Trim et Dana

- Par l'auteur HDS Queuedusexe -
Auteur homme.
  • • 30 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.4 • Cote moyenne attribuée par HDS : 10.0
  • • L'ensemble des récits érotiques de Queuedusexe ont reçu un total de 329 421 visites.
Récit libertin : Trim et Dana Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-05-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 2 132 fois depuis sa publication.

Couleur du fond :
Trim et Dana
Bonjour à tous, je me suis lancé pour la première fois dans un autre type de récit et j’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire. N’hésitez pas à me laisser des commentaires.

Le jour se lève ! Je pense… Oui, ça doit être ça ! OOHHH ! Ma tête !!!!!

J’arrive à peine à bouger mes bras. J’essaye d’ouvrir les yeux mais j’ai du mal. L’œil droit refuse catégoriquement de s’ouvrir. Je tourne la tête pour essayer de voir la pièce où je me trouve mais la douleur me vrille les tempes.

J’aperçois juste deux murs de pierre brute, et des rais de lumière qui passent par des fentes. Puis, une ombre passe devant la lumière. Je n’en peux plus. Je m’évanouis. Combien de temps est passé ? Je me sens faible. Je sens un linge chaud et mouillé sur mon visage, comme des caresses. Je sens qu’on me lave le visage. Où suis-je ? Avec qui ?

Mon cerveau recommence doucement à fonctionner. C’est une grave erreur ! J’ai très mal à un bras ! Je gémis et essaye de relever la tête.

- Pas… Bouger.

La voix est rauque et raisonne sur les murs de pierre.

- Boire…

Une main saisi ma nuque et redresse très légèrement ma tête. Un liquide tiède et sucré coule dans ma bouche et passé une petite toux, je bois ce qu’on me donne comme un bébé qui n’a pas d’autre choix. Ensuite, c’est de l’eau claire. Je voudrais ouvrir les yeux mais c’est trop difficile. Je replonge dans l’inconscient qui me protège de ma douleur. Je vis dans un brouillard entrecoupé de quelques ordres aboyés pour boire.

Enfin, je me réveille et je réussis à ouvrir les yeux. Je suis seule et j’ai toujours du mal à bouger mais c’est mieux. Mon esprit torturé essaye de comprendre pourquoi je suis là dans cet état et il me faut un bon moment avant que des flots de souvenirs reviennent en vrac.

Mon nom est Dana, c’est sûr. Et mon mari, c’est Eric. Où est-il ?

Mon dieu ! Il est mort. C’est la dernière image que j’ai de lui avant d’être frappée violemment. Nous faisions un voyage pour aller voir mon père dans son domaine. Il n’y avait que moi, mon mari et nos 4 plus fidèles gardes pour aller vite.

Nous traversions une forêt, à mi-chemin du domaine de mon père quand l’un des gardes a crié « Attention » mais c’était trop tard. Un choc extrêmement violent a secoué le carrosse dont un côté a volé en éclat. J’ai été projeté à l’extérieur avec mon mari et ressenti une douleur atroce à l’avant-bras.

Quelques secondes plus tard, encore sonnée, j’ai vu avec horreur le corps de mon mari s’effondrer devant moi, une entaille atroce au crâne. Il était mort avant d’avoir touché le sol. Je n’ai pas eu le temps de crier, de faire quoi que ce soit que tout est devenu noir. Qui nous avait attaqué ? Pourquoi ? Le royaume était en paix depuis des décennies même si nous avion notre lot de brigands et quelques très rares incursions d’orques.

J’ai regardé autour de moi. La pièce était propre et je reposais sur un assortiment de couvertures et tissus qui provenaient de nos bagages. J’étais donc arrivée chez notre assaillant, l’assassin de mon mari.

C’est à ce moment que quelqu’un est entré dans ma pièce. Sa carrure comblait l’encadrement de la porte. Il était grand, très grand pour un homme. Quand la lumière a frappé son visage, j’ai eu un mouvement de recul instinctif et j’ai hurlé de douleur en voulant prendre appui sur mon bras.

J’ai compris pourquoi il était si grand et si large. Ce n’était pas un homme, c’était un Croar. Les Croars sont un peuple fier et indépendant qui vit sur les terres de plusieurs royaumes voisins. Ils sont terribles dans la bataille selon les légendes mais ils sont en paix normalement. Pourquoi nous avoir attaqué ?

Il est resté un moment immobile. Communiquer avec lui allait être compliqué. Les Croars ne font que peu de commerce avec nous et c’est par le biais de quelques représentants.

Il s’est approché prudemment et j’ai presque eu l’impression que c’était lui qui avait peur de moi. Il a levé les mains et j’ai clairement reconnu le geste de paix du royaume Taar. Il voulait me faire comprendre qu’il ne venait pas me faire de mal… Apparemment…

Il m’a montré quelque chose sur moi et pour la première fois depuis mon réveil, j’ai baissé les yeux sur moi. Au moins, j’avais ma robe mais elle était tâchée de sang. Mon bras était solidement entouré de bandelettes de bois reliées entre elles. J’avais, à coup sûr, le bras cassé et il l’avait immobilisé avec autant sinon plus d’habilité que beaucoup de nos médecins.

Il s’est tourné et a plongé un linge dans une sorte de grand bol, puis, il l’a sorti et l’a essoré avant de me le donner. Il a fait de même avec 3 autres linges et les a posés à côté de moi sur un tabouret.

Ensuite, il a pris un petit morceau de miroir qu’il a tenu en face de mon visage. J’ai enfin compris. Du sang séché était sur mon œil droit et il n’avait sans doute pas osé le nettoyer lui-même. Au bout d’une minute ou deux, j’arrivais à nouveau à l’ouvrir. Ce n’était pas parfait mais c’était mieux.

Ensuite il m’a pris sous les bras pour me poser sur une sorte de chaise et a pris avec lui le drap sur lequel j’étais allongée quelques minutes auparavant. Être en position assise me faisait tourner la tête mais ça allait de mieux en mieux.

Il m’a ensuite montré les linges humides et fumant et m’a désigné du doigt avant de me montrer une tenue qui faisait partie de mes bagages. Je ne comprenais pas jusqu’à ce que d’une mine mi-agacée, mi-gênée, il me montre les draps qu’il tenait en main, couvert de traces plus que suspectes.

La honte s’est emparée de moi. Dans ma convalescence, j’avais fait sur moi et il voulait que je me lave. J’ai pris conscience de l’odeur de la pièce et compris ce qu’il voulait. Il allait sortir de la pièce quand il s’est ravisé, lâchant les draps par terre.

Il a touché sa poitrine « Trim »

- Tu es Trim ?

Il a hoché la tête et m’a montré du doigt.

- Dana, moi, c’est Dana.

Il m’a apporté une sorte de bol.

- Dana ! Boire !

Au ton de sa voix, j’ai compris que c’était un ordre et que je devais boire avant de me laver. C’était le même genre de boisson sucrée, épaisse que l’autre fois. Il avait raison, j’avais certainement besoin de ça car ça allait mieux après, quel que soit ce qu’il y avait dedans. Satisfait de me voir boire, il est sorti et a fermé le rideau.

J’ai pu voir en enlevant ma robe que je n’avais pas d’autres blessures que celles de ma tête et de mon bras. Me laver a été compliqué mais au moins, c’était mon mauvais bras qui avait été cassé.

Je ne savais pas ce qu’il attendait de moi alors je me suis fait une raison. J’allais être patiente, essayer de comprendre et de rester en vie le plus longtemps possible avant de pouvoir m’échapper et de revenir avec l’armée pour venger mon mari et ses hommes.

Les semaines suivantes ont été plus agréables que je ne le pensais. Il me faisait à manger, s’occupait de mon linge... Il parlait peu mais me faisait comprendre de parler, de lui apprendre notre langue.

L’une des difficultés avec ce peuple, c’est que leur langage est très guttural, impossible à prononcer pour les Hommes. J’ai essayé une fois, de lui demander pourquoi il avait tué mon mari mais il a été incapable de comprendre ma demande.

J’avais de plus en plus de mal à garder en tête qu’il avait attaqué notre convoi et tué mon mari. Trim s’occupait bien de moi, et des animaux, aucune once de méchanceté d’après ce que je voyais. Il essayait même de me distraire et quelques-unes de ses farces m’ont franchement fait rire.

C’était une montagne de muscles à la voix grave et forte mais son regard était plutôt doux. J’ai cru le voir me regarder bizarrement par moment mais je ne savais pas ce qu’il pensait. La communication entre nous était trop compliquée. Je l’ai aussi vu se laver à plusieurs reprises. L’endroit où il se lavait n’était pas particulièrement isolé ou intime mais je ne voyais quand même que le haut de son corps. Son corps, recouvert de tatouages tribaux complexe, était d’une puissance envoutante, magnifique. Il passait beaucoup de temps avec moi et une culpabilité de plus en plus grande me gagnait car j’aimais passer du temps avec lui.
Une fois, je me suis retrouvé dans ses bras car j’avais failli tomber et il m’avait rattrapé in extremis. Nos lèvres étaient proches mais on s’est écartés tous les deux, gênés.
Je n’arrivais pas à le voir nous attaquer et des sentiments grandissaient en moi. Un autre problème était que j’avais de plus en plus de mal à ne pas le voir comme un spécimen masculin très attractif, du genre à me faire venir des rêves érotiques une bonne partie de la nuit.

Mais au cours de ses quelques absences, j’avais réussi à repérer le sommet d’une montagne que je reconnaissais et j’allai pouvoir me guider pour aller chez mon père. Ma résolution de partir le plus vite possible était prise. J’ai caché des provisions, de l’eau et de sa précieuse boisson sucrée car j’avais au moins deux jours de cheval. Trim en avait un derrière sa maison qui devait venir de l’un de nos gardes.

Un matin, je l’ai vu partir pour la chasse, lance et arc sur l’épaule. La dernière fois, il était revenu avec un cerf au bout de 5 ou 6 heures. C’était ma chance.

J’ai pris un petit sac et j’ai sauté sur le cheval sans un regard en arrière. Il ne fallait pas que je réfléchisse car malgré le fait que ce Croar avait tué mon mari et notre escorte, je m’attachais incompréhensiblement à lui. J’ai chevauché, chevauché à en avoir mal partout sans compter mon bras qui me lançait de plus en plus, mais je savais que la fracture était remise en grande partie.

Je suis arrivée au domaine de mon père exténuée, sur un cheval que je trainais derrière moi tant il était fatigué lui aussi.

Les retrouvailles ont été émouvantes car mes parents me croyaient morte. J’ai expliqué où, et par qui, j’avais été retenue.

- Papa, je sais qu’il a pris soin de moi mais il doit être puni. Il a tué mon mari.
- Qui a tué ton mari ?
- Trim ! Le Croar !
- Non Dana ! Je ne connais pas ce Croar en particulier mais je suis persuadé que Trim n’a pas tué ton mari ! Les Croars sont nos alliés depuis toujours et ce n’est pas parce que nous avons peu de rapports avec eux qu’ils sont capables de ça. Ils chassent en permanence les quelques orcs qui osent s’aventurer sur nos terres. Laisses-moi te prouver que j’ai raison.
- Hein ?
- Viens, il faut que je te présente quelqu’un !

On a déambulé dans les couloirs jusqu’à une chambre. Un homme était allongé, une jambe était coupée en dessous de son genou et il avait une balafre en travers du visage mais j’ai reconnu un de nos gardes et lui m’a aussitôt reconnu aussi.

- Le garde : Madame ? Vous ! Vivante ?
- Moi : Oui, comme vous pouvez le voir ! Et en meilleure état que vous ! Comment vous en êtes-vous sorti ?
- Le garde : Tout s’est passé tellement vite. C’était une embuscade tendue par une bande de brigands mais bien plus grande et organisée que d’habitude. Nous n’avons rien vu venir. Un arbre a fracassé votre carrosse et j’ai pris 2 flèches dans la jambe avant même de pouvoir sortir mon épée. J’en ai tué un mais un autre m’a donné un coup de lance au visage. J’ai juste eu le temps de voir que j’étais le seul debout. Vous étiez allongée et le visage en sang. Je vous ai cru morte… Heureusement, j’étais encore sur mon cheval alors j’ai fui. Je n’en suis pas fier mais je ne pouvais vraiment rien faire d’autre.
- Moi : Et aucun Croar n’était avec les brigands ?
- Le garde : Ah non, ça, j’en suis sûr. Il y avait juste une bonne vingtaine de brigands. Et je pense être le seul à avoir réussi à en tuer un tellement l’attaque a été violente et rapide… Mais maintenant que vous parlez d’un Croar…
- Mon père : Oui, tout s’explique.
- Moi : Comment ça ?
- Mon père : Dès que Velorde (le garde) est rentré, on a rassemblé les hommes et on est allé sur le lieu de l’attaque. 25 Brigands gisaient morts près de votre carrosse avec les 3 autres gardes et Eric mais tu n’étais pas là. On a pensé à un conflit interne aux brigands et j’ai eu un moment d’espoir en me disant que les survivants avaient dû t’emmener avec eux. J’attendais une demande de rançon. Mais maintenant, je pense que le Croar a été témoin de l’attaque et a décidé d’intervenir. Ca explique aussi que certains brigands étaient presque coupés en deux. Seule un force comme celle des Croars peut infliger ce genre de blessures. Il a dû te trouver en vie et a décidé de s’occuper de toi. En effet, un voyage jusqu’ici aurait été fatal pour toi dans l’immédiat je pense. Tu as à peine résisté à celui-ci alors que ça fait 5 semaines que tu as été blessée.
- Moi : Je… Je crois que tu as raison. Trim a été exceptionnellement gentil et bon avec moi. Je savais au fond de moi qu’il n’y avait pas de méchanceté en lui mais… Mes souvenirs faussés ne jouaient pas en sa faveur.
- Mon père : Nous allons trouver un moyen de le remercier.
- Moi : Oui, il le faut.

Les 3 semaines suivantes ont vu mon état s’améliorer complètement. Mon père n’était pas ravi mais j’étais sûre de moi. Je voulais aller voir Trim, seule. Je ne voulais surtout pas qu’il se sente agressé. Surtout, je voulais le remercier. Je voulais qu’il se rende compte à quel point j’appréciais tout ce qu’il avait fait pour moi. Pendant ces 3 semaines, je me suis remémoré ses attentions envers moi, ses sourires. Et autre chose me perturbait. Mon mari était mort depuis 2 mois maintenant. Je m’étais toujours bien entendu avec lui mais c’était plus un mariage d’arrangement qu’un mariage d’amour.

Au fond de moi, je ressentais du désir envers Trim. Un désir que mon mari n’a jamais éveillé en moi, un désir que seules quelques amourettes d’adolescente avaient peut-être approché. Des rêves érotiques hantaient encore chacune de mes nuits.

J’ai donc quitté le domaine familial avec 10 gardes chevronnés, les plus forts de l’armée de mon père. Ils m’ont accompagné à peine plus loin que le lieu de l’attaque et je leur ai ordonné de faire demi-tour. Ils ont accepté à la condition de faire une simple reconnaissance autour du lieu de notre séparation pour s’assurer qu’il n’y avait aucun danger immédiat.

Depuis les 2 derniers mois, une traque sans merci avait eu lieu dans le royaume et de nombreux brigands étaient soit morts, soit en prison. C’était la seule raison pour laquelle mon père m’autorisait ce voyage.

Enfin, j’ai eu le feu vert de mon escorte et j’ai pris le chemin de la maison de Trim. Je lui rapportais le cheval que je lui avais pris. J’avais aussi dans mes bagages des cadeaux : nourriture, armes, et même un peu d’or finement ciselé car c’étaient des biens qu’affectionnaient particulièrement les Croars.

Je me suis avancée dans les bois tranquillement. J’avais en tête une direction mais je n’étais plus très sûre de moi. Un autre problème se posait à moi. Ce n’est pas pour rien que les hommes ont peu de contacts avec les Croars. Leurs habitations se fondent dans le paysage et sont difficilement repérables.

Quand je me suis trouvée à une distance que j’estimais correcte, je suis descendue de cheval et j’ai longuement regardé autour de moi. Enfin, je l’ai repérée. J’avais remarqué à mon départ un énorme rocher parfaitement rond, obligatoirement façonné par une main. Le souci avec un rocher parfaitement rond, c’est qu’il n’y a pas de marque particulière m’indiquant la direction que je devais prendre. Et je savais que j’étais parti de chez Trim au moins 30 minutes avant d’atteindre ce rocher. J’ai donc pris la direction générale de l’endroit où je pensais trouver Trim mais sans succès.

J’ai donc crié son nom plusieurs fois, sur mes gardes au cas où mon appel attirait sur moi un danger inattendu.

Trim est arrivé tranquillement. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. On est allé à la rencontre de l’autre. Trim regardait à droite et à gauche, comme pour voir si j’étais seule. Il s’est arrêté à une bonne dizaine de mètres de moi.

- Trim : Tu es seule.
- Moi : Oui, je suis venue seule.
- Trim : Pourquoi ?
- Moi : Pour te remercier, j’ai avec moi des cadeaux… Et pour te voir.
- Trim : Tu es partie. Tu ne voulais plus me voir.
- Moi : Je… Tu as appris ma langue ?

Ca venait juste de faire tilt. Quand j’étais partie, Trim disait tout juste quelques mots. Maintenant, il semblait maîtriser malgré quelques erreurs et hésitations.

- Oui, avec un ami, tous les jours, longtemps. J’ai encore du mal mais c’est mieux.
- Je ne suis pas partie parce que je ne voulais plus te voir… Enfin, si mais…
- Je ne comprends pas.
- Je croyais que tu nous avais attaqué, que j’étais ta prisonnière.
- Je t’ai traitée comme une prisonnière ?
- Non… Tu étais gentil, attentionné… Et ça me troublait beaucoup car je croyais vraiment être prisonnière. On ne pouvait pas parler, communiquer, donc je n’avais pas de moyen de savoir que tu n’étais pas à l’origine de l’attaque. Je ne savais que penser.

Il ne me rendait pas la tâche facile.

- Et maintenant ?
- Maintenant mes doutes sont tombés. J’aurai dû te faire confiance. Faire confiance aux sentiments qui grandissaient en moi. Je voulais te revoir.

Il s’est avancé vers moi jusqu’à me toucher la joue. Je sentais à nouveau Trim près de moi. Je devais lever les yeux pour le regarder. Ses doigts sont passés dans ma chevelure et, combiné à son regard intense, j’ai frissonné des pieds à la tête.

- Dana ! Tu as le choix !

Sa main est passée sur mon corps à travers mes vêtements.

- Tu peux repartir, avec tous ce que tu as apporté. J’apprécie le geste mais je n’ai pas tué ces hommes en espérant une récompense. Et je n’ai pas pris soin de toi pour ça non plus…
- Ou…
- Dana, si tu choisis de rester, je te ferais mienne… Est-ce que tu comprends ?

Mon corps ne m’appartenait déjà plus et semblait accepter complètement ce que « me faire sienne » voulait dire. Je me voyais dans ses bras, sous lui, son corps puissant comblant la femme que je suis…

Mais mon cerveau fonctionnait encore un peu. Est-ce que je voulais être sa femme ? C’était ça la réelle question. Malgré l’aspect rude de son visage, malgré la dureté du son naturel de sa voix, il y avait une vraie tendresse dans son regard. Il prendrait soin de moi, je le savais. Ma mère avait vu mon regard avant de partir. Elle m’avait souhaité amour et bonheur, les mots qu’une mère dit à sa fille lorsqu’elle la marie. Elle se doutait de ce que je voulais avant même que je le sache vraiment moi-même.

- Je veux ce que tu veux Trim. Emmènes moi chez toi. Il n’y aura personne d’autre que toi… Si tu me fais la même promesse… Je ne connais pas toutes vos coutumes mais je ne partage pas non plus.

Il a souri de toutes ses dents.

- Tu acceptes de vivre avec moi, même si chez moi, c’est moins confortable que vos maisons.
- Je me moque de ça.
- Marché conclu.

Taar m’a attiré à lui et on s’est embrassé pour la première fois. C’était tendre, passionné, parfait. Mon désir grandissait encore. Il avait un effet terrible sur mon corps mais si j’en croyais la bosse qui appuyait contre mon ventre, je n’étais pas la seule à ressentir du désir.

Il m’a mis sur mon cheval et nous a guidé jusque chez lui.

J’ai été surpris de voir la maison vide, totalement vide. Il m’a regardé en souriant.

- Ce n’est pas ma maison… Ce n’est qu’un endroit où j’aime passer du temps par moments, chasser.
- Mais… Où vis-tu ?
- 2 jours de marche. Nous serons plus proche du château de ton père. Pas beaucoup mais un peu.

Rapidement, on est reparti. Trim était aux petits soins pour moi. Sous ses airs rudes, il était doux. Sa mais se posait sur ma cuisse, dans le bas de mon dos. On a parlé pendant des heures. Il me faisait rire avec des anecdotes, m’apprenait des choses sur la nature. Sa vision de la nature était différente de celle des hommes. Les hommes pour la plupart, voient la nature comme étant faite pour les servir. Trim estime que nous faisons partie de la nature. A chaque pose, il me prenait dans ses bras et on s’embrassait, on se reposait. Mon désir grandissait.

Chaque fois qu’il était près de moi, je voulais le toucher, le sentir, goûter sa peau. Ses baisers éveillaient tout mon corps et j’étais prête à me jeter sur lui, à arracher ses vêtements, et enfin, m’empaler sur lui. Mon sexe en était presque douloureux.

Quand il était un peu plus loin de moi, ce n’était pas beaucoup mieux. J’observais sa démarche virile, la largeur de ses épaules et chaque muscle visible de ses bras. Ses fesses étaient délicieusement moulées dans son pantalon, sa taille était plus fine que le haut de son corps.

Trim n’était pas mieux que moi car mon désir me rendait aguicheuse. Je voulais qu’il ait envie de moi. Et ça marchait. Plusieurs fois, j’ai cru arriver à lui faire lâcher prise. Je le voyais déjà arracher mes vêtements et me prendre sauvagement contre un arbre, me faire me soumettre à ses assauts. Et si j’en croyais la colonne qui gonflait parfois le long de sa cuisse, j’espérais juste qu’il serait assez patient pour me faire accepter sa taille. Mais il m’avait dit vouloir attendre d’arriver chez lui et avait autant de mal que moi à respecter son souhait.

Finalement, on est arrivé devant un flan de colline. Je n’ai deviné la façade de sa demeure qu’une fois arrivé presque au seuil de sa porte. Je me demandais ce que j’allais trouver à l’intérieur. On est entré et je me suis retrouvée à l’intérieur d’une pièce splendide. Les murs brillaient et reflétaient la lumière. Sans que je comprenne vraiment comment, des puits de lumières illuminaient la pièce.

J’étais émerveillée. Jamais je n’aurais cru voir autant de splendeur et de richesse sous cette colline. Le paysage était beau mais rustique.

Un cheminée était creusée à même la roche et diffusait une agréable chaleur. Les Croars vivaient peut-être dans des grottes mais avaient des choses à nous apprendre.

J’ai vu la fierté dans son regard quand il s’est aperçu que j’aimais ce que je voyais.

- Comment se fait-il que tout soit allumé. Ca fait 2 jours qu’on est sur la route.
- Je n’étais pas seul il y a 2 jours quand tu es venu me rejoindre. J’ai demandé à mon ami de revenir chez moi et de préparer un peu la maison.
- C’est magnifique.
- J’espérais que ça te plairait.
- Pourquoi m’as-tu fait croire que ta maison était moins belle que le château de mon père ?
- Pour savoir si tu voulais de moi malgré la possibilité d’une demeure modeste.

Les roches présentaient des couches de couleurs variées et les éclats de quartz embellissaient le tout. Sa maison était équipée avec goût pour ce que j’en voyais et il me restait plusieurs pièces à visiter, cachées par des rideaux. Je me demandais quelle était la porte de la chambre. Ne sachant pas, je me suis approchée de Trim et j’ai dégrafé mon haut sur une épaule.

- Je ne suis pas avec toi pour ta maison ou des richesses… Je suis avec toi parce que j’ai aimé la façon dont tu t’es occupé de moi quand j’étais blessée, parce que j’aime la façon dont tu me regarde, dont tu me fais rire.

J’ai voulu dégrafer mon haut sur l’autre épaule mais Trim m’en a empêché. La frustration a dû se voir sur mon visage. J’avais envie de lui et il me rejetait encore. Est-ce que je me trompais depuis le début ? Est-ce qu’il avait vraiment envie de moi ? Peut-être que finalement, les différences entre nos espèces étaient trop dure à dépasser pour lui.

- J’ai juste une autre surprise Dana.

Il a pris ma main et m’a fait passer dans une pièce complètement incroyable. La lumière et les couleurs y étaient douces et chaudes. Un large creux dans la roche formait un bassin dans lequel l’eau dégageait une chaleur confortable. Cette source chaude devait couler en continu et le trop plein s’évacuait naturellement par un interstice dans la roche.

Après plusieurs jours de voyage, c’était plus que tentant. J’ai plongé ma main dans l’eau et la température m’a paru parfaite. Je me suis retournée vers Trim en souriant mais mon sourire s’est évanoui.

Trim était juste en train de déposer à ses pieds le dernier de ses vêtements. Son corps m’était dévoilé dans toute sa splendeur. Des muscles saillants, partout. C’était comme si chaque ligne de démarcation entre les muscles appelaient mes caresses. J’ai griffé doucement ses pectoraux de mes ongles.

Sont sexe bandait, agressif, énorme, tellement tentant, dressé vers moi. Trim s’est avancé et ma enveloppé dans ses bras. En quelques instants, mes vêtements n’étaient plus sur moi et sa peau était contre la mienne, son sexe pressé contre mon ventre et le gland caressant tout juste la peau douce en dessous de mon sein.

Il m’a déposé doucement dans l’eau qui m’a fait un bien fou. Je ne me rendais pas compte à quel point mes muscles étaient noués. Dans l’eau avec moi, il m’a lavé et a massé quelques muscles. Ses mains larges et puissantes pouvaient empaumer complètement mes gros seins. J’ai commencé à gémir de plaisir quand il a léché mes tétons et j’étais au bord de l’explosion quand son index massif a joué avec mon sexe.

Toujours sans un mot, j’ai pris le relais. Enfin, je le caressais et il se laissait aller. Ses grognements gutturaux emplissait la pièce et satisfaisaient mon cerveau. Trim était à moi, j’étais la seule capable de lui faire ça. Je ne sais pas d’où me venaient ces idées mais il fallait qu’il n’ait que moi en tête. J’allais le rendre fou de plaisir, de désir. J’étais émerveillée par la puissance de sa queue alors que mes petites mains la parcouraient. L’effleurement de mon pouce à la base de son gland le faisait pulser sous ma main et gémir de plaisir. Il avait la tête posée sur le rebord du bassin et respirait fort. Son torse brillait d’innombrables gouttelettes d’eau que j’aurais voulu lécher sur son corps. Il cabrait son corps pour faire ressortir sa queue de l’eau.

- Dana ! Tu dois stopper ou je vais… ! OOOHHH !
- Jouis mon amour ! Jouis pour moi ! Donnes moi tout !

J’ai senti son sexe gonfler encore si c’était possible et un jet puissant est sorti, atterrissant jusque sur son téton. Sur une impulsion, je me suis penchée et j’ai tété le bout de son gland. Son cri de plaisir grave, viril a résonné dans mon corps. A chaque coup de langue, j’étais récompensée par son plaisir.

J’ai avalé avec satisfaction avant de laver son corps. Il était parfait, il était à moi.

- Tu vas me tuer femme !
- Belle façon de mourir non ?
Il a ri franchement et moi aussi mais son regard est redevenu plus sérieux. Il s’est levé et m’a sorti du bain pour me sécher avant de me mettre sur son épaule comme si je ne pesais rien. J’ai crié de surprise et rigolé à nouveau.

Il m’a posé sur le lit et cette fois, sa bouche et ses mains ont exploré chaque parcelle de mon corps. Sa langue fouillait loin en moi, me faisait couler, vibrer. Il bandait à nouveau et je piaffais d’impatience de l’avoir en moi. Mon mâle allait me baiser, me faire l’amour, faire de moi sa femme.

Enfin, son corps a bloqué le mien, m’a cloué au lit tout en déposant des baisers. Je croyais devenir folle à sentir son gland prêt à me pénétrer mais quand il a poussé, j’ai été contente de ce délai qui m’a permis de m’ouvrir pour lui.

Il était large ! Très large !

Il n’était pas en moi depuis une minute quand l’orgasme le plus fort de ma vie a traversé mon corps. J’ai crié, crié encore. Il s’était stoppé et me regardait en souriant mais son regard montrait qu’il n’en avait pas fini avec moi.

- C’est bien, j’aime comme tu jouis.
- Encore ! Trim !

Cette fois, il m’a embrassé alors qu’il me perforait là où aucun autre n’était allé. Je me suis sentie pleine de lui, de mon mâle. Chaque contraction de son sexe m’envoyait des ondes de choc. Seul son baiser m’empêchait d’ameuter tous les êtres vivants des alentours.

Il s’est mis à bouger en moi et j’ai joui à nouveau, crié son nom. J’étais incapable de bouger et heureuse comme jamais. Je l’aimais. Il me faisait l’amour, murmurait mon nom encore et encore. Je voulais le sentir jouir en moi. J’ai contracté mon sexe, bougé mon bassin et j’ai entendu sa voix changer. Son plaisir approchait. Cette fois, c’est moi qui murmurait dans son oreille.

- Jouis en moi ! Je suis à toi ! Remplis moi ! Je veux ton enfant, ton sperme au fond de moi ! Trim ! encore mon amour ! Jouis !
- Tu es à moi pour toujours Dana !
- Oui ! Je t’aime !

Quand Trim a joui en moi, j’ai senti quelque chose changer, une chaleur dans mon cœur, dans mon esprit. Je me suis sentie liée à mon amant pour toujours. Mes ongles griffaient sa peau, mes cuisses enserraient sa taille. J’ai mordu son cou, perdue dans mon orgasme.

On est resté un long moment comme ça, Trim en appui sur ses avants bras pour ne pas m’écraser.

Finalement, il a roulé sur le côté et s’est collé dans mon dos en rabattant une couverture sur nous, me serrant dans ses bras forts, son biceps faisait un oreiller parfait et je me suis endormie comme une masse.

Je me suis réveillée face à lui, un bras en travers de son torse, un jambe repliée sur lui. Il était chaud contre moi et c’était très agréable. Je me suis sentie bien, comme jamais auparavant. C’était Trim qui créait cette sensation de bien-être. Un son que je ne me connaissais pas est sorti de ma gorge, une sorte de ronronnement.

J’ai levé les yeux et Trim me souriait.

- Désolé, je ne voulais pas te réveiller. C’est sorti tout seul.
- Ne sois pas désolée. Je profite de te regarder dormir depuis un moment déjà.

Inconsciemment, ma main caressait son corps et mon désir renaissait déjà. A nouveau, ce son est sorti de ma gorge, sensuel, invitant. Le corps de Trim a comme vibré à ce moment. Son sexe s’est dressé presque instantanément. Mes doigts en ont parcouru toute la longueur, en ont apprécié l’épaisseur et la dureté. A nouveau ce son…

- Pourquoi je fais ça Trim ? Ce son ?
- Parce que tu as besoin que je m’occupe de toi.
- Que tu t’occupes de moi ?
- Oui, tu as besoin de ton partenaire, de ton mâle pour soulager ton désir.
- Je n’ai jamais fait ça avant.
- Croar, Femme ou Elfe, toutes les partenaires de nos mâles font ça… Et nous appellent à les combler… A leur faire l’amour… Ou à les baiser…
- MMMMHHH ! Oui ! J’ai tellement envie !

Je suis passée sur lui.

- Tu es si belle Dana ! Tes seins !

Je me suis encore plus offerte à ses regards, gonflant la poitrine, creusant mon ventre. J’ai pris sa main que j’ai fait passer sur mon corps. Il a grogné de désir et j’ai gémi.

Son gland était maintenant à l’entrée de mon sexe dégoulinant de mouille. Je me suis empalée lentement sur cette queue faite pour moi, rien que pour moi.

- A moi ! Tu es à moi Trim !
- Oui ! Pour toujours.

Mes propres mouvements de bassin me rendaient folle. Son gland frottait partout en moi. Je m’agrippais à ses pectoraux, ongles plantés, faisais travailler mes cuisses musclées et ondulais du bassin. N’en pouvant plus, j’ai basculé la tête en arrière, criant de jouissance.

Trim m’a à peine laissé le temps de m’en remettre qu’il me mettait en levrette sur le lit. Ses main puissantes ont encerclé ma taille fine pour me faire aller et venir sur sa queue. Il allait loin en moi.

J’étais soumise à ses assauts et j’adorais ça, cambrant les reins pour mieux m’offrir encore. Son sperme m’a inondé. C’était ça que mon corps voulait. Je voulais jouir, oui, mais je voulais le voir jouir, le sentir jouir, sentir ses jets s’écraser contre ma matrice. Les jouissances étaient incroyables.

- Trim ! Je sens des changements… En moi… Je ne comprends pas.
- Tu as peur ?
- Non, pas vraiment mais…
- Les Croars ont une vie plus longue que les hommes. Tu t’es accouplée à moi, donnée à moi, corps et âme. Ton corps et ton esprit s’adaptent.
- Je vais vivre aussi longtemps que toi ?
- Oui. Et est-ce que tu te rends compte que tu m’a parlé en Croar quand tu jouissais, que tu disais « Encore » en Croar !
- Mon dieu ! Oui, c’est vrai ! Je… Vous avez souvent des femmes d’autres espèces ?
- Nous sommes des solitaires et ne nous mêlons que peu des affaires des hommes et des elfes donc ce n’est pas très fréquent mais peu de filles naissent de nos unions donc lorsque nous trouvons une partenaire, nous faisons tout pour la rendre heureuse.

A ce moment, Trim m’a parlé Croar et j’ai compris malgré quelques mots manquant. Il me faisait une déclaration d’amour dans sa langue. Nous avons ensuite fait l’amour pendant un long moment, tendrement, lentement, avec un plaisir toujours aussi fort.

J’ai fait la connaissance de plusieurs Croars les jours suivants, pressés de connaître la compagne de Trim, toujours aussi étonnée de comprendre de mieux en mieux les conversations entre eux. C’est comme si j’avais un interprète planté dans mon cerveau alors que c’était juste mes (nombreuses) parties de jambes en l’air avec Trim qui opéraient des changements en moi. Et instinctivement, j’étais persuadée que ces changements seraient encore plus rapides lorsque j’allais porter en moi le fruit de notre union, ce qui n’allait pas tarder au rythme de nos ébats.

Les avis des lecteurs

Histoire Libertine
On attends la suite avec impatience

J'ai d'autres personnages en tête et un ou deux autres récits bien avancés dans ce style... A voir

Très intéressant!

Histoire Coquine J A
SF et heroic fantasy sont mes lectures favorites, ce récit correspond parfaitement à mes goûts.
Mon seul regret c'est qu'il est trop court.

Histoire Libertine
Ça change de vos récits habituels.



Texte coquin : Trim et Dana
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.

Dernières histoires érotiques publiées par Queuedusexe

Soirée masquée - Récit érotique publié le 15-04-2024
Randonnée à oublier? - Récit érotique publié le 13-04-2024
Nouvelle expérience - Récit érotique publié le 05-03-2024
L'indécise - Récit érotique publié le 15-12-2023
Décompresser... à trois c'est mieux - Récit érotique publié le 05-08-2023
Quelle journée de m...e - Récit érotique publié le 08-07-2023
Trim et Dana - Récit érotique publié le 08-05-2023
La montagne des fantasmes ou de l'amour? - Récit érotique publié le 17-04-2023
Attirance au bureau - Récit érotique publié le 24-03-2023
Petite? Ça dépend pour qui - Récit érotique publié le 17-03-2023