Un an plus tard
Récit érotique écrit par Minpass [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-08-2016 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Un an plus tard
« Un café crème et un croissant, je vous amène ça tout de suite monsieur. »
Le plateau repose en équilibre sur ma poignée retournée. Je n’ai rien cassé en plus d’un mois. Je pense avoir pris le coup de main. C’est à ce moment que je trébuche. Mon pied a buté dans le bas en fonte d’une des tables de la terrasse. Les deux tasses vides, la carafe d’eau et le verre sont projetés au sol. Moi même je manque de justesse de me cogner la tête contre un rebord de tables, atterrissant à quatre pattes parterre. Putain, le patron va encore m’engueuler. Puis je vois une main tendue devant mon visage. Je lève le regard et découvre un homme très bien habillé – costard gris foncé, un visage souriant.
« Vous ne vous êtes pas fait mal j’espère ? »
Je fais non de la tête. Je saisis sa main et il m’aide à me relever.
« Mauvaise journée ? »
Je le regarde de plus près. Aille, il est vraiment beau gosse – et pile mon type : La quarantaine, en forme, un peu plus grand que moi. Surtout il est à l’aise – comme si le monde lui appartenait. Il garde un petit sourire en coin.
« Jusqu’à maintenant ça allait. »
« James bordel ! »
Ca y est – Gérard, comme prévu, ne va pas louper cette occasion de me remettre à ma place. Je me retourne pour lui faire face.
« Je suis désolé Gérard, j’ai trébuché et - »
« Je m’en fiche de tes excuses James. C’est la dernière fois que tu me fais ça. T’es viré. »
Je reste là bouche bée. Qu’il m’engueule je m’y attendais. Que je lui fasse une fellation à la fermeture pour calmer le jeu, aussi, mais qu’il me vire, je n’en reviens pas.
« Mais Gérard… »
« Non non pas d’allez Gérard, c’est bon j’en ai mare de toi. Prend tes affaires et fous moi le camp. »
Je baisse la tête et me dirige vers la salle, vaincu, le regard brulant des clients sur ma nuque.
Alors que je referme mon casier, mon sac à la main, j’aperçois Gérard qui parle en cuisine avec une femme en tailleur noir. C’est donc pour ça. La patronne est là. Il se retourne et croise mon regard. Il lève un doigt, me faisant signe d’attendre, puis adresse une parole à la patronne qui lui sourit. Le manageur – un quinquagénaire sec et petit, impeccablement rasé – se dirige vers moi. Je l’attends.
« Bon James je suis désolé hein. Tu le vois bien la patronne est là. Elle veut virer du monde, histoire de faire quelques économies, tu comprends. Ça m’a foutu une petite colère – on est déjà en manque de personnel – et je me suis lâché sur toi. Allez viens, on va discuter de ta paie en privé. »
Gérard me fait signe de le suivre vers la réserve. Le gérant sait très bien combien il me doit. Pour n’importe quel autre employé il lui aurait simplement remit un chèque et indiqué la sortie. Il veut m’offrir une petite prime et surtout s’assurer que je ne raconte rien. Nous nous retrouvons dans la petite pièce sombre au fond du café.
« Bon James, tu es sans doute d’accord mais notre relation est loin d’être purement professionnelle. Si ça se savait tu comprends, je risque de tout perdre. Pour toi c’est différent, t’es jeune, diplômé… Alors voilà, déjà je veux que tu sache que ça ne se passe comme ça qu’avec toi – et c’est parce que je te trouve vraiment super » – il ment, Josiane, une autre serveuse m’a avoué qu’elle avait du également s’abaisser pour sauver son job , Gérard étant bi.
« Gérard, t’en fais pas, j’ai pas l’intention de dire quoi que ce soit. »
Je dis la vérité. A vraie dire, Gérard a une superbe queue – longue, épaisse et parfaitement formée. J’ai été plutôt surpris la première fois en me plaçant à genoux devant lui et me sentir soumis à ses pieds n’a fait que m’exciter davantage.
« Et puis surtout, qui me croirait ? Après tout je ne suis que serveur et toi manageur. On croirait que j’essaye de me venger. Ma réputation serait foutue. C’est plutôt à moi de te supplier de ne rien dire. »
Gérard se redresse, son regarde ferme de nouveau, « T’as raison, c’est vrai, je pourrais tout foutre en l’air pour toi. Tu sais dans ce métier c’est vite fini une carrière. »
« Oui je sais Gérard, je t’en supplie ne dis rien. »
« Allez viens, montre-moi une dernière fois qui est le patron. »
Gérard s’approche de moi et place ses deux mains sur mes épaules. Docile je me mets à genoux. Il n’attend pas une seconde et défait sa ceinture, puis sa braguette. Le pantalon tombe. Il place une main sur ma tête, l’autre s’infiltre dans son caleçon. Elle en sort son membre déjà totalement raide. J’ai à peine le temps d’écarter les lèvres qu’il me la fourre au fond de la gorge. Il me lime le fond de la bouche un moment puis me laisse prendre le contrôle. Je suce, lèche et branle de longues minutes. Mes mains s’occupent de son scrotum, pesant et caressant ses testicules lourdes. Aujourd’hui il me baisera, j’en suis certain. En effet je n’ai pas tort. Il me fait remonter, me fait déshabiller, sa main pelotant mes fesses. Une fois que je suis totalement nu il crache sur ses doigts et s’astique la verge. Mon ancien boss me retourne et me cambre sur une étagère. Je sens immédiatement son gland se plaquer entre mes fesses. Il se frotte à moi un moment. Ses mains me serrent le bassin. Il possède une force impressionnante pour son gabarit. Puis une des mains se saisit de sa verge et la place contre mon trou. Son gland peine à passer. J’ai mal mais je fais de mon mieux pour me détendre. Puis il est en moi. Gérard soupire.
« Je rêve de faire ça depuis la première fois que je t’ai vu. »
Il commence les coups de hanches et très rapidement il me baise puissamment. Je le laisse faire, poussé contre l’étagère métallique. Ses mouvements s’accélèrent, sa respiration se fait haletante, il s’immobilise un instant et je sens un jet chaud m’inonder. Le gérant donne quelques coups de reins supplémentaires, lâchant un deuxième jet de foutre en moi. Il se retire de moi et se rhabille. Je fais de même, sentant son sperme couler lentement le long de ma jambe.
« Bon maintenant tu dois partir. Encore une fois désolé,
Je quitte le café dépité, mon dernier chèque à la main. C’est le troisième boulot que je perds en un an. J’ai d’abord commencé en tant que caissier mais mon contrat de trois mois n’a pas été renouvelé. Mon deuxième taf – assistant dans une librairie – me plaisait nettement plus mais une jeune stagiaire prête à être payé le Smic, a pris ma place. C’est alors que j’ai trouvé ce café. Ce coup-ci cependant j’avais réussi à faire renouveler mon contrat initial – essentiellement grâce aux pipes, branlettes et flirts quotidiens avec Gérard. Il avait déjà voulu me virer une fois au bout d’un mois après avoir mal compté la caisse. C’est à ce moment – un soir de janvier, que je m’étais agenouillé devant lui pour la première fois. Ses avances avaient été claires depuis le début et son hésitation à me virer sur le champ était une invitation à y répondre. J’en avais assez des CV, des entretiens d’embauche, de la précarité. Et même si ce travail ne payait rien à côté de ce que je pourrais rentrer dans le droit, il me convenait. Alors je lui ai déboutonné son pantalon, j’ai sorti sa queue et je lui ai fait une fellation inoubliable. Je l’ai même remercié après l’avoir fait jouir sur mon visage. Depuis un jeu de « châtiment » et d’autorité s’était instauré. A chaque occasion, Gérard me réprimait – cherchant l’excuse pour ensuite me retrouver dans la réserve ou derrière le bar après la fermeture. Avec Josiane c’était différent. Elle ne l’avait jamais sucé – seulement branlé, et c’était plus rare.
Un an s’est donc écoulé depuis mon trio artistique. La vidéo performance eut un succès fulgurant dans le milieu de l’art érotique, et pas seulement. Dès la fin du tournage je me suis rendu à l’évidence – ma carrière de droit était terminée avant même de s’être lancée. A vraie dire je le savais depuis un moment. Mon diplôme avait été le moyen pour moi de me justifier auprès de ma famille et ma sexualité à moi même. En fin de compte ma soumission à Georges m’avait libéré de toute autre obligation familiale. Cependant il n’y eut pas de deuxième vidéo. Un shooting photo, un entretien avec un magazine d’art un peu décalé mais rien de plus. Je me suis donc retrouvé sans emploi, sans réelle envie de faire du droit – et puis même, le risque que l’on découvre cette vidéo m’effrayait trop – et sans mécène. Peu après la vidéo, Georges m’a annoncé qu’il partait pour les US. Il avait des bons contacts à LA et voulait capitaliser sur un marché artistique plus « street » en plein boom. Georges m’a cependant laissé un petit deux pièces dans le 11ème. Deux jours avant son départ il m’a donné rendez-vous près de République pour me faire la visite. L’appartement était à son nom mais je pouvais rester aussi longtemps que je le souhaitais. Il m’a fait l’amour sur la table de la cuisine avant de me dire au revoir pour la dernière fois. Avant de fermer la porte derrière lui il s’est retourné, sourire en coin.
« Une condition pour que tu loges ici cependant. Tu ne ramènes jamais de filles. Compris ? »
J’avais accepté. Après tout je n’avais pas de choix. J’ai revu Georges deux fois depuis. Je recevais un texto pour me prévenir qu’il venait d’atterrir et qu’il venait à l’appartement. Je devais l’attendre en string. Il arrivait, plaçait sa verge déjà raide entre mes lèvres, puis me retournait et me baisait. J’étais devenu son plan cul semestriel.
J’ai continué de fréquenter Claude un temps mais il m’a avoué un soir vouloir trouver quelque chose de plus sérieux. Depuis j’avais eu quelques aventures avec des femmes mais généralement ça se finissait rapidement. J’étais retourné sur le site de rencontre ou j’avais trouvé Georges. Quelques plans en ont résulté. Je me suis même retrouvé à sortir en boîte gay à plusieurs reprises. J’étais rentré avec quelqu’un à chaque fois. Un d’entre eux – un homme d’environ trente-cinq ans, très bien bâti et dominant – m’a rappelé. Il bosse dans la restauration et c’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai trouvé mon boulot de serveur. A mon avis Gérard – le gérant bi – a dû lui demander de trouver un jeune minet dans mon genre.
J’ai également rencontré une femme – plus âgée – à travers une appli dating. Nous nous sommes donné rendez-vous dans un bar un soir en Mai. La discussion s’est rapidement orientée sur nos désires. C’est alors qu’elle m’a annoncé avoir un fétiche pour les gode-ceintures. Nous nous sommes retrouvé chez elle le lendemain. Après m’avoir longuement sucé elle a sorti son jouet – un double gode de vingt centimètres sur cinq. Je me suis laissé prendre en missionnaire et levrette. Puis elle s’est assise sur mon visage, lovant ses lèvres à ma bouche, s’aidant d’un basculement régulier de ses hanches. Après avoir joui mon amante m’a masturbé, mon foutre s’étalant après à peine quelques coups de main sur ses doigts. Au deuxième rendez-vous j’ai eu le droit de la pénétrer pour ensuite me laisser prendre à mon tour. Nous nous sommes revus plusieurs fois et je crois qu’elle me rappellera d’ici quelques jours. Mais aujourd’hui je n’ai pas la tête à ça.
Je rentre chez moi. Comme à mon habitude dès mon arrivée je me déshabille. Cette fois cependant le sperme à présent séché de Gérard me colle à la peau. Je me dirige vers la salle de bain. L’eau froide me fait du bien. Je regarde mon sexe imberbe, rendu plus petit par la température. Je me souviens des jacuzzis avec Georges, de son membre épais frôlant ma peau, s’initiant entre mes cuisses ou alors se pelotant contre mon visage. J’aurais envi qu’il soit là, maintenant – qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me laisse le toucher, le satisfaire. J’aurais aimé goûter son foutre, le remercier du regard tandis qu’il me jute au fond de la gorge. Et puis zut, j’ai envi de sortir. Ce soir j’irai dans le marais, dans un bar que j’aime fréquenter – où j’ai d’ailleurs rencontré un de mes plans récents.
A vingt heures je me prépare. J’enfile un string noir. Tant pis, certains hommes n’aiment pas mais je me sens plus à l’aise. Je mets également un jean slim et un t-shirt relativement moulant. Je continu le sport trois fois par semaine et je fais toujours attention à mon alimentation. Une chose que j’apprécie chez mes amants dans la majorité des cas est une bonne musculature. Je considère donc que je dois également me maintenir.
Je me parfume légèrement puis quitte l’appartement. Je ne compte pas me jeter sur le premier venu mais j’ai bien l’intention de rentrer avec quelqu’un. Le métro est bondé – nous sommes vendredi et la ligne onze regorge de jeunes se dirigeant en « before ».
Je sors à arts et métiers et me dirige vers l’hôtel de ville. Rue des Archives je rentre dans le bar en question. Il n’y a pas encore trop de monde – il n’est à peine vingt-et-une heures passé. Je commande un premier cocktail et m’installe au bar. Déjà je suis remarqué. Un homme – la trentaine – s’avance vers moi.
« Salut, t’es tout seul ? »
Je me tourne vers lui – bien trop jeune, « Oui. » Je reste distant.
« Je te paye un verre ? »
Il est brun, ma taille et a l’air d’être en forme. Plutôt beau gosse à vrai dire mais ce soir je cherche un homme plus âgé.
« Désolé j’en ai déjà un. »
« Ben je discute avec toi jusqu’au prochain alors. »
« C’est gentil mais je préfère rester seul. »
Offusqué il me répond « Ok » et s’éloigne.
Je bois mon cocktail – un Gin Tonic assez chargé. La musique n’est pas mauvaise et je me détends. Je discute avec plusieurs autres hommes mais aucun ne me plait. Je me laisse même invité à danser aux environs de vingt-trois heures. Une main baladeuse me caresse les fesses. Je me laisse faire. Je repousse cependant quand elle s’initie dans mon jean et de nouveau quand il tente de m’embrasser. De retour au bar je commande un nouveau verre. C’est mon quatrième et je commence à le sentir. Au moment de payer une voix s’impose à la mienne – grave et forte,
« C’est pour moi, et mets moi la même chose s’il te plait Antho. »
La voix s’adresse au barman. Je sens une main se poser sur mon épaule. Je me tourne de trois quarts – à présent le nouveau venu s’est calé contre le bar à ma droite. Grand, visiblement musclé et noir, l’homme qui vient de me payer un verre me sourit. Il doit avoir entre quarante et cinquante ans.
« Hello. » Sa main demeure sur mon épaule.
« S-salut » Je bégaye un peu, sous l’emprise de ce bel homme.
« Nassim, enchanté. »
« James. » Il continue de sourire.
Le barman nous apporte nos verres et Nassim règle l’addition. Il me tend le mien. Je le remercie.
« Alors James, pas trop saoulé ? »
« Pardon ? »
« Depuis tout à l’heure on ne fait que t’aborder. J’espère que tu n’es pas venu pour une soirée tranquille. »
Je ris, de nouveau à l’aise, « Non non, à vrai dire c’est agréable – j’ai passé une salle journée. »
« Ah ? »
« Oui, mon boss m’a viré. »
« Aille, en effet t’as bien besoin d’un remontant. Santé » Il tend son verre.
Nous trinquons.
« Je te regardais danser tout à l’heure, tu bouges bien. »
« Merci. »
Il s’approche un peu, sa main glisse le long de ma taille. Je frémis sans le vouloir.
« Et - et toi, tu es venu seul ce soir ? » De nouveau ma voix tremble
« Exact. Ca te dirais de danser un peu ? »
Je fais oui de la tête. Nous nous dirigeons vers la piste de danse au centre du bar. Cette fois je ne pourrai repousser. La main de Nassim se colle immédiatement à mes fesses. Je place les miennes sur son torse. Rien à dire il est vraiment très bien foutu. Il m’embrasse et je ne résiste pas. Sa main glisse à l’intérieur de mon jean et je le laisse faire. J’ai envi de lui.
« On va chez toi ? »
Je fais oui de la tête.
Nassim appelle un taxi. Sa main demeure sur ma cuisse pendant le voyage. Je glisse la mienne sur son entre jambe. Je le sens déjà raide à travers son pantalon. Il est très bien outillé.
Une fois chez moi il s’empresse de me déshabiller. Il me laisse le string et, souriant, me pousse à genoux. Docile je me laisse faire. Je le regarde dans les yeux tandis que je m’affaire à défaire son jean. Ses yeux se dirigent derrière moi, sur mes fesses. Je me cambre d’avantage, lui offrant une meilleure vue. Le boxeur retient mal son membre gonflé. Je le libère. En main il me semble encore plus impressionnant que dans le taxi. Putain mais dans quelques minutes cet engin sera au fond de moi. La pensée m’effraie un peu mais la main de Nassim sur ma tête, m’encourageant à le prendre en bouche, accroît mon excitation. J’accueil son gland chaud entre mes lèvres, déjà collant de liquide pré-séminal. Je tête un moment, goutant à cette verge nouvelle. Ma main droite tient la hampe, la gauche caresse les testicules lourdes et lisses. Une pression légère de Nassim qui laisse échapper un soupire de plaisir, me fait avancer. Je suce longuement, goulument. Je veux qu’il se sente dominant, qu’il comprenne que je m’offre à lui. Les minutes passent et ma langue se joue autour de ce membre du mieux qu’elle peut. Parfois je le laisse s’avancer pour toucher le fond de ma gorge. Nassim m’interrompe pour me soulever. Ses mains puissantes me font lever puis décoller. Je l’enlace avec mes jambes et il me porte au lit, m’embrassant toujours. Mon amant me pose sur le lit et s’affaire à enlever mon string. Il m’écarte ensuite les cuisses, se place entre elles accroupi et colle sa langue sous mon scrotum. Le contact me fait frissonner. Il me prépare longuement, s’aidant de ses doigts. Puis il se relève. Je n’en peux plus, je ne souhaite qu’une chose : l’avoir en moi.
« Dans le tiroir, du lubri et capotes. » je pointe du dois le meuble de chevet, ma voix haletante.
Il n’hésite pas une seconde et s’avance vers le tiroir. Je le caresse d’une main tandis qu’il sort lubri et capote. De retour devant moi, mes cuisses toujours écartées autour de sa taille, il tente d’enfiler une capote. Elle ne passe pas. Son membre est trop grand.
« Normalement j’apporte mes capotes, ce soir j’ai oublié. »
Je suis trop excité, « Prend moi sans je t’en supplie. »
Il s’astique de lubrifiant. Je l’observe. Son sexe est au-dessus du mien. Je n’arrive pas à croire la différence d’envergure des deux membres.
Nassim se positionne et je sens son gland faire pression contre mon anus. Il pousse et je gémis – de douleur mais également d’excitation.
Il me pénètre lentement, juste le gland d’abord. Il commence à remuer les hanches, donnant des petits coups. Peu à peu je me détends. Il me prend plus profondément, ses mains me tenant les cuisses écartées.
Nassim accélère progressivement, ses mains à présent contre le lit. Je pose mes mains sur sa taille, l’encourageant. Il est au fond de moi, chaque coup me faisant gémir. Après de longues minutes il me retourne et je m’allonge sur le ventre. Il me donne une fessée et se positionne à nouveau. Sa queue entre en moi une deuxième fois.
« Putain ça fait un moment que j’ai pas baisé un aussi beau cul. »
Il me lime profondément. Nous changeons encore pour une levrette. Je jouis, mon sperme s’étalant sur le lit.
« Je veux juter sur ton visage. » Sa voix est haletante
« Vas-y » Je sens encore les secousses de mon orgasme me traverser le corps
Il se positionne devant mon visage. Je suis toujours à quatre pattes devant lui. Son sexe est à seulement un ou deux centimètres de mon visage. Il s’en saisit d’une main et se masturbe vigoureusement. Je place une main sur ses couilles pour l’encourager.
Son foutre m’inonde le visage et Nassim laisse échapper un long soupir. Il secoue son gland, à présent collé à mes lèvres.
Mon amant se lève et se dirige vers la salle de bain. Je l’entends se rincer et le suis pour faire de même, ma peau collante de sperme. Le liquide coule le long de ma nuque. Nassim s’écarte du lavabo où il rinçait son sexe, toujours à demi raide. Tandis que je me rince le visage il me caresse les fesses.
« Toi demain matin… » Il me donne une nouvelle fessée puis se dirige vers le lit.
Je le retrouve dans la chambre, allongé sur le lit – totalement nu. Je m’allonge à ses côtés. Il se retourne et me serre dans ses bras, mon dos plaqué contre son torse, mes fesses contre son membre à présent au repos.
« J’apprécie les surprises au réveil. » Nassim me chuchote à l’oreille. Je souris.
Le plateau repose en équilibre sur ma poignée retournée. Je n’ai rien cassé en plus d’un mois. Je pense avoir pris le coup de main. C’est à ce moment que je trébuche. Mon pied a buté dans le bas en fonte d’une des tables de la terrasse. Les deux tasses vides, la carafe d’eau et le verre sont projetés au sol. Moi même je manque de justesse de me cogner la tête contre un rebord de tables, atterrissant à quatre pattes parterre. Putain, le patron va encore m’engueuler. Puis je vois une main tendue devant mon visage. Je lève le regard et découvre un homme très bien habillé – costard gris foncé, un visage souriant.
« Vous ne vous êtes pas fait mal j’espère ? »
Je fais non de la tête. Je saisis sa main et il m’aide à me relever.
« Mauvaise journée ? »
Je le regarde de plus près. Aille, il est vraiment beau gosse – et pile mon type : La quarantaine, en forme, un peu plus grand que moi. Surtout il est à l’aise – comme si le monde lui appartenait. Il garde un petit sourire en coin.
« Jusqu’à maintenant ça allait. »
« James bordel ! »
Ca y est – Gérard, comme prévu, ne va pas louper cette occasion de me remettre à ma place. Je me retourne pour lui faire face.
« Je suis désolé Gérard, j’ai trébuché et - »
« Je m’en fiche de tes excuses James. C’est la dernière fois que tu me fais ça. T’es viré. »
Je reste là bouche bée. Qu’il m’engueule je m’y attendais. Que je lui fasse une fellation à la fermeture pour calmer le jeu, aussi, mais qu’il me vire, je n’en reviens pas.
« Mais Gérard… »
« Non non pas d’allez Gérard, c’est bon j’en ai mare de toi. Prend tes affaires et fous moi le camp. »
Je baisse la tête et me dirige vers la salle, vaincu, le regard brulant des clients sur ma nuque.
Alors que je referme mon casier, mon sac à la main, j’aperçois Gérard qui parle en cuisine avec une femme en tailleur noir. C’est donc pour ça. La patronne est là. Il se retourne et croise mon regard. Il lève un doigt, me faisant signe d’attendre, puis adresse une parole à la patronne qui lui sourit. Le manageur – un quinquagénaire sec et petit, impeccablement rasé – se dirige vers moi. Je l’attends.
« Bon James je suis désolé hein. Tu le vois bien la patronne est là. Elle veut virer du monde, histoire de faire quelques économies, tu comprends. Ça m’a foutu une petite colère – on est déjà en manque de personnel – et je me suis lâché sur toi. Allez viens, on va discuter de ta paie en privé. »
Gérard me fait signe de le suivre vers la réserve. Le gérant sait très bien combien il me doit. Pour n’importe quel autre employé il lui aurait simplement remit un chèque et indiqué la sortie. Il veut m’offrir une petite prime et surtout s’assurer que je ne raconte rien. Nous nous retrouvons dans la petite pièce sombre au fond du café.
« Bon James, tu es sans doute d’accord mais notre relation est loin d’être purement professionnelle. Si ça se savait tu comprends, je risque de tout perdre. Pour toi c’est différent, t’es jeune, diplômé… Alors voilà, déjà je veux que tu sache que ça ne se passe comme ça qu’avec toi – et c’est parce que je te trouve vraiment super » – il ment, Josiane, une autre serveuse m’a avoué qu’elle avait du également s’abaisser pour sauver son job , Gérard étant bi.
« Gérard, t’en fais pas, j’ai pas l’intention de dire quoi que ce soit. »
Je dis la vérité. A vraie dire, Gérard a une superbe queue – longue, épaisse et parfaitement formée. J’ai été plutôt surpris la première fois en me plaçant à genoux devant lui et me sentir soumis à ses pieds n’a fait que m’exciter davantage.
« Et puis surtout, qui me croirait ? Après tout je ne suis que serveur et toi manageur. On croirait que j’essaye de me venger. Ma réputation serait foutue. C’est plutôt à moi de te supplier de ne rien dire. »
Gérard se redresse, son regarde ferme de nouveau, « T’as raison, c’est vrai, je pourrais tout foutre en l’air pour toi. Tu sais dans ce métier c’est vite fini une carrière. »
« Oui je sais Gérard, je t’en supplie ne dis rien. »
« Allez viens, montre-moi une dernière fois qui est le patron. »
Gérard s’approche de moi et place ses deux mains sur mes épaules. Docile je me mets à genoux. Il n’attend pas une seconde et défait sa ceinture, puis sa braguette. Le pantalon tombe. Il place une main sur ma tête, l’autre s’infiltre dans son caleçon. Elle en sort son membre déjà totalement raide. J’ai à peine le temps d’écarter les lèvres qu’il me la fourre au fond de la gorge. Il me lime le fond de la bouche un moment puis me laisse prendre le contrôle. Je suce, lèche et branle de longues minutes. Mes mains s’occupent de son scrotum, pesant et caressant ses testicules lourdes. Aujourd’hui il me baisera, j’en suis certain. En effet je n’ai pas tort. Il me fait remonter, me fait déshabiller, sa main pelotant mes fesses. Une fois que je suis totalement nu il crache sur ses doigts et s’astique la verge. Mon ancien boss me retourne et me cambre sur une étagère. Je sens immédiatement son gland se plaquer entre mes fesses. Il se frotte à moi un moment. Ses mains me serrent le bassin. Il possède une force impressionnante pour son gabarit. Puis une des mains se saisit de sa verge et la place contre mon trou. Son gland peine à passer. J’ai mal mais je fais de mon mieux pour me détendre. Puis il est en moi. Gérard soupire.
« Je rêve de faire ça depuis la première fois que je t’ai vu. »
Il commence les coups de hanches et très rapidement il me baise puissamment. Je le laisse faire, poussé contre l’étagère métallique. Ses mouvements s’accélèrent, sa respiration se fait haletante, il s’immobilise un instant et je sens un jet chaud m’inonder. Le gérant donne quelques coups de reins supplémentaires, lâchant un deuxième jet de foutre en moi. Il se retire de moi et se rhabille. Je fais de même, sentant son sperme couler lentement le long de ma jambe.
« Bon maintenant tu dois partir. Encore une fois désolé,
Je quitte le café dépité, mon dernier chèque à la main. C’est le troisième boulot que je perds en un an. J’ai d’abord commencé en tant que caissier mais mon contrat de trois mois n’a pas été renouvelé. Mon deuxième taf – assistant dans une librairie – me plaisait nettement plus mais une jeune stagiaire prête à être payé le Smic, a pris ma place. C’est alors que j’ai trouvé ce café. Ce coup-ci cependant j’avais réussi à faire renouveler mon contrat initial – essentiellement grâce aux pipes, branlettes et flirts quotidiens avec Gérard. Il avait déjà voulu me virer une fois au bout d’un mois après avoir mal compté la caisse. C’est à ce moment – un soir de janvier, que je m’étais agenouillé devant lui pour la première fois. Ses avances avaient été claires depuis le début et son hésitation à me virer sur le champ était une invitation à y répondre. J’en avais assez des CV, des entretiens d’embauche, de la précarité. Et même si ce travail ne payait rien à côté de ce que je pourrais rentrer dans le droit, il me convenait. Alors je lui ai déboutonné son pantalon, j’ai sorti sa queue et je lui ai fait une fellation inoubliable. Je l’ai même remercié après l’avoir fait jouir sur mon visage. Depuis un jeu de « châtiment » et d’autorité s’était instauré. A chaque occasion, Gérard me réprimait – cherchant l’excuse pour ensuite me retrouver dans la réserve ou derrière le bar après la fermeture. Avec Josiane c’était différent. Elle ne l’avait jamais sucé – seulement branlé, et c’était plus rare.
Un an s’est donc écoulé depuis mon trio artistique. La vidéo performance eut un succès fulgurant dans le milieu de l’art érotique, et pas seulement. Dès la fin du tournage je me suis rendu à l’évidence – ma carrière de droit était terminée avant même de s’être lancée. A vraie dire je le savais depuis un moment. Mon diplôme avait été le moyen pour moi de me justifier auprès de ma famille et ma sexualité à moi même. En fin de compte ma soumission à Georges m’avait libéré de toute autre obligation familiale. Cependant il n’y eut pas de deuxième vidéo. Un shooting photo, un entretien avec un magazine d’art un peu décalé mais rien de plus. Je me suis donc retrouvé sans emploi, sans réelle envie de faire du droit – et puis même, le risque que l’on découvre cette vidéo m’effrayait trop – et sans mécène. Peu après la vidéo, Georges m’a annoncé qu’il partait pour les US. Il avait des bons contacts à LA et voulait capitaliser sur un marché artistique plus « street » en plein boom. Georges m’a cependant laissé un petit deux pièces dans le 11ème. Deux jours avant son départ il m’a donné rendez-vous près de République pour me faire la visite. L’appartement était à son nom mais je pouvais rester aussi longtemps que je le souhaitais. Il m’a fait l’amour sur la table de la cuisine avant de me dire au revoir pour la dernière fois. Avant de fermer la porte derrière lui il s’est retourné, sourire en coin.
« Une condition pour que tu loges ici cependant. Tu ne ramènes jamais de filles. Compris ? »
J’avais accepté. Après tout je n’avais pas de choix. J’ai revu Georges deux fois depuis. Je recevais un texto pour me prévenir qu’il venait d’atterrir et qu’il venait à l’appartement. Je devais l’attendre en string. Il arrivait, plaçait sa verge déjà raide entre mes lèvres, puis me retournait et me baisait. J’étais devenu son plan cul semestriel.
J’ai continué de fréquenter Claude un temps mais il m’a avoué un soir vouloir trouver quelque chose de plus sérieux. Depuis j’avais eu quelques aventures avec des femmes mais généralement ça se finissait rapidement. J’étais retourné sur le site de rencontre ou j’avais trouvé Georges. Quelques plans en ont résulté. Je me suis même retrouvé à sortir en boîte gay à plusieurs reprises. J’étais rentré avec quelqu’un à chaque fois. Un d’entre eux – un homme d’environ trente-cinq ans, très bien bâti et dominant – m’a rappelé. Il bosse dans la restauration et c’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai trouvé mon boulot de serveur. A mon avis Gérard – le gérant bi – a dû lui demander de trouver un jeune minet dans mon genre.
J’ai également rencontré une femme – plus âgée – à travers une appli dating. Nous nous sommes donné rendez-vous dans un bar un soir en Mai. La discussion s’est rapidement orientée sur nos désires. C’est alors qu’elle m’a annoncé avoir un fétiche pour les gode-ceintures. Nous nous sommes retrouvé chez elle le lendemain. Après m’avoir longuement sucé elle a sorti son jouet – un double gode de vingt centimètres sur cinq. Je me suis laissé prendre en missionnaire et levrette. Puis elle s’est assise sur mon visage, lovant ses lèvres à ma bouche, s’aidant d’un basculement régulier de ses hanches. Après avoir joui mon amante m’a masturbé, mon foutre s’étalant après à peine quelques coups de main sur ses doigts. Au deuxième rendez-vous j’ai eu le droit de la pénétrer pour ensuite me laisser prendre à mon tour. Nous nous sommes revus plusieurs fois et je crois qu’elle me rappellera d’ici quelques jours. Mais aujourd’hui je n’ai pas la tête à ça.
Je rentre chez moi. Comme à mon habitude dès mon arrivée je me déshabille. Cette fois cependant le sperme à présent séché de Gérard me colle à la peau. Je me dirige vers la salle de bain. L’eau froide me fait du bien. Je regarde mon sexe imberbe, rendu plus petit par la température. Je me souviens des jacuzzis avec Georges, de son membre épais frôlant ma peau, s’initiant entre mes cuisses ou alors se pelotant contre mon visage. J’aurais envi qu’il soit là, maintenant – qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me laisse le toucher, le satisfaire. J’aurais aimé goûter son foutre, le remercier du regard tandis qu’il me jute au fond de la gorge. Et puis zut, j’ai envi de sortir. Ce soir j’irai dans le marais, dans un bar que j’aime fréquenter – où j’ai d’ailleurs rencontré un de mes plans récents.
A vingt heures je me prépare. J’enfile un string noir. Tant pis, certains hommes n’aiment pas mais je me sens plus à l’aise. Je mets également un jean slim et un t-shirt relativement moulant. Je continu le sport trois fois par semaine et je fais toujours attention à mon alimentation. Une chose que j’apprécie chez mes amants dans la majorité des cas est une bonne musculature. Je considère donc que je dois également me maintenir.
Je me parfume légèrement puis quitte l’appartement. Je ne compte pas me jeter sur le premier venu mais j’ai bien l’intention de rentrer avec quelqu’un. Le métro est bondé – nous sommes vendredi et la ligne onze regorge de jeunes se dirigeant en « before ».
Je sors à arts et métiers et me dirige vers l’hôtel de ville. Rue des Archives je rentre dans le bar en question. Il n’y a pas encore trop de monde – il n’est à peine vingt-et-une heures passé. Je commande un premier cocktail et m’installe au bar. Déjà je suis remarqué. Un homme – la trentaine – s’avance vers moi.
« Salut, t’es tout seul ? »
Je me tourne vers lui – bien trop jeune, « Oui. » Je reste distant.
« Je te paye un verre ? »
Il est brun, ma taille et a l’air d’être en forme. Plutôt beau gosse à vrai dire mais ce soir je cherche un homme plus âgé.
« Désolé j’en ai déjà un. »
« Ben je discute avec toi jusqu’au prochain alors. »
« C’est gentil mais je préfère rester seul. »
Offusqué il me répond « Ok » et s’éloigne.
Je bois mon cocktail – un Gin Tonic assez chargé. La musique n’est pas mauvaise et je me détends. Je discute avec plusieurs autres hommes mais aucun ne me plait. Je me laisse même invité à danser aux environs de vingt-trois heures. Une main baladeuse me caresse les fesses. Je me laisse faire. Je repousse cependant quand elle s’initie dans mon jean et de nouveau quand il tente de m’embrasser. De retour au bar je commande un nouveau verre. C’est mon quatrième et je commence à le sentir. Au moment de payer une voix s’impose à la mienne – grave et forte,
« C’est pour moi, et mets moi la même chose s’il te plait Antho. »
La voix s’adresse au barman. Je sens une main se poser sur mon épaule. Je me tourne de trois quarts – à présent le nouveau venu s’est calé contre le bar à ma droite. Grand, visiblement musclé et noir, l’homme qui vient de me payer un verre me sourit. Il doit avoir entre quarante et cinquante ans.
« Hello. » Sa main demeure sur mon épaule.
« S-salut » Je bégaye un peu, sous l’emprise de ce bel homme.
« Nassim, enchanté. »
« James. » Il continue de sourire.
Le barman nous apporte nos verres et Nassim règle l’addition. Il me tend le mien. Je le remercie.
« Alors James, pas trop saoulé ? »
« Pardon ? »
« Depuis tout à l’heure on ne fait que t’aborder. J’espère que tu n’es pas venu pour une soirée tranquille. »
Je ris, de nouveau à l’aise, « Non non, à vrai dire c’est agréable – j’ai passé une salle journée. »
« Ah ? »
« Oui, mon boss m’a viré. »
« Aille, en effet t’as bien besoin d’un remontant. Santé » Il tend son verre.
Nous trinquons.
« Je te regardais danser tout à l’heure, tu bouges bien. »
« Merci. »
Il s’approche un peu, sa main glisse le long de ma taille. Je frémis sans le vouloir.
« Et - et toi, tu es venu seul ce soir ? » De nouveau ma voix tremble
« Exact. Ca te dirais de danser un peu ? »
Je fais oui de la tête. Nous nous dirigeons vers la piste de danse au centre du bar. Cette fois je ne pourrai repousser. La main de Nassim se colle immédiatement à mes fesses. Je place les miennes sur son torse. Rien à dire il est vraiment très bien foutu. Il m’embrasse et je ne résiste pas. Sa main glisse à l’intérieur de mon jean et je le laisse faire. J’ai envi de lui.
« On va chez toi ? »
Je fais oui de la tête.
Nassim appelle un taxi. Sa main demeure sur ma cuisse pendant le voyage. Je glisse la mienne sur son entre jambe. Je le sens déjà raide à travers son pantalon. Il est très bien outillé.
Une fois chez moi il s’empresse de me déshabiller. Il me laisse le string et, souriant, me pousse à genoux. Docile je me laisse faire. Je le regarde dans les yeux tandis que je m’affaire à défaire son jean. Ses yeux se dirigent derrière moi, sur mes fesses. Je me cambre d’avantage, lui offrant une meilleure vue. Le boxeur retient mal son membre gonflé. Je le libère. En main il me semble encore plus impressionnant que dans le taxi. Putain mais dans quelques minutes cet engin sera au fond de moi. La pensée m’effraie un peu mais la main de Nassim sur ma tête, m’encourageant à le prendre en bouche, accroît mon excitation. J’accueil son gland chaud entre mes lèvres, déjà collant de liquide pré-séminal. Je tête un moment, goutant à cette verge nouvelle. Ma main droite tient la hampe, la gauche caresse les testicules lourdes et lisses. Une pression légère de Nassim qui laisse échapper un soupire de plaisir, me fait avancer. Je suce longuement, goulument. Je veux qu’il se sente dominant, qu’il comprenne que je m’offre à lui. Les minutes passent et ma langue se joue autour de ce membre du mieux qu’elle peut. Parfois je le laisse s’avancer pour toucher le fond de ma gorge. Nassim m’interrompe pour me soulever. Ses mains puissantes me font lever puis décoller. Je l’enlace avec mes jambes et il me porte au lit, m’embrassant toujours. Mon amant me pose sur le lit et s’affaire à enlever mon string. Il m’écarte ensuite les cuisses, se place entre elles accroupi et colle sa langue sous mon scrotum. Le contact me fait frissonner. Il me prépare longuement, s’aidant de ses doigts. Puis il se relève. Je n’en peux plus, je ne souhaite qu’une chose : l’avoir en moi.
« Dans le tiroir, du lubri et capotes. » je pointe du dois le meuble de chevet, ma voix haletante.
Il n’hésite pas une seconde et s’avance vers le tiroir. Je le caresse d’une main tandis qu’il sort lubri et capote. De retour devant moi, mes cuisses toujours écartées autour de sa taille, il tente d’enfiler une capote. Elle ne passe pas. Son membre est trop grand.
« Normalement j’apporte mes capotes, ce soir j’ai oublié. »
Je suis trop excité, « Prend moi sans je t’en supplie. »
Il s’astique de lubrifiant. Je l’observe. Son sexe est au-dessus du mien. Je n’arrive pas à croire la différence d’envergure des deux membres.
Nassim se positionne et je sens son gland faire pression contre mon anus. Il pousse et je gémis – de douleur mais également d’excitation.
Il me pénètre lentement, juste le gland d’abord. Il commence à remuer les hanches, donnant des petits coups. Peu à peu je me détends. Il me prend plus profondément, ses mains me tenant les cuisses écartées.
Nassim accélère progressivement, ses mains à présent contre le lit. Je pose mes mains sur sa taille, l’encourageant. Il est au fond de moi, chaque coup me faisant gémir. Après de longues minutes il me retourne et je m’allonge sur le ventre. Il me donne une fessée et se positionne à nouveau. Sa queue entre en moi une deuxième fois.
« Putain ça fait un moment que j’ai pas baisé un aussi beau cul. »
Il me lime profondément. Nous changeons encore pour une levrette. Je jouis, mon sperme s’étalant sur le lit.
« Je veux juter sur ton visage. » Sa voix est haletante
« Vas-y » Je sens encore les secousses de mon orgasme me traverser le corps
Il se positionne devant mon visage. Je suis toujours à quatre pattes devant lui. Son sexe est à seulement un ou deux centimètres de mon visage. Il s’en saisit d’une main et se masturbe vigoureusement. Je place une main sur ses couilles pour l’encourager.
Son foutre m’inonde le visage et Nassim laisse échapper un long soupir. Il secoue son gland, à présent collé à mes lèvres.
Mon amant se lève et se dirige vers la salle de bain. Je l’entends se rincer et le suis pour faire de même, ma peau collante de sperme. Le liquide coule le long de ma nuque. Nassim s’écarte du lavabo où il rinçait son sexe, toujours à demi raide. Tandis que je me rince le visage il me caresse les fesses.
« Toi demain matin… » Il me donne une nouvelle fessée puis se dirige vers le lit.
Je le retrouve dans la chambre, allongé sur le lit – totalement nu. Je m’allonge à ses côtés. Il se retourne et me serre dans ses bras, mon dos plaqué contre son torse, mes fesses contre son membre à présent au repos.
« J’apprécie les surprises au réveil. » Nassim me chuchote à l’oreille. Je souris.
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
J'adore le passage où tu dis te cambrer pour offrir une meilleure vue à ton partenaire. Je fais exactement la même chose avec mon copain (métis béninois en plus) et veillant bien également à faire dépasser mes orteils de dessous mes fesses. Mon mec est fétichiste des pieds et il adore toucher et mordre les miens pendant qu'on fait l'amour.
Très érotique et sensuel.La suite pour "les surprises du réveil"?
Adorablement sexy et pleine de délicatesse. J'adore.