Traces compromettantes

- Par l'auteur HDS Theo-kosma -
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Traces compromettantes Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-12-2025 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Traces compromettantes
Quelques épisodes de "Dialogues Interdits", série d'histoires complètes ayant pour singularité de ne comporter aucune narration ni didascalie.
Ecrits par Théo Kosma, d'après les confidences de Chloé. Pour tout savoir sur mon univers littéraire RDV sur mon profil



Traces

— Une affaire criminelle ? !
— Que j’aurais adoré pouvoir empêcher. Sauf que… Bon, je peux pas t’en dire beaucoup plus ! Sans rire, toute info précise pourrait te mettre en danger. Ma faute à moi : j’ai longtemps été avec un mec lié au grand banditisme. Ça a laissé des traces… car j’ai conservé quelques liens. Faudra que je les coupe définitivement ! Que des soucis pour aucun avantage. Si encore j’étais une riche trafiquante.
— On t’a jamais proposé de le devenir ?
— On m’a… TOUT proposé. Même des demandes en mariage de parrains. Du coup j’ai un dossier à la bridage des stups , sans doute aussi dans d’autres services. Je ne suis qu’une suspecte. Il n’y a que des soupons.
— Infondés ?
— Infondés. Je savais qu’après ce qui arriverait cette nuit j’aurais droit à un interrogatoire. Et qu’on me suspecterait de complicité. Alors j’ai recontacté un petit voyou avec qui j’avais eu une aventure quelques mois plus tôt. Un mec pas terrible. Me plaisant pas des masses !
— Pourquoi lui en particulier ?
— Les gens biens que je connais aujourd’hui… je voulais pas leur attirer d’ennuis. Puis fallait que ma nuit soit… crédible aux yeux des enquêteurs.
— Et si vous vous étiez plus vus depuis des mois ?
— Je connais ce genre de petit frimeur ! Il prétendrait tout le contraire. Que je suis hyper-accro à lui, que je le pompe trois fois par semaine.
— Belle nuit malgré tout ?
— Franchement bof. J’ai dû me donner à fond. Il fallait absolument que je laisse partout des traces ADN ! Alors j’ai tenu à ce qu’il me mette en sueur puis qu’on roule sur le tapis, qu’il me tringle contre un meuble… J’ai fait semblant d’avaler pour recracher par petits bouts, mélange de son sperme et de ma salive, parfait. J’ai touché les placards, les verres, les serviettes… tout ce que j’ai pu ! Son simple témoignage suffira pas. Par contre, les mille traces laissées m’innocenteront largement.
— Excitant. Un peu… et en même temps si pathétique !
— C’est sûr ! Il est grand temps que je m’éloigne du milieu.
— Tu m’étonnes ! Ne même pas pouvoir avaler, Seigneur quelle tristesse !

––––
––––

Madeleine de Proust

— Oui effectivement, l’idée de la madeleine de Proust c’est qu’il y a des souvenirs enfouis dont on n’a plus conscience. Qui se cachent au fond de toi, en ton subconscient. Par exemple… bah une madeleine, comme dans son histoire.
— Je vois. Du genre, j’ai tout oublié de l’atmosphère des week-ends que je passais chez ma mamie. Et soudain je goûte une madeleine, exactement la même recette que celles de mamie, et je me souviens de tout. Sa voix, les odeurs, l’ambiance…
— Exactement.
— Oui je connais. Sauf que ça a surtout des chances de fonctionner si la mamie achetait des madeleines industrielles. Autrement, peu de chances de retrouver la même recette.
— Moi j’ai eu une madeleine de Proust sexuelle.
— Genre tu couches avec le partenaire de ta première fois… et tu ressens de nouveau les émotions du déflorage ?
— Je parle de quelque chose de moins direct… et de plus gênant. Cette nuit d’il y a un an, où j’ai fait des folies avec deux copains en même temps. Dans la même pièce et le même lit. Des sportifs ! On prétend que faire du sexe toute la nuit n’est qu’une légende, qu’en vrai un coup performant dépasse rarement les trente minutes. Bah moi j’ai eu le sentiment…
— De faire l’amour toute la nuit ?
— Pas juste l’amour : tout ce qu’il est humainement possible de faire. Enfin je crois.
— Tes souvenirs ont l’air flous.
— Ça fait partie de la magie du truc ! Et puis on était un peu bourrés. Pas assez pour être limités dans les actes. Assez pour pas bien se rappeler de tout, se réveiller avec l’impression d’avoir été au paradis, d’avoir rêvé. Sans toutes ces preuves sur mon corps et dans la pièce…
— Toutes ces preuves…
— Visuelles, olfactives… Ressentis corporels. Courbatures, sensation d’apaisement. Tes trois orifices qui te chuchotent qu’ils ont été de véritables boulevards.
— Et cette fameuse madeleine s’est manifestée par ?
— Ces derniers jours, par un cidre doux. Avec la famille lors d’une soirée galettes. En arrière-goût la boisson me fait ressentir l’effet de chaque gorgée de sperme venant d’un partenaire de cette nuit, mon préféré.
— Ouch !
— Et soudain tout me revient. Les gémissements, les cris, les orgasmes. Les positions, les situations… Moi à quatre pattes me faisant tringler avec une bite en bouche, moi à genoux avec… DEUX bites en bouche à la fois, puis gobant et léchant des couilles, avalant la moitié du sperme et me badigeonnant le corps avec le reste, prise en cuillère, en andromaque… Mon corps devient chaud comme la braise, chaud comme la baise. Mes poils se hérissent. Ma bouche s’ouvre comme pour sucer de nouveau, je deviens comme essoufflée, assoiffée, mes yeux s’exorbitent et mes pupilles se dilatent ! Comme en état pré… ou post-orgasmique .
— Et les tétons ?
— Pointant à m’en transpercer le t-shirt, et aucun soutien-gorge. Dans mon malheur j’ai du bol, un jour de robe sans culotte la mouille aurait coulé le long de mes jambes ! Même là j’ai eu peur que ça traverse le tissu ! Qui était trempé… Y a des jours où on se félicite de porter un jean épais plutôt qu’un fin pantalon de toile.
— L’excitation est restée incognito ?
— J’ai prétexté une migraine pour aller m’allonger sur le canapé. Et réclamer une couverture, pour pas qu’on voie mon bassin envoyer des petites secousses malgré moi. J’aurais tout donné pour être seule, pouvoir me déshabiller et me masturber à m’en briser les doigts en me retournant dans tous les sens. On a cru à un malaise passager.
— Tu t’es lâchée ensuite, le soir même ?
— Non, l’instant était passé. Cidre digéré depuis longtemps.
— Depuis il te suffit d’en reboire pour jouir ?
— J’ai oublié de noter la marque. Papa se souvient plus de ce qu’il a pris. J’en suis à mon dixième cidre testé ! Je finirai bien par remettre la main dessus. Le seul point qui restera gênant, c’est de revivre tout cela grâce à papa.

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