Le retour de Georges - histoire érotique

“T’as déjà pensé à un changement de sexe?”

“Pardon?” Sa question déboule de nulle part.

“Non mais pas vraiment, mais fantasmé.”

Je réfléchis un instant; “Oui, ça m’est arrivé. J’ai parfois le fantasme d’être une femme.”

“Moi non.”

En même temps, vue la situation, sa réaction ne me surprend pas. Nous sommes nus sur le canapé. Georges est encore semi-raide, et je sens encore la chaleur de son membre en moi. Mais ça n’explique pas sa question.

“Pourquoi tu me demandes ça?”

“Ben ta copine. Elle est trans non?”

“Oui.”

“Ben j’imagine que t’as dû te demander ce que ça représente de changer de sexe.”

Ca fait deux jours que mon ancien amant est rentré d’un de ses voyages. Je ne l’ai pas vu depuis l’été dernier. Je lui ai tout avoué sur Julie. Et Julie est très au courant de ma relation avec Georges. Les deux ont accepté qu’on se fréquente mutuellement.

“Oui, c’est vrai. Mais je pense, enfin je sais même que ce qui m’excite dans ma relation avec un homme c’est justement la complicité masculine. Si j’étais trans, j’attirerais un autre genre d’homme et il n’y aurait pas cette connection. Le fait d’être passif dans mon cas représente une suppression de ma virilité. C’est ça que j’aime.”

Je suis relativement fier de ma réponse et je souris. Julie m’a aidé à accepter mes désires et ma sexualité. Elle m’a également aidé à passer le cap avec Georges. Il a encore le même effet sexuel sur moi mais je n’ai plus besoin de lui. Bon, d’accord, il m’a fallu moins de deux minutes pour me mettre à genoux et sortir sa queue lorsqu’il est arrivé, mais ça c’est du cul.

“Et Julie, elle me plairait?”

“C’est à dire?”

“Ben elle est comment - décris-la un peu. Vous couchez ensemble dans mon apart après tout.”

“Elle est brune, un peu plus petite que moi. Elle est super en forme - ”

“Tu parles encore comme un ado parfois tu le sais ça? Allez continue. Et pendant que t’y est branle moi.”

Je souris et saisis son membre entre mes doigts, tandis que je poursuis ma description je tire sur sa peau, le masturbant lentement. Il raidit rapidement.

“Elle a un cul sublime.”

“Mmm”

“Et une queue délicieuse.”

Ma description se termine là. Je continue la caresse avec ma bouche.

“J’aimerais la rencontrer.”

“Vraim - “

“Ne t’arrêtes pas.” Il pousse ma tête contre son sexe.

“Oui. Invite la ce soir.” Je fais oui de la tête, tétant son gland.

“Rah, ça m’avait manqué tes pipes. Mais avant de jouir je dois te punir.” Il me tire la tête en arrière.

“Je t’avais dit pas de femmes. Même si Julie est trans, ça compte. Mais bon, tu as l’air de vraiment l’apprécier alors je t’autorises à la fréquenter. Cependant, une petite correction te fera du bien.”

Je me retrouve à quatre pattes à même le tapis. Georges disparaît un instant, allant chercher quelque chose dans sa valise. J’ai la tête tourné vers le canapé et ne peux pas voir ce qu’il fabrique. Le mystère m’excite et je me met à bander, mon gland frottant contre le tapis. Il revient et se place derrière moi. Puis je sens ses mains autour de mon cou, une sensation froide - un collier!

“Voilà petit esclave. Et maintenant la punition.” Je l’entends retirer la ceinture de son jean. Il place le cuir contre la peau nue de mes fesses. Il la tape légèrement et je frissonne.

Claque!

La première fessée résonne d’un bruit sourd dans le salon.

Claque! Claque!

Je gémis. Trois fessées successives et ma peau est brûlante. Georges y dépose une main froide. J’ai conscience qu’il ne m’a pas encore baisé. Il le sait aussi. Mais au lieu de se placer derrière moi et de me prendre il s’assoit sur le canapé et me tend de nouveau sa verge.

“Finis. Je te baiserai ce soir.”

L’éjaculation survient quelques instants plus tard - la deuxième de la matinée.


“Pourquoi il veut me rencontrer?” La voix de julie est distraite.

“Tu fais quoi là?”

“Là? Ah j’étais en train de texter Emile.”

“Ah ok.”

“Ne soit pas jaloux. Bon alors pourquoi Georges souhaite me rencontrer? Je t’écoute.”

“Il est curieux je crois. Il veut rencontrer sa remplaçante.”

“Ah? Je suis donc ta maîtresse?”

Je ris, “non?”

“Oui t’as raison.” Sa voix est coquine à présent “Bon ok. A quelle heure? Et on fait quoi?”

Nous nous rencontrons à 21h dans un bar à proximité de l’appartement. Georges et Julie se font la bise.

“Tu ne m’avais pas dis qu’elle était si jolie.”

“Je paris qu’il vous a parlé de mon fessier. J’ai tort?”

Je rougis, Georges rit, “tout juste - et félicitations, je vois qu’il n’a pas exagéré.”

Julie fait un tour sur elle même. “Merci! Et James m’a vanté votre… envergure.”

Elle a un sourire narquois aux lèvres. Georges rit de nouveau.

“Viens Julie, assieds toi à mes côtés.” Les deux se placent en face de moi.

“Donc julie,”

“Oui Georges?”

“Tu sais que James n’avait en principe pas le droit de fréquenter des femmes?”
“Ah, il ne vous a pas dit?” Elle rit

“Que t’es mieux équipé que lui? Si bien sur. C’est d'ailleurs la seule raison pour laquelle je ne lui ai que donné quelques fessées ce matin plutôt que de le virer de l’appartement.”

“Des fessées? Excitant.”

“Je vois ça.” Les deux sourient à présent, le regard de Georges abaissé. Je ne comprends pas.

“James, ton lacet et défait.”

“Pardon?”

Julie me regarde d’un aire autoritaire, “tu m’as très bien entendu, attache le.”

Je me baisse, toujours confus. En passant sous la table je m’arrête, figé. Julie a remonté sa jupe. Elle ne porte pas de culotte. Son membre est en pleine érection. Je remonte lentement.

“Viens James, on rentre à l’appart.”

La porte de mon appartement - enfin plutôt celui de Georges, s’ouvre devant le nouveau couple qui me précède. Depuis le départ du restaurant ma copine et mon ancien amant son inséparables. Les deux se sont parlé tout le trajet. Georges se montre très intéressé par l’avis de Julie sur ses investissements aux états unis. Apparement il a racheté un club à LA. Il lui propose même un job d’un ton rieur.

Je suis jaloux. Pourtant avec Emile ça n’avait pas été le cas. Enfin pas à ce point. J’envie à la fois Georges qui a tant su exciter ma copine et Julie qui me vole mon maître et amant. C’est aussi une surprise totale. Georges est gay. Je n’aurais jamais cru que Julie lui plairait. Et pourtant, nous voilà.

Nous nous retrouvons tous les trois assis sur le lit. La jupe de Julie remonte, laissant clairement voir son membre à présent au repos entre ses cuisses.

“Donc Julie.”

“Oui Georges?” Son ton est léger, riant.

“James te satisfait?”

“C’est à dire?”

“Il te comble entièrement?”

Julie jette un regard presque incertain vers moi.

“Non. Et je sais que je ne le comble pas non plus. Pas totalement. Mais nous nous aimons et on a su rester honnête. Nous partageons un amant. Et puis il y a toi.”

“Oui il y a moi.”

“Je vais être honnête Georges. Je sais que c’est chez toi ici et je suis extrêmement reconnaissante que tu nous laisses y loger - je saurais d’ailleurs te le montrer (elle lui jette un clin d’oeil) - mais nous nous sommes mis d’accord avec James.”

“Sur le fait de n’avoir qu’un seul amant?”

“Que nous partageons oui.”

“Donc je pose un problème.”

“Oui. Et c’est pour ça que j’ai accepté de venir ce soir. Je souhaiterais que lors de tes venues, tu nous voit en couple. A partir de maintenant si tu baises James c’est en ma présence.”

“Non. Je suis d’accord. Mais à une condition. Vois tu j’aime soumettre James seul. Alors je te demande de bien vouloir le laisser m’accueillir à chaque venue, comme aujourd’hui avant que tu nous rejoigne. J’aurais le droit de m’amuser avec ton copain un peu avant qu’on prenne notre pied à trois. Ca te vas?”

Julie réfléchie. Puis acquiesce.

“Bien,” Georges sourit, “Alors enlève moi cette jupe et viens t’occuper de moi un peu.”

Julie donne une longue pipe à Georges, le cul à l’air, sa propre queue raide.

“James prépare ta copine s’il te plait.”

Julie se cambre davantage, m’offrant ses fesses. Je sais ce qu’elle veut. Je me déshabille puis me place à quatre pattes derrière elle. Je me saisis d’une main de sa queue. Je colle ma langue a son scrotum, titillant sa peau. Elle frisonne, la queue de Georges toujours en bouche. Je fais courir ma langue depuis ses boules jusqu'à son anus. Puis j'insère le bout de ma langue en elle. Je la branle en même temps. Elle gémit, son corps tremblotant.

“Elle a l’air bien prête la. Julie tu veux que j'te prenne pendant que ton copain nous regarde?”

Elle fait oui de la tête.

Ce qui suit est une scène à la fois excitante et frustrante. Je regarde Georges se positionner derrière ma copine qui lui présente sans attendre son cul galbe. Mon amant s’applique du lubrifiant avant de guider sa queue entre les cuisses de mon amoureuse. Il la prend lentement d’abord, méthodiquement. Il marque son territoire. Puis il accélère. Je reste comme hypnotisé tandis que Georges, son membre épais, pleinement enfoncé, baise Julie. Il la fait gémir, crier, et supplier. Il la prend en levrette, puis la pousse au lit pour s’écraser contre elle, son cul pilonné par son bas ventre. Il la retourne et l'enchaine en missionnaire. Puis je la regarde se positionner sur lui. Elle descends et remonte sans jamais me lancer un regard. Son seul but semble être leur satisfaction mutuelle. Elle jouit et Georges sourit. Il ne s’arrête pas mais plutôt la fait basculer en arrière et s’installe de nouveau entre ses cuisses. Je regarde, épaté tandis que Julie, les yeux écarquillés, fixe mon - ou plutôt à présent notre amant - qui la fait progressivement rebander. Elle jouit une deuxième fois. Puis c’est au tour de Georges qui se vide en elle. Elle gémit en extase. Il reste devant elle, son sexe encore enfoncé.

“Voilà James, c’est comme ça qu’on s’y prend. Je te pari que tu ne l’as jamais fait jouir comme ça. Hein Julie.”

Julie, toujours sans me regarder, fait non de la tête.

“Mais bon, tu as un cul sublime. Enfin c’est un atout que vous partagez tous les deux.”

Il se lève et se dirige vers la salle de bain. Se saisissant de ma serviette, il s'essuie le membre encore luisant et toujours dûr. Je regarde mon ancien maître.

“Tout est un concours avec toi.”

Il se retourne et me fixe, un sourire étrange au lèvres.

“Non James, ça c’est ton point de vue. En réalité je ne fais que dire la vérité. J’ai toujours été comme ça avec toi - honnête. Toi par-contre c’est une autre histoire. Tu vois je n’ai pas baisé ta copine pour t’humilier, mais parce qu'on en avait envie. Ca n’enlève rien à l’amour que Julie te porte. N’est-ce pas ma belle?”

“Oui.” Sa voix est encore haletante.

“Et puis, je t’ai apporté autant d’attention - bien plus même - qu’à elle. Je t’ai fait sortir de ta coquille James. En plus, tu bandes encore tellement cette séance t’as excité. Je veux juste que tu acceptes que tu n’es pas un homme dominant. Ton genre c’est pas ça. Tu es extrêmement sexy en soumis, vulnérable. Donc ce soir Julie dormira avec moi si elle est d’accord, (elle fait de nouveau oui de la tête), et toi sur le canapé. Demain matin tu nous servira le petit déj et tu me feras une pipe. Puis je partirai.”

Tout se passa comme Georges ordonna. J’écoutais leurs ébats la nuit durant. Au matin, après avoir terminé son jus d’orange, Georges me présenta sa queue. Je la suçais sans attendre.