Amour en musique: Moment câlin (1ère partie)

Récit érotique écrit par Mysterious91 [→ Accès à sa fiche auteur]
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Amour en musique: Moment câlin (1ère partie)
Laura et moi, nous ne perdons pas une seconde. Nos bouches se retrouvent et la magie renaît. C'est un feu d'artifice d'émotions qui nous prend au corps. Nous n'avons aucune intention de faire en sorte que ce baiser cesse. Même pas en rêve, ça! Nous perdons haleine tant ce baiser est sensuel, tant nous nous y donnons corps et âme. Est-ce que nous pouvons être plus heureux que nous le sommes déjà? Je ne sais pas. L'avenir nous le dira. Ce que je sais, c'est que je suis heureux, avec Laura dans mes bras et contre moi. Je n'ai jamais été aussi heureux que je le suis aujourd'hui. Telle une chatte qui a besoin de caresses, la rousse espiègle et coquine presse son corps contre le mien. À... mon avis... D'un, c'est parce qu'elle veut que je me fasse une piqûre de rappel de ses formes, une fois pour toutes, je pense. De deux, je sais qu'on aime qu'on la désire, Laura. Ne m'a t-elle pas dit un peu plus tôt dans la soirée que je m'y prenais bien? Oui, j'ai bel et bien entendu ça. Et oui, je la désire.
Le parfum de Laura me pénètre dans les narines. Décidément, c'est une senteur délicate mais agréable. Décidément, je ne m'en lasse pas. Quand je lui dis que c'est elle, la femme de mes rêves... À présent, je sais qu'elle le réalise. Et je veux continuer de le lui faire comprendre.
La peau de Laura est couverte de chair de poule. Ça contraste avec les taches de rousseur qui ornent son corps, tout entier. Elle est douce, sa peau, à Laura.
Je me délecte de la volupté de ses formes et de la beauté de ses courbes. Elle est la féminité incarnée, Laura. Elle est féminine dans les mots qu'elle prononce et dans les gestes qu'elle fait. Elle est féminine dans le comportement qu'elle adopte et dans la sensualité qu'elle aiguise. C'est un tout chez elle qui fait qu'elle n'en finit pas de me plaire. Là, nous sommes enlacés. C'est limite si j'entends son cœur battre tant elle est proche de moi. C'est fort, comme pensée... et comme sensation. Si Laura dit que je suis à elle et qu'elle compte bien en profiter... Alors, elle est à moi et je veux profiter de chaque seconde que je passe avec elle. Ces moments-là sont uniques. Ce n'était pas hier qu'on les a passés ensemble. Ce ne sera pas demain qu'on les vivra comme ça. Laura m'émeut. Et je l'avoue: moi aussi, j'ai le cœur bat fort dans ma poitrine. Si Laura posait sa tête sur mon torse, si elle se concentrait un minimum, je suis sûr qu'elle le sentirait pulser tant ce que nous partageons est intense. Et quand je pense à ce que nous avons fait jusqu'à présent... ce qu'il va se passer incessamment sous peu... Ça me fait bander.
Incessamment sous peu, au moment où je m'y attendrai le moins, Laura repassera à l'action et fera de mon cul le centre de son monde. Je suis persuadé qu'elle n'attend que ça, la coquine, telle que je la connais. Elle me mentirait si elle prétendait le contraire. Mais je sais aussi qu'elle affectionne ces moments câlins à leur juste valeur.
En ce qui me concerne, moi aussi, je jouis de ces moments privilégiés où tout est calme, où le rythme retombe. Les petits baisers et les mots doux... Les galoches et les paroles enflammées... Qui plus est, Laura me fascine. C'est aussi simple que ça: mes yeux sont et restent posés sur Laura. Elle est jolie autant qu'elle est douce. La femme de mes rêves, quoi. Mais moi aussi, dans un coin de ma tête, j'ai envie de continuer de faire l'amour avec elle.
Libidineuse et sensuelle à souhait comme elle est, il m'est impossible désormais de résister au chant de la sirène qu'est Laura. Ses baisers sont des gourmandises. Son visage a des expressions diverses et variées en fonction de son état d'esprit du moment. Elle peut aussi bien sourire que faire la moue.
C'est ce que j'aime chez elle, depuis que je la connais. Il peut se passer tout et n'importe quoi, et ce à n'importe quel moment. Quand elle me disait tout à l'heure qu'on ne s'ennuie pas quand sa meilleure amie Sarah est dans les parages... Eh bien... On ne s'ennuie pas... jamais, aux côtés de la jolie rousse aux gros seins. Oh... non. Il peut se passer n'importe quoi, n'importe quand, lorsqu'on est en sa compagnie. Que je l'affectionne, sa compagnie...
Nous nous mangeons des yeux. Nous nous mangeons des lèvres. Nous cédons à la tentation. Nous succombons à la passion. Laura est tellement câline dans ces moments-là. Dès lors, je n'ai plus aucun recours pour lui résister. De toute façon, ça ne me vient pas à l'idée. Je n'en ai pas la moindre intention, de lui résister. Ce qu'elle voudra, je le lui donnerai. Je ne résiste, ni à l'idée, ni à l'envie, de caresser ses beaux gros seins.
Ni une, ni deux, mes mains retrouvent le contact familier... le moelleux, la douceur et la chaleur de la poitrine de Laura.
- Benoit... Mon Benoit... Mon joli mystérieux... Tu peux... Tu le sais. Ils te plaisent tellement, mes beaux gros nichons. Ils te fascinent. Et moi, quand c'est comme ça, j'en prends, du plaisir. Continue. Aaah...
Laura soupire. Ça veut tout dire. Elle va bien et elle est heureuse. Et vous savez comment je sais ça? C'est tout simple. J'ai dans mes bras la femme de mes rêves et je veille à ce que tout se passe pour le mieux. En ce qui me concerne, je sais qu'elle a attendu tous ces moments depuis qu'elle m'a vu jouer pour la première fois avec mon groupe, les "Princes of the Universe". Et là, je l'entends respirer alors qu'elle se blottit dans mes bras. Toute nue, elle a froid et elle est à la recherche de la chaleur de mon corps. Elle peut... Et moi, je le veux.
La peau de Laura est douce comme du velours. C'est l'impression qu'elle me donne, dans ce lit, à l'instant-t, alors que Laura se colle encore un peu plus contre moi. Moi, dans l'incapacité irrémédiable, désormais, de résister à l'appel de ses seins, je les pelote. Je joue avec. Je ne m'en lasse pas. Laura en joue, bien évidemment, de cette attirance de tous les instants que j'ai pour ses jolis gros nichons. Et là, alors que nous nous câlinons, je sens, à la caresse, ses tétons durcis par l'excitation, le désir et le plaisir. Alors... J'ose...
Avec mon pouce, je joue avec un téton qui pointe impudiquement. Ce téton, il est dur. Du fait que ses seins sont en forme de poire, les aréoles larges de ma toute récente petite amie sont mises en avant. Inutile de préciser dès lors que je me délecte de leur vue. Elles sont belles. M'occuper des tétons dressés de Laura tout en l'embrassant.... Mais je suis dans le Jardin d'Éden, moi! De plus, Laura soupire. Je sens son souffle contre ma bouche. Je me fais des films, je m'imagine toutes sortes de situations. Oui peut-être que je tire des plans sur la comète. Mais voilà. Je suis tombé amoureux d'elle et je veux vivre à ses côtés.
- Benoit... Si tu savais à quel point mon coeur bat la chamade, là, pendant que tu joues avec mon téton...
Mes lèvres se détachent de celles de Laura. Je la regarde. Ses paroles me touchent. Et je vois bien CE regard qu'elle m'adresse. Laura m'émeut quand ses yeux s'expriment comme ça. Dès lors, les dégâts sont un peu plus perpétrés, encore. Et j'ai plus que jamais envie d'elle. Ça tombe bien. Je continue de bander. En réalité... Je n'ai jamais cessé de bander, même lorsque Laura est descendue tout à l'heure. Si Laura était curieuse, elle le verrait. Et la connaissant... Elle ne se ferait pas prier...
- Mais tu bandes, Benoit! Petit... coquin, mystérieux! Tu sais que j'aime que tu bandes pour moi.
Laura déplace légèrement la couette de telle sorte que ma verge soit dans son champ de vision. Ni une, ni deux, elle l'empoigne. Et elle entame un mouvement de va-et-vient qui me fait tressaillir. J'en gémis de plaisir tant Laura est douce dans ces moments-là. Ma peau se couvre un peu plus de chair de poule.
- Mmmh, oui, joli mystérieux... Tu vas jouir et c'est moi qui te donnerai cet orgasme. Tu... m'entends?
Ah les papouilles et les mamours... Avant de rencontrer Laura, je n'avais jamais connu ça. Je réalise aujourd'hui à quel point on peut en tirer du plaisir. Ça en procure à quelqu'un autant qu'on en reçoit. Avec Laura, je suis bien. Il n'y a rien de plus à dire. Ce qu'on vit là, dans ce lit, ça ne s'est pas passé hier et ce ne sera pas pareil demain. Nos corps sont nus et nos cœurs le sont tout autant. Ce n'est pas plus mal de faire des pauses, pendant l'amour. Ça permet de reprendre son souffle. Et puis ne dit-on pas que le plaisir est encore meilleur lorsqu'on retarde le moment crucial, celui où l'on tutoie les étoiles et qu'on atteint le septième ciel ?
Laura, elle, n'a visiblement pas envie d'une trêve. Voilà qu'elle est passée de nouveau à l'attaque, avec mon sexe dans son poing.
- Laura..
- Benoit...
Nos voix sont douces. Nous nous bouffons des yeux. Ceux de Laura, eux, continuent de briller. Ils sont beaux à regarder. Je m'y plonge. Je m'y noie. J'aime ce sentiment.
- Laura...
- Oui, Benoit ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Rien. Juste... Tu es belle. Je suis bien, avec toi. C'est... bon, ce que tu me fais. Continue...
- Mon amour...
La voix de Laura est légère comme une plume. C'est un délice de l'écouter.
- Mon mystérieux... Tu aimes comment je te masturbe ? Ça te plaît ?
Je regarde Laura. Je hoche la tête. J'approche mon visage du sien.
- Toi, tu veux m'embrasser. Dis-moi. Tu peux. Tu le sais, bébé. Et tu sais que j'aime ça. Tu t'y prends bien.
Je ne me fais pas prier car je reçois le message cinq sur cinq. Quel plaisir, ces moments ! Je ne reste pas de marbre car je ne sens que trop bien l'étau que le poing de Laura forme autour de mon érection. La main de ma belle s'agite. Crescendo, le tempo s'accélère et l'effet de fait irrémédiablement ressentir. C'est limite si ça me laisse sans voix. Tout ce que Laura me fait, j'aime ça et j'en redemande. Elle sait s'y prendre, il n'empêche, lorsqu'il s'agit de plaisir et de sexe. Impossible d'être indifférent. Impossible de ne rien ressentir. Nos lèvres se touchent. Elles se collent. Elles se moulent. J'ai le cœur qui bat la chamade. C'est Laura qui en est la responsable, quoi !
- Tu m'as manqué, Laura. Je sais... Tu t'es pas absentée longtemps. Mais voilà. Je me suis senti seul. Ça a fait bizarre.
- C'est pas idiot du tout, tu sais, ce que tu dis, Benoit. Et tu sais quoi ? Moi aussi, j'ai ressenti la même chose. Depuis que j'ai pénétré dans votre loge, je me suis habituée à ta présence. Et là, j'étais seule. Pas pour longtemps, soit. Mais voilà. Tu m'as manqué. Je n'avais qu'une envie, c'était de revenir ici. Pour que tu me prennes dans tes bras.
À l'écoute de ces mots, ça fait immédiatement tilt dans ma tête. Ça rentre par une oreille mais il ne faut surtout pas que ça ressorte par l'autre. Nous sommes tous les deux dans le plus simple appareil. La différence, c'est que Laura vient de sortir temporairement de la chambre pour aller récupérer le lubrifiant qui se trouvait au rez-de-chaussée de la maison, dans son sac à main. Je plaide coupable sans hésiter, les deux mains levées. C'est moi qui ai fait mon caprice, si je puis dire, et qui ai insisté pour qu'elle descende le chercher. À présent, elle se réchauffe dans mes bras. Pendant son absence momentanée, je me suis installé à sa place afin qu'elle s'imprègne de la chaleur de mon corps.
C'était la moindre des choses que je puisse faire. Laura est câline. Laura est gentille. Elle est un amour, cette nana. Quand elle a les yeux qui brillent, quand elle a le sourire aux lèvres, j'accepte de déposer les armes. Quand elle prononce mon prénom, quand elle me dit qu'elle est on-ne-peut-mieux auprès de moi, je prends chaud et j'aimerais limite faire un arrêt sur image. Je fais main basse sur la bouche de Laura et j'y reste. Pour rien au monde j'ai envie de m'en retirer. Moi aussi, je suis bien. L'émotion s'empare de moi et m'étreint. Sans réfléchir, je presse mon corps contre celui de Laura. Je veux retrouver la douceur de sa peau. Je veux retrouver sa chaleur et son humidité.
Laura a son fameux petit rictus coquin dont je commence à avoir l'habitude. L'instant d'après, je capte un soupir.
- Benoit... Si seulement tu sentais battre mon coeur contre ton oreille... Sous tes doigts... Je... Je ne rêve que de ça.
En guise de réponse, je presse davantage mes lèvres sur celles de la chérie. S'entendre dire qu'on est la personne qui compte le plus pour quelqu'un, ça fait chaud au cœur. Là, j'ai juste envie d'être bien auprès de Laura. Tout contre Laura.
Plus Laura me branle, plus j'ai le souffle court. Je ressens le besoin de trouver un second souffle. Du coup, je me retire momentanément de la bouche de ma petite amie. Laura ne perd pas de temps pour se rendre compte de ce qu'il se passe.
- Il faut peut-être que je te ménage, chéri.
Laura se met alors à glousser.
- Tu aimes le sexe, mon amour. T'es comme moi. J'aime que tu sois comme ça. Mais plus ça va, plus t'es épuisé à force.
Je regarde Laura. Non... Non! Qu'elle ne me ménage pas ! Oui, en effet, j'ai besoin de reprendre des forces. Mais non, cependant, je n'ai pas du tout envie que ça se calme entre nous.
- Laura... Oui, je l'avoue. Je suis un peu fatigué. Mais voilà. Tu aimes le sexe, toi aussi. Et je suis bien, avec toi. J'aime que tu sois comme ça. J'ai tout sauf envie de m'endormir. S'il te plaît. Continue, jolie rousse.
- Hmm, mystérieux... Mais moi aussi, j'ai envie de continuer, tu sais ? On continue, alors ?
- Mais bien sûr qu'on continue, chérie! Quelle question !
- Be... noit ! Tu es à moi et je compte continuer d'en profiter. Oh... oui.
- Un baiser, Laura.
- Un baiser, Benoit.
On reprend notre partie de baisers. C'est grisant de sentir l'haleine d'une personne quand on l'embrasse. Et si on touche son corps dans le même temps, ça rend le baiser encore meilleur. Enfin... C'est ce que je pense.
- Aaah...
Et revoilà Laura qui soupire.
- Laisse-moi deviner, Laura. Je... crois savoir ce qui te fait soupirer comme ça.
- Ah... oui, mystérieux ?
- Ouais.
- Et qu'est-ce qui me fait soupirer comme ça, alors ? Tu peux me le dire ?
- Hmm... Peut-être que c'est parce que j'ai mes mains posées sur toi. À toi de me dire, ma jolie...
Sans répondre, Laura repose ses lèvres sur les miennes. Elle les presse. C'est un baiser fougueux qui me prend de court.
J'ai le souffle coupé. Dites-moi comment je suis censé retrouver une respiration normale si Laura s'amuse à jouer à ce jeu-là. Je sais bien que c'est sa nature et que c'est quelque chose de naturel chez elle. Ça me plaît et pour rien au monde je veux que ce trait de personnalité la quitte.
- Benoit...
- Oui, Laura ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Tes mains et ta bouche sur ma poitrine me manquent. Je sais que tu les aimes, mes gros seins. J'ai envie que tu saches à présent que je ne peux pas m'en passer, désormais, de tes mains et de ta bouche sur mon corps. Voilà. C'est dit.
Ces mots me touchent. Je la regarde, Laura. Quand elle se met à nu, quand elle ne joue plus les grosses dures, ça me fait particulièrement quelque chose.
- Laura...
- Benoit...
Décidément, nos yeux ne se quittent pas et n'y parviendront pas, si nous continuons de nous bouffer du regard comme nous le faisons.
- Moi aussi, vois-tu, je ne peux rien faire quand tu me manges des yeux comme tu le fais et quand tu me parles.
- Benoit...
- Je vais continuer, Laura. Je suis inspiré.
- Continue, alors. J'aime que tu le sois, inspiré. Surtout quand c'est moi, ta muse.
- Tout ce que tu voudras, je te le donnerai, jolie rousse.
- Alors, tout ce dont tu auras envie, je suis prête à faire en sorte que ce soit à toi, mon mystérieux.
Oui. Je le suis, inspiré. Ce sont l'amour et la passion qui sont en train de s'exprimer, là. C'est Laura, tout entière, qui m'inspire. Dans un coin de ma tête, j'ai des bribes de paroles qui me viennent. Quand l'inspiration est là, il ne faut pas la museler. Surtout pas. Dans un coin de ma tête, c'est ce que je fais. Dans un coin de ma tête, je me laisse inspirer par ma muse.
Voir Laura me dévorer du regard, entendre Laura me dire tout ce qu'il lui passe par la tête... C'est décidément un beau spectacle qu'elle m'offre.
Sur un coup de tête, moi aussi, je porte une main sur Laura. En confiance, inspiré, ma deuxième main se joint à la fête. Laura m'a dit que mes mains et ma bouche lui manquaient ? Qu'elle se rassure. Plus pour très longtemps. La preuve ! Mes mains sont là, sur elle. J'entends Laura soupirer. Ce son m'inspire car il m'émoustille. Je veux pousser le bouchon un peu plus loin encore. Ma bouche se pose sur la sienne. Là. Je goûte de nouveau à ses lèvres. Elles ont beau avoir de moins en moins ce goût de cerise... J'ai et je garde le même plaisir lorsque je l'embrasse, Laura. Qu'en est-il, d'elle ?
Il ne faut pas que je cherche midi à quatorze heures. La seule façon pour moi de savoir si ça plaît toujours autant à Laura, c'est de le lui demander. La plus belle des réponses qu'elle me formulerait, ce serait qu'elle me dise que je la désire et que je m'y prends bien. En fait, ce serait la réponse de tout à l'heure, lorsqu'elle m'a avoué que son fantasme était que je sois à quatre pattes pour qu'elle me fasse un anulingus. Là. C'est à présent que je dois savoir. Je la regarde, Laura. Je lui adresse un sourire. Sa réponse ? Elle répond à mon sourire.
- Benoit... Qu'est-ce que t'es beau. Continue de sourire. De ME sourire. C'est comme ça aussi que tu me plais.
Ce qu'elle vient de dire, ça me va droit au cœur. Ça me donne chaud. Que ce soit ELLE, ma toute première petite amie qui prononce ses mots, ça revêt pour moi une valeur toute particulière.
- Laura... Quand tu me parles, je réponds de rien. Continue de me mettre en confiance. Continue de l'aiguiser, ma confiance. Tu t'y prends si bien.
- Benoit...
Ah la voix douce et caressante de Laura... J'ai beau m'y habituer... Ça me fait encore tout bizarre d'entendre une femme me parler, de l'écouter me dire des mots d'amour. C'est en ce moment même que je réalise pourquoi on a l'habitude d'en faire tout un plat, de l'amour. Je comprends mieux, alors. Parce que c'est à mon tour d'être tombé amoureux, aujourd'hui. C'est un sentiment agréable lorsqu'on s'imprègne de l'amour qu'un être nous porte. C'est un je-ne-sais-quoi d'incomparable pour moi aujourd'hui car c'est tout simplement tout nouveau dans ma vie. Je veux profiter de ces moments particuliers à leur juste valeur car ils sont uniques. Laura est belle, et je suis bien avec elle. Laura me rend heureux, et c'est d'elle dont je suis amoureux. Oui. Les moments câlins sont uniques et ils sont à croquer à pleines dents. C'est ce que j'ai l'intention de faire, avec Laura. Et je sais que je peux compter sur cette jolie rousse, coquine comme ce n'est pas permis.
Oui. Je sais que je peux compter sur Laura pour qu'elle me rende la pareille. La connaissant un petit plus à présent, depuis notre rencontre dans la loge du Café des Amours mortes, ce serait étonnant qu'elle ne soit pas joueuse.
- Mon Benoit...
Les yeux de Laura brillent. C'est une vue qui me bouleverse. C'est décidément un beau moment, ce que nous sommes en train de vivre. Je découvre la beauté et la chaleur des câlins. C'est un délice de sentir le corps de la personne contre le sien. Là, étant donné que la peau de Laura est à nu, j'en apprécie le toucher et la température. Je croque dans la pomme à pleines dents. Je vis le moment présent.
Le corps de Laura m'attire. Le corps de Laura m'appelle. Il est beau. C'est le seul corps au monde qui me plaît. Le corps de Laura est un appel à la volupté et aux plaisirs. Son corps lui en donne, du plaisir, à Laura. Lorsqu'elle est en galante compagnie, son corps en procure tout autant, à cette compagnie. Laura aime le sexe. Laura raffole des plaisirs. Ce n'est plus un secret pour moi. Et c'est un privilège pour moi, d'y goûter à ces plaisirs, en aussi charmante compagnie. Ni une, ni deux, je laisse mes mains posées sur Laura. Je les déplace subtilement. Là. Je me remets à caresser Laura. C'est quelque chose auquel je commence à prendre goût.
J'y prends du plaisir. Mais je pense tout autant au plaisir que ma petite amie a quand je la touche. Mes attouchements ont pour but qu'elle se sente bien. Autant elle aime le sexe, autant les moments câlins la mettent en émoi. Autant le sexe lui apporte des sensations voluptueuses et des orgasmes, autant les moments câlins font battre son cœur fort. Elle se sent particulièrement bien, alors.
Que je suis bien, dans ce lit, avec Laura... Mais qu'est-ce que je suis bien. On-ne-peut-mieux. J'adore ces moments que l'on vit ensemble. À l'entendre, à la voir, je sais que c'est la même chose pour elle. Je la caresse. Son corps m'intrigue toujours autant, et je suis curieux. Ça me rend... gourmand. Laura est à moi. Tout à moi. Rien qu'à moi. Et je compte bien profiter qu'elle soit là. Mais... N'oublions pas, hein! Moi aussi, je suis à elle. Elle me l'a martelé plusieurs fois pour que ce se soit marqué au fer rouge en moi. Impossible pour moi de me retirer ces paroles de la tête. Même pas en rêve. Je sens le toucher délicat de ses doigts sur ma peau. Instinctivement, je me cambre pour lui faciliter la tâche.
Je me laisse aller et je ne pense à rien. Je laisse mes doigts se promener doucement, avec prudence, sur la peau à la fois soyeuse et luisante de sueur de ma petite amie. Je reste à l'écoute de la manière à laquelle elle réagit à mes attouchements. C'est important pour moi. C'est comme lorsque je suis posé et que je laisse mon inspiration s'exprimer lorsque j'écris une chanson. Je me laisse envahir par les émotions et par les sensations.
La respiration de Laura est une agréable musique pour mes oreilles. Elle me berce. Elle m'apaise. C'est un doux cocon dans lequel nous sommes paisiblement, Laura et moi. Nous y sommes bien. Moi? Je suis particulièrement bien quand Laura est à mes côtés.
Laura sent bon. Elle est une agréable compagne, au lit. Je brûle de vivre le quotidien avec elle.
C'est dingue comme je peux l'avoir dans la peau. Ça ne fait que quelques heures que nous nous connaissons. Ça n'a pas d'importance. Nous nous entendons bien. Mieux! Nous avons des atomes crochus et nous sommes sur la même longueur d'onde. Je brûle de savoir ce que la suite de la nuit nous réserve...
Lorsque Laura se comporte comme elle le fait là, c'est mon alibi pour continuer de la toucher.
Je ne me lasse pas de porter mes deux mains sur son corps, de poser mes doigts sur sa peau. Son langage corporel parle pour elle et m'encourage.
Bon... dieu! Je n'avais jamais senti mon cœur battre à ce point pour une femme, comme ça, jusqu'à cette nuit. Dieu sait pourtant qu'il y en a eu, des filles qui ne m'ont pas laissé indifférent et que j'ai pu trouver à mon goût... Laura, ce n'est pas pareil. Je la trouve tout à fait à mon goût. C'est ELLE, la femme de mes rêves.
Elle ne se refuse pas à mes mains qui la touchent. Quant à ses yeux, ils me disent ce que j'ai besoin de savoir quand je m'y plonge et quand je finis par m'y noyer. C'est ELLE, mon initiatrice.
La communication dans un couple, c'est primordial. Je raffole de ces moments calme, câlins, privilégiés. C'est ELLE et MOI, sur l'oreiller.
J'ai chaud. J'ai le cœur qui bat la chamade. C'est ELLE, Laura, qui fait que je suis comme ça. C'est tout nouveau pour moi, tout ça. Je savoure ces moments à leur juste valeur.
J'ai l'esprit qui fourmille d'envies. Je les visualise. C'est sûr : je ne les réprimerai pas.
Mes pensées sont destinées à Laura. Je la désire. Elle est belle et elle est charmante. C'est elle qui a fait le premier pas et qui m'a adressé la parole. Tout ce qu'il se passe depuis, ça se passe naturellement. Ça fait partie des raisons pour lesquelles nous nous entendons bien et que nous sommes sur la même longueur d'onde.
L'un de mes bras passe autour du ventre de Laura, un peu comme le tentacule d'un invertébré. Je me presse contre elle. Je suis toujours aussi dur. Je colle mon érection sur son ventre. Je veux qu'elle me sente comme ça, pour elle, Laura.
- Be... noit! Mais tu bandes toujours autant, dis-moi ! Pe... tit coquin! Tu sais que j'aime ça. Viens !
Je presse mes lèvres sur les siennes. Là. J'embrasse Laura...
Laura et moi, nous continuons de nous délecter des plaisirs charnels. Ça nous plaît et nous nous câlinons comme ça nous chante. Quand je suis aux côtés de Laura, c'est agréable et ça fait que je ne pense à rien. C'est comme si le temps s'est arrêté.
Laura et moi, nous nous bouffons des yeux. Ça nous plaît et ça nous confirme que nous sommes bien, ensemble. Nous nous sourions. Tels des adolescents qui connaissent leurs premiers émois amoureux, nous nous tenons chaud. Nus comme des vers, nous nous tortillons sous la couette.
La tête sur l'oreiller, nous nous accordons un moment de répit après tout ce que nous venons de vivre jusqu'à présent. Pourtant, je ne sais que trop bien que la tempête reviendra après le calme. C'est écrit. Je le sais. Ce que je sais aussi, c'est que ce n'est pas pour me déplaire.
La tête sur l'oreiller, Laura et moi, nous nous parlons. Nous nous parlons à voix basse. Nous nous disons tout ce que nous avons sur le coeur. Nous nous disons que nous sommes bien, ensemble.
J'ai beau savourer l'instant... À certains moments, il m'arrive d'avoir encore du mal à réaliser que je suis au lit, aux côtés de la femme de mes rêves. Laura est douce, et elle est du genre à vous rendre fou lorsque vous lui plaisez. Laura est espiègle, et elle aime user de ses charmes pour vous plaire. Il y a tant des choses chez Laura qui me plaisent. C'est donc vrai... Nous nous sommes rencontrés. Nous nous apprivoisons, petite touche par petite touche. Nous flirtons. Nous nous sommes avoués que nous nous plaisons. Nous nous sommes avoués que nous avons des sentiments l'un pour l'autre. Nous sommes au lit. Nous faisons l'amour.
Malgré le calme provisoire, la réalité... C'est que le répit est relatif quand Laura est dans les parages. La preuve! Se doutant, en apprenant petit à petit à me connaître, qu'il y avait beaucoup de premières fois pour moi, Laura dose avec subtilité les phases où nous coquinons et les phases où le calme revient après la tempête. Laura joue les émoustillantes, petite touche par petite touche. Et là, c'est mon plaisir qu'elle dose à bon escient, alors qu'elle me masturbe.
- Joli mystérieux... Tu vois? Je ne t'ai pas menti. Comment je suis, ce que je te fais... Ce n'est que du plaisir, Benoit. Ne l'oublie pas, ça.
Ah Laura... Dites-moi comment il est juste... ne serait-ce qu'envisageable d'être insensible au charme de Laura. Impossible.
- La femme de mes rêves...
Le plaisir est agréable. Voluptueux. Ça a pour effet que je le savoure à sa juste valeur, ce plaisir que Laura me donne. Mais... Je ne dois pas être le seul à prendre du plaisir. Quand on est sur la même longueur d'onde que quelqu'un, le plaisir ne doit pas être à sens unique.
Je décide donc de faire des miennes.
Appâté par les beaux gros seins alléchants de Laura, je leur rends hommage une nouvelle fois. Lentement, délicatement, tout doucement, je tends une main dans leur direction.
- Laura...
- Benoit... Je vois ce que tu t'apprêtes à faire. Tu... peux.
Les seins de Laura sont deux beautés à la fois généreuses et voluptueuses. Je n'en ai que pour eux depuis que ma petite amie les mis à nu, un peu plus tôt dans la soirée.
Laura ne peut pas s'empêcher de laisser jaillir de sa gorge son fameux petit rire coquin. Qu'elle le fasse. Qu'elle ne s'en prive pas. Qu'elle rit. J'aime quand elle fait des trucs comme ça. J'aime quand elle est comme ça, tout simplement. Heureuse. Elle-même.
- Effleure mes seins avec ta main, Benoit...
J'obéis à la consigne de Laura. Sans véritablement les toucher, je couvre la poitrine de la jolie rousse émoustillante d'un attouchement léger. Je ne vais pas plus loin.
- Pose ta main sur mes seins, mystérieux. Touche-les.
J'obéis à la consigne de Laura. Lentement, délicatement, tout doucement, ma main prend contact avec les deux monts de Laura. Je ne vais pas plus loin. Je plonge mon regard dans celui de Laura.
- Benoit... Aaah... Ce n'est que du plaisir, ce que tu me donnes, là. Ce n'est que du bonheur en barres. Tu continues de t'y prendre toujours aussi bien, avec moi.
Laura ne peut s'empêcher de soupirer, à présent.
La jeune femme ne fait qu'un avec moi. Elle se laisse aller. Depuis le temps qu'elle rêvait que ce moment arrive... Ce qu'elle vit à mes côtés, depuis notre rencontre, c'est encore plus beau qu'elle avait espéré. La réalité a bien plus de saveur. Laura se rend compte, à mon contact, que les câlins lui procurent bien plus de plaisir que ce qu'elle pensait.
Elle qui se disait qu'elle n'était pas cul-cul la praline... Elle qui aime le sexe et le plaisir... Voilà qu'elle aussi, à travers notre rencontre, elle se découvre. C'est une boîte de Pandore qui s'ouvre en cette nuit particulière.
- Benoit...
Laura me regarde. L'expression de ses yeux est touchante. Ses prunelles brillent d'une lueur particulière. Le corps de Laura a beau être dénudé... L'âme de ma petite amie rousse, coquine à souhait, l'est tout autant, nue. Laura me touche. Au plus haut point.
- Cette nuit, tu es le premier homme qui a trouvé la clé qui ouvre ma boîte de Pandore, Benoit.
Laura émet un soupir.
- Je découvre que les câlins me procurent un plaisir similaire à celui de la pénétration. Mon beau mystérieux... Je t'appartiens. Fais de moi ce que tu veux.
Cette fois, c'est on-ne-peut-plus clair. Laura jouait les grosses dures, jusqu'à présent. Elle portait sur elle une armure. Je ne sais pas encore pour quelle raison. Pour se protéger? Pour ne pas souffrir? Au moment qu'elle jugera opportun, elle m'en parlera. Je le sais. Ça ne fait pas l'ombre d'un doute pour moi.
- Laura...
Je fonds. Je ne réponds plus de rien. Laura vient de me dire, une fois pour toutes, qu'elle m'appartient? Très bien. Alors, moi aussi, je suis à elle. Corps et âme... et sexe.
- Laura... Donne-toi tout entière à moi. Fais-moi confiance. Tu... peux.
- Benoit... MON Benoit... Aaah...
Je scrute attentivement les yeux de Laura. Leur expression, leur éclat. Dieu sait que je raffole de ces choses-là. Avec Laura, je ne peux pas mieux les savourer.
- Mon amour... Je sens mon coeur bat la chamade. Il bat comme ça pour toi. Si tu savais, joli mystérieux... Viens le sentir battre sous tes doigts, contre ton oreille...
Cette fois, je n'ai pas l'intention de rester sans rien faire, à l'écoute de ces paroles on-ne-peut-plus sensuelles.
J'entends Laura glousser. Puis, je l'entends émettre son petit rire libidineux, une fois de plus.
- Benoit... Tu vois que je te connais de mieux en mieux. Tu en as envie... Alors, viens. Viens sentir mon coeur battre sous tes doigts, contre ton oreille...
Le parfum de Laura me pénètre dans les narines. Décidément, c'est une senteur délicate mais agréable. Décidément, je ne m'en lasse pas. Quand je lui dis que c'est elle, la femme de mes rêves... À présent, je sais qu'elle le réalise. Et je veux continuer de le lui faire comprendre.
La peau de Laura est couverte de chair de poule. Ça contraste avec les taches de rousseur qui ornent son corps, tout entier. Elle est douce, sa peau, à Laura.
Je me délecte de la volupté de ses formes et de la beauté de ses courbes. Elle est la féminité incarnée, Laura. Elle est féminine dans les mots qu'elle prononce et dans les gestes qu'elle fait. Elle est féminine dans le comportement qu'elle adopte et dans la sensualité qu'elle aiguise. C'est un tout chez elle qui fait qu'elle n'en finit pas de me plaire. Là, nous sommes enlacés. C'est limite si j'entends son cœur battre tant elle est proche de moi. C'est fort, comme pensée... et comme sensation. Si Laura dit que je suis à elle et qu'elle compte bien en profiter... Alors, elle est à moi et je veux profiter de chaque seconde que je passe avec elle. Ces moments-là sont uniques. Ce n'était pas hier qu'on les a passés ensemble. Ce ne sera pas demain qu'on les vivra comme ça. Laura m'émeut. Et je l'avoue: moi aussi, j'ai le cœur bat fort dans ma poitrine. Si Laura posait sa tête sur mon torse, si elle se concentrait un minimum, je suis sûr qu'elle le sentirait pulser tant ce que nous partageons est intense. Et quand je pense à ce que nous avons fait jusqu'à présent... ce qu'il va se passer incessamment sous peu... Ça me fait bander.
Incessamment sous peu, au moment où je m'y attendrai le moins, Laura repassera à l'action et fera de mon cul le centre de son monde. Je suis persuadé qu'elle n'attend que ça, la coquine, telle que je la connais. Elle me mentirait si elle prétendait le contraire. Mais je sais aussi qu'elle affectionne ces moments câlins à leur juste valeur.
En ce qui me concerne, moi aussi, je jouis de ces moments privilégiés où tout est calme, où le rythme retombe. Les petits baisers et les mots doux... Les galoches et les paroles enflammées... Qui plus est, Laura me fascine. C'est aussi simple que ça: mes yeux sont et restent posés sur Laura. Elle est jolie autant qu'elle est douce. La femme de mes rêves, quoi. Mais moi aussi, dans un coin de ma tête, j'ai envie de continuer de faire l'amour avec elle.
Libidineuse et sensuelle à souhait comme elle est, il m'est impossible désormais de résister au chant de la sirène qu'est Laura. Ses baisers sont des gourmandises. Son visage a des expressions diverses et variées en fonction de son état d'esprit du moment. Elle peut aussi bien sourire que faire la moue.
C'est ce que j'aime chez elle, depuis que je la connais. Il peut se passer tout et n'importe quoi, et ce à n'importe quel moment. Quand elle me disait tout à l'heure qu'on ne s'ennuie pas quand sa meilleure amie Sarah est dans les parages... Eh bien... On ne s'ennuie pas... jamais, aux côtés de la jolie rousse aux gros seins. Oh... non. Il peut se passer n'importe quoi, n'importe quand, lorsqu'on est en sa compagnie. Que je l'affectionne, sa compagnie...
Nous nous mangeons des yeux. Nous nous mangeons des lèvres. Nous cédons à la tentation. Nous succombons à la passion. Laura est tellement câline dans ces moments-là. Dès lors, je n'ai plus aucun recours pour lui résister. De toute façon, ça ne me vient pas à l'idée. Je n'en ai pas la moindre intention, de lui résister. Ce qu'elle voudra, je le lui donnerai. Je ne résiste, ni à l'idée, ni à l'envie, de caresser ses beaux gros seins.
Ni une, ni deux, mes mains retrouvent le contact familier... le moelleux, la douceur et la chaleur de la poitrine de Laura.
- Benoit... Mon Benoit... Mon joli mystérieux... Tu peux... Tu le sais. Ils te plaisent tellement, mes beaux gros nichons. Ils te fascinent. Et moi, quand c'est comme ça, j'en prends, du plaisir. Continue. Aaah...
Laura soupire. Ça veut tout dire. Elle va bien et elle est heureuse. Et vous savez comment je sais ça? C'est tout simple. J'ai dans mes bras la femme de mes rêves et je veille à ce que tout se passe pour le mieux. En ce qui me concerne, je sais qu'elle a attendu tous ces moments depuis qu'elle m'a vu jouer pour la première fois avec mon groupe, les "Princes of the Universe". Et là, je l'entends respirer alors qu'elle se blottit dans mes bras. Toute nue, elle a froid et elle est à la recherche de la chaleur de mon corps. Elle peut... Et moi, je le veux.
La peau de Laura est douce comme du velours. C'est l'impression qu'elle me donne, dans ce lit, à l'instant-t, alors que Laura se colle encore un peu plus contre moi. Moi, dans l'incapacité irrémédiable, désormais, de résister à l'appel de ses seins, je les pelote. Je joue avec. Je ne m'en lasse pas. Laura en joue, bien évidemment, de cette attirance de tous les instants que j'ai pour ses jolis gros nichons. Et là, alors que nous nous câlinons, je sens, à la caresse, ses tétons durcis par l'excitation, le désir et le plaisir. Alors... J'ose...
Avec mon pouce, je joue avec un téton qui pointe impudiquement. Ce téton, il est dur. Du fait que ses seins sont en forme de poire, les aréoles larges de ma toute récente petite amie sont mises en avant. Inutile de préciser dès lors que je me délecte de leur vue. Elles sont belles. M'occuper des tétons dressés de Laura tout en l'embrassant.... Mais je suis dans le Jardin d'Éden, moi! De plus, Laura soupire. Je sens son souffle contre ma bouche. Je me fais des films, je m'imagine toutes sortes de situations. Oui peut-être que je tire des plans sur la comète. Mais voilà. Je suis tombé amoureux d'elle et je veux vivre à ses côtés.
- Benoit... Si tu savais à quel point mon coeur bat la chamade, là, pendant que tu joues avec mon téton...
Mes lèvres se détachent de celles de Laura. Je la regarde. Ses paroles me touchent. Et je vois bien CE regard qu'elle m'adresse. Laura m'émeut quand ses yeux s'expriment comme ça. Dès lors, les dégâts sont un peu plus perpétrés, encore. Et j'ai plus que jamais envie d'elle. Ça tombe bien. Je continue de bander. En réalité... Je n'ai jamais cessé de bander, même lorsque Laura est descendue tout à l'heure. Si Laura était curieuse, elle le verrait. Et la connaissant... Elle ne se ferait pas prier...
- Mais tu bandes, Benoit! Petit... coquin, mystérieux! Tu sais que j'aime que tu bandes pour moi.
Laura déplace légèrement la couette de telle sorte que ma verge soit dans son champ de vision. Ni une, ni deux, elle l'empoigne. Et elle entame un mouvement de va-et-vient qui me fait tressaillir. J'en gémis de plaisir tant Laura est douce dans ces moments-là. Ma peau se couvre un peu plus de chair de poule.
- Mmmh, oui, joli mystérieux... Tu vas jouir et c'est moi qui te donnerai cet orgasme. Tu... m'entends?
Ah les papouilles et les mamours... Avant de rencontrer Laura, je n'avais jamais connu ça. Je réalise aujourd'hui à quel point on peut en tirer du plaisir. Ça en procure à quelqu'un autant qu'on en reçoit. Avec Laura, je suis bien. Il n'y a rien de plus à dire. Ce qu'on vit là, dans ce lit, ça ne s'est pas passé hier et ce ne sera pas pareil demain. Nos corps sont nus et nos cœurs le sont tout autant. Ce n'est pas plus mal de faire des pauses, pendant l'amour. Ça permet de reprendre son souffle. Et puis ne dit-on pas que le plaisir est encore meilleur lorsqu'on retarde le moment crucial, celui où l'on tutoie les étoiles et qu'on atteint le septième ciel ?
Laura, elle, n'a visiblement pas envie d'une trêve. Voilà qu'elle est passée de nouveau à l'attaque, avec mon sexe dans son poing.
- Laura..
- Benoit...
Nos voix sont douces. Nous nous bouffons des yeux. Ceux de Laura, eux, continuent de briller. Ils sont beaux à regarder. Je m'y plonge. Je m'y noie. J'aime ce sentiment.
- Laura...
- Oui, Benoit ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Rien. Juste... Tu es belle. Je suis bien, avec toi. C'est... bon, ce que tu me fais. Continue...
- Mon amour...
La voix de Laura est légère comme une plume. C'est un délice de l'écouter.
- Mon mystérieux... Tu aimes comment je te masturbe ? Ça te plaît ?
Je regarde Laura. Je hoche la tête. J'approche mon visage du sien.
- Toi, tu veux m'embrasser. Dis-moi. Tu peux. Tu le sais, bébé. Et tu sais que j'aime ça. Tu t'y prends bien.
Je ne me fais pas prier car je reçois le message cinq sur cinq. Quel plaisir, ces moments ! Je ne reste pas de marbre car je ne sens que trop bien l'étau que le poing de Laura forme autour de mon érection. La main de ma belle s'agite. Crescendo, le tempo s'accélère et l'effet de fait irrémédiablement ressentir. C'est limite si ça me laisse sans voix. Tout ce que Laura me fait, j'aime ça et j'en redemande. Elle sait s'y prendre, il n'empêche, lorsqu'il s'agit de plaisir et de sexe. Impossible d'être indifférent. Impossible de ne rien ressentir. Nos lèvres se touchent. Elles se collent. Elles se moulent. J'ai le cœur qui bat la chamade. C'est Laura qui en est la responsable, quoi !
- Tu m'as manqué, Laura. Je sais... Tu t'es pas absentée longtemps. Mais voilà. Je me suis senti seul. Ça a fait bizarre.
- C'est pas idiot du tout, tu sais, ce que tu dis, Benoit. Et tu sais quoi ? Moi aussi, j'ai ressenti la même chose. Depuis que j'ai pénétré dans votre loge, je me suis habituée à ta présence. Et là, j'étais seule. Pas pour longtemps, soit. Mais voilà. Tu m'as manqué. Je n'avais qu'une envie, c'était de revenir ici. Pour que tu me prennes dans tes bras.
À l'écoute de ces mots, ça fait immédiatement tilt dans ma tête. Ça rentre par une oreille mais il ne faut surtout pas que ça ressorte par l'autre. Nous sommes tous les deux dans le plus simple appareil. La différence, c'est que Laura vient de sortir temporairement de la chambre pour aller récupérer le lubrifiant qui se trouvait au rez-de-chaussée de la maison, dans son sac à main. Je plaide coupable sans hésiter, les deux mains levées. C'est moi qui ai fait mon caprice, si je puis dire, et qui ai insisté pour qu'elle descende le chercher. À présent, elle se réchauffe dans mes bras. Pendant son absence momentanée, je me suis installé à sa place afin qu'elle s'imprègne de la chaleur de mon corps.
C'était la moindre des choses que je puisse faire. Laura est câline. Laura est gentille. Elle est un amour, cette nana. Quand elle a les yeux qui brillent, quand elle a le sourire aux lèvres, j'accepte de déposer les armes. Quand elle prononce mon prénom, quand elle me dit qu'elle est on-ne-peut-mieux auprès de moi, je prends chaud et j'aimerais limite faire un arrêt sur image. Je fais main basse sur la bouche de Laura et j'y reste. Pour rien au monde j'ai envie de m'en retirer. Moi aussi, je suis bien. L'émotion s'empare de moi et m'étreint. Sans réfléchir, je presse mon corps contre celui de Laura. Je veux retrouver la douceur de sa peau. Je veux retrouver sa chaleur et son humidité.
Laura a son fameux petit rictus coquin dont je commence à avoir l'habitude. L'instant d'après, je capte un soupir.
- Benoit... Si seulement tu sentais battre mon coeur contre ton oreille... Sous tes doigts... Je... Je ne rêve que de ça.
En guise de réponse, je presse davantage mes lèvres sur celles de la chérie. S'entendre dire qu'on est la personne qui compte le plus pour quelqu'un, ça fait chaud au cœur. Là, j'ai juste envie d'être bien auprès de Laura. Tout contre Laura.
Plus Laura me branle, plus j'ai le souffle court. Je ressens le besoin de trouver un second souffle. Du coup, je me retire momentanément de la bouche de ma petite amie. Laura ne perd pas de temps pour se rendre compte de ce qu'il se passe.
- Il faut peut-être que je te ménage, chéri.
Laura se met alors à glousser.
- Tu aimes le sexe, mon amour. T'es comme moi. J'aime que tu sois comme ça. Mais plus ça va, plus t'es épuisé à force.
Je regarde Laura. Non... Non! Qu'elle ne me ménage pas ! Oui, en effet, j'ai besoin de reprendre des forces. Mais non, cependant, je n'ai pas du tout envie que ça se calme entre nous.
- Laura... Oui, je l'avoue. Je suis un peu fatigué. Mais voilà. Tu aimes le sexe, toi aussi. Et je suis bien, avec toi. J'aime que tu sois comme ça. J'ai tout sauf envie de m'endormir. S'il te plaît. Continue, jolie rousse.
- Hmm, mystérieux... Mais moi aussi, j'ai envie de continuer, tu sais ? On continue, alors ?
- Mais bien sûr qu'on continue, chérie! Quelle question !
- Be... noit ! Tu es à moi et je compte continuer d'en profiter. Oh... oui.
- Un baiser, Laura.
- Un baiser, Benoit.
On reprend notre partie de baisers. C'est grisant de sentir l'haleine d'une personne quand on l'embrasse. Et si on touche son corps dans le même temps, ça rend le baiser encore meilleur. Enfin... C'est ce que je pense.
- Aaah...
Et revoilà Laura qui soupire.
- Laisse-moi deviner, Laura. Je... crois savoir ce qui te fait soupirer comme ça.
- Ah... oui, mystérieux ?
- Ouais.
- Et qu'est-ce qui me fait soupirer comme ça, alors ? Tu peux me le dire ?
- Hmm... Peut-être que c'est parce que j'ai mes mains posées sur toi. À toi de me dire, ma jolie...
Sans répondre, Laura repose ses lèvres sur les miennes. Elle les presse. C'est un baiser fougueux qui me prend de court.
J'ai le souffle coupé. Dites-moi comment je suis censé retrouver une respiration normale si Laura s'amuse à jouer à ce jeu-là. Je sais bien que c'est sa nature et que c'est quelque chose de naturel chez elle. Ça me plaît et pour rien au monde je veux que ce trait de personnalité la quitte.
- Benoit...
- Oui, Laura ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Tes mains et ta bouche sur ma poitrine me manquent. Je sais que tu les aimes, mes gros seins. J'ai envie que tu saches à présent que je ne peux pas m'en passer, désormais, de tes mains et de ta bouche sur mon corps. Voilà. C'est dit.
Ces mots me touchent. Je la regarde, Laura. Quand elle se met à nu, quand elle ne joue plus les grosses dures, ça me fait particulièrement quelque chose.
- Laura...
- Benoit...
Décidément, nos yeux ne se quittent pas et n'y parviendront pas, si nous continuons de nous bouffer du regard comme nous le faisons.
- Moi aussi, vois-tu, je ne peux rien faire quand tu me manges des yeux comme tu le fais et quand tu me parles.
- Benoit...
- Je vais continuer, Laura. Je suis inspiré.
- Continue, alors. J'aime que tu le sois, inspiré. Surtout quand c'est moi, ta muse.
- Tout ce que tu voudras, je te le donnerai, jolie rousse.
- Alors, tout ce dont tu auras envie, je suis prête à faire en sorte que ce soit à toi, mon mystérieux.
Oui. Je le suis, inspiré. Ce sont l'amour et la passion qui sont en train de s'exprimer, là. C'est Laura, tout entière, qui m'inspire. Dans un coin de ma tête, j'ai des bribes de paroles qui me viennent. Quand l'inspiration est là, il ne faut pas la museler. Surtout pas. Dans un coin de ma tête, c'est ce que je fais. Dans un coin de ma tête, je me laisse inspirer par ma muse.
Voir Laura me dévorer du regard, entendre Laura me dire tout ce qu'il lui passe par la tête... C'est décidément un beau spectacle qu'elle m'offre.
Sur un coup de tête, moi aussi, je porte une main sur Laura. En confiance, inspiré, ma deuxième main se joint à la fête. Laura m'a dit que mes mains et ma bouche lui manquaient ? Qu'elle se rassure. Plus pour très longtemps. La preuve ! Mes mains sont là, sur elle. J'entends Laura soupirer. Ce son m'inspire car il m'émoustille. Je veux pousser le bouchon un peu plus loin encore. Ma bouche se pose sur la sienne. Là. Je goûte de nouveau à ses lèvres. Elles ont beau avoir de moins en moins ce goût de cerise... J'ai et je garde le même plaisir lorsque je l'embrasse, Laura. Qu'en est-il, d'elle ?
Il ne faut pas que je cherche midi à quatorze heures. La seule façon pour moi de savoir si ça plaît toujours autant à Laura, c'est de le lui demander. La plus belle des réponses qu'elle me formulerait, ce serait qu'elle me dise que je la désire et que je m'y prends bien. En fait, ce serait la réponse de tout à l'heure, lorsqu'elle m'a avoué que son fantasme était que je sois à quatre pattes pour qu'elle me fasse un anulingus. Là. C'est à présent que je dois savoir. Je la regarde, Laura. Je lui adresse un sourire. Sa réponse ? Elle répond à mon sourire.
- Benoit... Qu'est-ce que t'es beau. Continue de sourire. De ME sourire. C'est comme ça aussi que tu me plais.
Ce qu'elle vient de dire, ça me va droit au cœur. Ça me donne chaud. Que ce soit ELLE, ma toute première petite amie qui prononce ses mots, ça revêt pour moi une valeur toute particulière.
- Laura... Quand tu me parles, je réponds de rien. Continue de me mettre en confiance. Continue de l'aiguiser, ma confiance. Tu t'y prends si bien.
- Benoit...
Ah la voix douce et caressante de Laura... J'ai beau m'y habituer... Ça me fait encore tout bizarre d'entendre une femme me parler, de l'écouter me dire des mots d'amour. C'est en ce moment même que je réalise pourquoi on a l'habitude d'en faire tout un plat, de l'amour. Je comprends mieux, alors. Parce que c'est à mon tour d'être tombé amoureux, aujourd'hui. C'est un sentiment agréable lorsqu'on s'imprègne de l'amour qu'un être nous porte. C'est un je-ne-sais-quoi d'incomparable pour moi aujourd'hui car c'est tout simplement tout nouveau dans ma vie. Je veux profiter de ces moments particuliers à leur juste valeur car ils sont uniques. Laura est belle, et je suis bien avec elle. Laura me rend heureux, et c'est d'elle dont je suis amoureux. Oui. Les moments câlins sont uniques et ils sont à croquer à pleines dents. C'est ce que j'ai l'intention de faire, avec Laura. Et je sais que je peux compter sur cette jolie rousse, coquine comme ce n'est pas permis.
Oui. Je sais que je peux compter sur Laura pour qu'elle me rende la pareille. La connaissant un petit plus à présent, depuis notre rencontre dans la loge du Café des Amours mortes, ce serait étonnant qu'elle ne soit pas joueuse.
- Mon Benoit...
Les yeux de Laura brillent. C'est une vue qui me bouleverse. C'est décidément un beau moment, ce que nous sommes en train de vivre. Je découvre la beauté et la chaleur des câlins. C'est un délice de sentir le corps de la personne contre le sien. Là, étant donné que la peau de Laura est à nu, j'en apprécie le toucher et la température. Je croque dans la pomme à pleines dents. Je vis le moment présent.
Le corps de Laura m'attire. Le corps de Laura m'appelle. Il est beau. C'est le seul corps au monde qui me plaît. Le corps de Laura est un appel à la volupté et aux plaisirs. Son corps lui en donne, du plaisir, à Laura. Lorsqu'elle est en galante compagnie, son corps en procure tout autant, à cette compagnie. Laura aime le sexe. Laura raffole des plaisirs. Ce n'est plus un secret pour moi. Et c'est un privilège pour moi, d'y goûter à ces plaisirs, en aussi charmante compagnie. Ni une, ni deux, je laisse mes mains posées sur Laura. Je les déplace subtilement. Là. Je me remets à caresser Laura. C'est quelque chose auquel je commence à prendre goût.
J'y prends du plaisir. Mais je pense tout autant au plaisir que ma petite amie a quand je la touche. Mes attouchements ont pour but qu'elle se sente bien. Autant elle aime le sexe, autant les moments câlins la mettent en émoi. Autant le sexe lui apporte des sensations voluptueuses et des orgasmes, autant les moments câlins font battre son cœur fort. Elle se sent particulièrement bien, alors.
Que je suis bien, dans ce lit, avec Laura... Mais qu'est-ce que je suis bien. On-ne-peut-mieux. J'adore ces moments que l'on vit ensemble. À l'entendre, à la voir, je sais que c'est la même chose pour elle. Je la caresse. Son corps m'intrigue toujours autant, et je suis curieux. Ça me rend... gourmand. Laura est à moi. Tout à moi. Rien qu'à moi. Et je compte bien profiter qu'elle soit là. Mais... N'oublions pas, hein! Moi aussi, je suis à elle. Elle me l'a martelé plusieurs fois pour que ce se soit marqué au fer rouge en moi. Impossible pour moi de me retirer ces paroles de la tête. Même pas en rêve. Je sens le toucher délicat de ses doigts sur ma peau. Instinctivement, je me cambre pour lui faciliter la tâche.
Je me laisse aller et je ne pense à rien. Je laisse mes doigts se promener doucement, avec prudence, sur la peau à la fois soyeuse et luisante de sueur de ma petite amie. Je reste à l'écoute de la manière à laquelle elle réagit à mes attouchements. C'est important pour moi. C'est comme lorsque je suis posé et que je laisse mon inspiration s'exprimer lorsque j'écris une chanson. Je me laisse envahir par les émotions et par les sensations.
La respiration de Laura est une agréable musique pour mes oreilles. Elle me berce. Elle m'apaise. C'est un doux cocon dans lequel nous sommes paisiblement, Laura et moi. Nous y sommes bien. Moi? Je suis particulièrement bien quand Laura est à mes côtés.
Laura sent bon. Elle est une agréable compagne, au lit. Je brûle de vivre le quotidien avec elle.
C'est dingue comme je peux l'avoir dans la peau. Ça ne fait que quelques heures que nous nous connaissons. Ça n'a pas d'importance. Nous nous entendons bien. Mieux! Nous avons des atomes crochus et nous sommes sur la même longueur d'onde. Je brûle de savoir ce que la suite de la nuit nous réserve...
Lorsque Laura se comporte comme elle le fait là, c'est mon alibi pour continuer de la toucher.
Je ne me lasse pas de porter mes deux mains sur son corps, de poser mes doigts sur sa peau. Son langage corporel parle pour elle et m'encourage.
Bon... dieu! Je n'avais jamais senti mon cœur battre à ce point pour une femme, comme ça, jusqu'à cette nuit. Dieu sait pourtant qu'il y en a eu, des filles qui ne m'ont pas laissé indifférent et que j'ai pu trouver à mon goût... Laura, ce n'est pas pareil. Je la trouve tout à fait à mon goût. C'est ELLE, la femme de mes rêves.
Elle ne se refuse pas à mes mains qui la touchent. Quant à ses yeux, ils me disent ce que j'ai besoin de savoir quand je m'y plonge et quand je finis par m'y noyer. C'est ELLE, mon initiatrice.
La communication dans un couple, c'est primordial. Je raffole de ces moments calme, câlins, privilégiés. C'est ELLE et MOI, sur l'oreiller.
J'ai chaud. J'ai le cœur qui bat la chamade. C'est ELLE, Laura, qui fait que je suis comme ça. C'est tout nouveau pour moi, tout ça. Je savoure ces moments à leur juste valeur.
J'ai l'esprit qui fourmille d'envies. Je les visualise. C'est sûr : je ne les réprimerai pas.
Mes pensées sont destinées à Laura. Je la désire. Elle est belle et elle est charmante. C'est elle qui a fait le premier pas et qui m'a adressé la parole. Tout ce qu'il se passe depuis, ça se passe naturellement. Ça fait partie des raisons pour lesquelles nous nous entendons bien et que nous sommes sur la même longueur d'onde.
L'un de mes bras passe autour du ventre de Laura, un peu comme le tentacule d'un invertébré. Je me presse contre elle. Je suis toujours aussi dur. Je colle mon érection sur son ventre. Je veux qu'elle me sente comme ça, pour elle, Laura.
- Be... noit! Mais tu bandes toujours autant, dis-moi ! Pe... tit coquin! Tu sais que j'aime ça. Viens !
Je presse mes lèvres sur les siennes. Là. J'embrasse Laura...
Laura et moi, nous continuons de nous délecter des plaisirs charnels. Ça nous plaît et nous nous câlinons comme ça nous chante. Quand je suis aux côtés de Laura, c'est agréable et ça fait que je ne pense à rien. C'est comme si le temps s'est arrêté.
Laura et moi, nous nous bouffons des yeux. Ça nous plaît et ça nous confirme que nous sommes bien, ensemble. Nous nous sourions. Tels des adolescents qui connaissent leurs premiers émois amoureux, nous nous tenons chaud. Nus comme des vers, nous nous tortillons sous la couette.
La tête sur l'oreiller, nous nous accordons un moment de répit après tout ce que nous venons de vivre jusqu'à présent. Pourtant, je ne sais que trop bien que la tempête reviendra après le calme. C'est écrit. Je le sais. Ce que je sais aussi, c'est que ce n'est pas pour me déplaire.
La tête sur l'oreiller, Laura et moi, nous nous parlons. Nous nous parlons à voix basse. Nous nous disons tout ce que nous avons sur le coeur. Nous nous disons que nous sommes bien, ensemble.
J'ai beau savourer l'instant... À certains moments, il m'arrive d'avoir encore du mal à réaliser que je suis au lit, aux côtés de la femme de mes rêves. Laura est douce, et elle est du genre à vous rendre fou lorsque vous lui plaisez. Laura est espiègle, et elle aime user de ses charmes pour vous plaire. Il y a tant des choses chez Laura qui me plaisent. C'est donc vrai... Nous nous sommes rencontrés. Nous nous apprivoisons, petite touche par petite touche. Nous flirtons. Nous nous sommes avoués que nous nous plaisons. Nous nous sommes avoués que nous avons des sentiments l'un pour l'autre. Nous sommes au lit. Nous faisons l'amour.
Malgré le calme provisoire, la réalité... C'est que le répit est relatif quand Laura est dans les parages. La preuve! Se doutant, en apprenant petit à petit à me connaître, qu'il y avait beaucoup de premières fois pour moi, Laura dose avec subtilité les phases où nous coquinons et les phases où le calme revient après la tempête. Laura joue les émoustillantes, petite touche par petite touche. Et là, c'est mon plaisir qu'elle dose à bon escient, alors qu'elle me masturbe.
- Joli mystérieux... Tu vois? Je ne t'ai pas menti. Comment je suis, ce que je te fais... Ce n'est que du plaisir, Benoit. Ne l'oublie pas, ça.
Ah Laura... Dites-moi comment il est juste... ne serait-ce qu'envisageable d'être insensible au charme de Laura. Impossible.
- La femme de mes rêves...
Le plaisir est agréable. Voluptueux. Ça a pour effet que je le savoure à sa juste valeur, ce plaisir que Laura me donne. Mais... Je ne dois pas être le seul à prendre du plaisir. Quand on est sur la même longueur d'onde que quelqu'un, le plaisir ne doit pas être à sens unique.
Je décide donc de faire des miennes.
Appâté par les beaux gros seins alléchants de Laura, je leur rends hommage une nouvelle fois. Lentement, délicatement, tout doucement, je tends une main dans leur direction.
- Laura...
- Benoit... Je vois ce que tu t'apprêtes à faire. Tu... peux.
Les seins de Laura sont deux beautés à la fois généreuses et voluptueuses. Je n'en ai que pour eux depuis que ma petite amie les mis à nu, un peu plus tôt dans la soirée.
Laura ne peut pas s'empêcher de laisser jaillir de sa gorge son fameux petit rire coquin. Qu'elle le fasse. Qu'elle ne s'en prive pas. Qu'elle rit. J'aime quand elle fait des trucs comme ça. J'aime quand elle est comme ça, tout simplement. Heureuse. Elle-même.
- Effleure mes seins avec ta main, Benoit...
J'obéis à la consigne de Laura. Sans véritablement les toucher, je couvre la poitrine de la jolie rousse émoustillante d'un attouchement léger. Je ne vais pas plus loin.
- Pose ta main sur mes seins, mystérieux. Touche-les.
J'obéis à la consigne de Laura. Lentement, délicatement, tout doucement, ma main prend contact avec les deux monts de Laura. Je ne vais pas plus loin. Je plonge mon regard dans celui de Laura.
- Benoit... Aaah... Ce n'est que du plaisir, ce que tu me donnes, là. Ce n'est que du bonheur en barres. Tu continues de t'y prendre toujours aussi bien, avec moi.
Laura ne peut s'empêcher de soupirer, à présent.
La jeune femme ne fait qu'un avec moi. Elle se laisse aller. Depuis le temps qu'elle rêvait que ce moment arrive... Ce qu'elle vit à mes côtés, depuis notre rencontre, c'est encore plus beau qu'elle avait espéré. La réalité a bien plus de saveur. Laura se rend compte, à mon contact, que les câlins lui procurent bien plus de plaisir que ce qu'elle pensait.
Elle qui se disait qu'elle n'était pas cul-cul la praline... Elle qui aime le sexe et le plaisir... Voilà qu'elle aussi, à travers notre rencontre, elle se découvre. C'est une boîte de Pandore qui s'ouvre en cette nuit particulière.
- Benoit...
Laura me regarde. L'expression de ses yeux est touchante. Ses prunelles brillent d'une lueur particulière. Le corps de Laura a beau être dénudé... L'âme de ma petite amie rousse, coquine à souhait, l'est tout autant, nue. Laura me touche. Au plus haut point.
- Cette nuit, tu es le premier homme qui a trouvé la clé qui ouvre ma boîte de Pandore, Benoit.
Laura émet un soupir.
- Je découvre que les câlins me procurent un plaisir similaire à celui de la pénétration. Mon beau mystérieux... Je t'appartiens. Fais de moi ce que tu veux.
Cette fois, c'est on-ne-peut-plus clair. Laura jouait les grosses dures, jusqu'à présent. Elle portait sur elle une armure. Je ne sais pas encore pour quelle raison. Pour se protéger? Pour ne pas souffrir? Au moment qu'elle jugera opportun, elle m'en parlera. Je le sais. Ça ne fait pas l'ombre d'un doute pour moi.
- Laura...
Je fonds. Je ne réponds plus de rien. Laura vient de me dire, une fois pour toutes, qu'elle m'appartient? Très bien. Alors, moi aussi, je suis à elle. Corps et âme... et sexe.
- Laura... Donne-toi tout entière à moi. Fais-moi confiance. Tu... peux.
- Benoit... MON Benoit... Aaah...
Je scrute attentivement les yeux de Laura. Leur expression, leur éclat. Dieu sait que je raffole de ces choses-là. Avec Laura, je ne peux pas mieux les savourer.
- Mon amour... Je sens mon coeur bat la chamade. Il bat comme ça pour toi. Si tu savais, joli mystérieux... Viens le sentir battre sous tes doigts, contre ton oreille...
Cette fois, je n'ai pas l'intention de rester sans rien faire, à l'écoute de ces paroles on-ne-peut-plus sensuelles.
J'entends Laura glousser. Puis, je l'entends émettre son petit rire libidineux, une fois de plus.
- Benoit... Tu vois que je te connais de mieux en mieux. Tu en as envie... Alors, viens. Viens sentir mon coeur battre sous tes doigts, contre ton oreille...
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