Érika, ambiance tamisée (1ère partie) - histoire érotique

Wouah... WOUAH !

Quand on dit que faire l'amour est bon pour la santé et que ça plonge l'espérance de vie, j'y crois dur comme fer. En tout cas, en ce qui me concerne, faire l'amour avec ma compagne Érika me fait le plus grand bien, et ce, à chaque fois.

Est-ce que ça pourrait être meilleur, un jour ? Hmm... Je ne sais pas. Je suis de ceux qui estiment que la perfection n'existe pas. Je pars du principe que c'est toujours... bon, avec Érika.

C'est voluptueux.

C'est sensuel.

C'est sexy.

Que le sexe est agréable lorsqu'on est fou amoureux de la personne avec qui on fait l'amour... Moi c'est ce que je ressens à chaque fois que je fais l'amour avec Érika.









Érika et moi, nous nous connaissons depuis très longtemps. Nous avons tous les deux trente-quatre ans. Nous nous sommes rencontrés lorsque nous étions adolescents. C'était au collège. Nous suivions les mêmes cours de latin. 

J'ai tout de suite remarqué Érika. Difficile de ne pas la remarquer, en même temps... Une jolie fille, mignonne comme ce n'est pas permis, toujours bien habillée, intelligente, gentille et j'en passe... Ça peut paraître cliché, mais j'ai eu le béguin pour elle dès le départ. Inutile de préciser que mon cœur pulsait dès qu'Érika apparaissait dans mon champ de vision. Pour ne rien arranger à l'affaire, Érika a été ma camarade de classe de la cinquième... jusqu'à la terminale.

Je l'ai vue chaque jour, lors de ma scolarité.

Chaque année, elle a été ma déléguée de classe.

Chaque jour, je l'ai trouvée encore plus belle. C'est comme ça, n'est-ce pas, quand on est attiré par quelqu'un ?

C'est comme ça, n'est-ce pas, quand on est amoureux de quelqu'un ?

Moi, je n'ai jamais cessé de penser à Érika.

Et plus le temps a passé et que les années se sont succédé, plus Érika est devenue mon fantasme numéro un.

Je serais incapable de compter le nombre de nuits ou le nombre de fois où j'ai rêvé d'Érika. Ce dont je me souviens, c'est du nombre de matins où je me suis réveillé... et que je me suis rendu compte que j'avais éjaculé pendant mon sommeil. Car oui. Les draps, eux, se souvenaient de ce qu'il s'était passé pendant la nuit. Mais pendant de longues années, j'ai dû me contenter de fantasmes et de rêves érotiques mettant en scène Érika. J'ai dû me contenter de masturbations et d'éjaculations pour combler l'absence de ma camarade de classe.







Car oui, Érika n'était physiquement pas là.

Pendant toute sa scolarité, Érika a formé LE couple du collège puis l'un des couples les plus beaux du lycée avec son petit ami Nicolas.

Beaux, ensemble, ça oui, ils l'étaient.

J'ai été proche du couple pendant toutes ces années. Tous les deux étaient mes amis. À mes yeux, rien n'aurait été en mesure de les séparer, un jour. Jamais. À mes yeux, ils resteraient ensemble. Ils se marieraient et ils auraient des enfants. Ils auraient été amoureux et ils seraient restés ensemble jusqu'à ce que la mort les sépare. 

C'est ce qu'on souhaite pour les gens qu'on aime, n'est-ce pas ?

Et puis il y a eu ce jour de décembre, au milieu de l'année de terminale. J'étais dans les couloirs du lycée. C'était la pause du midi et je marchais en direction de la salle où mon prochain cours aurait lieu. Sur mon chemin, de loin, j'ai aperçu Érika... qui était inhabituellement seule. Soit Nicolas.  était absent ce jour-là, ou bien soit il était avec des potes à lui car Érika et lui étaient systématiquement ensemble quand ils avaient du temps libre, et ce, en toute circonstance. Je me suis approché de la salle de cours et, par conséquent, d'Érika. Érika n'était plus que l'ombre d'elle-même. Elle pleurait. Ça devait faire déjà un moment que j'avais vu les traces des larmes qui avaient coulé sur ses joues. C'était impossible d'arrêter Érika. Il devait se passer quelque chose de grave pour qu'Érika pleure comme ça. La douleur devait être inimaginable. Ça me faisait mal de voir Érika comme ça. Il fallait que je fasse quelque chose. Je n'ai pas demandé à Érika la raison pour laquelle elle pleurait. Je me suis contenté de lui demander si elle voulait que je la prenne dans mes bras, histoire que je la console. C'était ce que je pouvais faire pour lui apporter un peu de chaleur, pour qu'elle sache qu'elle n'était pas seule. Érika s'est blottie dans mes bras. Sa tête s'est posée dans mon cou. Moi, j'ai posé mes deux mains sur son corps.

Ça a été la première fois que j'ai pris Érika dans mes bras. 

Ça a été la première fois que mes mains se sont posées sur le corps d'Érika. Ce ne serait pas là dernière...

Qui aurait pu imaginer qu'une dizaine d'années plus tard, nous en serions là où nous en sommes, aujourd'hui ?

Érika, nous venons de faire l'amour dans le salon de notre appartement.

Moi, j'ai du mal, encore, mine de rien, à réaliser que je touche Érika, que je lui fais l'amour.

Force est de constater que je n'ai pas laissé passer ma chance de plaire à Érika... et l'opportunité de la séduire lorsque ça s'est présenté à moi.









Je m'en souviens comme si c'était hier.

Érika a fait des études de droit, après le lycée. Ses études définitivement terminées et son diplôme obtenu, Érika est devenue juriste. 

Entre temps, Érika s'est trouvée un passe-temps, une passion. 

Soucieuse de l'environnement et grande amatrice de produits cosmétiques, pourquoi n'aurait t-elle pas conçu sa propre gamme de cosmétiques ?

Érika s'est alors replongée dans les études, un temps. Une fois ses formations terminées, Érika a reçu les différents agréments nécessaires pour qu'elle puisse créer et développer sa gamme de produits.

Possédant des idées comme s'il en pleuvait et de l'imagination comme ce n'est pas permis, Érika a pris dès le départ son projet très à cœur. Ce qui n'avait été qu'un passe-temps... a pris de l'importance aux yeux de la jeune femme. 

Sans pour autant négliger son activité professionnelle principale de juriste, Érika s'est mise à passer de plus en plus de temps à confectionner les différents produits de sa gamme de cosmétiques.

Des savons... Des baumes pour les lèvres...









Avec le temps qui passait et la confiance qu'elle avait en son projet, Érika a senti que c'était le moment de donner naissance à sa gamme de produits cosmétiques.

La jeune femme a alors créé un site Internet. Elle a fait de la prospection. Elle a fait de la promotion. Elle a commencé à tenir un stand sur les marchés de la région. De temps en temps, elle tenait également un stand dans les parapharmacies des grandes surfaces de la région. Petit à petit, Érika a commencé à faire parler d'elle. Avec le bouche à oreille, ses savons et autres baumes à lèvres ont commencé à faire fureur. 

Ça a été dans ce contexte que les chemins d'Érika et de moi-même se sont de nouveau croisés...









C'était un samedi après-midi. Je m'étais rendu au supermarché pour faire mes courses.

J'ai dû passer une bonne heure sur place, le temps de trouver mon bonheur dans tous les rayons et d'ainsi noircir la liste que j'avais préparé, le temps également de taper la discute avec des connaissances que j'ai rencontré pendant mon périple à travers les rayons du supermarché.

Puis, ça a été le moment de me rendre à la caisse, de régler mes courses et de sortir du supermarché afin de charger les courses dans le coffre de ma voiture.









Mais ça, ça n'a été qu'une partie de ce qu'il s'est passé, en réalité.

Avec mon caddie, je suis passé devant la parapharmacie du supermarché pour pouvoir atteindre la sortie de l'établissement.

Et là, je l'ai vue.

Érika.

É-RI-KA.

Je l'ai immédiatement reconnue. Malgré les années qui s'étaient écoulées, elle n'avait pas changé.







Érika était restée Érika. Je l'avais vue discuter avec une femme. Ce devait être au sujet de sa gamme de produits cosmétiques.

Érika était souriante.

Érika était avenante.

Le temps d'un instant, j'avais fait un voyage dans le passé et j'avais revu l'adolescente qu'elle avait été. Et... Force avait été de constater qu'Érika était encore plus belle, à mes yeux.

J'avais fondu sur place, je me souviens.

La tentation avait été trop forte.

Il fallait que je rentre dans cette parapharmacie.

Même si ça n'avait qu'un prétexte pour jeter un œil sur ce qu'il y avait, ça avait été clair pour moi.

Il fallait que je voie Érika de plus près.

Il fallait qu'Érika me voit...