Trois demoiselles d’honneur

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Trois demoiselles d’honneur Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-03-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(10.0 / 10)

Couleur du fond :
Trois demoiselles d’honneur
La plus grande était blonde.
Elles portaient toutes les trois la même robe. Une robe de satin brillant fuchsia à chier.
L’autre, la petite rousse, avait une frimousse espiègle mais on voyait bien que cette robe fuchsia ne lui plaisait pas non plus.
Pourtant ces robes de demoiselles d’honneur, comme uniformes, étaient sympas et même assez sexy décolletées par devant et moulantes par derrière, façon de style de mode Iran Maghreb Liban.
La brune, elle, était bien belle. Épanouie de formes attrayantes. Des fesses à faire péter le satin par derrière et des nibars qui explosaient le corsage sage par devant. Avec en sus bouts pointus acérés. C’est vous dire…
Les trois demoiselles d’honneur faisaient le spectacle déjà sur le perron de l’église avant même la cérémonie. D’autant que les invités qui se congratulaient au bas des marches n’avaient d’yeux que pour les cuisses des donzelles qui montaient sous le satin court habillées de bas sombres terracotta aux suspensions blanches que l’on comprenait venues de trois porte-jarretelles identiques.

Les demoiselles d’honneur étaient en uniforme du dessus comme des dessous.

Et tous de s’interroger sur la couleur des trois culottes assurément identiques. Avec probablement du XXL pour la brune et un modeste S pour la rousse. Seraient-elles coordonnées, ces culottes, aux porte-jarretelles et aux soutifs ?

Si tel est le cas pensaient les dames de l’assemblée, qui sont, elles, plus au fait des coordinations de lingerie, tout sera blanc comme les rubans que l’on apercevait, clairs dans le sombre du dessous de robe.

Enfin les trois demoiselles d’honneur faisaient le buzz comme on dit aujourd’hui.

Certaines des dames parlaient entre elles et disaient, il y a antinomie flagrante entre la blancheur virginale des dessous de ces filles et la couleur fuchsia violente de leurs robes. Cette couleur atteste tant du côté levantin qu’elle éclabousse la pureté des dessous cachés.
Enfin pas trop cachés quand même les dessous, vu que tout le monde les voyait…
Les hommes, eux, se contentaient de bander en toute simplicité, matant les trois demoiselles sans penser à mal. Juste ils bandaient.

D’autant que la rousse en sus de son petit cul avait un regard effronté qui ne fuyait pas les œillades des mâles, loin de là.
Chaleureuse, comme on dit au Plat Pays de Brel…
Alors devant l’autel les trois demoiselles d’honneur occupaient le troisième banc, juste derrière la famille. Et elles étaient accompagnées de trois garçons d’honneur qui les coachaient direct. Mais franchement les garçons d’honneur n’étaient pas à la hauteur. Boutonneux, bigleux, empotés ils ne faisaient envie à aucune des filles de la noce et encore moins aux demoiselles d’honneur qui leur avaient été affectées et qui se trémoussaient impatientes et vibrantes d’émotion dans leur décor fuchsia flamboyant spécial pouffe.

Alors tous les gars dans la nef avaient les yeux rivés sur les fesses des dites demoiselles et bandaient. Dans des costumes de dimanche sombres empesés et raides.

Le curé était vêtu d’une soutane blanche, immaculée, fine et légère comme une djellaba de jersey de prince berbère sud Maroc.
Il aurait mieux fait de choisir une vêture sombre car sur l’étoffe claire toute l’assemblée n’avait d’yeux que sur sa bite tendue raide droite qui marquait l’étoffe légère jusque haut, plus haut encore que le nombril.

L’étole rouge et or descendait des épaules et venait encadrer l’organe lors que la croix pectorale pendait juste en dessus, comme aboutissement du gland, Jésus crucifié mais néanmoins turgescent.

L’ambiance était festive en cette petite chapelle rurale de fin fond de province.
On comprenait que, s’il n’y avait pas d’enfants de cœur dans cette paroisse, c’est que les parents du cru garaient prudemment leurs petits garçons des appétits féroces de l’ecclésiaste local. Qui manifestement avec un tel outil devait profondément déchirer les tendres étoiles d’adolescence.

Les trois demoiselles n’en pouvaient des regards sur leurs fesses de toute cette assemblée venue pour fêter avec concupiscence l’union de la mariée en robe virginale avec le marié en costume à queue de pie et chapeau haut de forme.
Ancien régime…
Elles avaient compris qu’elles étaient en quelque sorte les amuse-bouches les boute-en-train les apéritifs les zakouskis…Et cela leur plaisait bien. Persuadées toutes trois qu’elles auraient concrétisé sous les frondaisons du parc avant même que la mariée ait franchi, tard dans la nuit, la porte étroite qui mènerait à sa nuit de noce.

D’autant que la rumeur disait qu’elles seraient les prochaines promises peut être même sûrement. Quatre mariages et un enterrement… Hugh Grant, le beau mec et les traditions provinciales.

L’abbé, avec grand sourire complice et prometteur, a confié aux trois donzelles les paniers à quête à manche, sacs de velours rouge emmanchés de longue tige de bois ciré et a demandé qu’elles récoltent l’offrande des fidèles et apportent les sacs pleins à la sacristie première porte à droite derrière l’autel et veillent à bien refermer la dite porte après être entrées.

Les trois filles étaient aux anges, le front les yeux baissés échine souple courbée en timidité virginale de rite catholique, regard braqué sur le braquemart dressé du jeune et pétulant abbé. Lequel palpitait derrière l’étoffe claire de son gland tintinnabulant en invite.

Bien entendu toute l’assemblée avait suivi la manœuvre et personne n’était dupe.

Côté gauche, les parents et amis de la mariée se concertaient du regard pour décider s’ils interviendraient avant ou après le ite missa est. Mais tous les hommes étaient déterminés à coincer l’abbé contre le bénitier, désespérément vide d’eau bénite en ces temps d´omacron virulent, à trousser à la nuque sa chasuble blanche et à l’enculer à sec sans coup férir tous autant qu’ils étaient.
C’est à dire au bas mot un certain nombre. Histoire qu’il le sente passer et se retienne à l’avenir de privautés à l’encontre des jeunes filles à marier.

Côté droit, les parents et amis du marié n’avaient pas besoin de se concerter, tous déterminés à châtrer le représentant de Dieu, tel Pierre Abelard, amant de la très sage Héloïse. Chacun pensait, ses couilles en un bocal formolé viendront en faculté de médecine de Montpellier pour l’édification et l’éducation des générations futures.

Le père de la mariée se félicitait, lui, d’avoir invité le dit abbé aux préludes du repas de noces. Il pensait, voilà qui fera attraction autour des ateliers d’huitres de Bouzigues et autres stands traiteur de spécialités languedociennes arrosées de vin des schistes de Saint Chinian.

Les autres demoiselles de la noce, qui, elles, bien que n’étant pas d’honneur, se réjouissaient d’une soirée qui assurément promettait.

Toutes pensaient, avec un tel appareil il y en aura pour tout le monde. En tous cas sûr qu’à défaut le Bon Dieu y pourvoira.
Mais chacune pensait, un peu égoïstement, te faudra pas traîner si toi t’en veux plein la lampe. Vu que le miracle des noces de Cana et du vin inépuisable risque de ne pas se reproduire ce soir ici-bas en Biterrois.

Enfin, pour vous dire, la soirée s’annonçait bien…

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