Quiproquos et conséquences 6/8

- Par l'auteur HDS Lord of Sitges -
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Récit libertin : Quiproquos et conséquences 6/8 Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-07-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Quiproquos et conséquences 6/8
JEUDIJe me suis fait réveiller par un rayon de soleil qui passait à travers les volets et m’arrivait juste sur l’œil.
A voir l’angle de ce rayon à entendre les bruits extérieurs, il me parut évident que la matinée était déjà bien avancée et que nous ne serions pas les premiers sur les pistes, cette fois.
Le souvenir de la nuit de folie me revint et je me tournai vers la jeune femme endormie à côté de moi.
Ce n’était pas un rêve : C’était bien Claire qui était allongée sur le dos, un bras passé derrière sa tête, une main sur son ventre.
Les draps avaient depuis longtemps été chassés de notre couche.
Pour la première fois, j’eus tout le loisir de contempler sa parfaite nudité.
C’est toujours bizarre de découvrir au petit matin un corps que l’on a aimé et pétri a l’aveuglette pendant toute une nuit.
Elle était comme dans mon souvenir (certes assez frais) : Splendide.
Posé sur l’écrin désordonné de sa chevelure cuivrée, son visage endormi reflétait une évidente plénitude interne, ses petits sein arrogants parsemés de taches de rousseur et son ventre plat se soulevaient doucement au rythme lent de sa respiration sereine.
Plus bas, sa jolie toison frisée me donnait déjà envie d’y remettre le nez, voire plus si affinités.
Quelques bribes de souvenir des formidables élans de la nuit me revinrent soudain à l’esprit.
Je sentis aussitôt mes attributs virils se réveiller et le désir de tout recommencer s’imposa insidieusement.
Cependant, il fallait faire preuve de raison : La nuit c’était pour la baise et le jour pour le ski !
Il nous restait deux jours et deux nuits pour profiter de tout ça. Il ne fallait pas tout mélanger.
D’autant que rien ne m’assurait que Claire serait ce matin dans les mêmes dispositions que la veille au soir où, aidée par l’euphorie de l’alcool, elle avait peut-être éludé les conséquences de ses actes et outrepassé sa réelle volonté.
Comment allait-elle réagir en se réveillant dans mon lit ?
Serait-elle heureuse ? Confuse ? Chafouine ? Colère ?
Grande question !
Mais en attendant, une urgence m’accaparait.
Et oui, je ne m’étais pas levé de la nuit ! Un exploit !
En entrant dans la salle, le même spectacle m’attendait : Fred et Alice dormaient encore, nus et à découvert.
Pendant un court instant, l’impression d’avoir changé de corps me reprit : J’étais Fred nous regardant le premier ou le deuxième matin.
Mais l’impression se dissipa rapidement.
Ma femme était allongée sur le ventre et l’homme, tourné vers elle, avait une main posée sur une de ses fesses.
A cette vue, pour la première fois, un léger pincement de jalousie me tirailla l’estomac.
Mais c’était une réaction purement instinctive : Je n’avais aucune raison d’être jaloux, les avantages et les torts étaient partagés.
Au sortir des WC, je m’arrêtai à nouveau devant la scène des amants endormis.
Comme Fred trois jours plus tôt, je m’avançai vers le lit et m’agenouillai prés de ma femme.
Elle aussi était rayonnante. Elle aussi respirait la plénitude.
Je réalisais combien je l’aimais. Aussi bien dans ses silences que dans ses débordements comme la veille.
Je réalisais aussi que j’avais eu peur de la perdre, même si je n’avais pas voulu l’admettre.
J’avais eu peur qu’elle préfère le grand brun.
Mais à la voir comme ça, nue dans les bras d’un autre, je compris paradoxalement que rien n’avait changé.
OK, elle s’était offerte à Fred, OK, elle m’avait laissé faire l’amour avec sa copine, mais elle m’aimait toujours autant, j’en avais la conviction.
On avait juste franchi un grand cap dans la complicité et dans l’acceptation de l’autre.
Etrange réflexion devant cette situation adultérine mais cela faisait partie de mes contradictions.
Je posai la main sur son épaule et la caressai délicatement.
Elle se réveilla en douceur et me sourit :« – B’jour mon amour ! »« – Bonjour chérie, je ne te demande pas si tu as bien dormi. »Elle sourit à nouveau.
« – Non, en effet. Il est déjà l’heure de se lever ? »« – Oui, si on veut skier une heure ou deux. Je sais qu’on a eu des forfaits à moitié prix mais ce n’est pas une raison pour gaspiller une journée. »Elle écarquilla les yeux :« – Une heure ou deux ! A ce point-là ? »Je rigolai :« – Non ! J’exagère ! Mais il n’empêche : La nuit, c’est pour le vice, le jour, c’est pour la glisse ! »Tiens ! J’étais content de mon bon mot !
« – OK ! » Dit-elle en baillant et en s’étirant« – Je te laisse réveiller ton prince charmant, moi je vais tenter de redonner vie à ma belle au bois dormant. »Claire n’avait pas bougé.
Je posai mes lèvres sur les siennes, elle ronchonna et se tourna sur le côté.
Je descendis le long de son flan, picorant sa peau douce de tendres bécots. Elle ronronna et se retrouva à plat ventre.
Je me saisis alors de ses petites fesses et couvris de baisers son hallucinante chute de reins et ses rondeurs jumelles.
Et comme cela ne suffisait pas, je mordillai légèrement sa jolie peau de pêche.
Elle émit un petit miaulement d’envie et se cambra pour mieux me présenter son postérieur.
L’invite était sans équivoque.
Mes mains écartèrent ses deux demi-globes laiteux et ma langue parcourut son sillon déjà moite.
La jeune femme tressaillit lorsque ma langue s’attarda sur son petit sphincter resserré et plus encore lorsqu’elle s’enfonça plus en avant et alla plonger dans un puits aux odeurs féminines très marquées.
Mon nez collé contre sa rosette, ma langue n’eut pas longtemps à lutiner son doux abricot avant que la rouquine ne se cabre dans un spasme étonnamment violent accompagné d’un gémissement soudain.
Bigre ! La gamahuche par l’arrière lui faisait de l’effet !
« – Hé ! Je croyais que ce n’était plus l’heure du vice mais de la glisse ! »D’un air ahuri, je quittais brutalement les fesses de Claire pour me retrouver face à mon épouse qui nous regardait depuis l’encadrement de la porte.
« – Euh … oui… on s’est laissés… emporter. »« – Je vois ça, c’est du joli ! »Et elle disparut dans la salle de bain.
Je me suis levé aussitôt pour la rejoindre.
Je ne savais pas s’il elle avait juste pris l’air offusquée ou si elle était vraiment fâchée de nous avoir vus ainsi.
Après-tout, je la comprenais. C’est une chose de s’échanger les partenaires et de savoir que son homme fait l’amour avec une autre femme dans la chambre voisine, mais c’est sans doute autrement bouleversant de le surprendre en train de donner du plaisir à celle-ci.
Comme d’habitude, elle n’avait pas fermé à clef.
« – T’est fâchée ? Je suis désolé ! »Mais son sourire canaille me rassura tout de suite.
« – Tu y as cru, hein ? T’es pas fier ! »Soulagé, je l’enlaçai :« – C’est juste que je ne veux plus de malentendu entre nous. Je t’aime, tu sais ? »Et je l’embrassai passionnément.
Bon d’accord, c’est un peu limite de dire « je t’aime » à sa femme et de l’embrasser comme ça alors qu’on vient de butiner la fleur d’une autre sous ses yeux mais c’était sincère.
Et une femme sent la sincérité de son homme.
« -OK, OK ! Ca ira pour cette fois… » Dit-elle avec un sourire en coin « … mais tu ne me feras pas croire que c’est de m’embrasser qui t’a mis dans un état pareil. » Continua-t-elle en saisissant d’une main mon érection.
Je levai la main en signe de reddition :« – OK, Claire y est sans doute pour quelque chose mais cependant… j’avoue que te rouler une pelle alors que j’avais encore un bon échantillon de ses effluves dans la bouche m’a particulièrement excité. »Elle éclata de rire et me poussa dehors.
« – Allez ! Dégage de ma salle de bain, gros pervers ! »*****Comment décrire l’ambiance du petit déjeuner ?
Surréaliste, oui, c’est le bon adjectif.
D’un premier abord, un observateur extérieur n’aurait rien décelé d’anormal : Comme les jours précédents, comme s’il ne s’était rien passé, nous parlions de la journée qui s’annonçait ainsi que des pistes que nous avions l’intention de descendre.
Cependant, en y regardant d’un peu plus près, certains détails sautaient aux yeux :Au sortir de la douche, les filles ne se donnaient plus la peine de se couvrir avant de s’habiller, si bien que toujours en retard, Claire prit son café debout, en topless du plus bel effet, une simple petite culotte blanche sur les fesses.
De même, Fred ne cachait plus ses mains baladeuses qui folâtraient du corps de sa femme à celui de la mienne, sans aucune retenue.
C’est ainsi que le surprenais en train d’embrasser sa femme tout en pelotant les fesses d’Alice qui se laissait faire bien volontiers.
Enfin, je ne privais pas non plus d’entrer dans la salle de bains dont la porte n’était désormais plus amenée à se trouver verrouillée et à m’y installer alors que Claire était encore sous la douche et que la paroi translucide me laissait entrevoir le principal de ses courbes enchanteresses.
Oui, les deux jours qui restaient s’annonçaient torrides.
Du moins le pensais-je.
*****Pour la première fois, nous sommes partis tous les quatre ensembles.
Au moment de prendre le télésiège, les filles ne nous donnèrent pas le choix, elles s’installèrent toutes les deux sur le premier et nous laissèrent attendre le suivant.
Nous nous sommes donc retrouvés entre garçons sur ce parcours chaotique propice aux traditionnelles mises au point en duo à l’intérieur de ce quatuor de plus en plus emberlificoté.
C’est Fred qui attaqua :« – Ta femme est vraiment sensationnelle, tu sais ? »« – Je sais ! »« – Elle a un de ces tempéraments »« – Oh oui ! »« – Et une manière de te… »« – Euh Fred ? »« – Oui ? »« – Si tu t’apprêtes à me donner des détails sur ta nuit avec Alice, je préfère te dire tout de suite que je n’y tiens pas trop. »« – Ah bon ? Pourquoi ? Ça te gêne ? »« – Un peu. Disons que je ne me sens pas trop à l’aise d’en parler comme ça avec toi… Ca s’est passé, bien passé… Y a pas eu de malaise, mais j’ai pas envie de connaître les détails, tu vois ? »« – Hon-hon, comme tu voudras… Moi je trouvais sympa de pouvoir comparer, justement… Et sinon, avec Claire, ça t’a plus ? »« – Beaucoup ! Mais là non-plus, tu comprendras que je n’ai pas envie de m’étendre. »« – Oh, je vois… Monsieur est cachotier. »« – Moi j’appelle ça de la pudeur. »« – Comme tu voudras…En tout cas, là-bas, y en a deux qui n’ont pas les mêmes scrupules que toi, à mon avis. » Conclut-il en montrant le télésiège qui nous précédait.
En effet nos compagnes étaient plongées dans une discussion fort animée ponctuée de petits rires qui parvenaient jusqu’à nous.
De temps en temps, elles se retournaient pour nous regarder et pour nous faire de petits signes.
Sans être parano, on avait vraiment l’impression qu’elles se racontaient par le menu leurs cabrioles de la nuit et qu’elles comparaient nos performances relatives.
En haut, elles nous attendaient les yeux brillants, les sourire aux lèvres et les joues roses (on dira que c’était à cause du froid)Finalement, cette fois-ci, nous ne nous sommes pas séparés.
Claire et Fred avaient fait des progrès évidents et Alice et moi nous nous sentions suffisamment fatigués par notre courte nuit pour ne pas tenter la descente impossible.
Notre quatuor s’est donc sagement élancé sur les splendides pistes bleues et rouges bordées de sapins majestueux recouverts d’une belle couche de neige virginale.
Après une brève pause casse-croute sous un soleil radieux pour compenser le départ tardif, nous avons repris de plus belle, toutefois, alors que mes partenaires semblaient aller de mieux en mieux au fil de la journée, ce que j’avais pris pour de la fatigue se transforma chez moi peu à peu en une sorte d’état fébrile de plus en plus handicapant.
Après avoir évité de justesse quelques chutes de débutant, je dus me rendre à l’évidence : Ca n’allait pas. Je ne pouvais plus continuer comme ça, je ne tenais plus sur mes jambes.
Je fis part de mon désarroi à mes coéquipiers.
Alice me touche le front.
« – Hé ! Mais, c’est vrai, tu es brûlant de fièvre ! Tu vas devoir consulter, on rentre ! »« – Non-non ! J’ai juste besoin d’une aspirine et de m’allonger un moment. Toi reste ici avec Fred et Claire, je ne voudrais pas te priver de trois heures de ski juste pour me regarder dormir ! »« – Tu es sûr ? » Me demanda-t-elle avec un regard inquiet.
« – Mais oui ! Amuse-toi avec eux. Moi, j’ai juste besoin d’un peu de repos et ce soir je pète la forme. »Un sourire espiègle s’afficha alors sur le visage de ma femme.
« – Ah ouais, c’est ça ! Tu veux de préserver pour la jolie Claire ce soir ! » dit-elle amusée « Allez ! Vas-y beau gosse, va te reposer et garde des forces pour ta nuit. »Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle assumait vachement bien notre nouveau statut d’échangistes.
On s’est embrassé et j’ai continué la descente tout seul en laissant Alice remonter vers les cimes en compagnie de Claire et Fred.
Plus je descendais et plus mon état empirait.
Arrivé à l’appartement, j’ai juste eu la force de me déshabiller après avoir avalé un médoc en grimaçant.
Je me suis écroulé comme une masse et endormi sur le champ.
******Plusieurs heures s’étaient écoulées mais il me semblait que cela ne faisait que cinq minutes que je dormais lorsque je fus réveillé par les rires des filles dans le couloir.
Après avoir bruyamment entreposé leur matériel dans le casier extérieur, ils sont rentrés tous les trois avec des « Chuuut !! » mais c’était trop tard.
Alice est entrée dans la chambre et a vu que je ne dormais pas (ou plus).
« – Alors mon roudoudou, ça va mieux ? »« – Pas vraiment. »Entendant ma voix, Fred s’est encadré dans la porte :« – Alors, le grand malade ! Faut préparer la boite en sapin, ou bien ? »J’esquissai un sourire faiblard :« – Non, pas encore le pied dans la tombe mais il va falloir faire sans moi ce soir. »« – Oh. Dommage ! »A voir comment il tenait ma femme par les épaules, j’imaginais que l’après-midi avait contribué à un rapprochement toujours plus étroit et que le « dommage » n’était que pure rhétorique.
Alors qu’il était déjà reparti « préparer un bon café chaud », Alice s’assit à côté de moi et plaqua sa main glacée sur mon front.
« – C’est vrai que t’es encore chaud. Tu as pris des cachets ? »« – Oui, mais je veux bien une autre dose. »« – OK, je t’amène ça. »En fait, c’est Claire qui m’apporta mon remède.
Elle aussi s’assit au bord de mon lit et posa sa main sur mon front.
« – Alors qu’est-ce qui se passe ? J’espère que ce n’est pas moi qui t’ai mis dans cet état ! »« – Non-non, t’inquiète ! Ça m’arrive de temps en temps : Une poussée de fièvre de quelques heures et après, ça repart. »« – Ah oui ? Et là, que dit le thermomètre ? »« – J’sais pas, je n’ai pas pris ma température… »Mais à voir son petit sourire en coin, ce n’était pas de ce thermomètre-là dont elle parlait.
Effectivement, je sentis presqu’aussitôt une petite main très fraîche se glisser sous les draps et arriver sur mon entrejambe. Elle resta y jouer quelques instants.
L’importante différence de température entre ses doigts et mon sexe était à la fois délicieuse et douloureuse.
Finalement, faute de réaction favorable, elle abandonna :« – En effet, c’était plus en forme la nuit dernière… je te laisse te reposer. »Elle me posa un bécot sur les lèvres et repartit en fermant la porte derrière elle.
Je suis peu à peu retombé dans un sommeil comateux. Un sommeil haché, entrecoupé de rares périodes de lucidité pendant lesquelles je percevais les bruits de l’appartement et je suivais de manière indirecte le déroulement habituel de nos soirées : café, période de repos, douches, préparation du repas…De temps à autre, l’un deux (surtout les filles) passait une tête dans la chambre pour prendre de mes nouvelles ou pour voir si je dormais.
Ils m’invitèrent à les rejoindre pour le repas mais je n’en avais aucune envie et j’en étais bien incapable.
Ils mangèrent donc tous les trois et j’entendais leurs éclats de voix et leurs rires.
Visiblement, mon absence ne les chagrinait pas trop et ils avaient bien raison.
Ensuite je les ai entendu jouer à un jeu de société avec des questions, genre Trivial Poursuit ou quelque chose du genre.
Plus la soirée avançait, plus les rires se faisaient nombreux. Ils s’amusaient apparemment beaucoup.
Evidemment, ils avaient fini par agrémenter leur jeu de gages plus ou moins graveleux si bien que j’entendis bientôt les filles crier :« – A poil ! A poil ! Ouuhh ! »Ah ! Fred avait perdu.
Mais c’était sûrement un jeu à qui perd gagne…*****Plus tard, à entendre leur remue-ménage, j’avais l’impression qu’ils jouaient à se faire peur ou à se courir après.
De fait, la porte de la chambre s’ouvrit à toute volée et deux furies s’engouffrèrent dans la chambre en poussant des cris stridents. Elles sautèrent sur le lit et se cachèrent sous les couvertures, une à ma droite, l’autre à ma gauche. Je n’avais pas eu le temps de voir qui était qui, mais ce que je savais, c’était qu’elles n’étaient guère vêtues : Je sentais des jambes nues, des bras nus et des poitrines libres se presser contre mon corps brulant.
Fred arriva quelques secondes plus tard. Sous les draps, les deux gamines gloussaient.
« – Oh non, les Filles ! Ce n’est pas du jeu ! Et puis ce n’est pas sympa pour le pauvre Marc ! »« – Oh ! Pauvre chou ! » Minaudèrent les deux coquines.
C’était vrai, ce n’était pas sympa. Mais bien agréable quand-même.
Surtout que les filles, pour me consoler, se mirent à me couvrir de baisers et je sentis quatre mains curieuses me tâter l’anatomie en s’attardant parfois sur quelques endroits bien sensibles.
Elles étaient excitées comme des puces !
Après quelques instants de ce manège, elles se relevèrent et repartirent vers le salon.
« – Si le cœur t’en dit, rejoins-nous ! »Au passage, Fred donna à chacune une claque au derrière qu’elles accueillirent d’un petit cri de surprise.
J’en connaissais un qui allait être foutrement occupé cette nuit…Dix minutes plus tard, Alice revint et après un bisou, elle me demanda, essoufflée :« – ça ne vas toujours pas mieux ? »« – Pas vraiment… »« – ça ne te dérange pas que je me joigne à Fred et Claire, cette nuit ? Comme ça tu seras plus tranquille. »Après ce qui s’était passé la nuit précédente, elle n’avait pas vraiment besoin de mon autorisation pour aller faire des galipettes avec nos amis. Toutefois, le prétexte de me laisser tranquille était franchement bidon.
Depuis un petit moment, je me doutais bien que ça allait finir comme ça et je savais que je ne pouvais rien y faire.
Je n’allais pas jouer le rabat-joie, même si la frustration de ne pas pouvoir participer aux prometteuses libations me tenaillaient un peu.
Mais, à leur place, j’aurais fait la même chose…Peu à peu, les éclats de voix se raréfièrent, les clameurs s’estompèrent, signe évident que les trois compères avaient abandonné les débordements festifs pour des activités plus intimistes.
Lorsqu’un silence éloquent s’installa, je compris que les choses sérieuses avaient débuté.
Et lorsque l’on ne voit pas, lorsque l’on entend plus, on imagine…J’imaginais les deux filles associées pour flatter la virilité de Fred dans un long échange buccal, je me représentais trois corps enlacés, pressés les uns contre les autres, puis Fred remerciant à sa façon les deux jeunes femmes, tour à tour, l’une après l’autre.
Bien-sûr, j’aurais pu me lever et aller mater, j’en avais parfaitement le droit.
Mais même ça, je ne m’en sentais pas la force, c’est vous dire le piètre état dans lequel je me trouvais.
Et puis, regarder sans pouvoir participer c’est encore plus frustrant.
En fait, le retour du silence me permis de retourner peu à peu dans les vapeurs enfiévrées et ce, malgré la certitude que les trois autres vivaient une autre sorte de fièvre, de l’autre côté de la cloison.
Lorsque je me suis réveillé, un temps indéterminé plus tard, le silence n’était plus total. Il avait laissé place à des gémissements de plaisir.
De qui provenaient-ils ? Je pensais que c’était Alice mais je n’en n’étais pas certain.
Je me sentais un peu mieux et une envie pressante (et oui, encore une !) me força à me lever.
Le spectacle qui m’attendait était totalement prévisible mais je ressentis quand-même un sacré choc à la vue de mon épouse nue, à quatre pattes sur le canapé déplié, se faisant énergiquement tamponner l’arrière train par un Fred au bord de l’apoplexie.
Ce que je pressentais le matin se vérifiait : Même si je le savais, même si je m’y attendais, même si je m’y préparais, c’était terriblement plus déstabilisant de se voir confronté de visu à une telle réalité.
Mais si une réaction instinctive me tordait l’estomac, je devais me rendre à l’évidence : Qu’elle était belle, ma femme, quand elle faisait l’amour !
En appui sur ses avant-bras et sur ses genoux écartés, elle oscillait au rythme cadencé imposé par son amant.
Même si elle était dirigée vers moi, Alice ne me voyait pas vraiment. Son regard absent indiquait qu’elle restait concentrée sur son plaisir. Quand elle n’ouvrait pas grand la bouche pour laisser échapper une plainte gutturale, un sourire éthéré s’affichait sur son visage tendu par la jouissance imminente.
Ses jolis seins se balançaient sur un rythme endiablé, sa tête dodelinait, ses mains se crispaient sur le drap froissé.
Juste à côté d’eux, à genoux, assise sur ses chevilles, Claire les regardait attentivement.
De temps en temps, elle passait une main sur le dos nu d’Alice ou elle caressait sa poitrine malmenée.
Oui, Fred pouvait être définitivement rassuré : Sa femme était bel et bien guérie de sa jalousie maladive !
Quelques instants plus tard, lorsque je ressortis après ma halte mictionnelle, les choses avaient un peu changé :Claire en avait sans doute eu assez d’attendre son tour. Elle s’était positionnée sur le dos, jambes écartées devant Alice et celle-ci avait entrepris de lui brouter consciencieusement le minou, tout en continuant à se faire labourer les reins par Fred.
Bien que novice en la matière, Alice semblait instinctivement douée pour les amours saphiques car Claire se tortillait déjà sous les coups de langue de ma compagne.
Lorsqu’il me vit enfin, l’unique homme de l’action ne parut pas du tout embarrassé. Une main sur le flan de ma femme, de l’autre, il me fit signe de les rejoindre avec un grand sourire.
C’est vrai que le tableau était tentant et que même mal en point, je ne pouvais taire certains picotements du côté du scrotum qui indiquaient que tout cela était loin de me laisser indifférent.
Toutefois, je n’étais pas suffisamment remis pour participer activement et toute tentative ne pouvait que se solder par une terrible frustration.
Je les ai donc laissés à leur jeu d’adultes, non sans jurer que j’avais bien l’intention de me rattraper plus tard.
Au moment même où je quittai la pièce, Alice exprima son plaisir dans un long miaulement aigu qui précipita la jouissance de ses partenaires.
Et bien ! S’ils continuaient sur cette lancée, ces trois-là n’allaient pas être bien frais le lendemain !
Tout ce que j’espérais, c’était que moi je le serais suffisamment pour pouvoir profiter à plein de cette dernière journée.

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Texte coquin : Quiproquos et conséquences 6/8
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