Chère lectrice rousse aux petits seins: Candice enceinte (7ème partie) - histoire érotique

Candice pleure. Je les vois, ces larmes qui coulent sur ses joues. Mais ce ne sont pas des larmes de tristesse. Non ! Elle est émue parce que les mots que je lui dis lui vont droit au cœur. D'ailleurs... C'est bien la première fois que je la vois pleurer, ma chère lectrice rousse aux petits seins. Je l'entends. Lorsque nous ne parlons pas, le silence règne dans le jardin municipal. 

Candice sanglote. Je suppose qu'elle a besoin d'évacuer ce trop-plein d'émotions qui s'est accumulé au plus profond d'elle depuis que nous nous sommes rencontrés. Alors, je ne dis rien. Je ne fais rien non plus. Je laisse Candice tranquille.





- Benoit... Mon amour... C'est bien ce que je disais. Je peux pas être aussi heureuse que je le suis, aujourd'hui. C'est toi qui me rends heureuse. Et si je pleure, c'est parce que c'est particulièrement fort, ce qu'il se passe en ce moment même, ce que je ressens. Je t'aime, Benoit. Oh... oui. Je t'aime.





Candice lâche juste après un soupir éloquent.





- Tu es si belle, Candice. Et tu l'es même lorsque tu pleures. Moi aussi, je t'aime. Oh... oui. Je t'aime, ma chère lectrice rousse aux petits seins.







Je laisse Candice s'exprimer, avec ses larmes. Si elles coulent, c'est pour une bonne raison. Ma chère lectrice rousse aux petits seins est touchée par les paroles que je prononce. Elle les reçoit au plus profond d'elle. Il faut la comprendre. L'homme à qui elle a écrit un jour, sans forcément attendre ou même espérer une réponse, vient de lui dire une nouvelle fois qu'il la trouve belle et qu'il l'aime. Je suis là, assis à côté d'elle, et je la regarde. Il faut me comprendre. La femme qui m'a écrit un jour, sans que je ne m'y attende ou même que je ne me doute de quoique ce soit, pleure parce qu'elle est émue.





- Viens dans mes bras, ma chérie. Je veux te sentir toute contre moi 

- Benoit...

- Viens te réchauffer auprès de moi, Candice.

- C'est ce dont j'ai besoin, là, Benoit.

- Là. Mes bras sont à toi, jolie rousse.





Ni une ni deux, Candice ne perd pas de temps et vient trouver refuge au creux de mes bras qui sont grands ouverts. Malgré le froid qu'il fait cet après-midi, il est quand même chaud, mon corps. Je veux que Candice s'y sente bien. Je veux que Candice se sente bien, tout court. C'est aussi simple que ça. Et pour ça, je suis aux petits soins pour elle. J'aime ça.







Dans neuf mois, Candice mettra au monde notre enfant. Dans neuf mois, elle fera de moi un père. Ce sera une fille ? Ce sera un garçon ? De quoi l'avenir sera t-il fait ? Une fois que notre enfant naîtra, serons-nous toujours le couple sensuel et passionnel que nous sommes aujourd'hui ? Nous verrons bien dans neuf mois.

Ce qui m'importe... CELLE qui m'importe, c'est Candice, ici, maintenant.

Si elle ne m'avait pas écrit sur le site, si je ne lui avais pas répondu, il n'y aurait pas ses larmes aujourd'hui. Il n'y aurait pas un bébé dans son ventre, aujourd'hui.

Je suis aux petits soins pour Candice. Je le veux. Ce sont des moments privilégiés, en tête à tête, que je vis avec ma chère lectrice rousse aux petits seins. C'est intime, comment nous sommes, ce que nous nous disons.

Je serre la main de Candice dans la mienne. Je caresse le revers de sa main avec la pulpe de mon pouce. Je suis aux petits soins pour Candice. Et là, je lui montre que ses larmes de bonheur m'émeuvent.







Je ne me mets pas à nu pour le moment, en ce qui me concerne. Ce n'est que partie remise. Ici, maintenant, c'est de Candice dont il est question. La femme que j'aime. La femme de mes rêves. La femme de ma vie. Un bébé vit dans son corps. Pour le moment, vu de l'extérieur, ça ne se voit pas. Ça aussi, ce n'est que partie remise.

Je ne suis pas de ceux qui chantent Je te promets de Johnny Hallyday à leur bien-aimée dès que l'envie leur prend. Moi, Benoit, je suis bien trop pudique pour ça. Je préfère être auprès de MA Candice, intime, la regarder dans le blanc des yeux et lui dire que je l'aime. Oui. Je suis cet amoureux.

Ici, sur ce banc, maintenant, en cet après-midi plutôt froid, je suis en compagnie de la chère lectrice rousse aux petits seins. Elle, elle n'est pas le genre de femme qui a besoin qu'on lui dise qu'elle est belle si elle le demande. En revanche, si elle ressent le besoin d'être émoustillée, elle me demande de lui parler de tel ou de tel moment de notre histoire d'amour. Oui. Candice est cette femme.





Ici, sur ce banc, maintenant, en cet après-midi plutôt froid, je raconte à Candice ce matin-là où nous avons fait l'amour dans notre lit. Ce matin-là où elle ne pouvait pas rendre mon réveil meilleur. Quand elle a passé sa courte nuisette vaporeuse au-dessus de sa tête, ses petits seins en poire sont apparus dans mon chemin de vision. Elle, elle se tenait à califourchon sur moi. Je n'avais d'yeux que pour elle. Il n'y a que Candice pour me faire cet effet. Ses yeux étaient brillants. Elle m'attendrissait. Je voyais bien qu'elle, elle n'avait d'yeux que pour moi à ce moment-là. La suite des évènements m'en a donné la preuve. J'avais l'impression d'être un bonbon particulièrement appétissant vu comment Candice me regardait.

J'avais chaud.

Mon cœur battait la chamade.

Je me demandais quand Candice allait me toucher. Car pour moi, ça ne faisait pas l'ombre d'un doute. Dans un avenir tout proche, c'était ce qu'il allait se passer.

Candice avait pris soin d'éveiller mon désir, de le faire naître et de le faire grandir crescendo. Quand elle fait étalage de sa sensualité, je ne réponds plus de rien.

Ça a été ce qu'il s'est passé, ce matin-là. 

Candice me mangeait des yeux.

Elle n'a fait qu'une bouchée de moi.







Ici, sur ce banc, maintenant, en cet après-midi plutôt froid, moi aussi, je suis émoustillé par ce que je raconte.

Je revois ce qu'il s'est passé ce matin-là.

Je revois Candice, nue, le sourire aux lèvres.

Je ferme les yeux. Je pousse un soupir.

Je les rouvre, mes yeux.

Je vois Candice.

Je regarde Candice.

Je lui souris.