1er mai pluvieux - histoire érotique

« Allez, tu viens, tu te déshabilles directe, à genoux et tu t’en occupes. »

« Je sais pas… j’ai pas mal de travail. »

« Je suis à dix minutes, ça prendra moins d’une demie heure… après tu peux tafer toute l’après midi… J’ai envi de ta bouche là. »

Je laisse le message sans réponse quelques instants, puis je me décide,

« Bon ok. »

Il me donne l’adresse de son bureau. D’ordinaire nous nous voyons chez moi mais récemment j’ai eu une période d’abstinence dû à mes études. Cependant, en me connectant sur skype aujourd’hui, il me parle directement. Je le vois depuis presque deux ans. Enfin « vois », c’est un grand mot. Nous nous sommes vus trois fois en tout. La dernière fois à noël. Il a la quarantaine, pas trop mal foutu, bien membré et relativement dominant. Il sait ce qu’il veut et là il me veut à genoux.

Je quitte mon studio. Je sais qu’il m’aime en string. J’en ai deux que je garde justement pour ces occasions, j’en enfile donc un avant de partir. Le ciel est lourd et à peine sorti de mon immeuble il se met à pleuvoir. Je descends la rue en courant tandis que la pluie devient un déluge. Arrivé devant son bureau je suis trempé. Je monte les trois étages, descends un couloir faiblement illuminé et m’arrête devant sa porte. J’hésite mais soudain celle-ci s’ouvre. Une silhouette se dessine dans l’encadrement.

« Entre. »

Je franchis le seuil et mes yeux s’adaptent à la différence de luminosité. L’espace et spartiate, les meubles peu nombreux et utilitaires. Seul un canapé prêt d’une fenêtre adouci un peu le look de ce studio reconverti. Je me retourne et me rencontre qu’il est nu. Mon amant me souri.

« Ben alors, t’es trempé, déshabille toi. »

Mes vêtements sont collants et j’ai l’impression de peler plutôt que de me dévêtir. Je le fais rapidement, gardant seulement le string. Des goutes de pluie froide ruissellent depuis mes cheveux le long de mon corps, ma peau s’hérissant au contact. Mon amant s’approche. Il est déjà à moitié dur. Il se colle à moi.

« Hmm, mais t’es tout tremblotant. »

Puis il me retourne et se love à mes reins. Je sens son sexe se raidir d’avantage entre mes cuisses. Il se frotte. La sensation de sa peau contre la mienne est excitante. Ses mains se baladent, explorent.

« Ca fait un moment qu’on s’est pas vu. Je pense que je vais te baiser aussi. T’en as envi ?»

« Oui, mais laisse moi te sucer d’abord. »
« Hmm petite coquine. Mais j’y compte bien. » Sur ce il me retourne, se saisit de ma main et la serre autour de son membre à présent totalement raide. Il se met à se branler avec. La scène dur quelques instants.

« Allez à genoux maintenant. »

J’obéis, me plaçant au niveau de son gland. Sa verge se tend devant moi, rouge d’excitation. J’ai à peine le temps de lever les yeux vers les siens qu’il me prend la tête entre les mains et la dirige sur son membre. Mes lèvres englobent le gland. Il a un goût fort. D’une main je caresse son scrotum. L’autre lui chatouille la peau des fesses. J’initie des vas et viens adeptes de ma bouche. Ma langue titille son gland. Je sais ce qu’il aime.

« Putain, j’avais oublié à quel point t’es doué. Si seulement ma femme suçait comme ça. » Il m’accompagne à présent d’un basculement des hanches. La fellation se fait plus profonde et longue. Il grogne de plaisir à présent. La pipe est rapide puis lente.

Cinq minutes plus tard il me fait lever et me dirige vers le bureau. Je crois qu’il veut me prendre debout mais au lieu de ça il me fait signe de m’allonger dessus. J’exécute, me plaçant au bord du meuble et écartant les cuisses. Je l’observe tandis qu’il s’applique du lubrifiant, sorti d’un tube caché dans un tiroir. Sans attendre il se positionne ensuite entre mes cuisses et se saisit de mes hanches. Je sens son gland se coller à mon anus. Il est froid du liquide mais je frémis en anticipation. Lentement il entre en moi, sans rencontrer trop de résistance. Je ne ressens aucune douleur. Il s’enfonce de moitié son phallus. Je le sens m’emplir. Puis il entame les coups de reins, lents et systématiques d’abord. Chaque coup l’emmène plus loin en moi. Enfin, il me pénètre de toute sa verge et le rythme s’accélère. Je laisse ma tête tomber en arrière. Il m’a écarté le tissu du string et je le sens frotter à ma peau. Mes sens sont éveillés, je suis peu à peu pris d’une chaleur et d’une excitation qui remonte depuis mon bas ventre. Il contrôle le mouvement et notre plaisir partagé. Je le sens en moi, chaud. Quelques caresses généreuses de sa main et je jouis, mon foutre tombant sur mon ventre. Lui n’a pas finit cependant. Quelques instants encore et nous quittons le bureau pour profiter du canapé. Je m’y appuis à quatre pattes. La levrette est exquise.

Dans un dernier soubresaut de désire, mon amant se retire et se met à se masturber au dessus de mes fesses. Son jus ne tarde à jaillir, s’étalant sur ma peau à présent réchauffée.