Titre de l'histoire érotique : Une villa, là-bas, dessus la dune
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-01-2016 dans la catégorie Pour la première fois
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Titre de l'histoire érotique : Une villa, là-bas, dessus la dune
Cap Ferret, décembre 2014
J’avais mis Johnny plein pot.
Johnny en automne c’est comme qui dirait du chaud à l’âme.
En fait, c’était le seul truc qui marchait dans cette villa, alors je m’étais empressé, à peine porte ouverte, vers le tourne-disque vinyle et plein pot j’avais mis Johnny sur les grosses baffles Cabasse…
Alors, seulement, je m’étais retourné vers elle.
En fait, cette fille était un peu comme la villa ... abandonnée.
La villa était d’été. Haute, vitrée, claire dans les pins, embroussaillée d’arbousiers.
Mais en ce début décembre embrumé elle se dressait comme manoir en Highland solitaire et un peu trouble dans la forêt sombre. Le grépin au sol jonchait le sentier.
J’avais mené mon amie sans même lui tenir la main. On avait cheminé l’un derrière l’autre, silencieux, en file indienne, en binôme, sous les mimosas géants, slalomant entre les troncs des pins immenses. Chacun sa valise tenue à poignée, roulettes inutiles.
J’avais pensé les roulettes sont pour l’asphalte, pour la ville, par pour nous, pas pour les dunes du Bassin d'Arcachon.
Le chemin entre arbousiers et buissons ajoncs genêts avait été long. On était arrivés enfin à la villa en haut de la dune devant l’océan. Elle ne savait pas.
Johnny hurlait sa solitude dans le froid humide. C'est son truc, à Johnny, ça, la solitude.
Moi je l’ai, enfin, prise dans mes bras.
Le moment était venu et je l’ai regardée.
Je n’ai pas voulu repenser.
J’ai juste pensé, la villa au vent d’ouest, les volets décrochés, les tuiles soulevées en vrac sur la toiture, les vitres tachées d’auréoles de sel.
J’étais submergé des odeurs d’hiver de maison de moisi de pignes de terreau riche humide.
Je la serrais dans mes bras et tout me revenait de notre passé. A elle à moi.
Comment, pensais-je, l’odeur de moisi de maison abandonnée était-elle ainsi attachée à cette jeune fille.
Jeune fille elle n’était plus trop mais l’odeur, elle, n’avait pas vieilli, n’avait pas changé, du tout.
Ce moment, là, était...
Comment vous dire, comment expliquer ?
Tout était moisi, elle aussi... Passée.
On n'avait rien mangé et il faisait faim.
J'ai pensé, me faut faire une bonne flambée, cela nous réchauffera. Le bois sous l'abri était sec, les vieux Sud-Ouest-dimanches froissés se sont enflammés à la quinzième allumette gitane, et, pignes aidant, le feu a pris.
On avait apporté des œufs, une grosse boite de carton moulé de douze œufs. Elle les a cassés un à un dans la poêle noire dessus le gaz famélique avec du sel et de l'huile. L'odeur de friture m'a submergé. Souvenirs de ces moments en famille avec mes frères, mes parents, dans les froidures d'hiver des Landes noires des pinèdes des dunes des broussailles d'arbousiers de genêts d'ajoncs.
Je suis venu derrière elle devant le fourneau. J'ai pris ses seins dans mes mains.
Elle était si jolie que je n'osais l'aimer...
Elle si jolie quand le vent l'emmenait...
En fait non
Aujourd'hui c'est l'automne
Qu'il est loin le printemps
Plein les bonnets, qu'elle a dit, et c'était vrai... Et j'en étais tout dépité. Où étaient mes souvenirs des pigeons joyeux vifs et agiles sous mes mains innocentes égarées sur son poitrail, un jour au soleil d'après-midi ?
La magie n'est plus. Saurai-je reconstruire le poème ?
Le silence de la nuit landaise nous submergeait. Johnny s'était tu, disque au bout du rouleau avec juste un crac chaque seconde comme fin du monde.
On a dîné sur la grande table familiale de bois brut. Œuvre de mon père. Des œufs du pain du vin. Et puis je l'ai prise par la main pour une promenade dans la tourmente de vent de pluie sous les futaies. Les pieds à chaque pas à buter dans les pignes.
Au retour, ce fut moment de vérité. Allions-nous nous retrouver comme cinquante ans auparavant ?
Dans le grand lit Ikéa sous la couette. Serait-ce là le havre de nos retrouvailles ?
Ce fut.
Humide le lit. Je l'ai prise dans mes bras pour la réchauffer. Elle était frèle comme par le passé. Et gelée aussi et moi je l'ai serrée. Bras cuisses jambes pieds. On aurait pu s'endormir emmêlés. Mais trop de temps avait passé et nous avions hâte de nous trouver.
Ces gestes que nous n'avions pas osé à quinze ans allions nous les faire maintenant ?
J’avais mis Johnny plein pot.
Johnny en automne c’est comme qui dirait du chaud à l’âme.
En fait, c’était le seul truc qui marchait dans cette villa, alors je m’étais empressé, à peine porte ouverte, vers le tourne-disque vinyle et plein pot j’avais mis Johnny sur les grosses baffles Cabasse…
Alors, seulement, je m’étais retourné vers elle.
En fait, cette fille était un peu comme la villa ... abandonnée.
La villa était d’été. Haute, vitrée, claire dans les pins, embroussaillée d’arbousiers.
Mais en ce début décembre embrumé elle se dressait comme manoir en Highland solitaire et un peu trouble dans la forêt sombre. Le grépin au sol jonchait le sentier.
J’avais mené mon amie sans même lui tenir la main. On avait cheminé l’un derrière l’autre, silencieux, en file indienne, en binôme, sous les mimosas géants, slalomant entre les troncs des pins immenses. Chacun sa valise tenue à poignée, roulettes inutiles.
J’avais pensé les roulettes sont pour l’asphalte, pour la ville, par pour nous, pas pour les dunes du Bassin d'Arcachon.
Le chemin entre arbousiers et buissons ajoncs genêts avait été long. On était arrivés enfin à la villa en haut de la dune devant l’océan. Elle ne savait pas.
Johnny hurlait sa solitude dans le froid humide. C'est son truc, à Johnny, ça, la solitude.
Moi je l’ai, enfin, prise dans mes bras.
Le moment était venu et je l’ai regardée.
Je n’ai pas voulu repenser.
J’ai juste pensé, la villa au vent d’ouest, les volets décrochés, les tuiles soulevées en vrac sur la toiture, les vitres tachées d’auréoles de sel.
J’étais submergé des odeurs d’hiver de maison de moisi de pignes de terreau riche humide.
Je la serrais dans mes bras et tout me revenait de notre passé. A elle à moi.
Comment, pensais-je, l’odeur de moisi de maison abandonnée était-elle ainsi attachée à cette jeune fille.
Jeune fille elle n’était plus trop mais l’odeur, elle, n’avait pas vieilli, n’avait pas changé, du tout.
Ce moment, là, était...
Comment vous dire, comment expliquer ?
Tout était moisi, elle aussi... Passée.
On n'avait rien mangé et il faisait faim.
J'ai pensé, me faut faire une bonne flambée, cela nous réchauffera. Le bois sous l'abri était sec, les vieux Sud-Ouest-dimanches froissés se sont enflammés à la quinzième allumette gitane, et, pignes aidant, le feu a pris.
On avait apporté des œufs, une grosse boite de carton moulé de douze œufs. Elle les a cassés un à un dans la poêle noire dessus le gaz famélique avec du sel et de l'huile. L'odeur de friture m'a submergé. Souvenirs de ces moments en famille avec mes frères, mes parents, dans les froidures d'hiver des Landes noires des pinèdes des dunes des broussailles d'arbousiers de genêts d'ajoncs.
Je suis venu derrière elle devant le fourneau. J'ai pris ses seins dans mes mains.
Elle était si jolie que je n'osais l'aimer...
Elle si jolie quand le vent l'emmenait...
En fait non
Aujourd'hui c'est l'automne
Qu'il est loin le printemps
Plein les bonnets, qu'elle a dit, et c'était vrai... Et j'en étais tout dépité. Où étaient mes souvenirs des pigeons joyeux vifs et agiles sous mes mains innocentes égarées sur son poitrail, un jour au soleil d'après-midi ?
La magie n'est plus. Saurai-je reconstruire le poème ?
Le silence de la nuit landaise nous submergeait. Johnny s'était tu, disque au bout du rouleau avec juste un crac chaque seconde comme fin du monde.
On a dîné sur la grande table familiale de bois brut. Œuvre de mon père. Des œufs du pain du vin. Et puis je l'ai prise par la main pour une promenade dans la tourmente de vent de pluie sous les futaies. Les pieds à chaque pas à buter dans les pignes.
Au retour, ce fut moment de vérité. Allions-nous nous retrouver comme cinquante ans auparavant ?
Dans le grand lit Ikéa sous la couette. Serait-ce là le havre de nos retrouvailles ?
Ce fut.
Humide le lit. Je l'ai prise dans mes bras pour la réchauffer. Elle était frèle comme par le passé. Et gelée aussi et moi je l'ai serrée. Bras cuisses jambes pieds. On aurait pu s'endormir emmêlés. Mais trop de temps avait passé et nous avions hâte de nous trouver.
Ces gestes que nous n'avions pas osé à quinze ans allions nous les faire maintenant ?
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Misa, tu es injuste
Mon histoire est de nostalgie de tendresse de temps passé jamais retrouvé
Et les humidités de l'hiver font l'ambiance des retrouvailles
La fille d'adolescence se coule douce et chaude sous les draps humides étourdie de la magie du lieu
Les bras du narrateur sont accueillants
Mon histoire est de nostalgie de tendresse de temps passé jamais retrouvé
Et les humidités de l'hiver font l'ambiance des retrouvailles
La fille d'adolescence se coule douce et chaude sous les draps humides étourdie de la magie du lieu
Les bras du narrateur sont accueillants
Un amour différé de 50 ans ? et tu nous la dit "moisie"? Oh, JP, c'est une dame ! Merde ! Faudrait voir à pas être goujat ! Après tout tu l'as emmenée dans ta cabane ... et j'ai bien lu ? t'as même pas porté sa valise ?
Pffff ... JP ! allons !
Le lit était humide ... Félicie, ... non, t'as pas osé !
Misa
Pffff ... JP ! allons !
Le lit était humide ... Félicie, ... non, t'as pas osé !
Misa