UN BON PLAN MARKETING 1 - histoire érotique

Altière et impertinente ne sont pas synonymes. Mais parfois il ne s’agit que d’une question de point de vue.

Lucille avait été engagée dans cette société important du matériel para-médical depuis quatre ans environ, directement après son Bac.

Jeune et sans diplôme universitaire, elle s’y était retrouvée, suite au départ du membre du personnel idoine, responsable du petit département Marketing intégré dont la tâche principale était le dialogue et la reformulation de données avec l’agence de publicité. Son esprit de synthèse, vif et indépendant, mais sans complaisance, avaient fait merveille. Elle n’avait pas sa langue dans sa poche, non plus.

En peu de temps, elle ne devait plus reporter qu’à l’Administrateur directement.

Mais ce dernier, sans doute, ne semblait pas toujours apprécier, ni le franc-parler, ni surtout, les déductions trop originales à son goût, de son employée. Du moins, c’est ce qu’il paraissait à entendre leurs nombreuses prises de bec dont l’écho retentissait dans les coulisses du secrétariat.

Un jour, il était entrer sans frapper dans le bureau de Lucille, tenant à la main une note rédigée par cette dernière. Elle était seule.
« Vous dépassez les bornes, cette fois, mademoiselle ! »
« Les bornes ? Je dépasse les bornes ? Quelles bornes ? C’est vous qui… »
« C’est moi qui quoi ?… »
« C’est vous qui êtes borné ! »
À peine avait-elle prononcé ces mots, qu’elle les regrettait. Mais c’était trop tard.

« Petite impertinente, je vais vous mettre sur mes genoux et vous flanquer une bonne fessée ! »

Aucun des deux ne comprit ce qui se réalisa à ce moment. Lucille s’était levée, toute pâle…

« Vous… vous n’oseriez pas ! »

Le ton était trop provocant. La déflagration eut lieu. Il l’attrapa et, après s’être assis, la fit voler comme une plume en travers de ses genoux. Il lui releva la jupe et la rabattit sur le dos. On vit la petite culotte rose de Lucille. Il se mit à la fesser. Il levait la main pour l’abattre avec force. Le rythme était soutenu. La fessée dura quelques longues minutes. Elle ne poussa aucun cri et ne se débattit pas.

La partie des fesses qui n’était pas cachée par la petite culotte était devenue écarlate. Brutalement, il la remis sur pied. Mais elle tomba au sol.

« Vous voyez que j’ai osé… Qu’en dites-vous, mademoiselle l’impertinente ?

Elle se releva, rabattit sa jupe et défia son bourreau.

« Je dis que vous n’oseriez pas recommencer. »

Après un instant de stupeur incrédule, il fonça sur elle. Elle enfonça la tête entre les épaules et ferma les yeux, dans un geste enfantin de crainte face à un danger immédiat.

En un éclair, elle se retrouva dans l’humiliante position de la fessée. Mais cette fois, outre la jupe relevée jusque sur le dos, la petite culotte rose fut abaissée jusqu’aux genoux.

« Non, pas ça… » dit-elle, mais tout bas, pour ne pas être entendue dans le bureau voisin.

« Si ! » lui répondit le bourreau. Il reprit la fessée. Les claques furent plus violentes et la cadence beaucoup plus rapide pour la première. La victime n’émit cependant aucune plaine et ne poussa aucun cri. Elle fit juste un petit « Oh ! » quand, au lieu de lui claquer violemment les fesses, la main de l’Administrateur se mit lui tapoter l’entrejambe avant de lui caresser, d’un seul doigt, la raie du cul et d’entreprendre l’exploration de la caverne de l’Amour, toute exposée et déjà étrangement gluante. Alors qu’il introduisait deux doigts, elle murmura : « Ça, vous ne pouvez pas… »
« Pourquoi ? »
« Je suis vierge ! »
« Ce n’est rien… »
Il lui vissa un doigt dans le cul et ramona l’étroit conduit.

Dans le bureau de Lucille, n’importe qui pouvait entrer n’importe quand. Il suffisait de frapper à la porte. L’Administrateur se reprit. Il ne voulait pas se compromettre comme un gamin. Trop tard.
Lucille et l’Administrateur avaient succombé au premier regard et en une fraction de secondes. Ils avaient été précipités dans cette relation diabolique, imprévisible et improbable, sadomaso, ou dominant-soumise, inclassable. Peut-être que le sournois et irrésistible attrait du clandestin surtout les avait piégés. Démoniaque et gluante complicité.

Il libéra Lucille et l’aida à se relever. Une fois la petite culotte remontée et la jupe baissée, elle se plaqua contre l’Administrateur et l’embrassa sur la bouche. Elle avait la figure aussi rouge que le postérieur maintenant caché. Une passion de soumise était née.

« Insolente et provocante… » dit l’Administrateur en sortant, quelques instants plus tard.