Quiproquos et conséquences 4/8

- Par l'auteur HDS Lord of Sitges -
Auteur homme.
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Récit libertin : Quiproquos et conséquences 4/8 Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-07-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Quiproquos et conséquences 4/8
MARDIDans la nuit, à peu près à la même heure que la nuit d’avant, je me levai pour aller faire mon petit pipi nocturne.
En sortant des toilettes, je fus presque déçu de ne pas rencontrer Claire attendant son tour, le bras sur sa poitrine et la main sur son pubis.
Mais elle devait dormir profondément, sans doute contentée par le traitement que lui avait réservé son mari quelques heures plus tôt.
Je me suis donc recouché et rendormi très rapidement.
Au petit matin, une agréable sensation me réveilla : Alice était en train de passer sa main sur mon torse, parcourant d’une caresse de plume mes pectoraux musclés et mon ventre encore ferme, pas encore rendu flasque par les ans et l’abus de bière.
Descendant peu à peu, elle se mit à jouer négligemment avec le petit oiseau endormi… qui ne le resta pas bien longtemps…Alors que mon membre commençait à prendre consistance dans sa petite main, elle me chuchota à l’oreille :« – J’ai adoré ce que tu m’as fait hier ! »« – Moi aussi… »Nous avons échangé un long baiser d’amoureux tandis qu’elle amorçait un mouvement de bas en haut sur ma verge maintenant totalement réveillée.
Puis, sans plus de préambule, elle plongea sous la couette.
Je sentis bientôt son souffle chaud sur mon bout décalotté mais rien de plus, elle me faisait languir la coquine.
Enfin, alors que je ne m’y attendais plus, elle me goba d’un seul coup.
Un grand « Aahhh ! » de surprise et d’appréhension s’échappa de ma gorge.
Mais, elle savait y faire, ma femme, et quelques minutes plus tard, sa petite langue habile m’arrachait des grognements de satisfaction.
Nous en étions là de nos saines occupations quand l’inévitable Fred pointa son nez dans notre chambrée.
Il vit que j’étais réveillé mais il repéra aussi très vite la forme arrondie qui montait et descendait à hauteur de mon bassin.
Alice qui n’avait rien entendu continuait bien-sûr de me pomper avec énergie. On entendait même quelques petits bruits de succion éloquents.
Après un moment d’arrêt, il me fit silencieusement signe qu’il avait compris ce qu’il se passait en mimant le geste obscène de la fellation.
Oui, oui, mon brave, t’as tout compris ! Allez, barre-toi !
Je lui fis signe de déguerpir et il obtempéra en silence et en exagérant une attitude respectueuse.
Mais lorsqu’il ressortit des toilettes, le bruit de la chasse d’eau alerta Alice qui se figea.
« – Vas-y, mon cœur, continues, je crois qu’il n’a rien vu. »Je sais, un peu faux derche, mais c’était tellement bon, fallait surtout pas qu’elle s’interrompe !
*****Quand Fred revint, prêt à prendre son petit déjeuner, nous étions plus sages mais toujours pas levés.
Pourtant, cela ne sembla pas le déranger et il se mit à préparer la table comme si nous n’étions pas là.
Une fois tous les ingrédients nécessaires à un petit déjeuner pantagruélique disposés, il s’attabla face à nous, sans paraître se rendre compte que nous étions gênés par sa présence.
« – Alors, les jeunes, on farniente se matin ? Va pourtant falloir se lever car c’est le matin que la neige est la meilleure ! »« – C’est-à-dire qu’on voudrait bien se lever mais tu es là. »« – Et alors ? » Fit-il en faisant mine de ne pas comprendre.
« – Et bien on est tout nu, nous… »« – Oh, ne vous en faites pas pour moi : J’en ai déjà vu d’autres ! »« – T’es gonflé ! On voudrait quand-même bien d’un peu d’intimité. »« – Et bien dans ce cas, il fallait vous lever plus tôt et pas faire de cochoncetés juste avant ! » Répondit-il avec un sourire malin.
Alice me regarda avec un air de reproche mais je fis l’innocent.
Comme notre indélicat coloc ne semblait pas vouloir nous laisser en paix, Alice chercha des yeux sa nuisette afin de l’enfiler sous les draps mais, dans ma mémoire, elle l’avait fait valser n’importe où, la veille au soir.
De fait, Fred la tenait pendue au bout d’un doigt :« – C’est ça que tu cherches ? »« – Ah oui ! Tu l’as trouvée ! Tu me la lances s’il te plait ? »« – Oh non ! Si tu la veux, faudra venir la chercher, jolie Alice ! »« – Tu plaisante ? »« – Ai-je l’air de plaisanter ? » Dit-il malgré un petit sourire de défi.
Là, il allait trop loin ! Je m’apprêtais à protester quand Alice me devança :« – Très bien ! » Dit-elle déterminée.
Contre toute attente, elle rabattit la couverture, se leva lentement et se dirigea vers Fred sans aucunement tenter de masquer sa nudité.
Arrivée devant lui, elle posa un bras sur sa hanche et, sans dire un mot, elle tendit l’autre main pour exiger le vêtement pris en otage.
Il y avait quelque chose de surréaliste à voir ma femme de dos, complètement nue, se tenir juste en face de cet homme que nous ne connaissions que depuis quelques jours.
Certes, il avait déjà dû voir une bonne partie de sa plastique auparavant, ne serait-ce que la veille, mais tout de même, elle y allait fort !
Le goujat prit tout le temps nécessaire pour la détailler de haut en bas avant de lui rendre sa nuisette.
Suivant son regard, je le devinais en train d’admirer l’arrondi parfait de ses beaux seins, puis de s’attarder sans vergogne sur le triangle pubien brun clair.
Il siffla d’admiration :« – Mazette ! »« – T’es content ?’ » Lui demanda-t-elle en enfilant le morceau de soie qui ne la couvrait guère plus.
« – Absolument ! Heureux ! »« – Et bien profites-en car ce soir on change de chambre et tu ne perds rien pour attendre ! »Elle lui tourna le dos, ramassa mes affaires éparpillées et me les lança :« – Habille-toi ! »A vos ordres, Madame !
Lorsque Claire arriva après ses ablutions matinales, Alice lui annonça :« – Sais-tu que ton mari ne voulait pas me rendre ma chemise de nuit et m’a obligée à me tenir complètement nue devant lui avant de me la donner ? »Evidemment, elle exagérait un peu car personne ne l’avait empêchée de cacher ses parties intimes mais Fred ne protesta pas.
Claire ne parut pas plus outrée que cela. A peine leva-t-elle un sourcil accusateur vers son homme.
« – ça ne m’étonne pas, c’est un gros vicelard ! »« – Comme tous les hommes, non ? » Renchérit Alice.
Nous voilà catalogués !
*****Assis côte à côte sur un télésiège qui n’en finissait pas de monter, je trouvais que c’était le moment idéal pour établir une petite mise au point sur ce qui c’était passé le matin.
« – Dis-donc, chérie, tu y es allée fort, hier soir et ce matin. »« – Ça t’a gêné ? »« – Ben, c’est à dire que tu l’as quand-même bien allumé, le Fred, et rien ne t’y obligeait. »« – Je te signale que tu ne t’es pas précipité non plus pour te lever avant moi. Tu aurais bien pu le faire, ça ne dérange pas de se montrer à poil entre mecs, non ? Une petite ambiance vestiaire de foot, ça ne fait jamais de mal pour la confraternité ! »« – Sauf que dans les vestiaires de foot, ce sont rarement les nanas qui sont à poil ! »« – Bon… c’est vrai… je l’ai allumé…. Ça m’amusait de le provoquer. Depuis le début, il n’arrête pas de me reluquer. »« – J’ai bien remarqué ! »« – Et encore, t’as pas tout vu : Il y a parfois des mains baladeuses qui me frôlent les cuisses de façon pas totalement « innocente » ».
« – Ah ouais ? »« – Oui, alors j’ai décidé de voir jusqu’où il irait et jusqu’où sa femme, qui ne semble pas s’en faire, accepterait sans rechigner qu’il me matte. »« – Ah oui ? Elle le prend pourtant bien, jusqu’à présent…. Et moi, dans l’affaire, tu ne me demande pas si ça me convient que tu t’exhibe comme ça ? »« – Oh toi ! Si tu crois que je n’ai pas vu ton manège avec la jolie rouquine ! »Fin de la conversation !
C’est ma femme dans toute sa splendeur : Avec elle, vous avez l’impression de discuter, voire de ferrailler mais à la fin de l’envoi, elle touche !
Avec elle, c’est toujours moi qui ai le dernier mot… Et ce mot, c’est : « D’accord »*****Nous avons retrouvé Fred et Claire au bas d’une piste et nous avons fait ensemble la queue dans la file d’attente pour un autre télésiège.
Commentant avec emphase nos dernières descentes.
Pressés comme des citrons, on ne pouvait pas progresser comme nous voulions dans cette file, si bien qu’au moment où notre tour vint de monter sur le siège suspendu, Fred et Alice se sont retrouvés devant Claire et moi.
Il était trop tard pour faire machine arrière et ma femme dut s’installer aux côtés de Fred pendant que nous devions attendre le suivant.
« – Ce n’est pas grave ! On se retrouve en haut ! » Nous lança Alice.
Oui, c’est sûr, ce n’était pas grave mais en attendant, je devais passer un bon quart d’heure en tête-à-tête avec Claire, sans trop savoir quoi lui dire.
L’évolution de la situation dans l’appartement me rendait nerveux et mal à l’aise vis-à-vis de cette beauté dont je ne savais que penser.
Les premières minutes d’ascension se firent donc en silence, aucun de nous deux ne semblant vouloir prendre la conversation à son compte.
A l’inverse, à cinquante mètres devant nous, nos conjoints étaient visiblement plongés dans une discussion animée. Par moments, j’entendais même les éclats de rire de ma femme.
Fred avait passé un bras protecteur dans son dos et elle semblait s’être rapprochée de lui.
J’ai déjà dit que nous aimions bien jouer à ce petit jeu du chat et de la souris mais là, je trouvais qu’elle en faisait un peu beaucoup.
Constatant sans doute la même chose que moi, Claire me dit :« – Ils ont l’air de bien s’entendre. »« – C’est le moins qu’on puisse dire » Répondis-je un peu grognon.
« – Ne t’en fais pas, il fait tout ça pour moi. »« – Comment ça ? »« – Il en rajoute exprès ! C’est pour me tester. »Je la regardai intrigué :« – J’ai peur de ne pas bien comprendre. »Elle sembla hésiter puis lâcha :« – En fait… j’ai un passé de possessivité extrême, de jalousie maladive. »« – Ah ? Un passé ? »« – Oui-oui ! C’est fini. J’ai suivi une thérapie… »« – ça se guérit ? Je ne savais pas. »« – Disons plutôt que ça se soigne… ça va beaucoup mieux maintenant… j’accepte qu’il parle à une autre femme sans lui sauter aussitôt à la gorge. »« – Ah oui ! En effet, c’est beaucoup mieux ! »« – Mais il me teste souvent… et là… il a trouvé une belle opportunité de vérifier mes progrès… Elle est très mignonne, ta femme. »« – Pour sûr ! Et ça ne t’embête pas qu’il continue pendant les vacances et malgré ta « rédemption » ? »« – Si, un peu… mais si je lui tape une scène, il va croire que je fais une rechute… alors cette fois, j’ai décidé de lui montrer que moi aussi je peux m’amuser à ce petit jeu… » Me dit-elle avec un clin d’œil complice et en m’adressant un sourire charmeur.
Bon sang !
Dans quel micmac j’étais fourré :Alice provoquait Fred, Fred testait Claire qui, en retour, m’allumait sous les yeux d’Alice qui n’était pas dupe.
Waouh !
J’avais bien peur de ne plus maîtriser du tout ce super jeu dans lequel on sait plus qui est le chat et qui fait la souris !
Heureusement, nous arrivions à destination.
J’allais pouvoir mettre un terme à mes réflexions aussi vertigineuses que le paysage.
Nous avons retrouvé Alice et Fred qui nous attendaient avec le sourire en regardant la splendide vue sur la chaine des Alpes.
Claire et son mari partirent sur une piste rouge tandis qu’une terrible noire au nom évocateur nous défiait : Le trou du diable.
Mais avant, je questionnais ma femme :« – Alors, vous aviez l’air de bien rigoler, tous les deux ! »« – Ouais, il est marrant. »« – Y’a pas eu de main baladeuse, cette fois, »« – Oh tu sais, avec la combinaison, je n’ai pas pu sentir grand-chose. »Ça ne répondait pas à ma question.
Ou plutôt si : Ça y répondait parfaitement…Alice démarra.
« – Allez hop ! Le premier arrivé en baaaaaas ! ! ! »*****Encore une fois, nous sommes rentrés à la tombée de la nuit, encore plus fourbus que les autres jours.
Les pistes de l’après-midi avaient été particulièrement piégeuses et contraignantes.
Mais, après tout, nous étions là pour ça.
Nous nous doutions bien que, comme d’habitude, nos colocs seraient arrivés avant nous. Ce à quoi nous ne nous attendions par contre pas, c’était à entendre les cris de plaisir de Claire dés en entrant dans l’appartement.
Ils avaient manifestement décidé de profiter de leur solitude provisoire pour se lancer dans un gros câlin sans témoins. Du moins… jusqu’à ce moment-là.
Alice grogna :« – Eh bé ! Heureusement qu’ils ont fermé la porte de la chambre, sinon on aurait eu droit au son et à l’image, cette fois ! »« – Bah ! Ça ne m’aurait pas déplu, moi ! »« – M’étonne pas de toi, vieux pervers ! »« – Pervers, OK, mais vieux, faut quand-même pas exagérer, je n’ai que 30 ans ! … Bon, qu’est-ce qu’on fait, on revient dans dix minutes, le temps de les laisser finir ? »« – Certainement pas ! On est aussi chez nous ! Tant-pis si ça les dérange ! » Rétorqua ma femme qui s’installa dans l’appartement sans prendre soin de se faire discrète.
De toute façon, à entendre les exclamations qui filtraient de la porte, les débats étaient bien engagés et nous ne risquions pas de les gêner.
De fait, quelques instants plus tard, la « messe » était dite.
Ils sortirent peu après, l’un derrière l’autre, habillés de leur classique tenue d’intérieur tandis que nous rangions nos affaires.
« – Excusez-nous, on ne vous a pas entendu arriver. » Dit Fred d’une voix gênée.
« – ça ne m’étonne pas… ! » Rétorqua Alice avec un grand sourire « … vous aviez l’air très occupés ! »« – Euuh oui… » Fit Claire en baissant les yeux, « … on voulait profiter une dernière fois de la chambre. »« – C’est tout naturel ! »Etonné, je regardais ma femme.
Leur air faussement contrit l’amusait apparemment beaucoup et elle avait soudain mis de côté sa première réaction de mauvaise humeur.
Je l’entendis même demander tout bas à Claire qui s’était rapprochée d’elle :« – ça avait l’air pas mal ! »La jeune femme opina vigoureusement du chef, sans ajouter de commentaire.
Deux vraies copines, celles-là !
Claire avait encore les cheveux mouillés. C’était visiblement la douche qui leur avait donné des envies.
Et bien moi, ça me donnait des envies de douche !
Je laissais les trois compères et m’enfermai dans la petite pièce d’eau.
Aussitôt, je remarquai une inhabituelle tâche de couleur :Emportée par l’imminence de galipettes prometteuses, Claire avait oublié ses sous-vêtements sur le rebord du lavabo.
Comme tout homme digne de ce nom, je ne pouvais pas ne pas porter un intérêt particulier à ces petits morceaux d’étoffe réservés normalement à la seule vue de son légitime époux.
J’étais seul dans la pièce mais j’hésitais pourtant à toucher la parure féminine.
Un peu gauche et honteux, je ne pus cependant m’empêcher de m’emparer du soutien-gorge.
En lycra rouge et noir, avec de fines dentelles sur les bords, ce ne semblait pas être l’accessoire idéal pour pratiquer une activité sportive, mais bon, c’était son choix.
Presque par réflexe, je jetai un œil sur l’étiquette : 85 B, je l’aurais parié !
Avec ça dans mes mains, je m’imaginais aisément les charmants petits seins qui devaient s’y nicher confortablement.
Et que dire de la petite culotte assortie abandonnée négligemment à côté !
Elle était aussi légère qu’une plume.
Là aussi, je remarquai rapidement la taille (36) mais aussi… quelques traces blanches parsemant le fond doublé.
Je ne suis pas spécialement un fétichiste des sous-vêtements (même si, comme je l’ai déjà dit, j’aime en voir de bien faits sur de jolies formes), mais là, je ne sais pas ce qui m’a pris : J’ai soudain fourré mon nez dans la petite culotte de Claire et j’ai respiré doucement et longuement ses odeurs intimes, ses odeurs de femme.
Un vrai malade !
Au bout de quelques minutes, réalisant l’incongruité de mon acte, j’ai reposé les deux morceaux de lingerie et je les ai pliés correctement, un peu déboussolé, troublé par le vertige qui m’avait saisi.
L’eau chaude allait me faire le plus grand bien !
Après la douche, j’étais en train de me raser lorsqu’on toqua à la porte.
La voix de Claire me parvint :« – J’ai oublié quelque chose ! Je peux entrer ? »Une serviette sur les fesses, j’ai déverrouillé.
Elle est entrée non sans un regard appuyé sur mon torse glabre et bien formé.
« – Excuse-moi de te déranger, beau blond, mais j’ai oubl… Ah ! Les voilà ! »Elle s’empara prestement de ses sous-vêtements et fit volte-face.
« – Merci de me les avoir pliés ! » Me lança-t-elle d’un air mutin en fermant la porte.
Grillé !
*****En mon absence, les filles avaient fait équipe pour organiser et effectuer le changement de piaule prévu depuis le début : Echange standard du linge de lit et transfert des affaires.
Une équipe performante car, en sortant de la salle de bain, je pus directement investir la chambre privative qui allait, je l’espérais, enfin nous assurer une intimité plus conséquente.
Alice était en train de finir d’installer nos petites affaires mais elle s’interrompit :« – Pouah ! J’aère parce que ça sent le fauve ici ! » Dit-elle en ouvrant la fenêtre sans se préoccuper de ma semi-nudité.
« – Pas étonnant, vu ce qu’on a entendu tout à l’heure. »Elle émit un petit rire.
« – Et encore ! Toi, tu n’as pas eu à aider Claire à défaire ses draps et tu n’as donc pas eu droit à la vue directe sur la carte de l’Europe dessinée avec les frontières, les fleuves et tout et tout ! »« – Charmant ! »« – Bah c’est la vie, mon brave monsieur ! Faut croire que Fred est très « productif. »Oui, l’intimité entre nos deux couples ne cessait de se resserrer…Elle faillit même se resserrer encore plus lorsque vint le moment de nous coucher.
Après un repas vite expédié, j’avais profité de la chambre à part pour être déjà sous la couette alors que les filles papotaient encore dans le coin cuisine.
Puis Claire dit :« – Bon ! Il est tard ! Je vais me brosser les dents et au lit !
J’entendis Alice et Fred échanger quelques mots puis Claire sortit de la salle de bain.
Mais au lieu de repartir vers le salon, elle entra directement en face, dans la chambre.
« – Pfiouu ! J’suis vannée ! » Dit-elle en fermant la porte machinalement.
Elle me tourna le dos sans me regarder et s’assit au bord du lit.
« – Pas de gros câlin ce soir : J’en peux plus ! » Continua-t-elle en ôtant son T-shirt par le col.
Elle n’avait rien en-dessous.
Face à son dos nu, je me demandais ce qui m’arrivait.
Interloqué, je toussotai :« – Hum, Hum ! Loin de moi l’idée de te décourager de continuer mais…tu n’aurais pas oublié quelque chose, par hasard ? »Elle tourna la tête avec une rapidité fulgurante et me fixa avec ses grands yeux étonnés. Ses lèvres formaient un O parfait.
Aussitôt, elle se releva en plaquant son T-shirt sur sa poitrine et sortit en trombe de la chambre tout en éclatant d’un fou rire nerveux :« – S’cuse-moi ! Hihihi… réflexe… Hihihi ! »J’imaginai la tête de Fred et Alice, dans le salon, voyant surgir Claire à moitié déshabillée et complètement pétée de rire.
Et j’entendis leurs éclats de rire lorsque, hors d’haleine et sans doute les pleurs aux yeux, elle réussit à leur expliquer sa malencontreuse méprise.
La voix sonore de Fred me parvint ensuite :« – Alors Marco, tu voulais me piquer ma femme, ce soir ! »Je lui répondis sur le même ton :« – Je n’y suis pour rien, camarade, c’est elle qui s’est jetée dans mon lit ! »Lorsqu’Alice vint se coucher, quelques minutes plus tard, elle avait encore le sourire aux lèvres :« – Cocasse ! Je ne l’aurais pas vu si éclatée, j’aurais parié qu’elle l’avait fait exprès. »« – Non je ne crois pas. D’autant que je connais maintenant le programme de ce soir : Je peux t’annoncer que ce sera plus calme que d’habitude car il n’y aura pas de quatrième sérénade de suite. »« – Tiens-donc ? Remarque, ils ont pris de l’avance cet après-midi ! »

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