Au revoir virilité IV, le réveil - histoire érotique

Je me réveille le lendemain matin au son de la douche qui coule. J’entends également des chuchotements, puis un petit rire à demi étouffé. Je suis seul dans le lit. Philippe a dormi avec nous, collé contre Sarah qui s’est blotti entre nous deux. Ils ont fait l’amour dans la nuit, j’en étais à peine conscient mais je m’en souviens à présent. Il l’a prise sur le côté. Elle a joui en soupirant profondément. A présent ils prennent une douche ensemble. Mon sexe est raide sous les draps. La sensation de jalousie couplée à une excitation poignante se faire ressentir à nouveau. J’ai honte mais je me saisis de mon sexe. Je me branle tandis que Sarah gémis dans la douche. A présent elle n’essaye plus de camoufler leurs ébats. L’expression de son extase se fait de plus en plus fort, tandis que mes caresses à moi même se font de plus en plus rapides. Je jouis, ma semence retombant sur les draps déjà souillés par nos ébats de la nuit précédente.

Les deux ne tardent de sortir de la douche, nus, Sarah se séchant les cheveux, l’homme lui caressant le fessier. Philippe me fait un clin d’œil en voyant que je suis éveillé.
« Tu aurais pu nous rejoindre. » Il a vu le sperme sur les draps, un sourire s’esquisse sur ses lèvres.

« Je ne voulais pas vous déranger. »

« Tu as bien fais. Elle était particulièrement dévouée ce matin. »

Les deux s’habillent. Sarah ne remet pas le string qu’elle m’a donné à porter cependant, le laissant au sol.

« Prête ? » Philippe est tournée vers elle. Au début je ne sais pas de quoi il parle.

« Oui allons-y. » Elle lui sourit, ne m’adressant à peine un regard.

« Attends, tu pars avec lui ? » je suis incrédule, je commence à me lever.

Elle se tourne, visiblement énervée contre moi. « Quoi ça te gène de me savoir avec lui ? Tu l’as bien fait sans que je le sache non ? Au moins comme ça tu es au courant. Si tu veux je peux même t’appeler quand il me baisera. Je t’attends en bas.»

Ces derniers mots sont adressés à Philippe. Avec un dernier regard noir elle quitte l’appartement. Philippe reste un instant de plus.

« Ne t’inquiètes pas, je la ramène ce soir. En attendant, je t’ai laissé un numéro sur la table. C’est celui d’un ami, je suis sûr qu’il serait ravi de te rencontrer. » Il fait mine de partir mais se retourne. « Avant de partir, viens me faire un bisou. »

Je ne sais pas pourquoi, surement je n’avais plus la force de résister, mais je me lève et m’approche. Je lève la tête pour l’embrasser mais il rit. « Non pas la. » Il défait sa braguette et sort sa verge encore à demi dur. J’hésite mais il me fait une pression douce mais ferme sur les épaules avec ses mains. Je me mets à genoux. Sa verge sent le savon. Au moins je n’aurais pas à la gouter sur lui. Je la prends en bouche. La fellation le fait durcir rapidement. Il me maintien la tête. Visiblement, il veut me laisser quelque chose avant de rejoindre Sarah qui l’attend. Ca ne tarde à arriver. Il me jute en bouche, sa semence épaisse projetée au fond de ma gorge. Il se retire d’entre mes lèvres et me lève le menton de sa main gauche. Il me sourit. « Tu vois, quand je te disais que tu n’allais pas regretter de m’être rencontré. A présent j’y vais, ta copine m’attend.» Sur ce il part, pour de bon cette fois. Je reste à genoux, son sperme encore en bouche. Je me dis que je devrais recracher mais j’avale tout de même. C’est sucré salé et chaud, si chaud dans ma gorge.

Je prends ma douche. L’eau bouillante ruisselle contre ma peau. J’en profite pour sortir un nouveau rasoir. Je le passe délicatement et longuement sur mon pubis, puis sous mes boules, et enfin entre mes fesses. Je n’ai pas beaucoup de poils mais j’aime rester complètement imberbe. L’eau est tiède lorsque je sors. C’est à ce moment que je me souviens du numéro qu’il ma laissé. Et pourquoi pas jouer le jeu jusqu’au bout? Après tout j’ai honte mais je suis aussi excité. La pensée me fait durcir à nouveau. Je ne me masturbe pas cependant. Je sais que si je le fais, je n’aurais surement plus le courage d’appeler l’ami de Philippe. Je me saisis donc de la note posée sur mon bureau. Je suis encore nu et l’excitation ainsi qu’une légère brise me font trembloter. J’entre le numéro mais hésite avant de lancer l’appel. L’excitation monte à nouveau cependant, j’imagine une belle verge raide, puis Sarah dans les bras de Philippe, à ce moment même sans doute. J’appui. Ca sonne, une, deux, trois fois puis un déclic. Je n’ose respirer.

« Allô ? » Une voix grave.

« Oui… eu oui bonjour, Philippe m’a passé ton numéro… Je sais pas si il t’a déjà parlé de moi ? » Ma voix est nerveuse, aigue. J’ai peur de me ridiculiser, que Philippe se soit joué de moi.

« Ah oui oui, je vois. » L’homme rit, « il m’a parlé de toi en effet. Ecoutes si tu veux on peut se voir cet après midi. Je n’habite pas très loin de chez lui enfaite, dans le Marais. Tu me rejoins ? 13 heures ? »

« Oui. » Mon cœur bat à plein rythme.

L’homme me donne son adresse puis raccroche. J’ai tout noté. A 13 heures je vais sucer et me faire prendre par un homme dont je ne connais même pas le nom, tandis que ma copine fait de même avec un autre.