Amour en musique : Les fantasmes de Laura deviennent réalité - histoire érotique

J'ai la tête posée contre la poitrine de Laura. J'écoute battre le coeur de ma petite amie. Je suis concentré. Les battements du cœur de la jolie rousse me permettent de savoir comment elle se sent, de me faire une idée de son état d'esprit. À l'instant-t, c'est quelque chose auquel je tiens. Néanmoins, la tête collée au torse de ma copine, je veille à ce qu'elle puisse respirer du mieux possible. C'est ainsi que j'évolue dans mon comportement et je me contente de frotter mon visage contre la peau de Laura. Elle, elle me caresse les cheveux.





- Mmmh... Ça peut pas être meilleur, ce que tu fais là, chéri. Tu laisses s'exprimer ce "toi" que tu deviens, petite touche par petite touche. Continue, Benoit.





Les mots de Laura... Ils résonnent en moi d'une façon... C'est inédit pour moi, tout ça, rappelons-nous. J'ai peur, cependant, d'être brusque à un moment donné. Je ne veux pas que Laura ressente quoique ce soit de désagréable. Si c'était le cas, je m'en voudrais. Une part de moi, aussi, n'oublie pas et retient les paroles que Laura a prononcé depuis que nous nous sommes rencontrés. Et là, si je ne m'abuse pas, c'est quelque chose qui lui tenait à cœur avec moi, ce qu'il se passe. Quelque chose qui nourrissait ses fantasmes. Quelque chose qui faisait vibrer son corps. Combien de fois a t-elle déposé le bout de ses doigts sur son intimité et qu'elle s'est masturbée ? Combien de fois a t-elle fermé les yeux et qu'elle s'est imaginée que j'étais là ? Combien de fois a t-elle prononcé mon prénom quand elle avait du plaisir et qu'elle finissait par jouir ? Depuis qu'elle m'avait vu avec les "Princes Of The Universe", Laura ne les a comptées, ces fois. Non. Ce qui lui importait, c'était moi. Et elle s'était faite la promesse de faire n'importe quoi pour me rencontrer. Aujourd'hui, voici où elle en est. Nous sommes nus, allongés dans le lit de cette chambre d'amis, chez sa "sœur de cœur", Sarah, sa meilleure amie. Nous nous faisons des câlins. Nous nous bouffons des yeux. Quelque chose me dit que c'est tout sauf pour déplaire à Laura, tout ça...

Sans même la regarder, je sens ses doigts fourrager de plus belle dans mes cheveux.





- Continue, Benoit. Ça me fait un bien fou, ton attitude, ton initiative, tes câlins. Tu n'as pas idée... Ou peut-être que si... À toi de me dire. 

Peut-être que tu devrais... coller... un peu plus... ton oreille... contre mon cœur.

Peut-être que tu devrais... aussi... faire usage... de tes doigts...





Je suis aux anges. Je ne peux pas être plus heureux, je crois. Non seulement Laura apprécie ce que je fais, le comportement que j'ai, mais elle me guide de telle sorte que ce soit encore mieux. Quand je me disais en moi-même un peu plus tôt dans la soirée que c'est ELLE, mon initiatrice... J'en ai la preuve par a+b, en ce moment même. Et qu'est-ce que j'aime ces câlins, ce calme pendant la tempête...





- Benoit... Mon amour... Ta tête sur ma poitrine, entre mes deux jolis gros seins que tu aimes tant... Mes doigts dans tes cheveux qui sont doux au toucher... Cette nuit, tu vois, mes fantasmes deviennent réalité. Mon fantasme numéro un, c'est toi, Benoit. Ce qu'il se passe avec toi, c'est tout ce dont j'ai pu rêver depuis que je t'ai vu pour la première fois, lors de votre concert. C'est tout ce que j'aime. Prolongeons la magie. Dis, tu veux ?

- Pour toi, j'ai envie de faire beaucoup de choses, Laura.





Je n'en dis pas plus. Soit. C'est bien comme ça. Parce que là, venue de nulle part, j'ai une idée qui me trotte dans la tête et qui ne me quitte pas. Ça ne fait pas l'ombre d'un doute pour moi. Si je la mets à exécution, je... pense que ça touchera Laura.

Je réalise un très léger mouvement afin de modifier la position de ma tête qui repose à merveille sur la poitrine moelleuse de Laura. C'est un oreiller doux, chaud, agréable de peau et de chair. Je pourrais m'y poser allègrement et y trouver le sommeil facilement. Qu'est-ce que je suis bien... Oui. Je ne crois pas que je puisse être mieux.

Il se passe quelque chose dans mon corps, au plus profond de moi.

Je sens que mes muscles se relâchent.

Je sens que je me détends.

Je sens que je lâche prise.





- Benoit... Je la sens, ta tête, contre ma poitrine. Tu es... apaisé. Tu n'es plus du tout tétanisé, contrairement à tout à l'heure. Laisse-moi poser ma main sur ton crâne. Laisse-moi apprécier la sensation de ta tête qui repose sur moi. Tu ne sais pas à quel point tu me rends heureuse, là, je crois.





Je ne réponds pas. Je suis si bien. C'est comme si j'étais j'étais au paradis. La poitrine voluptueuse de Laura, c'est l'Éden. Et là, je sens de nouveau les doigts de la jeune femme qui fourragent dans mon dégradé américain.



Le toucher du bout des doigts de Laura me procure du bien. Les caresses de ma petite amie font que je suis on-ne-peut-mieux. Laura fait des merveilles avec ses doigts. Elle sait y faire, décidément, cette fille, quand elle est en compagnie d'un homme. Moi ? Dès les premières minutes de notre rencontre, toute résistance était déjà vaine. C'est ainsi que j'en suis là, ici, maintenant, avec Laura. Je fais abstraction de tout. Et dès lors, je savoure chaque seconde que je passe en compagnie de ma nouvelle copine.

Laura a raison. À ses côtés, je deviens moi. Sa poitrine, c'est l'Éden. Qu'est-ce que je suis bien... Qui plus est, Laura a ses doigts glissés dans mes cheveux. Aux côtés de Laura, je suis si bien. Aucun doute, aucune inquiétude ne traverse mon esprit pour s'y implanter. La jeune femme aux longs cheveux roux y est pour beaucoup. Aaah... Quand le sexe vous fait tout oublier...

Je dois beaucoup à Laura.





- Benoit... Tu le sais... Je suis si bien avec toi tout contre moi. Ta tête contre mon corps, là... Ça peut pas être mieux. Mes fantasmes deviennent réalité. Et tu sais ce qui me ferait d'autant plus plaisir, Benoit ?





Le temps d'un instant, je relève la tête et j'oriente mon regard en direction de cette jolie nana rouquine qui m'adresse la parole. Je ne dis pas un mot. En revanche, je maintiens le contact visuel avec Laura. C'est quelque chose auquel je tiens. Je sais que ce qu'elle va dire relève d'une émotion particulière, d'une importance capitale pour elle.

Je regarde Laura. Je ne la quitte pas des yeux. Je porte on-ne-peut-plus d'attention à ses yeux, à leur expression, à leur brillance. Et là, quelque chose me frappe particulièrement. Laura, elle non plus, ne me quitte pas des yeux. Je pense qu'à maintenir le contact visuel avec elle. Son regard m'hypnotise. Je suis comme cloué sur place. Il n'y a que Laura pour me faire cet effet. J'estime et je savoure ces moments à leur juste valeur. Je reste muet . J'attends que Laura remue de nouveau les lèvres et qu'elle me dise ce qu'elle veut me dire. À vrai dire... J'ai envie que ses fantasmes, eux aussi, au même titre que les miens, deviennent réalité cette nuit. Je sais de quelle nature ils sont, ses fantasmes. 

Se parler, la tête sur l'oreiller, ça renforce la complicité d'un couple, l'unité d'un couple. Et moi aussi, cette nuit, je veux faire en sorte que les fantasmes se réalisent.