La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N° 586)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N° 586) Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-01-2016 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N° 586)
Pauline au Château - (suite de l'épisode précédent N°585)-

Il me fait presque sourire, il croit vraiment que je vais faire le trajet dans un coffre de voiture, comme un vulgaire bagage. Alors, je décide de rester statique, lui faisant ainsi comprendre mon refus. Constatant très vite mon obstination, il claque des doigts, et ses deux acolytes, me soulèvent énergiquement par les jambes et les bras, et avant que je réalise, je me mets à crier de surprise et ils me laissent tomber dans le coffre, je me cogne douloureusement la tête. Walter se penche sur moi, vérifie mon crâne et constate juste une petite bosse sans gravité alors il décroche la laisse présente à mon collier, je rugis au fond de moi. Dans un claquement, le coffre est refermé, sous les éclats de rire des trois hommes. Je bouillonne, ces hommes sont à mes yeux, des inconnus. Je ne leur dois en aucun cas respect et obéissance, juste parce que le Maitre le leur a permis de s’occuper de moi. Il m’est inconcevable de devoir me plier à d’autres qu’au Maitre. Je ne les connais pas, ils ne méritent ni mon respect et mon obéissance, le Maitre, Lui a pris le temps de me connaitre, ainsi que mes douleurs et mes envies, Il a donc obtenu ma confiance, alors que ces hommes non. J’ignore même leur nom à part ce Walter et l’autre que l’on a appelé à un certain moment Franck. Cela me sidère, je suis traitée comme une vulgaire chienne, par des hommes qui croient avoir tous pouvoirs sur moi. Et à ce moment précis il m’est encore difficile de comprendre et d’accepter que tout simplement ces hommes obéissent aux consignes de Monsieur le Marquis d’Evans et qu’ils ont tous pouvoirs sur moi car le Maître leur en a donné l’ordre. Je ne suis pas une salope qui se livre à qui le souhaite et donc je me révolte intérieurement... Le moteur de la voiture retentit, je sens qu’on fait une marche-arrière, et qu’on quitte cet endroit. Je suis plongée dans le noir, et cela m’apaise. Maintenant, que j’y pense, je suis contente d’être dans le coffre, ainsi, personne ne peut jouer avec moi. Je n’aurais en aucun cas souhaité être placée entre les deux acolytes qui ne se seraient pas privé de me fouiller, de me toucher par leurs mains certainement baladeuses.

La voiture semble traversée une ville, la vitesse n’est pas extrême, mais les ralentisseurs ne sont pas pris avec calme pour autant, je suis baladée dans tous les sens dans le coffre, alors j’écarte mes bras contre la paroi du coffre, pour me maintenir stable. Le véhicule finit par stopper, le moteur est éteint, je reprends une position fœtale, ne voulant laisser croire que ce voyage fut éprouvant. Le coffre s’ouvre et la lumière du jour m’aveugle, je cligne des yeux à plusieurs reprises afin de m’habituer. N’attendant aucun ordre, je me lève, descend du véhicule, et reprends ma position quadrupédie aux pieds de Walter. Cette attitude semble perturber le Majordome qui visiblement s’attendait à une résistance de ma part. Il ferme le coffre avec douceur, puis tire la laisse de ma poche arrière de son pantalon, m’ordonne de m’agenouiller. Je me redresse, place mes mains dans mes dos, et garde la tête baissée.

- Franck, apprends à cette chienne à tenir la bonne position.

Je sens les mains rudes d’un de ses acolytes me tirer les bras vers le haut, et me positionner les mains sur mon crâne. Satisfait, Walter retire la laisse de la poche arrière de son pantalon, et me fixe le mousqueton à mon anneau. Puis, sans un geste supplémentaire, il tourne les talons, et prends la direction de l’impasse devant laquelle est garée la voiture. Je le suis, le béton sous mes genoux écorchent ma peau, je grimace sentant ma cicatrice crissée sur les cailloux parsemés. Je ravale ma salive, et tente de garder cette douleur en moi, je ne veux pas faillir devant ces hommes. Arrivé à hauteur d’une lourde porte grise, Walter enclenche la sonnette annonçant notre venue. Quelques instants plus tard, la porte s’ouvre laissant apparaitre un homme baraqué portant un costard-cravate impeccable. Visiblement habitué à recevoir ce genre d’escorte, il fait un pas en arrière sans dire un mot, et nous laisse entrer. Le Majordome s’engage dans le couloir, docilement je le suis. Je comprends vite à la déco du couloir que nous nous trouvons dans un sexshop. Alors je repense à la liste « Bâillon à bouche, plug, boule de Geisha, 1kg de carottes et de concombres… » Il me semble oublier quelque chose, oui c’est ça les pinces à seins ! Nous tournons à droite, et nous nous retrouvons dans une grande pièce où sont aménagés plusieurs rangées, présentant différents articles. Walter stoppe, puis tire sur la laisse me faisant comprendre de me mettre debout. Ayant compris la leçon, je place mes mains sur mon crâne, écarte mes jambes, et tête baissée, je me remémore de nouveau la liste du Maitre, essayant de n’omettre aucun détails : Il voulait un plug vibrant et non quelconque.

- Chienne, tu vas parcourir ces rangés et revenir avec ce que t’a commandé Monsieur le Marquis. Puis, tu viendras poser tous les accessoires à mes pieds, et tu me les présenteras un par un. Tu as 10 minutes, chienne.

Alors, que je m’apprête à faire un pas en avant, il me stoppe de la main. Je lui jette un regard, je ne comprends pas. Qu’ai-je oublié ? Il hausse les sourcils, fatigué par mon manque d’éducation.

- Comment se déplace une chienne ?

Je ne prends pas la peine de lui répondre, me baisse, et me mets en position à quatre pattes, à ses pieds. Il fait glisser mon collier autours de mon cou, puis place la laisse sur mon dos, il tire dessus, pour la caler entre mes deux fesses. Par une bonne fessée, il m’ordonne d’avancer. Je m’éloigne en silence, tentant de calmer les cris en moi, mais aussi une certaine excitation, je dois bien l’avouer. Je parcours la première rangée, prenant le temps d’observer chaque article. Beaucoup me sont totalement inconnus. Certains me refroidissent à leur vu, des longs et gros gods sont placés sont mes yeux, en revanche d’autres objets m’excitent beaucoup, je frissonne. Je continue mon chemin. Les rangés sont à ma hauteur, à croire que la pièce est réservée exclusivement pour les chiens et chiennes de Monsieur le Marquis.

Sous mes yeux, des fouets sont exposés, certains, ayant des lanières fines en cuir, d’autres avec des lanières plus larges… A la vue de cette exposition, je sens ma chatte devenir humide. Je ferme les yeux et continue d’avancer. Puis je tombe sur ce que je cherche. Plusieurs bâillons à bouche à anneau se présentent à moi, mon choix se porte sur un bâillon à bouche avec des lanières de cuir, et d’un anneau ayant un diamètre de 4 cm. Cela devrait suffire. Je le saisis, puis, je continue, mon tour des rayons. Le prochain rayon dévoile les boules de Geisha, de toutes tailles, de toutes formes. Je souris devant les boules de geisha ayant une forme de cerise, j’observe les autres. Mon choix finit par se porter sur une paire de boule de Geisha, noire, à petits piquants, de tailles moyennes. Chacun de ces deux objets en main, je continue mon shopping à quatre pattes. Dans le prochain rayon, les plugs sont exposés. Je tressaille devant tous, à la vue des plugs, je me sens démunie, comment en choisir un ? Je déteste ça. Je me saisis du plus petit, avec la fonction vibrante, liée à une télécommande. Je finis par choisir des pinces à seins, liés entre elles, par un ruban rouge.

Chargée de tous les produits, je pars en direction du groupe réunis prêt de la porte. Je dispose tous les objets aux pieds de Monsieur Walter, et me mets en position d’attente, à genoux, prend un objet au hasard, et le présente au Majordome face à moi, les bras tendus, la tête baissée.

- Très bien, cela je valide. Il prend l’objet, puis le tend à un de ces colosses.

Je me baisse, en saisit un autre, et reprends ma position. L’opération se répète jusqu’à finir avec le dernier objet que je lui présente : le plug vibrant.

- Chienne, tu crois vraiment que cette taille est adéquate ?!

Le silence règne, je n’ose pas répondre, le regard rivé au sol, je tente d’oublier où je suis.

- Réponds-moi !
- Je… Je… J’ignore qu’elle est la taille adéquate, Monsieur.
- Je vais te le montrer ou du moins te le faire ressentir.

Et alors qu’il empoigne avec force ma chevelure, l’objet tombe de mes mains, et il me guide dans le rayon des plugs. Je le suis difficilement. Arrivés face au rayon, il me jette à terre, par reflexe, je me recroqueville sur moi-même. Il ne me prête pas attention, puis rapidement, il sélectionne un produit, et revient vers moi. Me le cachant de la vue, mais je suppose aisément que Walter a choisi un plug vibrant d’un bien plus gros calibre. Il m’ordonne de prendre la position 5. Tremblante, je m’exécute, les bras en avant, la tête au sol, je lui présente ma croupe. Walter se baisse et je sens son doigt passé sur ma rondelle, il l’insère doucement. Son doigt entre et sort de mon cul à quelques reprises, puis sans prévenir, l’objet froid et lisse s’insinue en moi par une poussée savamment mesurée et précise pour amener ce plug bien profondément dans mon fondement. Je ne peux m’empêcher de retenir un cri, tellement la taille de ce plug me déchire les entrailles. Une fois l’objet mis en place, Walter s’amuse longuement à faire tourner ce plug sur lui-même comme s’il voulait le visser, ce qui permet à ce sextoy de prendre toute sa place contre les parois de mon intérieur anal et de me faire ressentir des sensations fort agréables qui irradient tout mon corps en remontant toute mon échine dorsale, une fois la douleur de la pénétration passée. Ensuite le plug bien positionné, Walter se relève et reculant d’un bon pas, il réajuste son fouet pour l’avoir bien en main et pour m’en asséner quelques coups qui zèbrent rapidement mes fesses, et il est inutile qu’il me précise le pourquoi de ce coup : Une chienne doit garder le silence. Ensuite, il se baisse de nouveau, attrape la laisse, de ses doigts qu’il positionne sous mon menton pour le relever, il m’oblige à croiser son regard dominant. Je vois alors de grands yeux noirs au regard puissant, un visage assuré presque impassible, d’une grande maîtrise sur ses éventuelles émotions, quand il me dit d’un ton calme (très calme) :

- Bien la chienne, ce plug, plus adapté à ta condition, te va beaucoup mieux …

Alors il me lâche le menton, se relève et tire dessus m’obligeant à le suivre. Il tend la laisse à un de ses acolytes, puis se volatilise sans un seul mot de plus. Je me retrouve donc seule avec les deux acolytes, et l’homme qui nous a accueillis, celui-là a un regard vicieux et pervers qui me fait peur ...

(A suivre…)

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