AU BORD DU LAC 1/8

- Par l'auteur HDS Poesexe -
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Auteur homme.
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Récit libertin : AU BORD DU LAC 1/8 Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-02-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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AU BORD DU LAC 1/8
A 19 ans, je travaillais déjà, n’ayant pas poursuivi de longues études. Comme je gagnais correctement ma vie, j’étais financièrement indépendant, mais hélas assez seul dans la vie.
Par habitude, plus que par réel choix, j’étais parti en vacances dans un des seuls lieux que je connaissais vraiment, et où j’avais quelques copains, y ayant passé de nombreux congés d’été avec mes parents. Cependant, j’avais fait le choix d’y aller seul, ma famille n’arrivant que deux semaines plus tard. J’installais donc ma tente dans ce camping familial. Le gardien, qui me connaissait depuis l’enfance, m’indiqua un emplacement, dans un coin assez éloigné des caravanes, avec vue sur le lac.
Après avoir installé ma canadienne, j’allais à l’espace de mise à l’eau, un pente goudronnée, et après une marche arrière, déchargeais le voilier. Ce dériveur était à mon père, qui me le prêtait volontiers, puisque je me chargeais de l’acheminer sur son lieu de vacances, lui évitant de faire deux voyages, car il avait aussi une grosse caravane à tracter. La mise à l’eau, faite, je passais à l’installation du mat, du gouvernail et le rangement des diverses voiles dans leurs compartiment. J’avais prévu deux pneux usagés sur lesquels reposerait le voilier, une fois remonté sur le sable. Il y n’y avait que deux bateaux de pêche et je pus facilement installer le dériveur sur la petite plage du camping. Le ponton était occupé par un gros in-board, rouge que je connaissais bien. Il appartenait à un Hollandais, Jimmy, chauffeur de taxi à Amsterdam, qui venait passer ses vacances ici, avec sa famille au complet, depuis plus de 20 ans. Je me réjouissais de la présence de cette famille sympathique avec qui nous faisions souvent des échanges : je les emmenais sur le voilier, et ,en retour, ils me faisaient faire du ski nautique. La région était un lieu de villégiature pour les néerlandais, et les trois quarts des occupants du camping ne parlaient pas français. Un endroit à éviter si vous ne parlez pas anglais. Le Hollandais, étant trop compliqué à apprendre.
Je me baignais un long moment, nageant assez loin dans l’eau, très fraiche, oubliant la chaleur torride de la route. L’après-midi tirait à sa fin, et je repris ma voiture pour me rendre au village d’à côté (15 km quand même) pour faire quelques courses. Au village, je passais saluer quelques copains , qui furent heureux de me revoir cette année encore. Quelque chose avait changé, cette année. Les copains qui continuaient leurs études travaillaient pendant l’été pour gagner quelques sous, et seraient beaucoup moins libre.
J’avais découvert, depuis près de un an, la vie au travail. Après le bac, finie la vie insouciante d’étudiants, et la fête quasi perpétuelle. Chacun était reparti dans son pays. Pour la plupart, nous avions trouvé du travail, et nous nous étions éparpillés, en fonction de nos emplois. Puis, le rythme du travail et l’éloignement aidant, nous nous étions perdus de vue. Nous avions encore des contacts, de temps à autre, mais la vie s’était chargée de nous disperser, sans vrai espoir de retour. Il faut dire que, garder le contact, passait à cette époque par le courrier, ou le téléphone, encore cher. Internet et le téléphone mobile n’existaient pas encore. Dans ces conditions, entretenir des relations avec plus de dix personnes était un véritable travail de fond. J’avais quitté ma ville natale, 11 mois plus tôt, pour aller prendre un poste, à 500 km de là, dans une cité dont j’ignorais tout. Les premiers temps, je m’étais consacré à mon travail, sans trop me poser de questions, mais rapidement, je me retrouvais seul dans un petit studio, et me rendais compte qu’il était compliqué de se faire des relations quand on travaille ; encore plus quand votre emploi vous monopolise plus de 12h par jour. J’étais bien sorti, avec des collègues,en boite de nuit, ou au restaurant, mais j’avais du mal à trouver mes marques dans cette nouvelle vie.

En revenant sur ces terres de connaissances, j’espérais que la saison d’été allait me sourire et que j’allais rencontrer des gens et m’amuser..
En rentrant du village, je m’arrétais dans une sorte de Bar, restaurant, crèperie, face au lac à quelques kilomêtres du camping,.Ce lieu, je le fréquentais depuis longtemps, et je le trouvais magique. On pouvait y boire, y manger, des repas ou des glaces, des crèpes, ; on pouvait y louer des pédalos, y prendre une place pour un tour en bateau-mousse sur le lac, ou encore y jouer au mini golf, ou au flipper ou au baby-foot, le tout dans une ambiance décontractée, sur fond de musique.
D’année en année, le lieu perdurait, et évoluait, offrant toujours plus de choix ou d’animations aux touristes. Je la repérais en entrant. Debout derrière le comptoir, elle était là, comme toujours, énergique et souriante à la fois. Nous nous connaissions depuis des années. Le lieu appartenait à sa grand-mère, et, chaque été, elle venait donner un coup de main pendant la saison. Elle s’appelait Océane. C’était une grande fille brune, aux yeux noirs, au visage harmonieux, et à la peau très mate. Cet ensemble, un peu brun s’éclairait d’un large sourire, dévoilant des dents d’une blancheur éclatante. Elle me vit et me fit un petit signe. Je m’approchais, pendant qu’elle donnait quelques consignes à l’un des saisonniers. Elle contourna le comptoir, et vint m’embrasser sur les deux joues, en me serrant très fort.
« Tu es là » contata t’elle « c’est bien. Tu restes longtemps ? »
« trois semaines. Content de te voir Céane. »
Je me reculai d’un pas.
« Tu es magnifique ! »
Elle portait un jean délavé qui semblait cousu sur elle, et un top à bretelles, bleu clair, mettant en avant ses formes avantageuses. Depuis ses 14 ans, elle avait bien grandi, et c’était maintenant une jeune femme élancée et sportive.
« Arrêtes un peu tes salades, tu sais bien qu’avec moi ça ne marchera pas comme avec mes cousines. »
Pendant de précédentes vacances j’étais sorti avec deux filles différentes. Il s’était avéré, par la suite que toutes deux étaient des cousine d’Océane. En fait, depuis longtemps, je courais après Océane, mais elle n’avait jamais voulu céder à mes avances. Nous étions des copains, et nous sortions parfois ensemble, pour un resto, ou en boite, mais notre relation n’avait jamais été plus loin. Océane conduisait une moto sur laquelle elle m’emmenait quelquefois, car elle n’aimait pas ma façon de conduire.
« Tu sais bien, que je ne viens que pour toi. Tes cousines n’ont été que des accidents de parcours. Elles ne m’aimaient pas plus que je les aimais. »
« Je te crois oui, bien sur…mais moi je ne mange pas de ce pain là. De toute façon, avec toutes ces hollandaises blondes, tu trouveras bien une ou deux belettes pour s’occuper de toi. »
Nous étions maintenant installés sur la terrasse, Océane, partit nous chercher des boissons, et revint bientôt. Régulièrement elle saluait des gens qui entraient, ou leur indiquait le ponton d’embarquement.
« j’espère qu’on aura quand même du temps pour se voir » émis-je
« Tu sais comment c’est. Je peux me libérer un après-midi, si on doit aller faire du bateau, ou se baigner quelque part. Et si, il ne manque pas de personnel, je peux prendre une journée par semaine. Le soir on finit toujours à 22h30. »
« Super, on ira en boite. »
« Oui, enfin, si je ne suis pas trop crevée. »
« Ok, si tu veux, ce soir, on va manger une grillade chez le Grizzly, quand tu as fini ? »
« d’accord, mais en attendant, ne reste pas ici à draguer les serveuses, elles ont du boulot. »
Rassuré, je la quittai et revint au camping. J’en profitais pour ranger mes affaires, et je fus invité à prendre l’apéro par Jimmy. L’apéro s’éternisa et la nuit était tombée depuis un moment quand je les quittais.La soirée fut des plus agréables. Nousallâmes, Océane et moi, diner, en tête à tête, face au lac, dans un grill appelé « la tanière du Grizzly ». Ceux qui s’étonnaient du nom, comprenaient en découvrant le patron des lieux, un immense type, à la carrure impressionante, barbu, et chevelu, toujours vétu d’un jean, et d’un débardeur, d’ou dépassait une luxuriante toison de poils. Heureusement, il était d’une gentillesse extrême et cuisinait des grillades savoureuses sur son grill au feu de bois.
Le lendemain, j’émergeais vers 10h, et après un café préoaré sur mon réchaud à gaz, je me rendis aux sanitaires. J’étais en train de me raser quand un gars de mon age débarqua. Il était un peu plus grand que moi (je fais 1,75m), était svelte, comme moi, et venait visiblement de se réveiller. Sa tignasse brune était assez courte, mais en désordre.
« Salut » me jeta t’il en entrant, avant de s’installer à un lavabo, à deux mêtres du mien.
Le silence ne fut interrompu, pendant un moment que par le bruit des lames courant sur nos visages, et de l’eau qui coulait des robinets.
« t’es ici en vacances ? » lança t’il, tout en s’essuyant
J’acquiesçai.
« Avec tes parents ? »
Je secouai la tête en signe de dénégation.
« Qui viendrait ici de son plein gré ? « demanda t’il
« Tu t’appelles comment ? »
« Eric, et toi ? »
« Steve, je vais t’expliquer pourquoi je suis là. »
Un quart d’heure plus tard, nous étions, lavés rasés, et étions devenus copains.
Sur mon insistance, il accepta de m’accompagner, pour un tour en voilier. Le vent était léger, et le soleil encore pas très chaud. Une fois à bord, Eric trouva la balade agréable, mais déplora t’il : « ça manque de filles, et c’est pas ici, seuls, au milieu de la flotte, qu’on va en trouver. »
Je lui expliquai alors que nous allions nous rapprocher d’une plage beaucoup plus grande , et plus fréquentée que celle du camping, avant d’y aborder. L’idée était de repérer des filles et de leur proposer un tour.
« On va monter à combien dans ton bateau ? »
« On peut aller à Quatre, et même cinq ou six. Avec le vent d’aujourd’hui, on va se trainer, mais l’idée, n’est pas d’aller vite, n’est-ce pas ? »
« Oh, moi, du moment qu’il y a des filles, je suis ok . »
Ainsi fut il fait. Mais la réalité transforme nos plans les plus habiles. Je lis souvent des récits, où il suffit de croiser le regard d’une fille, ou de lui sourire pour qu’elle vous tombe dans les bras. Dans la vraie vie, ça marche une fois sur dix. Nous étions à présent sur la plage ou plusieurs groupes de jeunes étaient déjà installés, et nous allions de l’un à l’autre pour proposer de naviguer avec nous, mais nous ramions. Tout d’abord, il fallait éviter d’emmener des filles, et leurs copains, et ensuite, il fallait trouver des filles d’accord pour venir, qui n’étaient pas chargées de garder un petit frère, ou une sœur, n’ayant pas envie de nous charger avec des moutards. Après quelques tentatives infructueuses, un groupe de trois copines Hollandaises, accepta de venir avec nous.
Trois blondes, à la peau délicieusement dorée, qui devaient avoir dans les 18 ans, embarquèrent donc sur le dériveur. Tandis que je manoeuvrais le bateau avec Eric, elles s’installèrent, une sur chaque plat-bord, et la troisième alla bientôt s’allonger à l’avant au dessus de l’étrave. Cette dernière, sans doute plus délurée que les autres, se débarrassa de son soutien gorge, avant de se couvrir de crème bronzante. Sautant sur l’occasion, nous insistames auprès des deux autres filles, en leur montrant leur amie, et après quelques hésitations, elles consentirent à enlever le haut de leur maillot. A plat-ventre, elles laissèrent Eric, les enduire d’huile solaire, mais refusèrent quand il leur proposa de faire l’autre côté. Je dirigeai notre embarcation vers une crique que je connaissais bien. Je laissais filer une ancre que je bloquais à un taquet, et donnais le signal de la baignade. Nos plongeons éclaboussèrent les filles qui poussèrent les hauts cris. Puis l’une d’entre elle se jeta à l’eau et nagea vers moi. Je l’accueillis dans mes bras. Je sentais les pointes de ses seins dures, érigées par le froid de l’eau, se frotter contre mon torse. Je posais mes mains sur ses petits seins , mais elle se rejeta en arrière et partit en crawl, et en riant. Elle lança une phrase en hollandais, et ses copines maintenant dans l’eau lui répondirent en riant. J’eus bien l’impression qu’elles se moquaient de moi.
Eric était accroché d’un bras, au bateau, la blonde la moins timide accrochée à lui, et à voir ses mimiques, elle était en train de lui faire du bien. Une des trois filles rejoint la première et elles entreprirent de me couler. Nous jouâmes ainsi dans l’eau pendant un moment, avant de remonter à bord par l’arrière du bateau. Le dernier à bord fut Eric qui hésitait.
« tu comprends, elle m’a mis dans un état , pas possible, et puis elle s’est barrée ! »
Il finit quand même par remonter, le slip de bain distendu par une érection encore bien visible, que ces demoiselles feignirent d’ignorer.
Ne voulant pas lâcher l’affiaire, nous revinmes à la plage l’après-midi, et pendant les jours suivants, sans plus de résultat que des sourires, et parfois un flirt léger. Ces jolies néerlandaises aux yeux bleus, et à la fausse candeur nous allumaient, mais ne nous donnaient rien.
Cette forme d’adversité nous avait soudés, Eric et moi. Nous n’étions plus seuls. Certes, nous étions toujours deux jeunes mâles, qui chassaient comme des forcenés, et n’arrivaient pas à conclure, mais chacun de nous voyait que l’autre était confronté aux mêmes difficultés ; notre égo ne s’en trouvait donc pas affecté. Nous allions aussi au bar De Océane, et j’avais expliqué à Eric ma relation compliquée avec elle. Il m’avait demandé si elle avait quelqu’un, ce qui m’avait étonné : je ne m’étais jamais posé la question, et donc, je ne pouvais avoir la réponse. Je me promis de lui demander, à l’occasion. La plage de « l’auberge » était très fréquentée, mais les rencontres que nous faisions n’évoluaient pas. Soit les filles étaient en couple, soit trop sages pour nous.
Chaque soir, Eric dinait avec ses parents, et nous nous retrouvions ensuite, pour décider quoi faire de notre soirée. Nous marchions en devisant, dans le camping, quand, passant près des sanitaires, deux filles que nous n’avions jamais vues en sortirent.
« Hello ! are you just arriving here ? » demandai-je en les saluant
« Hello » repondirent elles, « we arrived two days ago »
« I’m Steve, and my friend is Eric » dis-je, nous présentant
Elles nous dévisageaient. Ces deux filles étaient visiblement différentes des autres touristes. L’une d’elle s’appelait Ingrid. Elle était blonde, frisée et avait des yeux bleus très clairs, avec un regard un peu trouble, comme les myopes ont souvent. Elle était aussi grande que moi. Sa copine mesurait bien 10cm de plus, cheveux blonds et cours avec des yeux bleus, mais plus foncés. Elle s’appelait Terry.
Elles ne semblaient pas pressées de s’en aller. Alors je tentai :
« What are you doing now ? »
« Whe ‘re going to sleep, there’s nothing to do here. » repondit Terry
Pendant ce temps, Eric jouait du coude en murmurant : invites les.
« There’s nothing here, but, there’s a dancing not far from here. »
« Really ? » dit Ingrid « I did’nt knew. Is it far from here ?
« about 20km. We’re going there tonight. Would you like to come with us and discover this place ? » tentai-je
« We ‘re not supposed to go out, without our parent’s » dit la plus grande.
« Oh, sorry, you don’t look so young, I thought you were able to decide by yourselves. »
« Sure » reprit Ingrid « I’m twenty, and Terry is nineteen. We can do everything we want.
We just tell our parents to be polite, but we dont have a car. »
Je sentais que c’était bon pour nous, et Eric, bien que ne parlant pas anglais, avait saisi également.
« I have car » dis-je « and we will be glad to drive you to this dancing. »
« what is the name of this dancing » demanda Terry
« California. » dit Eric
Les deux filles semblaient hésiter encore. Mais ne bougeaient pas. Elles s’interrogèrent mutuellement du regard, et ce fut Ingrid qui se tourna vers nous.
« Ok, let’s go. Can we meet here in a few minutes ? We have wear something else. »
Elles tournèrent les talons, et s’en furent dans le noir
« elles s’en vont ! » geignit Eric « qu’est-ce que tu leur a dit ? »
« Elles vont revenir, calme toi. Elles sont juste allées se changer. Nous on va se changer aussi et on les retrouve ici. »
Un quart d’heure plus tard, nous montions tous les quatre en voiture.
California, était une des seules boites de nuit aux alentours, et drainait une population assez large mélant vacanciers, et Locaux. Le parking était plein, et je dus me garer assez loin, en bord de route. Dès l’entrée on était saisi par la sono et ses basses puissantes, autant que par la fumée. Il y avait deux grande salles au plafond rampant haut, surplombées par des coursives en bois, meublées de canapés. Le DJ était installé dans un ilot surélevé qui séparait les deux salles. Nous trouvâmes un recoin avec une table , et de profonds canapés. D’en haut on avait la vue sur la piste de danse, et ses lumières multicolores, tout en étant presque invisibles dans une semi-pénombre. Près avoir déposé nos manteaux, un serveur vint prendre notre commande, et chacun opta pour le cocktail de son choix., Les boissons furent bientôt là, et nos cavalières d’un soir, après avoir siroté leur premier verre, descendirent se trémousser au rythme du disco, à la mode à cette époque.
Nous les observions d’en Haut.
« Je prendrais bien la grande » me confia Eric.
« Je te la laisse » répondis-je « mais c’est pas gagné, et il y a aussi d’autres gonzesses ici. » lui rappelai-je, en me levant. Nous dansâmes un long moment, nous rapprochant de nos cavalières, qui se trémoussaient gracieusement sur la musique des Bee-Gees, et autres Patrick Hernandez. Dès le début du quart d’heure américain, je me faufilai vers Ingrid, qui, sans hésiter se blottit dans mes bras. Du coin de l’œil, je vis que Eric avait enlacé Terry. Les couples étaient, serrés autour de nous sur la piste, comble. Je serrais Ingrid et lui murmurais des banalités. Elle dansait sans retenue, et son corps s’appuyait contre le mien. Je caressais ses cheveux et ses épaules, et je déposais de petits baisers dans son cou. Mes mains explorèrent son dos, et vinrent se caler au creux de ses reins. Elle ondula du bassin, se frottant contre moi. Je posais alors mes mains sur ses fesses et la plaquai contre moi. Elle ne pouvait plus rien ignorer de l’érection qui tendait mon jean. Elle leva la tête vers moi et nos lèvres se joignirent, sa langue pointue s’insinua dans ma bouche, et trouva la mienne. Notre baiser dura longtemps. Nous entrecoupions cette étreinte par des baisers, dans le cou, sur les yeux, et les joues, et de nouveau, nos langues se cherchaient. La série de slows s’acheva sans que nous ayons vu le temps passer. Tenant ma compagne par la main , je remontais sur la rochelle. Nous nous enfouîmes dans un des canapés, et je recommençais à l’embrasser, mes mains prirent possession de ses seins qui jouaient librement sous une chemise légère. J’en déboutonnais quelques boutons, et découvris un sein que je me mis à embrasser. Mon autre main caressait sa cuisse, retroussant au passage sa courte jupe en jean. Ingrid massait mon sexe à travers le jean. La jupe retroussée, une culotte blanche apparaissait, et je vins masser sa chatte au travers du tissu, qui s’imbiba d’une humidité prometteuse.. J’écartais le bord de sa culotte et enfouis mes doigts dans son sexe, massant son petit bouton, ce qui provoqua un soubresaut de son bassin vers mes doigts qui investirent sa cavité. Mes deux mains saisirent alors les bords de sa culotte et la tirèrent.Elle souleva les fesses pour faciliter le passage du tissu qui se retrouva bientôt sur ses chevilles. Elle se pencha alors, et prestement se dégagea du vêtement, qu’elle rangea dans son sac-à-main, avant de se radosser, face à moi. Je lançai ma main vers sa toison découverte, et introduisis deux doigts en elle, les faisant coulisser dans son fourreau. Elle essayait de défgraffer mon jean, quand je l’interrompis. N’importe qui pouvait arriver. Je me levai, et la relevai également. Elle fit descendre sa jupe, masquant son intimité, et je l’entrainais vers la sortie. Au passage, je remarquai Eric et Teery, bien occupés, dans une autre alcove. Une fois dehors, je l’embrassai avec passion, mes mains découvrant son corps. Le chemin jusqu’à la voiture fut entrecoupé de haltes de plus en plus osées. Quand je déverrouillais enfin les portes, mon jean était dégraffé et les doigts fins et agiles d’Ingrid tenaient fermement mon sexe. Son chemisier, n’était plus qu’une écharpe autour de son cou, et sa jupe de jean, inutile gisait à ses pieds. Je ramassais les vêtements que je jetais dans l’auto, et inclinai dossier du siège passager sur lequel elle était assise, la faisant basculer en position horizontale,. Je montais en claquant la porte et m’étendis sur elle. Elle écarta ses jambes et je vins trouver ma place, mon sexe trouvant sans difficulté l’entrée de sa caverne moite de désir. D’une seule poussée je m’enfonçai en elle, et commençai un mouvement de piston. Elle releva ses genoux et vint cadenasser ses jambes autour de ma taille, m’autorisant une pénétration encore plus profonde. Je l’entendais psalmodier des mots incompréhensibles, en jetant son bassin spasmodiquement contre le mien. Elle jouit brusquement, se collant à moi comme une ventouse, jambes et bras crispés autour de mon corps, puis elle se relacha d’un coup, et s’échappa. Avant que j’aie pû comprendre son but, elle se recula jusqu’à cogner de la tête le dossier arrière. Elle se retourna vivement, et, prenant appui sur le haut du dossier avec ses bras, se dressa sur les genoux, le dos cambré, les fesses tendues vers moi. Je m’avançai et me mis en appui entre ses cuisses, et sentis aussitôt une main, qui saisit ma queue pour la guider vers son antre. Ainsi accueilli dans ce bouillant conduit, je n’avais plus qu’à onduler, d’avant en arrière, nos corps s’éloignant en cadence, pour mieux se réemboiter ensuite. Je guidais de mes mains qui enserraient ses hanches, mes intromissions, ahannant à chaque coup de boutoir, en symbiose avec ses plaintes de plus en plus fortes. Les vitres de l’auto s’étaient tapissées d’une fine couche de condensation, et nous devinions, plus que nous ne voyions, les silhouettes des danseurs quittant la discothèque, dans la lueur blafarde de quelques phares de voiture. L’intérieur était dans le noir, et nous étions, à la fois isolés du monde extérieur, et en même temps, visibles en flou, quand le faisceau lumineux d’une voiture, illuminait quelques secondes l’habitacle. IIngrid jouit une deuxième fois, sans cesser de bouger, et accéléra notre mouvement, se mettant à monter et descendre de plus en plus vite, sur mon sceptre bandé au maximum. Je délaissai ses hanches pour m’accrocher à ses seins, en triturant les tétons durs et tendus. A chaque mouvement, elle se dégageait complètement de ma queue, la réabsorbant aussitôt, agaçant au maximum mes terminaisons nerveuses. La pression montait et une douce chaleur commençait à envahir mes bourses et mon sexe. La chaleur se transforma rapidement en une brûlure , qui m’envahit et monta jusqu’au gland, déclenchant mon explosion, au moment où Ingrid dans des cris de plus en plus stridents, atteignit son plaisir encore une fois.
Nous nous écroulâmes, épuisés sur la banquette arrière. J’avais rarement connu un plaisir si intense. La tension retombant, nous ressentimes très vite, la fraicheur de l’air, et nous vétimes prestement, avant de rejoindre le dancing. A l’intérieur, la clientèle s’était clairsemée. Débarrassés de toute tension sexuelle, nous dansâmes avec plaisir, nous amusant à nous frôler, à nous embrasser. Ingrid venait danser sensuellement frottant son dos sur moi ; je passais alors mes bras autour d’elle pour venir agacer sa poitrine, ou venais caresser sa cuisse, en remontant, soulevant à peine sa jupe pour effleurer sa toison. Elle passait fugacement ses mains sur la bosse de mon jean. Je ne sais si les autres danseurs se rendirent compte de notre manège, mais notre danse s’était transformée en un jeu de séduction,. Les mains virevoltaient, les regards se croisaient, les sourires se rencontraient en une connivence charmante.
Je me demandais où était bien passé Eric, et ne le voyant nulle part , en bas , je montai sur la coursive, ou la plupart des alcoves, étaient maintenant vides. Je les découvris dans l’une d’elle. Terry avait perdu son tee-shirt, et son jean était descendu bien trop bas pour que ce fut un accident. Eric avait glissé plusieurs doigts en elle, et elle se contorsionnait sous ses caresses.
Je reculai doucement et me heurtai à Ingrid, qui vint poser sa tête sur mon épaule et murmura :
« Don’t move, just wait and see. » Elle s’appuya sur mon dos, et ses mains vinrent caresser mon sexe, au travers du jean.
Terry prit beaucoup de plaisir, et après avoir laissé Eric s’installer confortablement au fond d’un fauteuil, elle s’agenouilla entre ses genoux, et baissa son, jean, son caleçon, et s’employa à lui prodiguer une pipe magistrale. Elle l’avalait régulièrement en gorge profonde , le léchait, le suçait. Il semblait prêt à jouir, quand elle s’était interrompue, et avait récupéré deux glaçons dans un seau, puis avait repris son pompier, le contraste entre le chaud de sa bouche et la glace, avait permis à Eric de se retenir, plus longtemps encore. Sentant venir son plaisir, il avait donné lui-même le rythme, lui tenant la tête entre ses mains de plus en plus vite avant de sortir de sa bouche pour éjaculer sur son visage et sur ses seins, avec un râle.rauque.
Nous nous étions éclipsés après cet épisode d’une érotisme torride, pour leur permettre de récupérer. Ils nous rejoignirent un peu plus tard et nous prîmes le chemin du retour.
Dès notre arrivée aux abords du camping, je stationnais à l’extérieur vu l’heure. Les deux filles s’éclipsèrent et disparurent subitement.
« ça s’est bien passé pourtant. » dit Eric, étonné de ce départ précipité
« peut-être un peu trop bien, ou alors, elles veulent réintégrer discrètement avant que les parents se réveillent. »
« Tu crois qu’on les reverra ? »
« Surement Eric. Elles n’ont pas l’air timide, côté cul, et on peut les sortir. »
« Enfin pas timide, c’est toi qui le dis .La mienne, rien à faire, on se tripote, on caresse, on masturbe même, mais pas question de baiser !. »
« C’est peut-être parce que c’était le première fois avec toi. »
«Peut-être, on verra bien . Bon, 5h, faut que j’aille dormir. »
« A demain. »

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