À vos ovules
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-04-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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À vos ovules
"Dialogues Interdits" : une série de mini-nouvelles sans narration, uniquement faite de dialogues. Confessions crues, drôles et surprenantes entre amis...
À vos ovules
— T’as remarqué ? Dans l’art comme dans la pornographie, le sperme fascine… Y’a pas du tout la même fascination pour les ovules, alors que pourtant sur un plan biologique, c’est à part égale avec les spermatozoïdes. Encore un truc sexiste.
— Possible. Mais l’ovule c’est trop caché pour qu’on puisse en avoir bien conscience. Sa présence est secrète, discrète. C’est peut-être plus pour ça. Et puis, on peut difficilement se faire ovuler au visage, ou avaler des ovules. Ce qui est différent dans l’autre cas.
— Tu sais ce que j’adore, dans le fait qu’on produise des ovules ? On ne sait jamais exactement quand l’ovulation va apparaître et fonctionner… et donc faire un enfant. C’est toute la magie de l’acte.
— Pour ma part, ça m’angoisse plus qu’autre chose et j’adorerais que ce soit un peu moins magique.
— Ah c’est sûr après, faut gérer. En se débrouillant bien, on peut contrôler quand on ne veut pas de petit, et quand on veut en programmer un.
— Pour ma part, je préfère casser la magie et éviter toute grossesse.
— Oui, avec toi tous ces millions de spermatos s’écrasent immanquablement contre un misérable bout de caoutchouc. Pas très poétique, effectivement !
— Ça dépend des fois. En fait, des spermatozoïdes dans une capote c’est triste. Je préfère qu’ils atterrissent sur ma langue, mes lèvres, mon visage, au fond de mon estomac, ou ailleurs sur mon corps. N’importe où plutôt que dans du plastique ou dans mon vagin.
— Qu’est-ce que ça change ? Pour eux la mort est certaine, dans un préservatif ou sur la cornée de l’œil pour eux le résultat est le même.
— C’est une mort plus honorable.
— Plus honorable ? Tu te rends compte de toutes ces petites bêtes que tu génocides ?
— Barbarisme ma chère. Génocider n'est pas un verbe correct.
— Imagine-les un peu ! Ils arrivent tout plein d’amour, à la recherche d'un ovule dans lequel former une symbiose. Ils se croient au fond du vagin alors qu'ils sont dans une gorge, puis un estomac, et ils ne tardent pas à être liquéfiés par ton suc gastrique puis évacués dans tes urines. Ça te fend pas le cœur ?
— Dans ce cas y’a pire. La masturbation par exemple. Tous les gentils petits spermatos évacués dans un drap ou un mouchoir.
— Rien qu’un truc de garçons, c’est leur problème.
— Je suis moins cruelle qu’eux ! Moi au moins les spermatozoïdes je leur offre un abri chaud et organique, même si c’est dans un milieu hostile.
— Quand on se met à raconter n’importe quoi entre copines, une fois qu'on s'y est mis on peut plus s'arrêter.
— C'est contagieux apparemment. Blague à part, la mort est dans le programme de ces bestioles. Au moins 99,99 % d'entre elles sont destinées à mourir, même avec fécondation. Un seul et unique élu pour des millions de candidats. Quand l’homme dépose sa petite graine là où il faut et sans protection, le destin de quasiment tous les spermatozoïdes est de périr quoi qu’il arrive. Alors y’a pas à culpabiliser.
— C'est curieux tout de même : c'est une mort qui entraîne la vie. Il faut des millions de morts pour concevoir une seule existence.
— Ça s'appelle la dualité.
À vos ovules
— T’as remarqué ? Dans l’art comme dans la pornographie, le sperme fascine… Y’a pas du tout la même fascination pour les ovules, alors que pourtant sur un plan biologique, c’est à part égale avec les spermatozoïdes. Encore un truc sexiste.
— Possible. Mais l’ovule c’est trop caché pour qu’on puisse en avoir bien conscience. Sa présence est secrète, discrète. C’est peut-être plus pour ça. Et puis, on peut difficilement se faire ovuler au visage, ou avaler des ovules. Ce qui est différent dans l’autre cas.
— Tu sais ce que j’adore, dans le fait qu’on produise des ovules ? On ne sait jamais exactement quand l’ovulation va apparaître et fonctionner… et donc faire un enfant. C’est toute la magie de l’acte.
— Pour ma part, ça m’angoisse plus qu’autre chose et j’adorerais que ce soit un peu moins magique.
— Ah c’est sûr après, faut gérer. En se débrouillant bien, on peut contrôler quand on ne veut pas de petit, et quand on veut en programmer un.
— Pour ma part, je préfère casser la magie et éviter toute grossesse.
— Oui, avec toi tous ces millions de spermatos s’écrasent immanquablement contre un misérable bout de caoutchouc. Pas très poétique, effectivement !
— Ça dépend des fois. En fait, des spermatozoïdes dans une capote c’est triste. Je préfère qu’ils atterrissent sur ma langue, mes lèvres, mon visage, au fond de mon estomac, ou ailleurs sur mon corps. N’importe où plutôt que dans du plastique ou dans mon vagin.
— Qu’est-ce que ça change ? Pour eux la mort est certaine, dans un préservatif ou sur la cornée de l’œil pour eux le résultat est le même.
— C’est une mort plus honorable.
— Plus honorable ? Tu te rends compte de toutes ces petites bêtes que tu génocides ?
— Barbarisme ma chère. Génocider n'est pas un verbe correct.
— Imagine-les un peu ! Ils arrivent tout plein d’amour, à la recherche d'un ovule dans lequel former une symbiose. Ils se croient au fond du vagin alors qu'ils sont dans une gorge, puis un estomac, et ils ne tardent pas à être liquéfiés par ton suc gastrique puis évacués dans tes urines. Ça te fend pas le cœur ?
— Dans ce cas y’a pire. La masturbation par exemple. Tous les gentils petits spermatos évacués dans un drap ou un mouchoir.
— Rien qu’un truc de garçons, c’est leur problème.
— Je suis moins cruelle qu’eux ! Moi au moins les spermatozoïdes je leur offre un abri chaud et organique, même si c’est dans un milieu hostile.
— Quand on se met à raconter n’importe quoi entre copines, une fois qu'on s'y est mis on peut plus s'arrêter.
— C'est contagieux apparemment. Blague à part, la mort est dans le programme de ces bestioles. Au moins 99,99 % d'entre elles sont destinées à mourir, même avec fécondation. Un seul et unique élu pour des millions de candidats. Quand l’homme dépose sa petite graine là où il faut et sans protection, le destin de quasiment tous les spermatozoïdes est de périr quoi qu’il arrive. Alors y’a pas à culpabiliser.
— C'est curieux tout de même : c'est une mort qui entraîne la vie. Il faut des millions de morts pour concevoir une seule existence.
— Ça s'appelle la dualité.
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