Quiproquos et conséquences 5/8

- Par l'auteur HDS Lord of Sitges -
Auteur homme.
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Récit libertin : Quiproquos et conséquences 5/8 Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-07-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Quiproquos et conséquences 5/8
MERCREDIJ’étais avec Claire, sur notre télésiège biplace. Un silence surnaturel nous enveloppait.
Elle était seulement vêtue de sa petite serviette éponge rouge.
Drôle de tenue dans cet endroit, elle devait être gelée.
Pourtant, bizarrement, il ne faisait pas froid. On avait même carrément chaud, ainsi suspendus au-dessus de la montagne.
« – ça sent le fauve ici, non ? Faudrait aérer ! »Qu’est-ce qui lui prenait ? Où pouvait-on être plus au grand air qu’ici ?
Elle regarda vers le haut, visiblement agacée« – Vivement qu’on arrive, je n’ai pas fini ma carte d’Europe ! »« – Hein ? »Ne semblant pas se rendre compte de l’incohérence de ses propos, elle se tourna vers moi, me fit un grand sourire et se mit à écarter lentement les pans de sa serviette :« – Tu veux voir le trou du diable ? »HOULA !
Je me suis réveillé en sursaut.
J’étais en nage.
Ce rêve m’avait paru incroyablement réel, vraiment concret.
A tel point que je sentais une belle érection coincée entre mon ventre et le drap.
Encore un peu désorienté, je secouai la tête. J’étais bon pour une analyse freudienne !
Outre le rêve, je savais ce qui m’avait réveillé : Une envie pressante.
Non, je vous arrête tout de suite : Je n’ai aucun problème de prostate ! Enfin, pas encore.
C’est juste que les voyages ça me dérègle et je perds l’habitude de faire mon pissou avant d’aller au lit.
Mais trêve de considération uro-philosophiques, ça devenait urgent.
Je ne pris pas la peine de m’habiller, je savais que j’avais peu de chance de rencontrer quelqu’un et, au pire, c’était déjà arrivé sans souci majeur.
Je suis sorti de la chambre sur la pointe des pieds. Ça ronflait sur le clic-clac.
Je me suis enfermé dans le petit réduit où l’air plus froid au contact de ma peau encore moite me provoqua un frisson énorme, ce qui ne calma pas ma tension phallique.
Au moment de sortir, je posai ma main sur mon bas ventre, au cas où.
J’ai ouvert…Elle était là.
Pas surprise le moins du monde, elle me regardait en souriant. Elle avait elle aussi caché son pubis de ses mains… de ses deux mains.
Si bien que, pour la première fois, je pouvais enfin admirer ses deux petites pommes diaphanes blotties l’une contre l’autre par ses bras serrés. Leurs petits tétons très pâles se dressaient sous l’action de la fraîcheur relative.
Sous mes mains, mon membre recouvra une vigueur qu’il n’avait pas vraiment perdue.
Comment faisait-elle pour paraître aussi timide et aussi provocante à la fois ?
« – Décidément, on va finir par croire qu’on prend rendez-vous ! » Commenta-t-elle tout bas.
« – C’est sûr ! Ça pourrait sembler louche. »« – Pourtant, ce n’est que le fruit d’une coïncidence. »« – Si tu le dis. »…L’habituel petit silence gêné s’instaura.
Je savais que je ne devais la regarder que dans les yeux mais mon regard ne cessait d’échapper à mon contrôle pour aller se poser sur sa frêle poitrine si tentante.
Pour me forcer à penser à autre chose, je demandai :« – ça va, le clic-clac, pas trop inconfortable ? »« – Oh non ! Pas du tout ! On s’est endormis comme des bébés. »« – Oui, on a entendu… ou plutôt : On n’a pas entendu. »Dans la pénombre monochrome de l’ampoule des toilettes, je crus la voir rougir. Elle baissa un peu les yeux.
« – Oui… Euuh… Encore désolée pour tout à l’heure… sur le coup, je ne me rappelais plus qu’on avait changé de chambre… l’habitude… »« – Ce n’est rien… c’était même plutôt agréable… »Encore un long silence.
La raison voulait qu’on abrège cette entrevue loufoque mais ni moi ni elle ne semblions prêts à nous séparer comme ça.
Cette fois, ce fut elle qui brisa le silence :« – On a l’air un peu ridicule, comme ça, non ? » Murmura-t-elle en montrant du menton ses mains pudiquement posées et les miennes.
« – Un peu, oui… »Et alors, sous mon regard ébahi, elle écarta peu à peu ses mains, me dévoilant sans fard sa dernière parcelle d’intimité : Sa petite touffe taillée en ticket de métro.
Juste au-dessous, je devinais la naissance du double renflement charnu d’une jolie vulve nichée entre ses cuisses serrées.
Ses mains allèrent finir leur course derrière son dos.
Avec un air ambigu de défi timide, elle me regarda droit dans les yeux.
Mais les miens n’arrêtaient pas de faire l’aller-retour entre son intense regard émeraude et son entrejambe aux reflets cuivrés.
Elle était superbe dans son intégrale nudité et je suis resté béat d’admiration.
Evidemment, mon bâton de berger vivait cela avec une ardeur toute animale et je devais maintenant appuyer dessus pour le maintenir à couvert.
Or, il devenait aussi évident que le geste de Claire attendait une réciprocité, si je ne voulais pas paraître indélicat, ou pire, grotesque.
Mais qu’allait-elle dire en voyant l’effet qu’elle me faisait ?
Après une longue hésitation, j’ai donc relâché la pression et laissé peu à peu se dresser droit devant, ma petite vingtaine de centimètres de chair rose en totale érection.
Elle fit une petite moue appréciatrice.
« – Tu es très belle. »J’ai lâché ça comme ça, comme un idiot, comme s’il fallait absolument que je justifie mon « état ».
J’aurais pu trouver mieux !
« – Merci…Tu n’es pas mal non plus… Merci pour l’hommage. »« – C’est tout… naturel »Voilà, nous étions là tous les deux, tous nus, muets, face à face, au beau milieu de la nuit, avec nos conjoints endormis à deux pas de nous.
Ma verge pointait à moins de cinquante centimètres de son bas ventre.
Il suffisait que l’un de nous fasse un mouvement pour que cette distance diminue dangereusement et que tout bascule.
Mais nous ne l’avons pas fait.
Au bout d’un moment, elle bougea enfin.
« – Il faut que j’y aille. »« – Bien-sûr ! »Elle est passée lentement, très lentement devant moi en se présentant de dos.
Je me suis écarté, pas suffisamment cependant : Mon gland a caressé toute la largeur de son petit cul d’une exquise douceur, rebondissant d’une fesse sur l’autre.
Mon cœur s’est affolé.
Pendant un bref instant, j’ai eu envie de l’immobiliser comme ça et de la prendre : Me presser contre elle, insinuer ma queue entre ses cuisses pour trouver sa petite fente humide et y entrer pendant que mes mains pétriraient ses seins moites.
Peut-être était-ce ce qu’elle espérait secrètement aussi ?
Mais elle est passée sans que j’ose esquisser le moindre geste.
Elle est entrée dans les toilettes et m’a fait un signe de la main avant de fermer.
Était-ce vraiment une lueur de regret que j’ai eu le temps de voir briller dans son regard ?
Je suis retourné me coucher.
J’ai mis un temps fou à me calmer.
*****Le reste de ma nuit a été passablement agité.
Je n’arrêtais pas de me tourner et me retourner dans le lit en pensant à Claire et son corps de rêve.
Si bien que j’ai vu apparaître les premières lueurs du jour puis les premiers rayons du soleil se levant dans l’axe de notre logement.
La journée allait être belle !
Je me disais que l’heure de se lever approchait mais Alice respirait toujours aussi profondément à côté de moi.
Pourtant, on entendait des bruits de l’autre côté, dans le salon. Claire et Fred devaient être en train de préparer le petit dèj’.
Mais non, ces bruits ne ressemblaient pas vraiment à des bruits de préparatifs.
Ils s’apparentaient plutôt à ceux que j’avais déjà entendus en provenance de la chambre : Des soupirs et des gémissements !
Purée ! Ces deux-là remettaient ça ! Qu’elle santé !
Toutefois, les sons étaient beaucoup plus affaiblis que d’habitude. Preuve qu’ils pouvaient se faire plus discrets, s’ils voulaient.
Je regardai Alice : Cela ne l’avait pas du tout réveillée.
J’eus alors l’envie d’aller jouer le voyeur. Plus qu’une envie : Un besoin irrépressible.
Il fallait que je voie Claire faire l’amour.
Non ! Je ne pouvais pas faire ça ! Je n’étais pas comme ça !
Et puis, s’ils me surprenaient à les mater, de quoi j’aurais l’air ?
Bah ! C’est pourtant bien ce qu’avait fait Fred les jours précédents et il s’en était tiré sans soucis, alors pourquoi pas moi ?
Claire poussa un cri plus aigu qui m’électrisa. Je me suis assis sur le bord du lit et j’ai enfilé mon caleçon.
Je me suis approché de la porte et après un dernier regard vers Alice endormie, j’ai lentement ouvert le bâtant.
Celui-ci émit un petit grincement mais il avait été couvert par une plainte plus forte des deux protagonistes.
A pas de loup, je franchis le bon mètre de cloison qui servait d’appui aux éléments de la kitchenette puis je tendis la tête et risquai un œil.
Ils étaient là, éclairés par les rayons rasants traversant les persiennes, au milieu du lit, en position du lotus.
Fred me tournait le dos et Claire, assise sur ses cuisses, me faisait face. Je voyais ses longues jambes repliées derrière les fesses de son homme et ses bras passés autour de son cou.
Ondulant lascivement du bassin, elle fermait les yeux et ouvrait la bouche d’où sortaient à intervalles réguliers des petites plaintes retenues.
Cela me fit un effet bœuf !
Entendre un autre couple faire l’amour, c’est une chose, mais les voir faire, là à deux mètres de moi…ouah !
Mon caleçon me parut soudain très étroit.
Je ne voyais finalement pas grand-chose, pas de sein, pas de sexe, pas de fesses mais cela suffisait pour me filer une trique d’enfer.
Alors que je regardais ses pieds se tordre de plaisir, je n’ai pas vu tout de suite que Claire avait ouvert les yeux.
Lorsque je m’en suis aperçu, elle regardait dans ma direction.
Je me suis vivement projeté en arrière.
Elle m’avait vu ! Je ne savais ni comment ni pourquoi mais elle m’avait vu. J’en avais la certitude.
Mon cœur battait la chamade. Allait-elle crier au voyeur ? Au pervers ?
J’attendis quelques secondes mais aucun autre son que celui de leur plaisir ne me parvint.
Je me penchais alors de nouveau, peut-être avais-je rêvé.
Elle se mit à sourire. Un sourire malicieux. Un sourire démoniaque.
Elle me regardait dans les yeux, un regard émeraude d’une profondeur insondable.
Ce sourire et ce regard me disaient :« – Regarde comme je suis belle ! Regarde comme je fais bien l’amour ! Regarde comme je donne du plaisir à mon homme ! »Je compris qu’elle n’aurait jamais crié au scandale.
Elle était contente que je les observe. Ça l’excitait peut-être.
Alors, démasqué, je me suis un peu avancé à découvert.
Elle remarqua la bosse qui déformait mon caleçon et son sourire s’élargit encore.
Ça l’excitait, c’était évident : Elle accéléra ses mouvements ondulatoires et sa bouche s’ouvrit en grand sur un long cri d’extase.
Bon sang ! Elle allait jouir comme ça, devant moi, en me regardant droit dans les yeux.
C’en était trop pour moi.
Je me suis éclipsé avant d’inonder mon calbut.
Je suis retourné dans la chambre et j’ai jeté les draps au bas du lit.
Alice dormait toujours, à plat ventre. Son petit cul arrogant me faisait de l’œil.
Je lui ai écarté les jambes et me suis installé entre.
J’ai lubrifié mon bout à la salive et je l’ai présenté devant la petite fente endormie.
Je suis entré en elle sans problème.
Ma femme est de celles qui ne disent jamais non pour une séance coquine.
Elle aime ce genre de réveil où, pas encore sortie des bras de Morphée, ronronnante et gémissante, elle sent mon désir la pénétrer doucement.
Mais là, je n’avais pas envie de douceur. J’avais juste besoin de libérer la terrible tension que j’avais en moi.
Je sais, c’était égoïste, peu chevaleresque et ça ne me ressemblait pas, mais à ce moment-là, je m’en foutais éperdument.
Je l’ai pénétrée d’un coup. Elle s’est réveillée en sursaut dans un cri mêlant stupeur et plaisir.
J’ai recommencé, elle ne m’a pas rejeté, elle ne s’est pas défilée. Elle a juste enfoui son visage dans l’oreiller pour assourdir son deuxième cri.
Collé contre elle, j’ai continué, inexorablement, cognant mon pubis contre ses fesses contractées. A chaque fois, Alice accueillait mon entrée d’un long gémissement d’approbation.
Je n’ai pas entendu Fred et Claire exprimer leur jouissance : A ce moment-là, nos cris étaient les plus forts.
Jamais nous n’avions fait l’amour aussi sauvagement mais l’expérience ne fut pas sans enseignements.
Je ne soupçonnais que pas ma femme apprécie une telle brutalité dans le rapport sexuel, elle qui vantait souvent les mérites de la douceur et de la sensualité.
Point trop n’en fallait et je supposais que c’était là l’exception qui confirmait la règle mais alors qu’Alice hurlait dans son oreiller et que moi j’ahanais derrière, comme un buffle en rut, je me promis d’éclaircir l’affaire : Ma femme changeait.
Après avoir lâché mes dernières forces dans un ultime coup de reins, un dernier rugissement de fauve, je me suis écroulé sur son dos et je suis resté longtemps comme ça, mon sexe toujours niché en elle.
Tentant péniblement de reprendre haleine, le visage comprimé contre l’oreiller, elle hoquetait :« – T’es cinglé, t’es un vrai cinglé ! »Je l’embrassai dans la nuque.
Quelque chose me disait qu’elle avait particulièrement aimé le Marc cinglé !
*****Nous avons fait notre apparition dans la salle commune une demi-heure plus tard.
Pour une fois, nous avions échangés les rôles : C’était maintenant nous les amants extravertis et rétrospectivement un peu honteux de s’être donnés en spectacle sonore.
Mais Fred et Claire surent nous mettre à l’aise : Alors que je m’installais à table, Fred m’adressa muettement un pouce levé admiratif tandis que les filles restées près du plan de travail avaient repris leurs petites cachoteries murmurantes ponctuées de petits rires gourmands.
D’ailleurs, à y réfléchir et en regardant tout autour de moi, je ne voyais aucune raison d’être gêné par la présence de nos colocs : Eux ne l’étaient aucunement.
En effet, alors que lors des trois premiers jours, nous nous étions astreints à ranger toutes nos affaires dès le lever pour ne pas exposer notre intimité à nos compagnons d’infortune, eux ne s’étaient visiblement pas souciés de cette préoccupation :Leurs affaires déballées trainaient partout dans le salon : Le clic-clac n’était pas redressé mais juste poussé dans un coin, les draps en bataille laissaient entrevoir une partie de la carte géographique dont m’avait parlé Alice, leurs habits de la veille s’étalaient sur les deux fauteuils, sans parler du soutien-gorge de Claire pendu négligemment au coin d’une chaise et sa culotte abandonnée au pied du lit (ce qui me laissait à penser qu’elle n’en portait pas sous son long T-shirt qui lui servait de nuisette).
Oui, on pouvait dire qu’ils se foutaient royalement de notre avis sur eux.
Avec tout ça, nous nous étions levés plus tard que d’habitude, nous n’avons donc pas tardé pour nous préparer et partir, ce qui a abrégé le petit déjeuner en commun.
Tant mieux parce qu’avec ce qui s’était passé pendant la nuit et au petit matin, je ne savais plus trop comment me comporter vis-à-vis de Claire.
Et cela semblait énormément l’amuser.
*****De nouveau, nous nous sommes séparés sur les pistes, toutefois, les filles avaient proposé que l’on mange ensemble au restaurant d’altitude, le midi.
Décidément, on ne se quittait plus.
Si bien qu’à la mi-journée, nous nous sommes retrouvés autour d’une somptueuse tartiflette maison arrosée d’un petit vin de Savoie sans prétention mais qui régalait les papilles.
Alice et Claire semblaient être devenues les meilleures amies du monde et n’arrêtaient pas de papoter gaiement.
Mais les gars n’étaient pas en reste.
A la fin du repas, Alice annonça :« – Faut que j’aille faire pipi ! » Et elle disparut vers les toilettes.
Trente secondes plus tard, Fred l’imitait.
Une fois seuls, Claire me regarda en souriant :« – Décidément, on est faits pour les tête-à-tête. »« – En effet ! »« – Vous avez l’air de bien vous entendre toi et Fred. »Manifestement, elle ne tenait pas trop à laisser la conversation glisser sur un terrain trop intime.
Cela me convenait parfaitement.
« – Oui, assez. On est d’accord sur beaucoup de choses. Et toi, avec Alice, on croirait presque des copines d’enfance ! »« – C’est vrai que je ne suis pas forcément d’une nature très liante mais là, ça a accroché très rapidement ! Ça serait bien si on pouvait rester en contact, après. »« – Pourquoi pas ? Bien-sûr, ce serait sympa ! Mais il reste encore trois jours de vacances, ne pensons pas trop vite à l’après… Carpe Diem ! »« – Tu as raison. »Nous avons discuté quelques minutes en attendant nos conjoints.
Cela commençait d’ailleurs à faire long. Que foutaient-ils donc ?
Ils revinrent ensemble en échangeant un bon mot qui les fit rire.
Claire me dit :« – Regarde-moi ces deux-là. On ne les connaîtrait pas on pourrait légitimement se demander s’ils n’ont pas profité de l’isolement pour accomplir quelqu’acte inavouable ! »Elle n’avait pas tort : Bras dessus bras dessous, ils affichaient une complicité radieuse, presque insolente.
Ils flirtaient, c’était évident. Mais ce flirt était-il resté innocent ?
That was the question !
En tout cas, Claire m’avait mis une sacrée puce à l’oreille.
Il fallait que je tire ça au clair et vite.
J’avais beau ne pas être d’un naturel jaloux, je n’allais quand-même pas laisser un autre gars, fut-il sympathique, se taper ma femme sous mes yeux sans réagir.
De retour sur un télésiège, je décidai de battre le fer tant qu’il était chaud :« – Dis-moi, chérie… »« – Oui ? »« – Vous aviez l’air très proche toi et Fred, tout à l’heure… ton petit jeu de séduction ne t’aurait-il pas un peu échappé ? »« – Comment-ça ? Que veux-tu dire ? »« – Et bien, à force de jouer au chat et à la souris, la souris ne se serait-elle pas faite bouffer par le chat ? »« – Quoi ? Je n’arrive pas à te suivre, là. Tu ne peux pas être plus clair ? »« – En d’autres mots : A force d’allumer Fred, j’ai un peu l’impression que tu t’es fait prendre à ton propre jeu et que de la séduction, tu es passée à l’action. »« – Allons bon ! Qu’est ce qui te fait croire ça ? »« – Et bien, en sortant des toilettes, vous sembliez très proches toi et Fred… extrêmement proches, pour dire vrai… trop proches pour être honnêtes. »« – Ooh ! je vois ! Tu penses que tous les deux on a… crac-crac dans les chiottes et qu’après on est revenus, ni vu ni connu, s’asseoir avec vous ? »« – Par exemple… vous ne seriez pas les premiers à qui ça arrive. »Elle éclata de rire« – Mon pauvre vieux ! Tu te fais de ces films ! C’est la parano de Claire qui déteint sur toi ou quoi ? »« – Alors il ne s’est rien passé ? »« – Rien, je t’assure… » Me répondit-elle d’un ton moqueur, « … si je devais faire ça, je choisirais un autre endroit que des toilettes sordides qui puent l’urine ! J’te promets ! »Cet aveu n’avait pourtant rien de rassurant : Elle avait envisagé la chose. C’était déjà beaucoup !
« – Donc il ne s’est rien passé ce midi et tu ne flirtes pas avec Fred ? »« – Ah mais je n’ai pas dit ça ! Je le trouve toujours aussi mignon et ça m’amuse énormément de lui faire monter la température… mais ça reste un flirt gentillet, ne n’inquiète pas… et si tu veux tout savoir, il s’est bel et bien passé quelque chose aux toilettes ce midi : En sortant, il m’a franchement mis la main au cul : Pour m’inciter à sortir plus vite, en toute camaraderie ! »« – Et c’est ça qui t’a fait rire ! Et t’appelle ça un flirt gentillet, toi ? J’te rappelle quand-même que t’es mariée avec moi, pas avec lui ! »Elle rigola de nouveau :« – Mais c’est qu’il prend ses grands airs de mari bafoué, mon beau blond ! Tu sais que t’es craquant quand t’es jaloux ? Mais faudrait pas pousser mémé dans les orties : La prochaine fois, avant de me faire la morale, tu prendras soin de ne pas répondre aux appels du pied qu’une jolie minette rousse te ferait sous la table ! »Aie ! Elle avait vu ça !
« – Mais … euh, non, euh… pas du tout… la table était étroite, c’est tout… On s’est juste cognés par hasard. »« – C’est ça, ouais ! » Et elle déposa un baiser furtif sur mes lèvres.
Fin du parcours en télésiège.
Fin de la discussion.
*****Ce soir-là, nous sommes rentrés plus tôt que d’habitude. Claire et Fred venaient à peine d’arriver, ils étaient encore en tenue de ski.
« – Ben ! Vous voilà déjà ! On ne vous attendait pas si tôt… » S’exclama Fred « … Chérie, c’est râpé pour le câlin en solo, tout de suite ! »« – Voilà qui est très discret, mon amour ! » Répondit-elle amusée. « Alice et Marc sont sûrement ravis d’apprendre qu’ils contrecarrent nos projets immédiats. »C’était en effet un peu bizarre, mais nous n’étions plus à une indiscrétion prés avec eux.
Toutefois je justifiai notre arrivée précoce :« – Alice s’est prise pour une championne, elle a voulu se tenter le champ de bosses d’une seule traite pour finir la journée… Résultat : Une figure de style acrobatique jamais enregistrée dans les annales et un vol plané hélas non homologué au livre des records ! Bref, on a effectivement fini la journée mais les bosses, c’est elle qui les a récoltées ! »« – Et les bleus, surtout ! » Précisa ma femme en grimaçant, « Je suis couverte de contusions, je suis sûre que demain je vais ressembler à la Schtroumpfette ! »Claire et Fred compatirent :« – Ah ouais ! Pas glop, ça. Tu ne vas pas voir un médecin ? »« – Non, faut quand-même pas exagérer, je n’ai rien de cassé. Marc va aller acheter une crème à la pharmacie et ça ira. »Fred reprit alors :« – Mais au fait ! On a ça nous ! Pas besoin d’aller à la pharmacie : On savait qu’on risquait ce genre de truc alors on a prévu quelque chose pour les coups. C’est un baume à base d’huile essentielle d’immortelle, tu vas voir c’est miraculeux ! Si tu veux, on te laisse la place pour passer en première à la douche et après, je te fais un massage avec ça. Qu’est-ce que tu en penses ? »« – Oh je veux bien essayer, si c’est aussi efficace que tu le dis. »D’un air surpris, j’interrogeai Fred :« – Tu sais faire les massages, toi ? »« – Oh, pas vraiment, je ne suis pas kiné mais j’ai déjà un peu pratiqué à l’occasion, sur Claire… Mais si tu préfères le faire toi-même avec Alice, je te laisse le tube, y a pas de problème, après-tout, c’est ta femme. »C’était ce que je voulais entendre, toutefois, je n’ai pas pris la balle au bond :« – Non-non, je n’y connais rien, je te laisse faire si t’as plus d’expérience, ce sera peut-être plus efficace. Mais je regarderai comment tu pratiques, comme ça je prendrai des leçons pour une prochaine fois. »Voilà mon gars ! Tu croyais que tu allais pouvoir en profiter pour peloter ma femme à ta guise mais je veillerai au grain !
Claire n’avait rien dit mais n’avait pas perdu une miette de notre échange. Son sourire en coin m’approuvait silencieusement.
Lorsqu’Alice sortit de la salle de bain, Fred lui donna ses consignes :« – Tu t’installes sur votre lit, on y sera plus à l’aise ? Tu mets une serviette de bain sous toi et tu gardes juste une culotte, OK ? Pendant que tu te prépares, je passe rapidement sous la douche, comme ça, ce sera fait. »Il ressortit cinq minutes plus tard, en caleçon et T-shirt. Ce n’était pas une tenue très réglementaire pour faire un massage mais bon, je n’ai pas relevé.
Alice l’attendait allongée sur le ventre, comme il l’avait demandé, habillée du minimum syndical : Une petite culotte blanche assez sexy. Elle aurait peut-être pu trouver quelque chose de plus neutre mais là non plus, je n’ai rien dit, de toute façon, le simple fait de la voir étendue comme ça, quasiment nue, aurait donné le tournis à plus d’un homme normalement constitué.
Fred s’installa à genoux, à ses côtés et versa une bonne dose de crème incolore dans sa paume, puis la réchauffa dans ses mains avant de l’étendre sur le dos d’Alice.
Il lui tartina tout le dos puis commença à faire pénétrer la préparation par un massage appliqué.
Bien qu’un peu septique au début, je dus vite admettre qu’il était plutôt doué pour ça. Il avait une manière visiblement efficace de faire aller et venir ses mains ointes d’huile sur le dos de mon épouse.
Celle-ci était d’ailleurs totalement d’accord avec mon jugement car elle ne tarda pas à manifester son contentement par des soupirs et des gémissements d’aise :« – Oh ! Qu’est-ce que ça fait du bien ! … Mmmm ! Qu’est-ce que c’est bon ! … Oh oui, là ça fait mal ! … Ah oui, comme ça c’est bien !… » Je vous en passe et des meilleures.
Pour ma part, je restais à côté, adossé au mur, j’observais d’un œil attentif.
De temps en temps, Claire venait jeter un regard, sans doute alertée par des bruits qui rappelaient plus une union charnelle qu’un massage entre amis.
Fred concentrait son action sur les omoplates et les lombaires, ce qui ne l’empêchait pas de temps à autre de laisser ses mains s’égarer beaucoup plus bas et je vis le bout de ses doigts passer parfois sous la lisière de la petite culotte de ma femme.
C’est à l’occasion d’un de ces passages « border line » qu’Alice s’exclama soudain :« – Ah oui, là, ça fait mal ! »« – Ici, là ? » Il venait d’appuyer sur le haut de fesses.
« – Aïe ! Oui c’est ça ! »« – Ah, là, c’est le coccyx, je comprends, c’est en général très douloureux…Tu as dû tomber dessus… Attends, je vais essayer d’arranger ça… »Il reprit un peu de baume et baissa franco la culotte d’Alice jusqu’à mi-fesses.
Pas gêné, le mec !
Mais ma femme ne protesta pas, au contraire, elle miaula de bonheur lorsqu’il lui massa cette région que depuis bien longtemps, elle n’avait montré qu’à moi.
Que pouvais-je bien dire ?
Rien, bien-sûr !
Comme je m’apercevais qu’il n’y avait rien à reprocher à Fred et qu’Alice semblait tirer un confort indéniable de ses manipulations, je me suis finalement éclipsé pour aller aider Claire à la préparation du repas.
« – Il a des talents cachés, ton homme ! »« – Oh oui ! Si tu savais tout… »« – Euh non, je ne tiens pas à savoir tout. »Elle s’esclaffa.
Je l’ai donc assisté dans sa cuisine tout en gardant une oreille attentive sur ce qui se passait dans la chambre.
A un moment, j’entendis :« – Ah oui ! C’est mieux comme ça ! C’est booon ! »Je me suis précipité à la porte de la chambre pour voir Fred qui était maintenant à califourchon sur ma femme.
Claire qui m’avait suivi s’exclama :« – Ben… faut pas se gêner ! C’est indispensable cette position ? »« – T’inquiète, chérie, ce n’est pas indispensable mais c’est mieux : C’est plus confortable pour moi et ça équilibre mes passes. »Je voulais bien croire que c’était plus confortable : Il était carrément assis sur les fesses d’Alice !
Et elle lui manifesta son soutient :« – C’est vrai, c’est beaucoup mieux… Oh oui, comme ça,… là oui,… c’est bien,… ici, encore… »Incroyable ! Sous nos yeux, ils étaient en train de nous offrir un simulacre de copulation sans que nous puissions arguer quoi que ce soit sous peine de paraître aussitôt rabat-joie et infondément jaloux.
Du grand art !
Et pour être honnête, je commençais à trouver assez bandant le fait de voir ma femme quasiment nue, se faire caresser par cet homme positionné sur ses fesses.
Troublante et dérangeante constatation.
Par contre, si c’était bandant pour moi, ça l’était d’autant plus pour lui et il ne cherchait pas vraiment à cacher une imposante bosse qui lui déformait le caleçon et que l’on pouvait apercevoir malgré le T-shirt rabattu par-dessus.
Et j’imaginais que lorsqu’il s’étendait pour atteindre les omoplates et le cou d’Alice, celle-ci devait bien sentir une évidente raideur glisser contre ses reins.
Jouait-elle encore à cet instant au chat et à la souris ?
J’aurais aimé en être certain.
Claire et moi nous sommes retournés dans la cuisine. Nous nous rendions bien compte que ces deux-là faisaient ça autant pour s’allumer l’un l’autre que pour exacerber notre jalousie latente.
Il valait mieux ne pas entrer dans leur jeu.
De toute façon, ils n’allaient quand-même pas baiser là, sous nos yeux !
Cela ne m’empêcha pas de revenir à plusieurs reprises voir comment cela évoluait, on ne savait jamais…La fois suivante, Fred était descendu entre les jambes d’Alice et il lui pelotait allègrement le cul après avoir fini de baisser sa culotte jusqu’en bas des fesses.
Avant que je puisse dire quelque chose, il me coupa :« – Elle a un sacré bleu sur la fesse, regarde ! »Je me suis avancé, il avait raison… bien-sûr.
Toutefois, je n’allais pas le laisser mater à loisir le petit trou (voire plus) de ma femme au détour d’une fesse fort à propos écartée.
Je suis resté présent jusqu’à ce qu’il finisse cette portion et qu’il lui réenfile correctement sa culotte avant de passer à la suite.
Lorsqu’il s’attaqua aux jambes, je retournai avec Claire, une alléchante tourte aux gésiers et poireaux se profilait à l’horizon de notre dîner.
(Bien que compte-tenu de ce que je venais de voir, mon épouse semblait plus adepte de la tarte à l’oignon !)Quand je suis revenu, Alice avait changé de position et était maintenant allongée sur le dos, une serviette posée sur sa poitrine.
Au point où ils en étaient, cette protection pudique était-elle vraiment nécessaire ?
D’autant qu’en massant les cuisses de sa patiente, il bénéficiait d’une vue sur son entrejambe qui aurait satisfait le plus aguerri des voyeurs.
En effet, le fin tissus blanc redessinait fidèlement ce qu’il était censé masquer, du relief du magnifique mont de Vénus jusqu’à celui de ses lèvres intimes.
A sa place, je ne me serais pas privé de m‘en régaler, notamment lorsque pour les besoins du massage, il fallait lui écarter les cuisses.
Et Alice était toujours aussi conciliante.
Cette fois, Fred ne s’était pas mis à califourchon sur elle. C’eut été sans doute la provoc de trop, ils le savaient sûrement.
Je n’osais imaginer ma réaction si je les avais surpris verge contre pubis en train de jouer à frotti-frotta…Lors de mon dernier passage, il lui passait du baume sur les côtes et le ventre.
Était-ce mon imagination qui me jouait des tours ou bien avais-je réellement entrevu cette main sortir précipitamment de la culotte de ma femme ?
Non, à la réflexion, je n’aurais pu l’affirmer.
Fred se tourna vers moi et posa un doigt sur ses lèvres :« – Elle s’est endormie, chut ! »Il remonta la couverture sur Alice et nous l’avons laissée à son sommeil réparateur.
*****La tourte préparée par Claire répandait une délicieuse odeur dans tout l’appartement.
Mis en appétit, je trouvai que c’était l’occasion de déboucher l’une des quatre bouteilles de vin que j’avais emportées pour agrémenter nos repas et que j’avais un peu oublié en raison des circonstances particulières.
J’avais un copain producteur prés de Chinon chez qui je m’approvisionnais régulièrement.
Nous avons donc partagé un petit verre en guise d’apéritif dans une ambiance bonne enfant.
Fred avait beau draguer ma femme sous mon nez, il me restait sympathique. Je n’arrivais pas à lui en vouloir.
A sa place, j’en aurais fait tout autant.
D’ailleurs, à bien y réfléchir, j’en faisais plus ou moins autant, bien que cela soit moins ostensible.
Alléchée par les bonnes odeurs et les tintements de verres, Alice se pointa au moment où nous allions attaquer la tourte.
Elle avait juste enfilé une nuisette.
« – Alors, ça va mieux ? »« – Oh oui ! Tu avais raison, c’est miraculeux ! Je ne sens presque plus mes bleus ! Avec un petit somme par là-dessus, je me sens revivre ! »« – Alors installe-toi, Je vous ai préparé ma spécialité, tu m’en diras des nouvelles ! » Dit Claire en crevant la croute d’un franc coup de couteau.
Un fumet délicieux s’éleva alors de la cheminée ainsi créée.
Nourris de bonne chère, abreuvés par Bacchus, nous nous sommes régalés et ce repas fut le plus joyeux de tous ceux que nous avions partagés depuis le début de la semaine.
Tant et si bien que la deuxième puis la troisième bouteille furent ouvertes puis vidées.
Au moment où nous débouchions la quatrième, les filles ne cessaient de glousser pour un rien tandis que Fred et moi n’étions guère plus nets.
Evidemment, la conversation finit par glisser sur des sujets de plus en plus scabreux et après que les filles se soient lancées dans un examen comparatif hilarant de leurs premiers amoureux et de leur première fois, Fred tenta de me lister les célébrités qui lui faisaient le plus d’effet.
Je sais, ce n’était pas très élégant à côté de nos épouses mais avec chacun presque un litre de rouge en intraveineuse, cela ne choquait plus grand monde :« – Moi, la p’tite Mylène fermière… euh… Farmer, j’la mettrais bien dans mon pieu. Pas vilaine, la Mylène ! »« – Ah ouais ? Alors toi, tu fais que dans les rousses ! »« – Noon ! Ch’suis pas sectaire ! Y a des blondes et des brunes que je saurais apprécier tout autant, pourvu qu’elles aient un joli p’tit cul ! Tiens : Nicole Ki-Kidman ! Ben elle aussi, j’y conterais bien fleurette ! »« – Oh je vois ! Monsieur a des goûts de luxe ! Mais va falloir choisir ! »« – Pour sûr, ce n’est pas évident. Quoique, pourquoi choisir ? Les deux en même temps ça me botterait bien aussi ! » Dit-il d’un air rêveur.
« – T’as pas tort, Hector ! »Les filles se moquèrent de plus belle :« – Vous rêvez tout debout, les gars ! C’est qui faut assurer avec des engins pareils ! Vous ne jouez pas dans la même catégorie mes pauvres ! » Fit Claire.
« – Qu’est-ce qui te fait croire qu’on n’y arriverait pas ? »« – Bah ! Les mecs y sont tous pareils ! Causer et crâner y savent faire mais dès qu’il s’agit de passer à l’acte, y’a plus personne. » Approuva Alice« – Sûrement pas ! »« – Sûrement que si ! Vous n’arrêtez pas de parler de cul mais en fait, vous êtes plus coincés que nous ! »« – Même pas vrai ! »« – Mais si ! Tenez ! Essayez donc d’en faire autant, tous les deux ! » Nous défia ma femme.
Et sans crier gare, elle se pencha vers sa voisine, lui prit le visage entre ses mains et posa ses lèvres sur celles de Claire.
Au lieu de la rejeter, la rouquine lui rendit aussitôt son baiser et c’est alors un véritable palot de cinoche que les deux filles s’échangèrent longuement et langoureusement devant nos yeux ébahis.
« – Oh putain ! » S’écria Fred totalement pris par surprise.
Et elles aimaient ça les bougresses, elles continuèrent à s’embrasser de plus belle, Alice caressant du bout des doigts le visage de Claire tandis que celle-ci posait délicatement sa main sur un sein de ma femme pour en épouser la forme.
Enfin, elles se séparèrent et nous toisèrent d’un regard brillant d’excitation, les lèvres luisantes et les joues empourprées.
« – Alors ? » Demanda ma femme.
Nous étions restés muets, hébétés et admiratifs.
« – Euuh… Joker. » Fit Frédéric.
« – OK, Pas mieux. » Convins-je.
« – Ah ! »Contente de son petit effet et de son écrasante victoire, se leva :« – Bon ! Ça manque d’animation ici ! »Je trouvais pourtant qu’elle venait de nous en offrir une pas si mal.
« -Il faudrait de la musique ! »L’appartement n’avait pas de télé mais il été doté d’une petite chaine hifi posée sur un meuble de rangement.
Elle l’alluma et trouva une station qui diffusait de la pop.
« – Aah ! Voilà qui est mieux ! »Aussitôt, elle revint vers nous en se trémoussant gentiment au rythme de la musique.
Mais elle ne s’assit pas, elle prit son verre sur la table et revint au milieu du salon pour mieux tortiller du cul tout en sirotant son vin à petite lampées.
Nous l’avons observée tous les trois. C’était évident que le massage lui avait fait un bien fou. Allié aux effets anesthésiants de l’alcool, elle ne semblait plus du tout se plaindre de ses contusions.
Puis Alice me fit un petit signe de la main pour m’inciter à la rejoindre mais je déclinai son invitation : En général, la danse ne me bottait déjà pas trop mais là, j’avais bu beaucoup plus qu’elle et je n’étais pas sûr de mes appuis.
Cependant, un autre s’en sentait capable et prit cette invite à son compte :Fred se leva, lui aussi le verre à la main et il rejoignit ma femme en titubant.
Claire resta assise. Encore émoustillée par la surprise que lui avait faite Alice, elle se bougea juste pour s’asseoir à côté de moi et ainsi mieux voir nos deux conjoints.
Ceux-ci ne dansaient pas vraiment ensemble. Au plus, chaloupaient-ils l’un autour de l’autre au rythme d’une musique plutôt jazzy, se touchant et s’attrapant de temps en temps de leur main libre.
Ils avaient une sacrée dégaine : Alice en chemise de nuit et Fred en caleçon et T-shirt, le top du chic !
Moi, j’alimentais régulièrement les verres vides et je regardais tout ça d’un œil distrait. Il n’y avait rien de répréhensible dans la manière qu’ils avaient de s’amuser.
Toutefois, l’ambiance s’échauffait peu à peu sur la petite piste de danse : Fred et Alice se rapprochaient de plus en plus souvent puis, à l’occasion d’un morceau plus enlevé, ils improvisèrent une sorte de Lambada revisitée : Alice se trémoussais le popotin pendant que Fred la collait par derrière en posant sa main sur le ventre de ma femme.
Celle-ci affichait par moments un sourire mystérieux. Nul doute qu’à chaque mouvement de bassin, elle devait de nouveau sentir naître dans ses reins l’expression physique de l’excitation de son partenaire.
Surtout que la main de l’homme ne resta pas toujours sagement sur son abdomen. Elle se fit un peu baladeuse, descendant un peu plus bas, presqu’entre les jambes avant de remonter beaucoup plus haut et aller subrepticement caresser la base d’un sein libre de tout soutien.
Ça y était : Ils recommençaient à s’allumer et à tester notre jalousie. !
Evidemment, ils ne s’arrêtèrent pas là :Le morceau suivant était beaucoup plus lent et ressemblait à un slow.
Alice se retourna et, ni une ni deux, elle passa ses bras autour du cou de Fred. Heureusement que son verre était quasiment vide car il accusait une inclinaison dangereuse derrière la nuque du beau brun.
De son bras libre, celui-ci enlaça mon épouse et ils entamèrent un slow très « collé-serré ».
Ma femme devait maintenant avoir l’érection de Fred juste contre son ventre !
Et dans son dos, la main reprit sa course aventureuse mais comme cela ne lui suffisait visiblement plus, Fred posa son verre sur un meuble à sa portée et il put ainsi poser ses deux mains sur les hanches de ma femme.
Position confortable où elles ne restèrent pas bien longtemps.
Petit-à-petit, elles descendirent et se retrouvèrent sur son joli fessier à y froisser sans vergogne la soie beige de sa tunique. Et comme le frêle vêtement était déjà passablement remonté de par la position d’Alice pendue au cou de son partenaire, le moment vint assez rapidement où il n’y eut plus aucune barrière entre les mains baladeuses de Fred et les fesses de ma femme, si ce n’est une petite culotte blanche bien échancrée.
Ils passèrent les dix minutes suivantes ainsi, Alice nichée contre l’épaule de Fred, les mains de celui-ci rivées sur les fesses de ma femme.
On pouvait légitimement se demander s’ils jouaient encore.
Et là, vous me dites : Mais bouge-toi, marc ! Fais quelque chose, dis quelque chose ! Ne le laisse pas te piquer ta femme sous tes yeux !
Et oui ! Seulement, à ce moment-là, le Marc il repensait à ce que lui avait dit sa femme le midi même : « La prochaine fois, avant de me faire la morale, tu prendras soin de ne pas répondre aux appels du pied qu’une jolie minette rousse te ferait sous la table ! »Or justement, depuis un bon quart d’heure, je laissais un pied léger me caresser doucement le mollet. Et ce pied ne m’appartenait pas…En réponse, tout en continuant à observer les danseurs, j’avais posé mon bras derrière ma jolie voisine et je passais délicatement ma main dans son dos.
Et oui, bien que plus discrets et plus retenus, nous n’en n’étions pas moins coupables. Loin de là !
Et puis, inconsciemment, je faisais confiance à ma femme pour ne pas laisser la situation déraper.
Dangereux direz-vous !
Certes, mais la suite me donna raison.
Ils s’étaient remis dans leur position initiale, Fred dans le dos d’Alice.
Mais cette fois, il avait les deux mains libres et il en profita pour enserrer étroitement sa partenaire, un bras sous les côtes, l’autre sur son ventre.
Alice fermait les yeux, souriait et laissait sa tête dodeliner dans le cou de Fred.
De mon côté, ma main était remontée le long du dos de Claire et après avoir un court moment flatté ses épaules délicates, elle avait plongé dans l’abondante chevelure rousse.
Claire laissa échapper un petit grognement d’approbation quand je me mis à lui masser le cuir chevelu.
Je la regardai alors. Elle aussi fermait les yeux sous la caresse.
J’admirai longuement son profil parfait, un peu ému de provoquer une telle réaction chez cette superbe femme.
Lorsque je visai à nouveau le couple de danseurs, les choses avaient pas mal évolué.
Claire n’avait toujours pas rouvert les yeux mais ses joues s’étaient empourprées car Fred était devenu beaucoup plus entreprenant : Le bras initialement posé sous les côtes était nettement remonté si bien qu’il passait juste sous le sein droit et que sa main empaumait franchement la totalité du sein gauche de ma femme, le pressant avec délicatesse à travers la soie moirée.
Quant à son autre main, elle était par-contre bien descendue et elle effectuait un mouvement de va-et-vient appuyé au niveau du bas ventre d’Alice qui accusait quelques tressaillements lorsque les longs doigts disparaissaient plus loin entre ses cuisses.
Le tout, accompagné d’un frottement de bassin sans équivoque contre la croupe de sa cavalière montrait nettement les intentions de mon « ami » qui s’était visiblement fait dépasser par les évènements et perdait rapidement toute notion de bienséance.
Puis, d’un geste vif, il fit passer ses doigts sous le bas de la nuisette pour rapidement remonter par-dessous, mais avant qu’il ait pu lui glisser la main dans la culotte, Alice se dégagea habilement de son étreinte et le repoussa.
Elle se retourna, lui colla un smac appuyé sur les lèvres et avec un air triomphateur, elle s’en retourna vers nous, abandonnant ainsi son cavalier perdu et déconfit au milieu de la pièce avec une impressionnante proue de navire qui lui déformait le caleçon.
Alice se pencha vers moi et m’octroya un baiser fougueux.
Elle se redressa ensuite et passa derrière nous en caressant mon bras qui allait jusqu’à la tête de Claire et que je n’avais pas eu la présence d’esprit de retirer.
Arrivée sur ma main, elle maintint la sienne dessus, s’assit de l’autre côté de Claire et attira celle-ci pour l’embrasser à pleine bouche.
Elle était absolument déchaînée !
Je ne sais pas ci c’était le vin ou l’essence d’immortelle ou la combinaison des deux mais je ne la reconnaissais plus. J’avais l’impression qu’elle tenait à allumer tout être humain passant à sa portée.
Heureusement qu’on n’était pas au stade de France !
Après un court moment de visible désappointement, la nature positive de Fred reprit le dessus et il nous rejoignit à table pour terminer la dernière bouteille, sans paraître gêné par sa conduite pour le moins cavalière.
La conversation continua comme si de rien n’était, même si les phrases se faisaient de plus en plus approximatives et les mots de moins en moins intelligibles.
Les filles gloussaient de plus belle et l’on voyait bien que leurs fous-rires n’avaient plus vraiment de réelles justifications. Elles étaient tout simplement pompettes et s’amusaient d’un rien.
Toutefois, au bout d’un moment, Fred proposa que l’on aille se coucher.
Au vu de ce qui venait de se passer, j’imaginais bien que la température avait du mal à descendre et qu’il n’attendait qu’une chose : Se retrouver au lit avec sa femme pour lui faire sa fête.
Evidemment, les filles n’étaient pas dupes et elles échangèrent un sourire entendu avant de pouffer comme des collégiennes en chaleur.
Avec des gestes rendus erratiques par l’alcoolémie, Fred et moi avons poussé les meubles et entrepris de déplier le clic-clac pendant que les filles débarrassaient la table et échangeant moult messes basses ponctuées de rires de petites sottes.
La nuit allait être chaude !
*****Après un passage éclair par la case toilette, j’étais allongé tout nu dans le lit, les mains derrière la nuque, attendant Alice en tentant vainement de stopper l’impression de tangage qui m’envahissait par moment.
Mais mon épouse se faisait attendre.
Après avoir traîné dans la cuisine, les deux filles tardaient maintenant dans la salle de bain d’où j’entendais leurs éclats de rire.
Mais qu’est-ce qu’elles foutaient donc ?
Enfin, alors que je fermais les yeux pour voir si ça estompait le roulis, la lumière de la chambre fut éteinte.
En ouvrant les yeux, je vis son ombre fermer la porte. Mais elle la laissa entrebâillée.
Je m’étonnai en chuchotant :« – Pourquoi tu ne fermes pas totalement ? Vu comment t’as allumé le pauvre Fred, la jolie rouquine va vite se faire sauter dessus et en prendre plein la cage à miel ! Pour le coup, si ça reste ouvert, on va être aux premières loges pour les vocalises ! »Elle émit un petit gloussement aigu mais ne ferma pas plus. Elle se déshabilla, glissa sous les couvertures et colla sa peau fraîche contre moi, passant une de ses jambes entre les miennes.
Un frisson me parcouru et je grognai un soupir de contentement. Le premier d’une longue série.
J’aime beaucoup donner du plaisir à ma femme lors de longs préliminaires au cours desquels mes mains et ma bouche stimulent les multiples zones érogènes de ma partenaire afin de l’amener au bord du précipice du désir.
Mais Alice savait que j’appréciais aussi particulièrement la réciproque : Me laisser papouiller sans rien faire.
Et alors que j’avais toujours les mains derrière la nuque, elle commença à me couvrir le torse de petits baisers tandis que ses mains semblaient me découvrir du bout des doigts.
Que c’était bon !
Elle me suça intensément un téton et déjà, je lâchai un râle de plaisir.
Très vite, ses baisers descendirent vers le sud tandis que ses doigts partaient à la découverte de mes jambes, en faisant toutefois un détour pour ne pas approcher de trop près la seule zone érogène digne de ce nom chez un mâle.
Divine torture.
« – C’est que tu m’as l’air bien excitée toi aussi, petite coquine, il t’a fait un sacré effet, le beau brun ! »Un petit rire étouffé me répondit.
« – Je suis sûr que tu as dû bien sentir sa queue entre tes reins, tout-à-l ’heure. »Elle approuva d’un « – Hmm Hmm » amusé.
« – Je suis certain qu’à un moment tu en a eu envie ! »Autre « – Hmm Hmm », plus gourmand.
Je m’en doutais mais son demi-aveu me troubla.
Certes, on se « testait » parfois, pour rire, mais là, elle était sincère, c’était évident. Elle avait sérieusement envisagé de baiser avec cet homme.
Mais le pire, c’est qu’au lieu de me refroidir, cette constatation m’excita encore plus.
Et alors que sa bouche se rapprochait dangereusement de mon bas ventre, je sentis mon petit oiseau prendre forme et sortir du nid frisé sur lequel il reposait.
Elle remonta sa main le long de ma cuisse, effleura mes testicules, y provoquant une tension épidermique soudaine, puis posa délicatement le bout de ses doigts sur mon sexe en cours de gonflement.
Je retins à peine un gémissement de plaisir quand je sentis ses ongles courir tout le long de ma tige.
Je n’avais pas remarqué qu’elle s’était laissée pousser les ongles aussi longs mais c’était excellent !
Puis elle l’empoigna plus fermement et lui imprima un lent mouvement de va et vient afin de parachever son expansion.
Trop bien !
Je n’attendais plus qu’une chose, elle le savait, mais elle fit durer l’attente de manière odieuse.
Je sentais son souffle sur mon gland. Je sentais ses narines renifler mon odeur.
J’essayais de tendre mon bassin pour provoquer la rencontre mais rien ni faisait, elle s’éloignait juste assez pour ne pas le toucher : La bougresse me faisait languir, la salope me faisait souffrir !
Mais je ne voulais pas céder en la suppliant de mes mains de me prendre en bouche.
Je la laissais garder le contrôle.
De l’autre côté de la porte, j’entendais les grognements de Fred qui m’incitaient à penser qu’ils en étaient au même stade que nous.
J’étais prêt à parier que les deux coquines s’étaient concertées pour nous offrir en parallèle la même prestation.
Non seulement la même prestation mais aussi au même moment, c’était pour ça qu’elle n’avait pas voulu fermer la porte, c’était pour surveiller les progressions de l’autre couple.
Complètement allumées, ces nanas !
Et lorsqu’on entendit :« – Oh oui, bébé ! C’est bon ! Continue ! »Alice mit soudain fin à mon supplice.
Je sentis le bout de sa langue entrer en contact avec ma verge et moi aussi je lâchai un « Aaaah » de satisfaction.
Elle remonta très lentement avant de redescendre… puis de remonter et puis encore une fois…A chaque remontée, sa langue se faisait plus large, plus appliquée.
Puis, elle remonta plus haut qu’avant pour aller caresser le pourtour de ma corolle gorgée de sang.
Alors seulement, je sentis enfin ses lèvres se refermer autour de mon gland turgescent.
Elle me goba avec une avidité étonnante.
Une formidable pression m’enveloppa immédiatement le bout et je crus qu’elle allait me le mordre.
Démoniaque !
Elle me suça alors avec une dextérité peu commune et je pressentis qu’à ce rythme, je n’allais pas résister très longtemps.
Surtout que la caresse de ses cheveux sur mon ventre et mes cuisses ajoutaient à mon plaisir, décuplant les sensations.
D’ailleurs, une idée traversa mon esprit embrumé : Je n’avais plus ressenti cette caresse de papillon depuis quelque temps, depuis qu’Alice avait décidé de se faire couper les cheveux en carré mi-long.
Alors, autant par soucis de vérification que pour inciter ma femme à continuer son œuvre divine, mes mains quittèrent ma nuque pour aller se poser sur la petite tête qui s’activait à hauteur de mon bassin.
Mais mes doigts ne rencontrèrent pas les habituelles boucles soyeuses auxquels ils étaient habitués.
Ils plongèrent dans une masse de cheveux lisses et lourds, des cheveux qu’il me semblait avoir déjà caressés dans la soirée…Mais non, ce n’était pas possible…Mais pourtant si…Les cheveux de…« – CLAIRE ? ! »Par réflexe, je voulus m’écarter et me redresser mais je ne pus bouger car elle me tenait fermement par la queue.
Elle émit un petit gloussement jubilatoire.
Au même moment, on entendit de l’autre côté :« – Mais ! Oh putain ! OH PUTAIN ! …. Marco ! J’crois que ta femme s’est trompée de lit ! » Me lança Fred dans une exclamation à la fois surprise mais aussi exaltée.
« – MMM ! Ah oui ? Ben… Euh… J’crois bien que la tienne aussi ! Mais j’suis pas sûr qu’elles se soient trompées… »…« – Sans blague ! Et je parie qu’elle joue du biniou ! Purée ! Elles nous ont bien eus, les garces ! Elles ont bien préparé leur coup ! »En entendit les rires des deux fieffées coquines.
« – Ouais… Aaaah ! »Claire ne voulait visiblement pas que nous commentions plus que cela notre découverte, elle venait de me pomper violemment le dard, me coupant toute envie de faire autre chose que de me concentrer sur ses manipulations talentueuses.
Je mis quelques instants à m’en remettre.
C’était totalement bizarre.
J’avais beau maintenant savoir que c’était Claire qui s’activait sur mon sexe, je ne la voyais pas et j’avais du mal à concevoir que ce n’était pas Alice et qu’Alice était elle-même en train de prodiguer exactement les mêmes soins au profit de son coloc, celui qu’elle avait allumé pendant toute la soirée.
Déconcertant mais aussi absolument jouissif !
Et alors que la bouche de Claire émettait des bruits de succion de plus en plus prononcés, ses cheveux me fouettant le bas ventre, je sentis la sève monter rapidement depuis mes entrailles.
Elle dut le pressentir, elle s’arrêta un moment, juste pour me chuchoter : « – Jouis dans ma bouche ! »C’était demandé si gentiment…Je me suis lâché, un jet puissant a inondé sa gorge chaude tandis que je râlais de plaisir.
Au même moment, un grondement sourd s’échappa du salon.
Synchrones jusqu’au bout !
Mais le parallèle ne perdura pas plus loin.
Alors qu’un entendait plus aucun bruit filtrer du salon, Claire ne me laissa que peu de répit.
Après avoir léché la dernière goute laiteuse qui tentait de lui échapper, elle remonta et se mit aussitôt à califourchon sur mon visage.
« – A ton tour : Bois-moi ! »« Bois-moi », « mange-moi », avec Alice j’avais eu maintes fois l’occasion de visiter le pays des merveilles, mais avec Claire, j’entrevoyais d’autres contrées inexplorées, de nouveaux délices à savourer.
De fait, « bois-moi » était le bon terme.
La petite chatte qu’elle me présentait sous le nez était inondée. A tel point qu’elle dégoulinait à l’intérieur de ses cuisses. Je les sentais trempées contre mes joues.
Cet échange lui faisait un effet du tonnerre !
Dardant ma langue, je léchai tout doucement le bord de ses lèvres ouvertes. Elle frémit et poussa un petit gémissement d’approbation.
Déjà, je récoltai une abondante liqueur au parfum subtil, indéniablement différent de celle d’Alice.
Puis j’attrapais ses petites fesses super fermes dans mes mains et attirai sa vulve palpitante contre ma bouche.
Alors je laissai ma langue la fouiller, entrer au plus profond de son antre humide puis ressortir pour souligner le dessin délicat de sa rose ouverte.
Comme elle m’avait fait languir, je prenais garde d’éviter son petit bouton de plaisir.
Elle ondulait sur ma bouche avec de profonds soupirs qui m’indiquaient que la dame aimait ma manière de procéder.
Lorsque je saisis son clito entre ma lèvre supérieure et ma langue, elle hulula et je sentis ses cuisses se crisper.
J’ai longuement continué, je me suis abreuvé à sa fontaine, je me suis barbouillé de sa cyprine, c’était délicieux.
Elle s‘écrasait littéralement sa douce chatte sur ma bouche, en voulant toujours plus, toujours plus fort.
Mes mains parcouraient le bas de son dos et s’attardaient évidemment sur la courbe diabolique de ses fesses, jusqu’entre ses cuisses.
Puisqu’elle en voulait toujours plus, je fis courir mes doigts enduits de cyprine le long de sa petite raie et j’allai titiller sa petite rondelle.
Elle ronronna.
Fort de cet encouragement, j’introduisis rapidement un puis deux doigts dans son méat.
Elle couina.
Et lorsque mes doigts furent totalement introduits, deux ou trois allers-retours furent suffisants pour précipiter son basculement.
Ses cuisses furent secouées de spasmes violents et elle cria bruyamment son plaisir tout en m’aspergeant d’une nouvelle bonne dose de fluide intime.
Elle s’est ensuite lentement écroulée, son ventre a glissé contre mon torse, sa poitrine s’est pressée contre mon visage avant de trop vite disparaître plus bas, puis ses cheveux ont enveloppé les miens et nos bouches se sont enfin rencontrées.
Nous avons échangé un interminable premier baiser passionné.
Elle avait mon goût dans sa bouche, j’avais son goût dans la mienne, le mélange fut exquis.
Entre temps, de l’autre côté de la cloison, les hostilités avaient repris.
Et hostilités était presque le mot juste.
En effet, sans doute rapidement ranimé par la preuve sonore que sa femme prenait son pied sous mes caresses, Fred était visiblement déterminé à faire payer en une fois à Alice toutes ces tentations séductrices qu’elle lui avait fait subir depuis le début de la semaine et qui avaient connu leur apogée dans la soirée.
Pour ce faire, déterminé à faire sentir à la dame à quel point elle lui avait échauffé les sens et le bas ventre, il ne semblait pas s’être encombré de fioritures et il avait pris d’assaut mon épouse.
Très vite, les vagissements étranglés qui nous parvinrent démontraient que celle-ci appréciait particulièrement ce traitement typiquement masculin.
Ce dont je ne doutais plus depuis notre chevauchée vécue le matin même.
Quelle étonnante expérience que d’entendre sa propre femme faire aussi sauvagement l’amour avec un autre que soi en y prenant un plaisir si évident !
Les baisers de Claire et les cris d’Alice eurent tôt fait de me rallumer la flamme.
Je fis rouler ma partenaire sur le dos et la couvris de mon corps.
Quittant sa bouche, mes lèvres sont descendues dans son cou puis sur sa poitrine.
Je suçais avidement des tétons dressés pour moi. Ses seins étaient plutôt petits mais ils étaient fermes et doux sous mes paumes, sucrés sous ma langue. Ils me rappelaient ma première conquête féminine, enfin… la première qui m’avait autorisé à passer mes mains sous son T-shirt.
Claire répondait vivement à mes sollicitations, je sentais son corps nerveux tressaillir sous mes caresses.
Les présentations avaient été faites, il ne restait plus qu’à passer aux choses sérieuses.
De mes genoux, je lui ai écarté les cuisses. Elle n’a opposé aucune résistance.
Sans que j’aie besoin de le guider, mon membre viril trouva tout seul le chemin qui lui était dévolu.
Je l’ai pénétrée en douceur, sans à-coups, elle a gémi jusqu’à ce que j’arrive tout au fond d’elle.
C’était formidable !
Elle m’a enlacé de ses longs bras, ses jambes se sont refermées sur les miennes, soudés l’un à l’autre, l’un dans l’autre, nous nous sommes envolés.
Ce fut extraordinaire.
Extraordinaire et étrange.
Tandis que j’allais et venais lentement entre les cuisses de Claire, savourant chaque intromission dans son fourreau nerveux, je l’entendais pousser les même petits cris que nous avions entendus les nuits précédentes et en même temps, j’entendais de l’autre côté les habituels cris de mon épouse.
En l’absence de support visuel et avec ces seuls témoignages sonores, une sorte de syndrome schizophrénique s’emparait de moi : Plutôt que d’admettre que j’avais changé de partenaire, j’avais l’impression surnaturelle d’avoir changé de corps : J’étais dans celui de Fred et Fred avait pris le mien.
Bizarre n’est-ce pas ?
Peut-être était-ce aussi une manière de me faire admettre que pour la première fois, je brisais le serment de fidélité fait à ma femme quelques années auparavant.
Certes, la réciproque était vraie et simultanée : En même temps que je couchais avec une autre femme, elle couchait avec un autre homme. Il n’y avait donc pas tromperie, ni d’un côté ni de l’autre, ça s’appelait tout simplement de l’échangisme.
Toutefois, ce n’était pas prévu dans le contrat initial et le caractère un peu tabou me perturbait.
Enfin, pas tant que ça !
Si les plus raisonnables de mes neurones avaient un peu de mal à faire la mise au net sur ce qui m’arrivait, la grande majorité s’était mise en stand-by et se contentait de se goinfrer de l’afflux d’endorphine que mon activité du moment produisait en grande quantité.
En bref : Arrête de penser, mon gars, baise et profite !
Alors j’ai profité. Longtemps et longuement.
Claire était une maitresse exceptionnelle.
Pas meilleure qu’Alice mais différente, avec ces petits plus de la nouveauté, de la découverte et de la transgression.
Elle était insatiable, son orgasme était un raz de marée qui emporte tous sur son passage.
Le premier me chavira.
Il ne fut pas le seul de la nuit.
Je peux dire sans trop me tromper qu’il y eut peu de moments dans la nuit pendant lesquels aucune plainte, aucun gémissement, aucun rugissement ne s’éleva de notre appartement.
C’est peut-être pour cela que les voisins nous regardèrent d’un sal œil le lendemain.

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Texte coquin : Quiproquos et conséquences 5/8
Histoire sexe : Une rose rouge
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