviette n’était pas assez large pour masquer la naissance de ses petites fesses.
Elle a ouvert la porte de sa chambre et en refermant derrière elle, elle m’a fait un petit signe de la main avec un sourire en coin.
Je suis resté encore quelques secondes, immobile face à la porte fermée, le souvenir de ses longues jambes nues encore imprimé sur mes rétines.
Je restai longtemps songeur en me rasant devant le miroir.
Je ne sais pas ce qui m’avait le plus stupéfait : Sa tenue à réveiller les volcans d’Auvergne ou bien son spectaculaire revirement d’attitude.
A croire que ce n’était plus la même personne depuis la veille.
D’ailleurs, Alice était d’accord avec moi.
Alors que nos « nouveaux amis » étaient partis et que nous nous préparions à en faire autant, elle me dit :« – Dis donc, la Claire, le moins que l’on puisse dire c’est que ça lui a fait sacrément du bien de se faire siphonner la tuyauterie !
Elle est parfois très poétique, ma femme !
*****Quel bonheur ce fut de retourner sur les pistes.
La neige était parfaite, le soleil au rendez-vous.
Sans les interminables queues aux remonte-pentes, ça aurait était parfait !
Nous avons vite retrouvé nos sensations de glisse, la vitesse grisante, l’air vif qui pique la peau, la neige qui crisse sous les spatules et bien sûr des paysages à couper le souffle.
Le domaine avait peu changé et nous avons eu l’agréable impression de nous retrouver cinq ans en arrière, à l’heure et dans le cadre de nos premiers émois.
Magique !
Bien entendu, nous n’avons pas cherché à rejoindre Frédéric et Claire sur les pistes.
Partager un logement avec eux nous suffisait grandement.
Le domaine était même assez étendu pour que nous ne les rencontrions pas de la journée.
Le soir, nous sommes rentrés à l’appartement, fourbus mais heureux de notre journée.
Ils étaient déjà là. Installés à l’aise et fraichement douchés.
D’ailleurs, après les efforts, nous n’aspirions nous aussi qu’à prendre une bonne douche réparatrice.
Compte-tenu de l’étroitesse de la salle d’eau, nous ne pouvions y aller que chacun notre tour.
Je m’y suis donc glissé en premier, laissant Alice bavarder avec nos colocs sur leur parcours du jour.
En sortant, je remarquais les éclats de rire des deux jeunes femmes.
Apparemment, Claire avait décidé de mettre définitivement sa mauvaise humeur de côté et elle avait sympathisé avec Alice.
Tant mieux ! Voilà qui allait nettement améliorer l’ambiance du séjour.
Alice prit ma suite sous la douche.
Quelques minutes plus tard, alors que je vaquais à ranger nos affaires, je vis Frédéric passer devant moi et avant que j’aie pu le prévenir, il actionna la poignée et entra franco dans la salle de bain.
On entendit alors un hurlement de surprise strident et le gars ressorti en se confondant en excuses.
Sa femme l’alpagua :« – Dis-donc ! T’es un sacré goujat, de rentrer comme ça dans la salle de bain d’une fille, toi ! T’as de la chance, ça aurait été moi, tu aurais reçu ma main à travers la figure, j’te le dis ! »« – Ce n’est pas de ma faute ! Je ne me rappelais plus qu’elle y était et en plus elle n’avait pas verrouillé ! » Se défendit-il en me prenant pour témoin.
Je le rassurai :« – T’inquiète pas, elle en a vu d’autres. Elle a surtout dû être surprise. »« – Et moi donc ! »Certes, c’était de la faute d’Alice : Elle n’avait qu’à fermer sa porte à clef.
Mais à voir le petit sourire en coin que l’impudent afficha alors qu’il croyait que je ne le voyais pas, j’aurais juré qu’il l’avait fait exprès.
C’est vrai, comment pouvait-il avoir oublié que ma femme était sous la douche alors qu’elle venait d’y entrer et qu’on en entendait le bruit de l’extérieur ?
Non, à mon avis, il avait remarqué qu’Alice n’avait pas verrouillé et il avait « sauté » sur l’occasion.
Très fort, le gars : A peine 24 heures après le début de la cohabitation, il avait déjà réussi à mater les seins de ma femme, le matin, et sans doute apercevoir une bonne partie du reste le soir. Un maître en la matière !
Il avait de la chance que je ne sois pas un mari jaloux.
Le diner fut beaucoup plus joyeux et animé que celui de la veille.
Ma femme ne tint pas rigueur de l’intrusion inopinée de Fred (oui, oui, on devenait de plus en plus intimes).
Elle avait dû croire à la maladresse involontaire de celui-ci.
En bonnes institutrices qui se respectent, les filles parlèrent surtout boulot, comparant leurs niveaux et leurs manières de travailler ou échangeant quelques trucs et anecdotes.
Nous, les gars, nous participions à leur conversation ou, lorsque cela devenait trop « corporate », nous les laissions dans leur monde pour parler de choses et d’autres. Nous nous sommes découverts pas mal de points communs et une vue générale sur le monde plutôt compatible, ce qui aide pour bien s’entendre.
Une passion que nous partagions était, sans conteste, l’amour des belles plantes et notre incapacité chronique à en ignorer les charmes.
En effet, comme au matin, je surpris à de nombreuses reprises les yeux de Fred fixé sur (ou plongés dans) le décolleté de mon épouse.
Et comme celle-ci avait manifestement décidé qu’elle ne mettrait plus de soutien-gorge à l’intérieur de l’appart, le grand brun en avait pour son argent et il pouvait constater de par lui-même le maintient toujours ferme de la poitrine d’Alice malgré la trentaine menaçante et l’allaitement récent d’un nourrisson.
De mon côté, je n’étais pas en reste : J’admirais les traits parfaits du fin visage de Claire, son petit nez en trompette, son sourire « ultra bright » et j’évitais de plonger mon regard dans ses iris émeraude de peur de m’y perdre.
Une conversation sympathique, de jolies formes pour nous flatter l’œil, oui, Fred et moi avons passé une bien agréable soirée.
Nous ne nous sommes toutefois pas éternisés après le repas car le grand air et la pratique d’un sport exigeant nous avaient tous mis sur les rotules.
Nous n’aspirions qu’à retrouver notre lit douillet (à défaut d’être confortable).
Comme la veille au soir, Fred et Claire se sont enfermés dans leur chambre et nous, nous avons déplié notre clic-clac.
En me couchant, je me demandais si nous aurions droit à une autre séance de « radada sonorisé », ce soir.
De fait, allongés, nous entendions encore de nombreux éclats de voix et des petits rires joyeux.
De toute évidence, ça chahutait joyeusement de l’autre côté.
Puis, peu à peu, les rires s’estompèrent pour laisser place au silence.
Mais celui-ci fut de courte durée. Très vite, les premiers gémissements naquirent en douceur.
« – C’est pas vrai ! Ça recommence ! » Chuchota Alice…« – C’est définitif : Elle n’est pas du tout coincée du cul ! »…« – Tu en doutais encore ? »…« – En fait, non. » Répondis-je en me remémorant la délicieuse apparition du matin.
…« – Tu crois qu’ils font ça tous les jours ? »…« – J’sais pas. Peut-être. Ou alors c’est l’air de la montagne qui les stimule. »…« – Ou bien ça les excite d’avoir du monde à côté d’eux. »…« – Possible aussi…. En tout cas, il n’y a pas qu’eux que ça excite. »…« – Ah oui ? Fais voir ça……… Ah oui ! En effet ! Monsieur à des envies. »« – Pas toi ? »« – J’sais pas… mets ta main par là pour vérifier… »…« – Oh mais si ! C’est que tu mouilles, petite cochonne ! »« – C’est pour mieux t’accueillir, mon gros cochon ! »J’ai roulé sur elle et nous avons fait l’amour avec ferveur, ne tardant pas à concurrencer nos voisins.
En général, Alice est assez expansive en amour mais elle sait aussi mettre son plaisir sous l’éteignoir lorsqu’il s’agit de ne pas réveiller le bébé qui dort dans la chambre contigüe ou lorsqu’il y a du monde à la maison.
Là, elle ne chercha pas du tout à se refreiner.
Au contraire, j’avais l’impression qu’elle en rajoutait un peu, comme pour démontrer à sa congénère d’à côté qu’elle aussi, elle avait de quoi grimper aux rideaux.
Il s’éleva alors bientôt de notre appartement un concert de gémissements qui se répondaient en rythme entre les deux chambrées.
Aux « Hmmm ! » de Claire, succédaient les « Aaah ! » d’Alice et aux « Haan ! » de ma femme, répondaient les « Oooh » de sa nouvelle copine.
C’était à la fois perturbant et excitant, oui, indéniablement excitant d’imaginer l’autre couple en train de faire exactement la même chose que nous, à quelques mètres de là.
Et alors que, motivé par cette course au plaisir, j’accentuais mes va et vient entre les jambes de ma femme, les choses se précipitèrent de l’autre côté de la cloison : Les cris se firent plus aigus, moins espacés, puis après une dernière envolée soprane, il n’y eut plus rien.
Plus rien que nous.
La moitié des protagonistes avaient lâché prise.
Quelque part, c’était assez normal qu’ayant commencé avant nous, ils finissent aussi avant.
Mais le fait de se retrouver toute seule à gémir ne découragea pas pour autant ma bien aimée et elle ne baissa pas sa partition d’une seule octave.
Et quelques instants plus tard, se fut à son tour de s’éteindre bruyamment dans l’apothéose de la jouissance, tandis que je m’égarais moi aussi à souligner d’un grondement sonore l’explosion de mon plaisir.
Quel étrange mais sensationnelle expérience !
 
Au bout de dix minutes sous la couette, je ne supporte plus le moindre caleçon ou T-shirt.
La plus petite paire de chaussette me donne des suées.
Ma femme est comme moi, à une exception près : Lorsqu’il fait vraiment très froid, elle garde ses chaussettes car comme toutes les femmes, elle a les pieds gelés et si ses glaçons viennent à se frotter contre moi je fais alors des bonds dans le lit.
On ne peut pas dire qu’il faisait froid dans l’appartement.
Ces logements collectifs sont toujours surchauffés.
Si bien que le petit matin du dimanche nous vit lentement émerger d’un sommeil réparateur sur notre lit d’appoint, les draps baissés jusqu’à la taille afin de compenser la chaleur ambiante.
Comme à la maison, mes premiers mouvements furent de tendre la main vers ma compagne et de délicieusement commencer la journée en caressant son ventre doux et plat puis en remontant doucement vers ses deux globes charnus et biens remplis.
Je ne me lasse jamais de parcourir leur douce et tiède rotondité de ma paume. Il n’y a pas meilleure manière de commencer la journée !
Ceux-ci réagirent vite à ma caresse car je sentis la chair de poule se saisir de leur extrémité et les tétons sensibles s’érigèrent sous mon titillement plus ciblé.
Seulement, j’avais oublié que nous n’étions pas à la maison.
Et alors que ma main repassait sous la couette à la découverte d’un mont de Vénus encore endormi je fus alerté par le sentiment d’une présence dans la pièce.
J’ouvris les yeux et relevai la tête. Frédéric était là, en caleçon, torse nu, debout à trois mètres de nous.
Sur le chemin des toilettes, il avait dû s’arrêter devant notre tableau rendu visible par le jour passant à travers les rideaux.
Depuis combien de temps était-il là, à mater les seins de ma femme ?
Je lançai un « Hé ! » indigné tandis que réalisant sa présence, Alice émit un cri perçant et s’empressa de se remonter la couverture jusqu’au cou.
Pas du tout déstabilisé, il leva la main et nous dit :« – Hello vous deux ! Ne vous gênez surtout pas pour moi, c’était très joli ! »Et il s’enferma dans les toilettes.
Aline me regarda, mi-outrée mi-amusée : « – Il est gonflé celui-là ! C’est à lui d’être gêné ! Il pourrait frapper avant d’entrer, quand-même ! »« – Le problème, c’est qu’on n’a pas de porte. Et qu’ils sont obligés de passer par là pour aller aux WC. »« – Ben ça promet ! »Alice n’est pas spécialement pudique, en règle générale. Elle ne se refuse pas un petit topless de temps en temps, l’été, pour le plus grand bonheur de nos voisins de plage qui ne manquent pas de remarquer ses beaux seins bien pleins et plantés haut.
C’est pour cela qu’elle ne se formalisa pas trop de l’indiscrétion de notre coloc, mais en général, elle préférait décider du moment où elle dévoilait une partie de ses charmes.
Lorsqu’il ressortit, Frédéric nous lança en passant :« – Allez les jeunes ! Faut se lever tôt si on veut profiter à fond de la neige ! »Puis il entra dans la salle d’eau et une minute plus tard, on entendit le bruit de la douche.
Il n’avait pas tort : Si nous voulions profiter au maximum de notre séjour, il ne fallait pas trainasser au lit. Mais voilà un des inconvénients de la colocation : On est toujours dépendant du rythme de vie des autres.
Lorsqu’il revint, habillé d’un T-shirt et d’un pantalon de sport, nous avions replié notre lit et, encore en pyjama pour moi et en nuisette pour Alice, nous préparions le petit déjeuner.
Nous n’avions pas encore aperçu Claire.
Compte tenu du récital qu’elle nous avait proposé la veille, je me demandais qu’elle attitude elle aurait ce matin.
Allait-elle abandonner son air butté ? Serait-elle gênée ?
Tandis que celle-ci était à sa douche, nous avons mangé tous les trois, avec son mari qui arborait son air jovial apparemment habituel.
Tout en devisant sur ce que nous comptions faire de notre journée, je remarquais que les yeux de Frédéric déviaient très régulièrement sur la poitrine de mon épouse dont on pouvait deviner le relief fidèlement retranscrit par le fin tissu de sa nuisette.
Je commençais à penser que ce mec était un mateur professionnel et que l’épisode du matin ne devait pas grand-chose au hasard : Il s’était arrangé pour entrer dans notre « chambre » en faisant le moins de bruit possible et en espérant y voir quelque chose d’alléchant.
Je pense qu’il n’avait pas dû être déçu.
Et je ne pouvais décemment pas lui en tenir grief : Alice est très mignonne et je comprends les hommes dont les regards suivent ses courbes aguicheuses. Je me sens même parfois flatté par cet hommage muet à ma compagne en réalisant que c’est moi que ce petit canon a décidé d’inviter dans son lit et dans sa vie.
Par ailleurs, en bon mâle qui se respecte, je ne peux pas toujours résister, moi non-plus, à l’examen plus approfondi d’une paire de jolies fesses, d’une silhouette prometteuse, d’une poitrine pigeonnante ou de jambes dénudées. Alors…Nous avions fini de petit-déjeuner et Claire n’était toujours pas sortie.
Bon sang, non seulement, elle tirait une tronche d’enterrement mais si en plus elle monopolisait la salle d’eau pendant une heure tous les matins, elle allait rapidement me courir sur les nerfs, celle-là.
Lorsque je l’entendis ouvrir la porte et crier : « La salle de bain est libre ! » J’ai pris mes affaires de toilette et je me suis précipité pour bien lui faire comprendre que l’on attendait après elle.
Mais elle n’était pas encore sortie.
Alors que je m’apprêtai à entrer dans la petite pièce, je restai figé de surprise :Les cheveux encore mouillés, elle n’avait en tout et pour tout sur elle qu’une petite serviette éponge nouée sur la poitrine et qui descendait juste suffisamment pour cacher l’essentiel.
Elle tourna la tête vers moi et me dit avec un sourire éclatant :« -Bonjour Marc, Bien dormi ? »Puis elle est passée devant moi sans que je puisse lui répondre autre chose que : « – Gremelempfft… »Bouche béante, yeux écarquillés, comme un grand benêt, je l’ai suivi du regard, hypnotisé.
De dos, c’était encore pire : La serviette n’était pas assez large pour masquer la naissance de ses petites fesses.
Elle a ouvert la porte de sa chambre et en refermant derrière elle, elle m’a fait un petit signe de la main avec un sourire en coin.
Je suis resté encore quelques secondes, immobile face à la porte fermée, le souvenir de ses longues jambes nues encore imprimé sur mes rétines.
Je restai longtemps songeur en me rasant devant le miroir.
Je ne sais pas ce qui m’avait le plus stupéfait : Sa tenue à réveiller les volcans d’Auvergne ou bien son spectaculaire revirement d’attitude.
A croire que ce n’était plus la même personne depuis la veille.
D’ailleurs, Alice était d’accord avec moi.
Alors que nos « nouveaux amis » étaient partis et que nous nous préparions à en faire autant, elle me dit :« – Dis donc, la Claire, le moins que l’on puisse dire c’est que ça lui a fait sacrément du bien de se faire siphonner la tuyauterie !
Elle est parfois très poétique, ma femme !
*****Quel bonheur ce fut de retourner sur les pistes.
La neige était parfaite, le soleil au rendez-vous.
Sans les interminables queues aux remonte-pentes, ça aurait était parfait !
Nous avons vite retrouvé nos sensations de glisse, la vitesse grisante, l’air vif qui pique la peau, la neige qui crisse sous les spatules et bien sûr des paysages à couper le souffle.
Le domaine avait peu changé et nous avons eu l’agréable impression de nous retrouver cinq ans en arrière, à l’heure et dans le cadre de nos premiers émois.
Magique !
Bien entendu, nous n’avons pas cherché à rejoindre Frédéric et Claire sur les pistes.
Partager un logement avec eux nous suffisait grandement.
Le domaine était même assez étendu pour que nous ne les rencontrions pas de la journée.
Le soir, nous sommes rentrés à l’appartement, fourbus mais heureux de notre journée.
Ils étaient déjà là. Installés à l’aise et fraichement douchés.
D’ailleurs, après les efforts, nous n’aspirions nous aussi qu’à prendre une bonne douche réparatrice.
Compte-tenu de l’étroitesse de la salle d’eau, nous ne pouvions y aller que chacun notre tour.
Je m’y suis donc glissé en premier, laissant Alice bavarder avec nos colocs sur leur parcours du jour.
En sortant, je remarquais les éclats de rire des deux jeunes femmes.
Apparemment, Claire avait décidé de mettre définitivement sa mauvaise humeur de côté et elle avait sympathisé avec Alice.
Tant mieux ! Voilà qui allait nettement améliorer l’ambiance du séjour.
Alice prit ma suite sous la douche.
Quelques minutes plus tard, alors que je vaquais à ranger nos affaires, je vis Frédéric passer devant moi et avant que j’aie pu le prévenir, il actionna la poignée et entra franco dans la salle de bain.
On entendit alors un hurlement de surprise strident et le gars ressorti en se confondant en excuses.
Sa femme l’alpagua :« – Dis-donc ! T’es un sacré goujat, de rentrer comme ça dans la salle de bain d’une fille, toi ! T’as de la chance, ça aurait été moi, tu aurais reçu ma main à travers la figure, j’te le dis ! »« – Ce n’est pas de ma faute ! Je ne me rappelais plus qu’elle y était et en plus elle n’avait pas verrouillé ! » Se défendit-il en me prenant pour témoin.
Je le rassurai :« – T’inquiète pas, elle en a vu d’autres. Elle a surtout dû être surprise. »« – Et moi donc ! »Certes, c’était de la faute d’Alice : Elle n’avait qu’à fermer sa porte à clef.
Mais à voir le petit sourire en coin que l’impudent afficha alors qu’il croyait que je ne le voyais pas, j’aurais juré qu’il l’avait fait exprès.
C’est vrai, comment pouvait-il avoir oublié que ma femme était sous la douche alors qu’elle venait d’y entrer et qu’on en entendait le bruit de l’extérieur ?
Non, à mon avis, il avait remarqué qu’Alice n’avait pas verrouillé et il avait « sauté » sur l’occasion.
Très fort, le gars : A peine 24 heures après le début de la cohabitation, il avait déjà réussi à mater les seins de ma femme, le matin, et sans doute apercevoir une bonne partie du reste le soir. Un maître en la matière !
Il avait de la chance que je ne sois pas un mari jaloux.
Le diner fut beaucoup plus joyeux et animé que celui de la veille.
Ma femme ne tint pas rigueur de l’intrusion inopinée de Fred (oui, oui, on devenait de plus en plus intimes).
Elle avait dû croire à la maladresse involontaire de celui-ci.
En bonnes institutrices qui se respectent, les filles parlèrent surtout boulot, comparant leurs niveaux et leurs manières de travailler ou échangeant quelques trucs et anecdotes.
Nous, les gars, nous participions à leur conversation ou, lorsque cela devenait trop « corporate », nous les laissions dans leur monde pour parler de choses et d’autres. Nous nous sommes découverts pas mal de points communs et une vue générale sur le monde plutôt compatible, ce qui aide pour bien s’entendre.
Une passion que nous partagions était, sans conteste, l’amour des belles plantes et notre incapacité chronique à en ignorer les charmes.
En effet, comme au matin, je surpris à de nombreuses reprises les yeux de Fred fixé sur (ou plongés dans) le décolleté de mon épouse.
Et comme celle-ci avait manifestement décidé qu’elle ne mettrait plus de soutien-gorge à l’intérieur de l’appart, le grand brun en avait pour son argent et il pouvait constater de par lui-même le maintient toujours ferme de la poitrine d’Alice malgré la trentaine menaçante et l’allaitement récent d’un nourrisson.
De mon côté, je n’étais pas en reste : J’admirais les traits parfaits du fin visage de Claire, son petit nez en trompette, son sourire « ultra bright » et j’évitais de plonger mon regard dans ses iris émeraude de peur de m’y perdre.
Une conversation sympathique, de jolies formes pour nous flatter l’œil, oui, Fred et moi avons passé une bien agréable soirée.
Nous ne nous sommes toutefois pas éternisés après le repas car le grand air et la pratique d’un sport exigeant nous avaient tous mis sur les rotules.
Nous n’aspirions qu’à retrouver notre lit douillet (à défaut d’être confortable).
Comme la veille au soir, Fred et Claire se sont enfermés dans leur chambre et nous, nous avons déplié notre clic-clac.
En me couchant, je me demandais si nous aurions droit à une autre séance de « radada sonorisé », ce soir.
De fait, allongés, nous entendions encore de nombreux éclats de voix et des petits rires joyeux.
De toute évidence, ça chahutait joyeusement de l’autre côté.
Puis, peu à peu, les rires s’estompèrent pour laisser place au silence.
Mais celui-ci fut de courte durée. Très vite, les premiers gémissements naquirent en douceur.
« – C’est pas vrai ! Ça recommence ! » Chuchota Alice…« – C’est définitif : Elle n’est pas du tout coincée du cul ! »…« – Tu en doutais encore ? »…« – En fait, non. » Répondis-je en me remémorant la délicieuse apparition du matin.
…« – Tu crois qu’ils font ça tous les jours ? »…« – J’sais pas. Peut-être. Ou alors c’est l’air de la montagne qui les stimule. »…« – Ou bien ça les excite d’avoir du monde à côté d’eux. »…« – Possible aussi…. En tout cas, il n’y a pas qu’eux que ça excite. »…« – Ah oui ? Fais voir ça……… Ah oui ! En effet ! Monsieur à des envies. »« – Pas toi ? »« – J’sais pas… mets ta main par là pour vérifier… »…« – Oh mais si ! C’est que tu mouilles, petite cochonne ! »« – C’est pour mieux t’accueillir, mon gros cochon ! »J’ai roulé sur elle et nous avons fait l’amour avec ferveur, ne tardant pas à concurrencer nos voisins.
En général, Alice est assez expansive en amour mais elle sait aussi mettre son plaisir sous l’éteignoir lorsqu’il s’agit de ne pas réveiller le bébé qui dort dans la chambre contigüe ou lorsqu’il y a du monde à la maison.
Là, elle ne chercha pas du tout à se refreiner.
Au contraire, j’avais l’impression qu’elle en rajoutait un peu, comme pour démontrer à sa congénère d’à côté qu’elle aussi, elle avait de quoi grimper aux rideaux.
Il s’éleva alors bientôt de notre appartement un concert de gémissements qui se répondaient en rythme entre les deux chambrées.
Aux « Hmmm ! » de Claire, succédaient les « Aaah ! » d’Alice et aux « Haan ! » de ma femme, répondaient les « Oooh » de sa nouvelle copine.
C’était à la fois perturbant et excitant, oui, indéniablement excitant d’imaginer l’autre couple en train de faire exactement la même chose que nous, à quelques mètres de là.
Et alors que, motivé par cette course au plaisir, j’accentuais mes va et vient entre les jambes de ma femme, les choses se précipitèrent de l’autre côté de la cloison : Les cris se firent plus aigus, moins espacés, puis après une dernière envolée soprane, il n’y eut plus rien.
Plus rien que nous.
La moitié des protagonistes avaient lâché prise.
Quelque part, c’était assez normal qu’ayant commencé avant nous, ils finissent aussi avant.
Mais le fait de se retrouver toute seule à gémir ne découragea pas pour autant ma bien aimée et elle ne baissa pas sa partition d’une seule octave.
Et quelques instants plus tard, se fut à son tour de s’éteindre bruyamment dans l’apothéose de la jouissance, tandis que je m’égarais moi aussi à souligner d’un grondement sonore l’explosion de mon plaisir.
Quel étrange mais sensationnelle expérience !
 
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