AU PARFUM. Partie 10 (et dernière)

- Par l'auteur HDS Mib14 -
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Auteur homme.
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Récit libertin : AU PARFUM. Partie 10 (et dernière) Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-02-2022 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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AU PARFUM. Partie 10 (et dernière)
AU PARFUM – PARTIE 10 (et dernière)Mariana était songeuse. Elle avait l’impression de faire partie de la Résistance. Elle allait d’un réseau à un autre, elle espionnait, elle mentait, elle se faisait rejeter.
Quand elle regardait froidement la situation à Paris, elle se demandait si c’était vraiment ça qu’elle recherchait : les chambres d’hôtel, les spectacles érotiques, les orgies en robes longues, les vidéos.
Il est vrai que Mariana avait sa part de la baise et elle était persuadée qu’elle n’aurait jamais rencontré autant de belles femmes qu’avec Ninon, Minou, Nathalie, Pénélope, Lisa et Angèle. Mais elle baisait toujours pour une raison : faire plaisir, en tirer des renseignements, découvrir des faiblesses, faire du chantage. C’était ça faire partie du grand réseau parisien de lesbiennes ? ou du petit réseau de Lyon ?
Avec son expérience lyonnaise d’Au Parfum, Mariana s’était fait engager dans un grand magasin où on vendait des vêtements pour femmes, du parfum, des sacs à main, des souliers, etc.. Le magasin « Madame » était à peu près toujours bondé de femmes de 16 à 75 ans.
L’Italienne continuait toujours ses cours et travaillait chez « Madame » deux jours par semaine. Elle voyait moins souvent Nathalie qui était occupée à faire des contacts avec des couturiers. Nathalie n’avait rien pour elle en ce moment et lui avait demandé de se trouver un appartement, car elle utilisait celui du VIe pour des rencontres particulières. Mariana s’était trouvé un petit appartement dans le XIIIe près des hôpitaux. C’était aussi près de Montparnasse qu’elle appréciait de plus en plus et où elle travaillait.
Un jour vers 19h, en sortant du magasin pour retourner chez elle, Mariana se retrouva nez à nez avec Andréa, une collègue italienne de l’Université, avec qui elle avait travaillé sur quelques projets de beaux-arts.
« Salut », s’écria Andréa, faisant la bise à Mariana, « Je ne savais pas que tu fréquentais cette boutique ».
« J’y travaille, ma fille. Alors que désirez-vous Madame ? Une étole de vison, un sac à main en croco, un parfum Chanel ? « , se moqua Mariana« Sans blague ? Tu travailles ici ? Moi j’y viens assez souvent parce que c’est du bon et ce n’est pas trop cher », dit Andéa« Il y a aussi les plus belles filles », dit Mariana tellement habituée à faire cette blagueAndréas figea et regarda ses souliers. « Comment avais-tu deviné? », dit Andréa« Oh…ne t’énerve pas comme ça…par la façon dont tu me regardes. Je suis habituée, je suis lesbienne depuis des lunes », réconforta MarianaAndréa était sonnée. Mariana lui prit le bras et elles se dirigèrent vers l’est sur Port-Royal.
‘Viens, je connais un petit resto asiatique près d’ici. Tu aimes ?’, dit Mariana« Oui…bien sûr…c’est chouette…je ne savais pas que toi aussi.. », marmonna Andréa toute confuse.
Andréa était du même âge que Mariana et venait de Pise. Ce n’était pas une beauté mais elle avait d’abondants cheveux noirs bouclés qui lui descendaient sur les tempes et souvent dans le visage. Elle avait de grosses lèvres et un grand sourire. C’était une passionnée d’histoire de l’art. Ses parents étaient dans le métier et lui avaient payé des études à Paris. Mariana lui raconta son aventure lyonnaise et parisienne, en lui épargnant certains détails.
« Et moi qui te croyais une fille bien rangée ! », s’exclama AndréaLa conversation se déroulait en français et en italien pour les parties les plus scabreuses. Andréa n’était pas vierge mais avait eu beaucoup moins d’aventures féminines que son amie. Après le repas, les deux femmes se dirigèrent vers l’appartement de Mariana.
« Je ne veux pas m’imposer », dit Andréa, encore timide de sa rencontre et de sa confession.
« Tu veux rire. J’ai terriblement envie de toi. J’allais d’ailleurs te faire la cour bientôt à l’Université. Entre Italiennes, on n’a bien le droit de se faire des choses, non ? »« Moi aussi j’ai beaucoup envie de toi », chuchota Andréa alors qu’elles croisaient des gens sur le trottoir.
Une fois à l’appartement, les deux filles se déshabillèrent morceaux par morceaux, gestes entrecoupés par des baisers, des attouchements ou des rires. Finalement les deux se retrouvèrent en string dans le salon. Mariana prit Andréa par la main et la conduisit dans la chambre. Elles échangèrent leur string. Andréa perdait un peu de sa gêne. Mariana humait le string d’Andréa et sa nouvelle amoureuse avait mis le string de Mariana dans sa bouche. Les deux jeunes femmes avaient un niveau d’excitation qui était tout près d’exploser. Mais elles continuaient à se narguer, à se dire des mots cochons, à mimer avec leurs doigts et leur langue des gestes qu’elles aimeraient faire bientôt.
Finalement Mariana s’étendit sur le lit et invita Andréa à se placer en 69 sur elle. Elle voulait être en dessous pour voir les fesses et le trou d’Andréa. Les deux lesbiennes commencèrent leurs caresses lentement puis le rythme s’accéléra. Elles roulèrent une fois et Andréa se retrouva sous Mariana avec la vue des fesses dont elle voulait secrètement jouir. Les deux femmes se sucèrent le clito jusqu’à l’orgasme. Elles demeurèrent dans la même position et c’est Mariana qui, en silence, suggéra un 69 un peu différent. D’un commun accord, les deux femmes se tournèrent sur le côté et s’ajustèrent pour que les bouches puissent remonter les cuisses, rejoindre les fesses et puis le trou plissé. Chacune avait « oublié » de suggérer une douche avant les ébats. Elles préféraient toutes deux faire leur baise initiale « au naturel ». Les bouts de langue s’activaient et Mariana sourit en se rendant compte que la petite Andréa était une habituée de ces caresses. Chacune enculait l’autre avec sa langue dure. Elles avaient le même rythme de pénétration. Elles avaient perdu toute retenue et elles jouirent presqu’en même temps.
Cette fois elles firent une pause. Sur le dos, côte à côte, elles se dirent les choses comme elles étaient.
‘Je voulais te lécher le cul depuis que je t’ai vue à l’Université », avoua Andréa« Moi c’est depuis cet après-midi que j’en ai envie », ajouta Mariana. » J’aimerais qu’on le fasse souvent…au naturel », dit Andréa, se tournant la tête vers Mariana« Oui …moi aussi…au naturel. J’ai rarement atteint la jouissance comme ça, mais avec toi je pense que ce sera à chaque fois », avoua MarianaAndréa se jeta sur sa compagne. Il y eut une brève épreuve de force, Andréa demeura sur Mariana et un gros baiser mit fin aux hostilités. Andréa était la dominatrice. Les deux paires de petits tétons s’écrasèrent les uns contre les autres et les deux chattes poilues se frottèrent lentement. Mariana ouvrit les cuisses et croisa les jambes autour de la taille d’Andréa, comme elle l’avait fait avec Nathalie, Pénélope et d’autres. Mariana réalisa qu’elle avait sous-estimé l’expérience d’Andréa ou était-ce Andréa qui avait été trop humble ? La petite Italienne contrôlait le frottage de mottes comme une femme qui avait fait ça toute sa vie. Elle embrassait son amoureuse et lui massait les seins pendant qu’elle frottait son clito en érection contre celui de Mariana. Les deux lesbiennes crièrent leur jouissance, le premier vrai cri de baise que Mariana faisait entendre dans son nouvel appartement.
Après chacune des pauses, les filles tentaient de dormir mais la libido revenait au galop et elles se sautaient dessus avec une vigueur renouvelée. Après trois reprises, ce furent les vessies qui n’en pouvaient plus. Après une grosse pisse bouche à sexe, une douche à deux qui fit presque repartir les feux d’artifice, les deux lesbiennes tombèrent sur le lit dans un sommeil profond.
------------------------------------------------------------------------------------------------Mariana était amoureuse. Andréa était aussi amoureuse. Mariana ne pouvait pas comparer avec Colette qui l’avait séduite et abandonnée. Colette était déréglée. Andréa était gentille, attentionnée, modeste et cultivée.
À l’Université, les deux femmes devaient s’asseoir à deux bouts de l’auditorium pour bien se concentrer sur le cours. Elles demeuraient sages en public. Elles vivaient chacune dans leur appartement mais en théorie seulement car elles se retrouvaient à chaque nuit chez l’une ou chez l’autre.
Mariana ne voyait plus Nathalie. Pénélope l’avait également oubliée. Elle se rendait bien compte maintenant que ce grand réseau de lesbiennes était composé de personnes qui échangeaient le sexe contre des faveurs. Les relations étaient bâties sur le luxe, l’argent et le sexe. Mariana avait profité de cette expérience mais elle voulait maintenant une relation stable et exclusive.
Andréa était d’accord pour tenter le coup.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------Dix ans plus tard…. Paris….Champs-Élysées.
« Oui, bonjour Madame Rünfeld. Le tableau en question est visible chez mon associée. Je vous ai envoyé les coordonnées par mail. Elle s’appelle Mariana. », débuta Andréa en souriant« Oui…je comprends…ne vous en faites pas…si vous n’êtes pas satisfaite, on reprend le tableau sans problème. Je suis certaine que vous allez bien vous entendre avec mon associée. », termina Andréa qui ferma le récepteur.
« Bon…elle arrive demain après le déjeuner. Je veux que tu sois prête à la recevoir. Tu te souviens de ses préférences ? «, demanda Andréa.
« Oui…Je vais boire trois litres d’eau au déjeuner. C’est bon, je vais être gentille avec elle », dit Mariana sur un ton blasé car la femme en question était loin d’être attirante.
« Cet après-midi, il faut que tu envoies par mail les photos que l’on a prises hier. As-tu téléphoné au plombier pour qu’il répare la toilette de l’hôtel ? Mes parents s’impatientent. Il faudrait que l’hôtel soit plus rentable. Ce sont eux qui ont payé pour cet appartement et pour l’hôtel.’, continua Andréa, « Je pars pour Cannes ce soir. Le Gala, tu comprends. Je reviendrai la semaine prochaine et j’espère que le tableau sera vendu et payé. »« Oui ma chérie. Ne te fais pas de souci », répondit Mariana, « Tu peux compter sur moi »« Tu es chanceuse d’être tombée sur moi. Avec ton petit boulot à la boutique et ton cours d’histoire de l’art, tu aurais crevé de faim. Qui te fait vivre maintenant ? Hé…Andréa…et les parents d’Andréa », dit l’Italienne en fermant la porte.
-------------------------------------------------------------------------------------------------Madame Rünfeld prenait une douche avant sa session de fesses avec Mariana. L’Italienne devait faire semblant de jouir avec cette femme âgée et laide. Pendant un bref instant, elle eut les larmes aux yeux. Elle s’ennuyait de Lyon et de la boutique « Au Parfum » qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Soudain, comme poussée par une force invisible, elle se leva, s’habilla en vitesse et quitta l’appartement sans même se retourner.
Cette fois-ci, elle savait où elle allait.
FIN

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