Chapitre XII - Pola la lopette - Intronisation
Récit érotique écrit par Wlad [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-05-2013 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Chapitre XII - Pola la lopette - Intronisation
Lorsque Carline et Abi remontent, elles découvrent leurs Déesses sur la terrasse dans
leur uniforme. Immédiatement, elles se précipitent. En découvrant la nudité voilée de
Mathilde, Abi s’arrête sans comprendre. Carline n’a pas vu et ne sait pas ce que cela
peut signifier.
Mathilde ordonne aux esclaves de s’agenouiller en position d’offrande. Les deux femmes
écartent les cuisses en s’agenouillant et placent leurs mains, paumes vers le haut,
sous leurs seins qu’elles soulèvent. Leur surprise est grande quand elles voient
Mathilde faire de même.
- Désormais, Vous appellerez Votre Maîtresse : Reine Mathilde.
- Oui Déesse, répondent les deux esclaves.
- Nous voulons manger maintenant.
- Déesse, puis-je ajouter un mot ?
- Oui Mathilde.
- Merci Déesse : Désormais Déesse Lisa est notre seule et unique Déesse. Nous
lui devons toutes obéissance et soumission et Déesse peut disposer de nous comme elle
le désire. Vous ne devez plus m’appelez comme vous le faisiez auparavant car j’ai
décidé librement, comme vous, de me soumettre et d’être rétrogradée au rang de reine.
- Oui Reine ! répond Carline.
Abi reste muette et répond après seulement.
Les deux esclaves se relèvent et posent les plats sur la table puis elles se mettent à
quatre pattes pour servir de siège. Celle qui hésite le plus est Abi qui ne sait pas
comment réagir à une situation qu’elle ne comprend pas.
Mathilde s’approche d’elle. Elle sort une cravache qui était accrochée le long de sa
robe. C’est un accessoire que toutes les reines porteront en permanence. Elle fouette
violemment les fesses et le dos de la truie. Abi hurle de surprise et de douleur. Elle
se place rapidement en sanglotant. Mathilde profite de sa position pour poursuivre la
punition. Lisa s’est assise sur Carline. Elle est tendue. Elle pose ses doigts sur les
fesses de sa jument et en profite pour vérifier la bonne tenue du gode dans son anus.
Puis ses doigts glissent vers son sexe. Il est humide. Le clitoris est légèrement
gonflé. Carline jouit de cette situation. Vivre son esclavage au soleil devant
d’autres femmes. Lisa aurait envie de se retrouver avec elle dans sa chambre et de lui
faire l’amour. Mais il n’est pas encore temps.
Les deux femmes mangent. Mathilde explique comment doit se passer la suite de leur
installation. Abi doit retourner à terre vers 17 h pour accueillir Reine Gladys et son
esclave francis. Un autre esclave est aussi attendu : gaston, un maçon quinquagénaire.
Il faudra les installer dès ce soir. Il faut aussi prévoir où vont habiter la jument
et la truie. Après le repas, les deux esclaves seront habillées. Puis les vêtements
seront brûlés. Pendant l’absence d’Abi, Mathilde et Carline prépareront les chambres.
Lisa en profitera pour vérifier les commandes à faire pour les prochains jours et
évaluer les besoins alimentaires pour le mois qui vient.
Une fois le repas terminé, les deux dominantes décident de faire un tour dans la
chambre de Lisa pour mettre au point certains détails sur l’organisation. Lisa a
besoin de conseils sur la manière de diriger. Les deux esclaves redescendent les
restes du repas. Puis rejoignent leurs Maîtresses.
- Abi, va chercher toutes tes affaires et mène-les dans la cour immédiatement.
- Oui Reine.
Lisa et Carline descendent et Mathilde fait un détour par sa chambre avant de les
rejoindre. En arrivant dans la cour, elle porte un carton sous son bras. Abi arrive
peu après avec deux grosses valises.
Mathilde, en accord avec Lisa, prend la parole.
- Carline vient ici ! Tu vas comparaître devant ta Déesse.
La femme s’avance, les mains derrière le dos. Elle s’agenouille en écartant les
cuisses selon la position requise.
- Tu as décidé d’être esclave toute ta vie. Tu portes déjà le collier et les
bracelets qui en témoignent. Tu finiras ta vie ici sans espoir d’en partir. Acceptes-
tu ?
- Oui Reine, je l’accepte.
- C’est à Déesse que tu dois répondre.
- Oui, Déesse, je l’accepte.
- Déesse a choisi de faire de toi sa jument personnelle. Tu vas donc être
harnachée. Lève-toi !
Mathilde ouvre le carton et en sort différentes pièces de cuir. Elle prend en premier
des bottes très curieuses. Elles sont composées d’une jambière qui monte au-dessus du
genou. La semelle est très petite car elle ne prend que l’avant du pied. Mathilde
montre le dessous d’une botte. Carline découvre un fer à cheval.
- Comme tu peux le voir, tu vas être ferrée. Tu n’enlèveras jamais tes sabots.
Tu vas devoir apprendre à marcher avec sur la pointe des pieds. Enfile-les.
Carline prend la première botte et la met. Puis la deuxième. Mathilde s’agenouille
devant elle et place un cercle de métal au niveau de la cheville qui vient se
superposé à celui déjà fixé directement sur la peau par Lisa. Elle sert une visse
dissimulée dans le cercle jusqu’à entendre un claquement sec. Les deux anneaux sont
désormais hermétiquement soudés en ayant transpercés le cuir par endroits. La
claquement vient de la visse qui s’est cassée afin de rendre le retrait impossible.
Puis Mathilde tend un harnais et aide la nouvelle jument à le mettre. Un corset lacé
dans le dos est très serré sur sa taille. Une courroie de cuir passe par dessus chaque
épaule et vient de fixer par une boucle derrière le corset. Mathilde oblige la jument
à ouvrir la bouche et place un mors qu’elle maintient par des lanières de cuir autour
de son visage. Deux œillères de cuir assez larges empêchent désormais Carline de voir
sur les côtés. Une grande longe est fixée de chaque côté du mors. Mathilde tend la
longe à Lisa.
- Voici Déesse, Votre jument est prête.
Elle fait un signe à Abi qui se dirige vers le hangar. Elle ressort avec un sulky.
Mathilde sourit. Carline ne peut pas voir ce qui l’attend. Lisa rougit en pensant que
Carline, son amour secret va vraiment être son cheval de trait.
Mathilde fixe les bras du sulky aux côtés du corset. Elle fait passer la longe par
dessus sa tête et l’attache sommairement au sulky.
- Parfait, Mathilde. Je suis satisfaite. A toi, maintenant Abi. Ouvre tes
valises et montre-moi ce que tu y ranges. Mathilde, tourne ma jument car je veux
qu’elle assiste à la suite.
Mathilde fait tourner Carline qui a du mal à se mouvoir attachée à la carriole et qui
est mal à l’aise avec ses sabots. Carline semble calme. Elle regarde tout à tour Lisa
et Abi et semble être très intéressée par le contenu des valises.
Abi en sort des vêtements qu’elle jette en tas sur la terre battue de la cour. Une
fois les deux valises vides, elle ouvre un petit coffre.
- Qu’est-ce ?
- Déesse, ce coffre contient tous les bijoux et tous les actes de propriétés.
- Pour qui sont-ils ?
- Pour Vous Déesse. Je Vous remets les actes de propriétés de l’île, du fortin,
du bateau et d’une propriété sur le continent. Les bijoux sont tous à Vous. Voici un
document qui indique que tous les comptes bancaires sont désormais Votre propriété. Il
suffit que Vous les signez et que Vous les expédiez pour que tout Vous appartienne.
- Pourquoi me donnes-tu tout cela ?
- Je renonce à toute propriété. Je me donne à la Gynarchie et à ma Déesse avec
tout ce que j’ai. Désormais, je n’ai plus rien. Ma vie Vous appartient aussi.
- J’accepte tes cadeaux et je te prends comme esclave. Tu as exprimé le désir
d’être une truie. C’est donc ce que tu seras désormais. Mathilde, brûle tous les
vêtements. Choisis une seule robe qui permettra à la truie d’aller sur le continent en
bateau. Ce sera du provisoire, truie car bientôt, un étalon va venir qui servira de
chauffeur. Jusque là, tu auras encore le droit de retourner sur le continent puis
ensuite, tu seras enfermée toi aussi jusqu’à ta mort, ici !
- Oui Déesse. Merci Déesse.
Mathilde prend une petite boîte contenant des chaussures. Il s’agit de bottines
possédant un talon très haut. Abi va avoir le pied cambré à l’extrême. Elle enfile ses
bottines. Elle fait quelques pas en se tordant un peu les chevilles.
Puis Mathilde fixe un corset de cuir noir comme celui de Carline qu’elle sert par
derrière. La cambrure des reins est importante. Les seins flasques retombent sur le
cuir. Lisa sort maintenant un collier de métal et quatre bracelets qu’elle fixe sur
Abi.
- Il ne reste plus qu’à faire de toi une truie, pour de bon. Lisa sort un gode
surmonté d’une queue rose en tire-bouchon. Penche-toi.
Abi se penche en essayant de regarder de plus près le gode. Il est manifeste qu’elle
craint la pénétration anale. Lisa qui a préalablement enduit de vaseline le gode, le
présente devant l’anus et en travaillant doucement par avancées et reculées
successives, fait pénétrer le gode qui semble relativement fin dans l’anus. Abi ne dit
rien et semble accepter l’intrusion. Une fois le gode en place, seule la queue de
cochon est visible. Lisa tourne la queue plusieurs fois et le gode s’ouvre et se
dilate à l’intérieur. Abi, surprise tout d’abord, sent le gode prendre possession
d’elle et pousse de petits cris. Lisa lui décoche une gifle magistrale.
- Mathilde apporte-moi le bâillon écarteur.
Elle place le morceau de métal dans la bouche de la vieille et le fixe derrière la
nuque. Puis elle tend les ressorts et Abi se retrouve avec la bouche ouverte sans
possibilités de la refermer. On l’entend respirer. Mathilde fait encore quelques tours
à sa queue de porc. Mathilde obéit et Abi sent la possession encore plus présente en
elle. Elle se tait cette fois, incapable de même pousser un cri. Sa bouche est déjà
sèche.
Mathilde se dirige vers les vêtements et prélève une robe d’été sans manche qui se
boutonne par devant. Elle ne prend une autre au passage. Il s’agit d’une simple robe
droite et moulante. La robe d’été est un tissu imprimé de fleurs et l’autre, en coton
de couleur rose. Elle arrose le reste des vêtements avec l’essence qu’un bidon qu’Abi
a apporté et met le feu. Les vêtements brûlent un très peu de temps. Désormais, il ne
reste plus rien de la vieille lady anglaise.
- Abi, il va être l’heure d’aller chercher nos premiers résidents. Passe tes
hardes. Carline, nous allons mener la calèche au garage et tu vas venir avec moi.
Les femmes se séparent car chacune d’elle a du travail. Lisa monte dans sa chambre.
Elle n’a pas encore eu le temps de la voir. Elle teste le lit : souple et confortable.
Elle ouvre l’armoires. Plusieurs tenues de cuir et des robes superbes, toujours rouges
l’attendent. Mais, elle a du travail. Elle s’assoit à son bureau et ouvre le livre de
comptes. Elle doit prévoir et commander des provisions. A partir de ce soir, l’île va
compter des habitants de plus. Demain, d’autres doivent arrivés. Demain, tous les
résidents commenceront leur nouvelle vie.
Mathilde dételles Carline et ensemble, elles montent dans les chambre. Au premier, il
faut préparer la chambre de Reine Gladys. Pour les cellules, le confort est minimum.
Chaque cellule dispose d’un lit en métal sans matelas. Pas d’oreiller mais le sommier
est relevé de quelques centimètres. Un seau hygiénique constitue la seule mesure
humaine. Les deux femmes se concentrent sur la chambre de la future reine.
Abi a pris la mer. Arrivée en vue du port, elle enfile et boutonne la robe. Le collier
est visible, ainsi que les bracelets. Elle touche rapidement en accostant son cul. La
queue ne semble pas dépassée de la robe à cause de la cambrure qui lui fait déjà mal
aux reins. Elle saute lentement à terre et amarre le bateau. Il ne lui reste plus qu’à
attendre. Impossible de s’asseoir, elle choisit d’attendre dans la cabine en
surveillant par le hublot. L’attente n’est pas très longue. Elle aperçoit le bus qui
arrive. Un seul passager en descend. Il s’agit d’un homme plutôt petit et sec. Il
n’est pas tout jeune. Le crâne dégarni, il semble scruté le port à la recherche que
quelque chose ou de quelqu’un. Il demande à un promeneur et Abi le voit diriger son
regard vers son quai. Il porte une petite sacoche. Il monte sur le quai. Abi le voit
hocher la tête et se diriger vers le « Wenona », le bateau de la Gynarchie.
- Bonsoir Madame, est-ce vous qui attendait quelqu’un pour l’île de Riboux ?
- Oui c’est ici. Monte.
L’homme est un peu surpris par le tutoiement mais ne dit rien. Abi lui montre l’avant.
Sans discuté, l’homme passe la cabine et s’installe devant. Abi le regarde. L’homme
est curieux. Il semble détendu. Sait-il où il va ? Abi n’a pas le temps de penser plus
longtemps. Une voiture vient de s’arrêter au bout du petit port. Une femme blonde sort
de la voiture en claquant la porte. Elle se dirige sans marquer la moindre hésitation
vers le bateau. Un homme la suit en portant deux lourdes valises.
- C’est le bateau pour l’ïle de Riboux ?
- Oui Madame. Montez à bord, je Vous prie.
Abi a baissé la tête pour répondre. Elle a failli dire « Maîtresse » mais l’emploi de
ce titre est interdit dans le monde vanille. La jeune femme s’assoit sur la banquette
arrière. L’homme arrive et monte à bord en soufflant. Il pose les valises et jette un
regard perdu à la jeune femme.
- Assis-toi sur une valise.
L’homme obéit sans enthousiasme. L’homme plus âgé, se retourne et observe mi amusé mi
surpris.
Abi démarre le moteur et largue les amarres.
- Madame, puis-je Vous conseiller de prendre le siège à côté de moi dans la
cabine. Ce sera plus confortable.
- Merci ! Comment vous appelez-vous ?
- Je me nomme Abi mais ce n’est que mon nom « vanille ». J’ai ordre de rester
discrète à moins de 100 mètres du rivage.
- Je comprends. Eloignons-nous vite.
Abi met les gaz et sort du port. Le bateau prend rapidement de la vitesse et
s’éloigne. Arrivés à une distance de 100 mètres, Abi réduit les gaz et retire sa robe.
La jeune femme la regarde d’un œil amusé. Les deux hommes lorgnent avec des yeux de
goret sur les seins et sur les fesses de la vieille femme. Abi range la robe dans le
coffre à côté d’elle et poursuit sa route en remettant les gaz.
- Bienvenue Maîtresse au royaume gynarchique. Je suis truie Abi.
- Une truie , Voilà sans doute la raison de cette « queue » qui dépasse de vos
fesses.
- Maîtresse a raison. Mais Maîtresse ne doit pas me vouvoyer. Je suis une
esclave.
- Tu entends francis. Madame est une esclave, une truie. Peut-être vas-tu en
devenir une aussi !
Elle se met à rire. L’homme à l’avant reçoit une vague en pleine figure. Il est
trempé. Il revient vers l’arrière du bateau. Il fait un « oh ! » en voyant la queue en
tire-bouchon.
- Pourquoi es-tu une truie ?
- J’ai beaucoup aimé les hommes et j’ai trompé mon mari le soir même de nos
noces. J’ai eu tant d’amants que ma chatte ne se referme plus. Déesse a trouvé que je
méritais juste le titre de truie, bonne à tout faire pour tout le monde.
- Et tu acceptes cela sans rien dire ?
- Je suis une salope et je mérite ce que je suis.
L’homme trempé est devenu rouge. Francis a un regard effaré.
L’île est en vue. Abi aperçoit Déesse Lisa et Carline sur le ponton. Elle sourit car
elle aime voir sa Maîtresse. Le bateau accoste en douceur.
- Bienvenue sur l’île de Riboux. Reine Gladys, Votre présence nous honorent.
Veuillez prendre pied sur notre royaume.
Gladys descend, visiblement ravie de l’accueil. Lisa lui tend la main.
- Connaissez-Vous les usages gynarchiques ?
- Oui Mathilde me les a enseignés.
- Bien. Esclaves, descendez maintenant et venez pour agenouiller devant Votre
Déesse.
Francis, sans doute mis au courant, se lève et vient se placer lentement devant Lisa.
L’autre homme hésite davantage.
- Gaston, tu attends quoi, sale chien ?!
Gaston hésite toujours. Abi sort une cravache qui se trouve dans le bateau et fouette
les fesses de gaston. Celui-ci sursaute et descend. Il s’agenouille très lentement,
stupéfait ce que qui lui arrive.
- Esclaves ! Tel est désormais votre unique titre ici. Vous savez que vous êtes
sur une île où seules les femmes ont le pouvoir et l’autorité. Je suis Votre Déesse.
Vous me devez obéissance et soumission totale. Gaston, tu es le moins averti. Sais-tu
pourquoi tu es là ?
- Oui Madame…
- Oui Déesse ! Tu vas devoir apprendre la politesse !
- Oui … Déesse …. Je suis maçon et je viens faire tous les travaux d’entretien
de l’île et de la maison.
- La maison est un fortin du XVIII ème siècle. Tu n’es pas là uniquement pour
cela.
- Non, …Déesse… Je dois aussi obéir.
- Tu es là parce que Reine Mathilde t’a engagé, n’est-ce pas ?
- Oui Déesse.
- Que t’as dit Reine Mathilde ?
- Reine… Mathilde, m’a dit que j’allais devoir me soumettre à la volonté d’une
femme. Je ne devrais jamais refusé d’obéir sous peine d’être puni sévèrement. Et …
- Et … ?
- Et, je ne … pourrais pas faire …. l’amour avec les …femmes.
- Mais, tu en sais des choses ! Ici, il n’y a pas d’hommes. Tu es de la race des
esclaves, des sous-hommes. Tu as été rejeté par ta femme, il me semble.
L’évocation de cet épisode douloureux de sa vie était loin de plaire à gaston, surtout
devant des étrangers. Lisa s’amusait follement. Gaston prenait petit à petit la mesure
de ce qu’il avait accepté. Elle n’allait pas tarder à lui donner le coup de grâce.
Elle observait le couple. La femme suivait d’une oreille distraite. L’homme ne
l’intéressait pas. Elle n’était pas là pour cela. L’homme par contre ne perdait pas
une miette. Il se demandait déjà s’il allait lui aussi subir un interrogatoire. Il
lorgnait visiblement sur Lisa et sur sa robe particulière. Il jetait aussi des coups
d’œil sur Carline qui attendait, de dos, sans broncher, attelée à la calèche
seigneuriale.
- Oui, Déesse, voilà plus de dix ans.
- Pourquoi t’a-t-elle jeté ?
- Parce qu’elle en aimait un autre !
- Pas du tout. J’ai là, une lettre de ton ex-épouse. Je l’ai contacté pour en
savoir davantage sur toi. Voici ce qu’elle écrit :
« Quand j’ai trompé Gaston pour la première fois, j’ai découvert que les vrais hommes
avaient de vraies paires de couilles. Mon premier amant m’a littéralement clouée au
fond d’un lit avec sa bitte. J’en joui encore en y pensant. Gaston, lui, c’était au
mieux une punaise. Il a un petit sexe que je ne sentais pas quand il me pénétrait.
D’ailleurs, il ne me pénétrait pas. Trop court. J’ai préféré avoir des amants puis je
suis partie avec le plus beau et le plus jeune des amants. »
- Qu’as-tu à dire, gaston, la punaise ?
- Ri…rien… Dé…Déesse.
- Voilà, pourquoi tu es là. Tu n’es pas un homme mais une punaise.
- …
- Qui es-tu ?
- Gaston …. La punaise.
- Bien ! déshabille-toi punaise !
- Pardon ?!
Abi, qui avait senti venir la fin, s’était placé derrière gaston. Elle le cravacha
violemment. Elle adorait ça ! Gaston, cria de surprise et se retourna. Lisa prit la
sienne et le refrappa. Les deux femmes le fouettèrent de plusieurs coups. Gaston
s’écroula en pleurant.
- Non, pitié !
- Retire des vêtements.
- Oui … Déesse.
Cette fois, gaston n’hésita pas. Roulant des yeux partout et notamment vers la jeune
femme blonde, il déboutonna sa veste puis sa chemise. Abi les lui arracha. Puis vint
le pantalon qui tomba tristement sur ses chevilles. Le slip kangourou était pitoyable.
C’est Abi qui le fit descendre. Gaston, empêtré, faillit tomber à l’eau. C’est francis
qui le rattrapa.
- Voilà un beau geste francis. Regarde donc la petite punaise que nous montre
gaston. Retire tes mains et tourne-toi vers cette jeune femme qu’elle te voit. Mets
les mains sur la tête.
Rouge de honte, gaston se tourna vers Gladys et exhiba son sexe minuscule.
- Il est pitoyable !
- Vous avez raison chère Reine. Et votre mari est-il aussi pitoyable.
- Ce n’est guère mieux !
- Francis, déshabille-toi aussi et montre-nous ta nouille !
- Ma …
- Oui, ta nouille ducon.
Gladys éclata de rire à l’évocation imagée du sexe de son mari.
- Reine Gladys, pouvez-vous nous dire pourquoi vous nous amené votre époux.
- Mon époux comme vous dites, chère Déesse, est un coureur de jupons. Il m’a
trahi et trompé. J’ai découvert qu’il aimait recevoir des fessées déculottées. Il va
devoir me prouver qu’il est digne de confiance et obéissant aveuglément tout le temps
qu’il restera ici.
- Oui, A la différence de gaston qui restera désormais avec nous, Vous et votre
nouille, vous ne resterez qu’un certain temps sur l’île.
- Rien n’est encore défini avec précision pour lui chère Déesse.
- Nous verrons.
Entre temps, Francis s’est mis tout nu. Le physique est déjà plus agréable que celui
de gaston. Lisa à la surprise de constater que le pubis est rasé. Le sexe de Francis
n’est pas redoutable mais il est quand même de belle taille. Gladys semble vouloir le
rabaisser et l’humilier.
- Abi, tu enfermes les vêtements de ces esclaves et tu leur montres leur
quartier. Chère Gladys, voulez-vous prendre place à bord de ma calèche.
- Volontiers Déesse.
Carline a du mal à démarrer sous le poids des deux femmes. Lisa est obligée de jouer
du fouet et de marquer les épaules de Carline. La calèche s’élance. Gladys,
impressionnée, se tait. Derrière elles, les hommes montent. Gaston a toujours les
mains sur la tête. Abi n’a plus de vêtements. Elle a tout enfermé dans une cabane au
bord du quai.
Mathilde attend les femmes dans la cour. Elle embrasse Gladys qui marque son
étonnement devant la robe de sa tante.
- Je vais tout t’expliquer ma chérie.
Lisa laisse les deux femmes monter dans la chambre qui est réservée à Gladys. Elle
reste dans la cour pour assister à l’arrivée de ses premiers esclaves. Ils marchent en
soulevant leurs pieds qui butent sur des pierres. Ils sont pieds nus et la plante des
pieds est encore sensible. Leur appareil génital se balance comiquement entre leurs
cuisses. Lisa adore ce spectacle.
Abi conduit les deux hommes au centre de la cour. Là, deux piloris sont installés. La
vielle femme les attachent et se retire. Lisa les observe encore un moment et
s’éloigne. Elle veut passer un moment avec Carline. Elle remonte sur sa calèche et
fouette doucement sa jument. Il est temps qu’elles découvrent ensemble leur île !
Francis est le premier à parler. Il sent bien qu’ils sont seuls.
- Salut ! Je suppose que vu notre situation, nous pouvons nous tutoyer.
- Oui, si tu veux.
- Tu ne savais pas ce qui t’attendais en venant ici ?
- Pas vraiment. Mais remarque, j’aime bien ! Peut-être, je ne devrais pas le
dire !
- Tu aimes bien ! On est au bagne mon vieux. Et un drôle de bagne. Toi, tu n’as
pas su faire jouir les femmes et moi, trop. Pourtant, on se retrouve dans la même
galère. Tu fais quoi comme métier ?
- Je suis maçon ! Et toi ?
- Docteur orthopédiste.
- Putain, j’ai mal au dos dans cette position.
- Moi aussi !
- Et toi, tu savais que ce serait comme ça !
- Oui, hélas pour moi !
- Pourquoi ,
- Ma femme a été très clair : où j’accepte tout ici, où elle divorce.
- Peut-être qu’il aurait mieux valu pour toi !
- Oh que non ! Je travaille à la clinique de ma femme. Si je divorce, je perds
mon travail, ma maison et mes biens. Tout lui appartient. En plus, elle m’a juré
qu’elle s’arrangerait pour me faire radier de l’ordre des médecins. Elle sait que j’ai
fait une bêtise un jour. Elle peut m’anéantir.
- Alors, tu vas accepter tout ce qu’elle veut.*
- Oui, je n’ai pas le choix !
- Tu l’aimes encore ?
- Non, mais la question n’est pas là. Je pourrais aller en prison. J’ai tué une
femme sur la route, un soir où j’avais bu. Je sais que ma femme a des preuves de ma
connerie mais si cela se sait, je suis bon pour les assises.
- Je vois !
- Et toi, tu avais le choix ?
- Non ! Je suis au chômage, à la rue. SDF depuis 2 ans. Madame Mathilde m’a aidé
en me faisant faire des petits boulots dans son club. C’est un club spécial ou les
gens vont pour se faire frapper, punir et humilier.
- Comme ici, quoi !
- Oui, j’ai l’impression. Madame Mathilde…
- J’ai l’impression qu’il faut dire Maîtresse ou Déesse, …quelque chose comme
cela.
- Oui, Maîtresse je crois. La seule Déesse est la Femme qui nous a accueilli.
Mais on peut dire aussi Reine, car Déesse a appelé plusieurs fois ta femme ainsi.
- Tu as raison. Heureusement qu’on est deux. On fera peut être moins de
conneries à deux. Alors, le club…
- Maîtresse Mathilde m’a vu, un jour, en train de me masturber en regardant une
femme se faire fouetter. Elle est venue me parler. Elle m’a demandé si cela me
choquait. J’ai dit que non ! Elle m’a proposé d’essayer de la fouetter mais j’ai
refusé en disant que je ne touche jamais une femme. Elle m’a proposé un homme. Mais
j’ai dit non également. En fait, je me masturbais en m’imaginant à la place de cette
femme.
- Et tu as essayé ?
- Non jamais. Mais je crois que j’ai commencé aujourd’hui !
- Ouais !
- Mathilde, comment es-tu habillée ? On voit tes seins et ton sexe. Tu serais
nue, ce serait pareil !
- Je suis une reine. Mais je suis soumise à notre Déesse. Toi aussi, tu vas
devoir faire ta soumission devant elle, tout à l’heure.
- Et je devrais porter une robe comme toi ?
- La voilà !
- Non, tu rigoles !
- Pas du tout. Cela fait partie des règles. Souviens-toi, on en a parlé.
- Pas du fait que je devais me mettre nue ici devant tout le monde. Francis et
les autres hommes oui ! Mais nous ???
- Déesse Lisa t’expliquera. Passe ta robe. Tu vas voir comme tu es belle.
- Mais, Déesse Lisa n’est pas nue, elle.
- Non, c’est notre Déesse. Tu ne la verras nue que si elle veut bien se montrer
à toi. Et, crois-moi, elle le fera !
Gladys hésitait. Cela ne faisait pas partie de ce qu’elle imaginait. Elle voulait
faire souffrir son mari de toutes les manières possibles. Elle le cocufiait et voulait
aller plus loin. Elle désirait par-dessus tout le faire devant lui. Elle voulait avoir
des amants, des tas d’amants. Mais s’exposer devant d’autres femmes, devant sa tante.
Elle ne se sentait pas prête.
- Je ne crois pas que je vais pouvoir rester.
- Si tu pars, tu reprends ton mari et tu te débrouilles avec lui !
- Il n’est pas possible de s’arranger ?
- Non ! Tu sais ! Depuis que je porte cette robe, je me sens belle et désirable.
Je sais que tous les hommes qui vont venir sur l’île vont me désirer. Des étalons
seront là demain. Tu imagines. Ils vont devoir se mettre en quatre pour que tu daignes
les prendre. N’oublie pas que tu veux avoir de beaux amants. Crois-moi, ceux qui
arrivent sont de vrais mecs et leur queue est une vraie colonne.
- Oh ! Ma tante !
- Je ne suis plus ta tante. Nous sommes deux reines. Je ne sais même pas si j’ai
le droit de porter ce titre.
- Pourquoi ?
- Parce que je me sens plus proche d’Abi que de toi ou Lisa !
- Tu veux dire que tu te sens esclave, toi aussi ?
- Oui par moments. Mais ne dis rien. Déesse Lisa a besoin de moi pour mettre en
place son royaume. Plus tard, peut être, tu pourras lui dire la vérité sur moi. Mais
attend que tout soit en place et que Déesse se sente bien.
Gladys haussa les épaules. Après tout, voir des mâles traîner leur langue par terre et
leur bitte en étendard pour elle : voilà de quoi lui plaire. Elle défit ses vêtements.
- Je retire mon soutien-gorge, je suppose !
- Oui et ta culotte aussi.
- Ah bon !
- Eh, oui ! regarde.
Mathilde souleva sa robe et découvrit sa chatte lisse.
- Tes poils ?
- Déesse Lisa m’a ordonné de les raser cet après-midi !
- On dirait une petite fille.
- C’est doux tu sais sans poils.
- Moi, je garde les miens.
- Comme tu veux. Seule Déesse Lisa peut décider.
- On verra !
Carline avançait en trottinant. Lisa observait ses fesses rebondies marquant chaque
pas. L’île est magnifique se dit-elle. Elles avaient traversé la moitié de l’île.
Elles se trouvaient sur un chemin bordant la falaise par le sud.
Lisa tira sur les rennes. Carline s’arrêta net. Elle était essoufflée par la course.
Lisa descendit et ramena les rennes sur le devant du visage de sa jument. Elle lui fit
face.
Lorsque Carline et Abi remontent, elles découvrent leurs Déesses sur la terrasse dans
leur uniforme. Immédiatement, elles se précipitent. En découvrant la nudité voilée de
Mathilde, Abi s’arrête sans comprendre. Carline n’a pas vu et ne sait pas ce que cela
peut signifier.
Mathilde ordonne aux esclaves de s’agenouiller en position d’offrande. Les deux femmes
écartent les cuisses en s’agenouillant et placent leurs mains, paumes vers le haut,
sous leurs seins qu’elles soulèvent. Leur surprise est grande quand elles voient
Mathilde faire de même.
- Désormais, Vous appellerez Votre Maîtresse : Reine Mathilde.
- Oui Déesse, répondent les deux esclaves.
- Nous voulons manger maintenant.
- Déesse, puis-je ajouter un mot ?
- Oui Mathilde.
- Merci Déesse : Désormais Déesse Lisa est notre seule et unique Déesse. Nous
lui devons toutes obéissance et soumission et Déesse peut disposer de nous comme elle
le désire. Vous ne devez plus m’appelez comme vous le faisiez auparavant car j’ai
décidé librement, comme vous, de me soumettre et d’être rétrogradée au rang de reine.
- Oui Reine ! répond Carline.
Abi reste muette et répond après seulement.
Les deux esclaves se relèvent et posent les plats sur la table puis elles se mettent à
quatre pattes pour servir de siège. Celle qui hésite le plus est Abi qui ne sait pas
comment réagir à une situation qu’elle ne comprend pas.
Mathilde s’approche d’elle. Elle sort une cravache qui était accrochée le long de sa
robe. C’est un accessoire que toutes les reines porteront en permanence. Elle fouette
violemment les fesses et le dos de la truie. Abi hurle de surprise et de douleur. Elle
se place rapidement en sanglotant. Mathilde profite de sa position pour poursuivre la
punition. Lisa s’est assise sur Carline. Elle est tendue. Elle pose ses doigts sur les
fesses de sa jument et en profite pour vérifier la bonne tenue du gode dans son anus.
Puis ses doigts glissent vers son sexe. Il est humide. Le clitoris est légèrement
gonflé. Carline jouit de cette situation. Vivre son esclavage au soleil devant
d’autres femmes. Lisa aurait envie de se retrouver avec elle dans sa chambre et de lui
faire l’amour. Mais il n’est pas encore temps.
Les deux femmes mangent. Mathilde explique comment doit se passer la suite de leur
installation. Abi doit retourner à terre vers 17 h pour accueillir Reine Gladys et son
esclave francis. Un autre esclave est aussi attendu : gaston, un maçon quinquagénaire.
Il faudra les installer dès ce soir. Il faut aussi prévoir où vont habiter la jument
et la truie. Après le repas, les deux esclaves seront habillées. Puis les vêtements
seront brûlés. Pendant l’absence d’Abi, Mathilde et Carline prépareront les chambres.
Lisa en profitera pour vérifier les commandes à faire pour les prochains jours et
évaluer les besoins alimentaires pour le mois qui vient.
Une fois le repas terminé, les deux dominantes décident de faire un tour dans la
chambre de Lisa pour mettre au point certains détails sur l’organisation. Lisa a
besoin de conseils sur la manière de diriger. Les deux esclaves redescendent les
restes du repas. Puis rejoignent leurs Maîtresses.
- Abi, va chercher toutes tes affaires et mène-les dans la cour immédiatement.
- Oui Reine.
Lisa et Carline descendent et Mathilde fait un détour par sa chambre avant de les
rejoindre. En arrivant dans la cour, elle porte un carton sous son bras. Abi arrive
peu après avec deux grosses valises.
Mathilde, en accord avec Lisa, prend la parole.
- Carline vient ici ! Tu vas comparaître devant ta Déesse.
La femme s’avance, les mains derrière le dos. Elle s’agenouille en écartant les
cuisses selon la position requise.
- Tu as décidé d’être esclave toute ta vie. Tu portes déjà le collier et les
bracelets qui en témoignent. Tu finiras ta vie ici sans espoir d’en partir. Acceptes-
tu ?
- Oui Reine, je l’accepte.
- C’est à Déesse que tu dois répondre.
- Oui, Déesse, je l’accepte.
- Déesse a choisi de faire de toi sa jument personnelle. Tu vas donc être
harnachée. Lève-toi !
Mathilde ouvre le carton et en sort différentes pièces de cuir. Elle prend en premier
des bottes très curieuses. Elles sont composées d’une jambière qui monte au-dessus du
genou. La semelle est très petite car elle ne prend que l’avant du pied. Mathilde
montre le dessous d’une botte. Carline découvre un fer à cheval.
- Comme tu peux le voir, tu vas être ferrée. Tu n’enlèveras jamais tes sabots.
Tu vas devoir apprendre à marcher avec sur la pointe des pieds. Enfile-les.
Carline prend la première botte et la met. Puis la deuxième. Mathilde s’agenouille
devant elle et place un cercle de métal au niveau de la cheville qui vient se
superposé à celui déjà fixé directement sur la peau par Lisa. Elle sert une visse
dissimulée dans le cercle jusqu’à entendre un claquement sec. Les deux anneaux sont
désormais hermétiquement soudés en ayant transpercés le cuir par endroits. La
claquement vient de la visse qui s’est cassée afin de rendre le retrait impossible.
Puis Mathilde tend un harnais et aide la nouvelle jument à le mettre. Un corset lacé
dans le dos est très serré sur sa taille. Une courroie de cuir passe par dessus chaque
épaule et vient de fixer par une boucle derrière le corset. Mathilde oblige la jument
à ouvrir la bouche et place un mors qu’elle maintient par des lanières de cuir autour
de son visage. Deux œillères de cuir assez larges empêchent désormais Carline de voir
sur les côtés. Une grande longe est fixée de chaque côté du mors. Mathilde tend la
longe à Lisa.
- Voici Déesse, Votre jument est prête.
Elle fait un signe à Abi qui se dirige vers le hangar. Elle ressort avec un sulky.
Mathilde sourit. Carline ne peut pas voir ce qui l’attend. Lisa rougit en pensant que
Carline, son amour secret va vraiment être son cheval de trait.
Mathilde fixe les bras du sulky aux côtés du corset. Elle fait passer la longe par
dessus sa tête et l’attache sommairement au sulky.
- Parfait, Mathilde. Je suis satisfaite. A toi, maintenant Abi. Ouvre tes
valises et montre-moi ce que tu y ranges. Mathilde, tourne ma jument car je veux
qu’elle assiste à la suite.
Mathilde fait tourner Carline qui a du mal à se mouvoir attachée à la carriole et qui
est mal à l’aise avec ses sabots. Carline semble calme. Elle regarde tout à tour Lisa
et Abi et semble être très intéressée par le contenu des valises.
Abi en sort des vêtements qu’elle jette en tas sur la terre battue de la cour. Une
fois les deux valises vides, elle ouvre un petit coffre.
- Qu’est-ce ?
- Déesse, ce coffre contient tous les bijoux et tous les actes de propriétés.
- Pour qui sont-ils ?
- Pour Vous Déesse. Je Vous remets les actes de propriétés de l’île, du fortin,
du bateau et d’une propriété sur le continent. Les bijoux sont tous à Vous. Voici un
document qui indique que tous les comptes bancaires sont désormais Votre propriété. Il
suffit que Vous les signez et que Vous les expédiez pour que tout Vous appartienne.
- Pourquoi me donnes-tu tout cela ?
- Je renonce à toute propriété. Je me donne à la Gynarchie et à ma Déesse avec
tout ce que j’ai. Désormais, je n’ai plus rien. Ma vie Vous appartient aussi.
- J’accepte tes cadeaux et je te prends comme esclave. Tu as exprimé le désir
d’être une truie. C’est donc ce que tu seras désormais. Mathilde, brûle tous les
vêtements. Choisis une seule robe qui permettra à la truie d’aller sur le continent en
bateau. Ce sera du provisoire, truie car bientôt, un étalon va venir qui servira de
chauffeur. Jusque là, tu auras encore le droit de retourner sur le continent puis
ensuite, tu seras enfermée toi aussi jusqu’à ta mort, ici !
- Oui Déesse. Merci Déesse.
Mathilde prend une petite boîte contenant des chaussures. Il s’agit de bottines
possédant un talon très haut. Abi va avoir le pied cambré à l’extrême. Elle enfile ses
bottines. Elle fait quelques pas en se tordant un peu les chevilles.
Puis Mathilde fixe un corset de cuir noir comme celui de Carline qu’elle sert par
derrière. La cambrure des reins est importante. Les seins flasques retombent sur le
cuir. Lisa sort maintenant un collier de métal et quatre bracelets qu’elle fixe sur
Abi.
- Il ne reste plus qu’à faire de toi une truie, pour de bon. Lisa sort un gode
surmonté d’une queue rose en tire-bouchon. Penche-toi.
Abi se penche en essayant de regarder de plus près le gode. Il est manifeste qu’elle
craint la pénétration anale. Lisa qui a préalablement enduit de vaseline le gode, le
présente devant l’anus et en travaillant doucement par avancées et reculées
successives, fait pénétrer le gode qui semble relativement fin dans l’anus. Abi ne dit
rien et semble accepter l’intrusion. Une fois le gode en place, seule la queue de
cochon est visible. Lisa tourne la queue plusieurs fois et le gode s’ouvre et se
dilate à l’intérieur. Abi, surprise tout d’abord, sent le gode prendre possession
d’elle et pousse de petits cris. Lisa lui décoche une gifle magistrale.
- Mathilde apporte-moi le bâillon écarteur.
Elle place le morceau de métal dans la bouche de la vieille et le fixe derrière la
nuque. Puis elle tend les ressorts et Abi se retrouve avec la bouche ouverte sans
possibilités de la refermer. On l’entend respirer. Mathilde fait encore quelques tours
à sa queue de porc. Mathilde obéit et Abi sent la possession encore plus présente en
elle. Elle se tait cette fois, incapable de même pousser un cri. Sa bouche est déjà
sèche.
Mathilde se dirige vers les vêtements et prélève une robe d’été sans manche qui se
boutonne par devant. Elle ne prend une autre au passage. Il s’agit d’une simple robe
droite et moulante. La robe d’été est un tissu imprimé de fleurs et l’autre, en coton
de couleur rose. Elle arrose le reste des vêtements avec l’essence qu’un bidon qu’Abi
a apporté et met le feu. Les vêtements brûlent un très peu de temps. Désormais, il ne
reste plus rien de la vieille lady anglaise.
- Abi, il va être l’heure d’aller chercher nos premiers résidents. Passe tes
hardes. Carline, nous allons mener la calèche au garage et tu vas venir avec moi.
Les femmes se séparent car chacune d’elle a du travail. Lisa monte dans sa chambre.
Elle n’a pas encore eu le temps de la voir. Elle teste le lit : souple et confortable.
Elle ouvre l’armoires. Plusieurs tenues de cuir et des robes superbes, toujours rouges
l’attendent. Mais, elle a du travail. Elle s’assoit à son bureau et ouvre le livre de
comptes. Elle doit prévoir et commander des provisions. A partir de ce soir, l’île va
compter des habitants de plus. Demain, d’autres doivent arrivés. Demain, tous les
résidents commenceront leur nouvelle vie.
Mathilde dételles Carline et ensemble, elles montent dans les chambre. Au premier, il
faut préparer la chambre de Reine Gladys. Pour les cellules, le confort est minimum.
Chaque cellule dispose d’un lit en métal sans matelas. Pas d’oreiller mais le sommier
est relevé de quelques centimètres. Un seau hygiénique constitue la seule mesure
humaine. Les deux femmes se concentrent sur la chambre de la future reine.
Abi a pris la mer. Arrivée en vue du port, elle enfile et boutonne la robe. Le collier
est visible, ainsi que les bracelets. Elle touche rapidement en accostant son cul. La
queue ne semble pas dépassée de la robe à cause de la cambrure qui lui fait déjà mal
aux reins. Elle saute lentement à terre et amarre le bateau. Il ne lui reste plus qu’à
attendre. Impossible de s’asseoir, elle choisit d’attendre dans la cabine en
surveillant par le hublot. L’attente n’est pas très longue. Elle aperçoit le bus qui
arrive. Un seul passager en descend. Il s’agit d’un homme plutôt petit et sec. Il
n’est pas tout jeune. Le crâne dégarni, il semble scruté le port à la recherche que
quelque chose ou de quelqu’un. Il demande à un promeneur et Abi le voit diriger son
regard vers son quai. Il porte une petite sacoche. Il monte sur le quai. Abi le voit
hocher la tête et se diriger vers le « Wenona », le bateau de la Gynarchie.
- Bonsoir Madame, est-ce vous qui attendait quelqu’un pour l’île de Riboux ?
- Oui c’est ici. Monte.
L’homme est un peu surpris par le tutoiement mais ne dit rien. Abi lui montre l’avant.
Sans discuté, l’homme passe la cabine et s’installe devant. Abi le regarde. L’homme
est curieux. Il semble détendu. Sait-il où il va ? Abi n’a pas le temps de penser plus
longtemps. Une voiture vient de s’arrêter au bout du petit port. Une femme blonde sort
de la voiture en claquant la porte. Elle se dirige sans marquer la moindre hésitation
vers le bateau. Un homme la suit en portant deux lourdes valises.
- C’est le bateau pour l’ïle de Riboux ?
- Oui Madame. Montez à bord, je Vous prie.
Abi a baissé la tête pour répondre. Elle a failli dire « Maîtresse » mais l’emploi de
ce titre est interdit dans le monde vanille. La jeune femme s’assoit sur la banquette
arrière. L’homme arrive et monte à bord en soufflant. Il pose les valises et jette un
regard perdu à la jeune femme.
- Assis-toi sur une valise.
L’homme obéit sans enthousiasme. L’homme plus âgé, se retourne et observe mi amusé mi
surpris.
Abi démarre le moteur et largue les amarres.
- Madame, puis-je Vous conseiller de prendre le siège à côté de moi dans la
cabine. Ce sera plus confortable.
- Merci ! Comment vous appelez-vous ?
- Je me nomme Abi mais ce n’est que mon nom « vanille ». J’ai ordre de rester
discrète à moins de 100 mètres du rivage.
- Je comprends. Eloignons-nous vite.
Abi met les gaz et sort du port. Le bateau prend rapidement de la vitesse et
s’éloigne. Arrivés à une distance de 100 mètres, Abi réduit les gaz et retire sa robe.
La jeune femme la regarde d’un œil amusé. Les deux hommes lorgnent avec des yeux de
goret sur les seins et sur les fesses de la vieille femme. Abi range la robe dans le
coffre à côté d’elle et poursuit sa route en remettant les gaz.
- Bienvenue Maîtresse au royaume gynarchique. Je suis truie Abi.
- Une truie , Voilà sans doute la raison de cette « queue » qui dépasse de vos
fesses.
- Maîtresse a raison. Mais Maîtresse ne doit pas me vouvoyer. Je suis une
esclave.
- Tu entends francis. Madame est une esclave, une truie. Peut-être vas-tu en
devenir une aussi !
Elle se met à rire. L’homme à l’avant reçoit une vague en pleine figure. Il est
trempé. Il revient vers l’arrière du bateau. Il fait un « oh ! » en voyant la queue en
tire-bouchon.
- Pourquoi es-tu une truie ?
- J’ai beaucoup aimé les hommes et j’ai trompé mon mari le soir même de nos
noces. J’ai eu tant d’amants que ma chatte ne se referme plus. Déesse a trouvé que je
méritais juste le titre de truie, bonne à tout faire pour tout le monde.
- Et tu acceptes cela sans rien dire ?
- Je suis une salope et je mérite ce que je suis.
L’homme trempé est devenu rouge. Francis a un regard effaré.
L’île est en vue. Abi aperçoit Déesse Lisa et Carline sur le ponton. Elle sourit car
elle aime voir sa Maîtresse. Le bateau accoste en douceur.
- Bienvenue sur l’île de Riboux. Reine Gladys, Votre présence nous honorent.
Veuillez prendre pied sur notre royaume.
Gladys descend, visiblement ravie de l’accueil. Lisa lui tend la main.
- Connaissez-Vous les usages gynarchiques ?
- Oui Mathilde me les a enseignés.
- Bien. Esclaves, descendez maintenant et venez pour agenouiller devant Votre
Déesse.
Francis, sans doute mis au courant, se lève et vient se placer lentement devant Lisa.
L’autre homme hésite davantage.
- Gaston, tu attends quoi, sale chien ?!
Gaston hésite toujours. Abi sort une cravache qui se trouve dans le bateau et fouette
les fesses de gaston. Celui-ci sursaute et descend. Il s’agenouille très lentement,
stupéfait ce que qui lui arrive.
- Esclaves ! Tel est désormais votre unique titre ici. Vous savez que vous êtes
sur une île où seules les femmes ont le pouvoir et l’autorité. Je suis Votre Déesse.
Vous me devez obéissance et soumission totale. Gaston, tu es le moins averti. Sais-tu
pourquoi tu es là ?
- Oui Madame…
- Oui Déesse ! Tu vas devoir apprendre la politesse !
- Oui … Déesse …. Je suis maçon et je viens faire tous les travaux d’entretien
de l’île et de la maison.
- La maison est un fortin du XVIII ème siècle. Tu n’es pas là uniquement pour
cela.
- Non, …Déesse… Je dois aussi obéir.
- Tu es là parce que Reine Mathilde t’a engagé, n’est-ce pas ?
- Oui Déesse.
- Que t’as dit Reine Mathilde ?
- Reine… Mathilde, m’a dit que j’allais devoir me soumettre à la volonté d’une
femme. Je ne devrais jamais refusé d’obéir sous peine d’être puni sévèrement. Et …
- Et … ?
- Et, je ne … pourrais pas faire …. l’amour avec les …femmes.
- Mais, tu en sais des choses ! Ici, il n’y a pas d’hommes. Tu es de la race des
esclaves, des sous-hommes. Tu as été rejeté par ta femme, il me semble.
L’évocation de cet épisode douloureux de sa vie était loin de plaire à gaston, surtout
devant des étrangers. Lisa s’amusait follement. Gaston prenait petit à petit la mesure
de ce qu’il avait accepté. Elle n’allait pas tarder à lui donner le coup de grâce.
Elle observait le couple. La femme suivait d’une oreille distraite. L’homme ne
l’intéressait pas. Elle n’était pas là pour cela. L’homme par contre ne perdait pas
une miette. Il se demandait déjà s’il allait lui aussi subir un interrogatoire. Il
lorgnait visiblement sur Lisa et sur sa robe particulière. Il jetait aussi des coups
d’œil sur Carline qui attendait, de dos, sans broncher, attelée à la calèche
seigneuriale.
- Oui, Déesse, voilà plus de dix ans.
- Pourquoi t’a-t-elle jeté ?
- Parce qu’elle en aimait un autre !
- Pas du tout. J’ai là, une lettre de ton ex-épouse. Je l’ai contacté pour en
savoir davantage sur toi. Voici ce qu’elle écrit :
« Quand j’ai trompé Gaston pour la première fois, j’ai découvert que les vrais hommes
avaient de vraies paires de couilles. Mon premier amant m’a littéralement clouée au
fond d’un lit avec sa bitte. J’en joui encore en y pensant. Gaston, lui, c’était au
mieux une punaise. Il a un petit sexe que je ne sentais pas quand il me pénétrait.
D’ailleurs, il ne me pénétrait pas. Trop court. J’ai préféré avoir des amants puis je
suis partie avec le plus beau et le plus jeune des amants. »
- Qu’as-tu à dire, gaston, la punaise ?
- Ri…rien… Dé…Déesse.
- Voilà, pourquoi tu es là. Tu n’es pas un homme mais une punaise.
- …
- Qui es-tu ?
- Gaston …. La punaise.
- Bien ! déshabille-toi punaise !
- Pardon ?!
Abi, qui avait senti venir la fin, s’était placé derrière gaston. Elle le cravacha
violemment. Elle adorait ça ! Gaston, cria de surprise et se retourna. Lisa prit la
sienne et le refrappa. Les deux femmes le fouettèrent de plusieurs coups. Gaston
s’écroula en pleurant.
- Non, pitié !
- Retire des vêtements.
- Oui … Déesse.
Cette fois, gaston n’hésita pas. Roulant des yeux partout et notamment vers la jeune
femme blonde, il déboutonna sa veste puis sa chemise. Abi les lui arracha. Puis vint
le pantalon qui tomba tristement sur ses chevilles. Le slip kangourou était pitoyable.
C’est Abi qui le fit descendre. Gaston, empêtré, faillit tomber à l’eau. C’est francis
qui le rattrapa.
- Voilà un beau geste francis. Regarde donc la petite punaise que nous montre
gaston. Retire tes mains et tourne-toi vers cette jeune femme qu’elle te voit. Mets
les mains sur la tête.
Rouge de honte, gaston se tourna vers Gladys et exhiba son sexe minuscule.
- Il est pitoyable !
- Vous avez raison chère Reine. Et votre mari est-il aussi pitoyable.
- Ce n’est guère mieux !
- Francis, déshabille-toi aussi et montre-nous ta nouille !
- Ma …
- Oui, ta nouille ducon.
Gladys éclata de rire à l’évocation imagée du sexe de son mari.
- Reine Gladys, pouvez-vous nous dire pourquoi vous nous amené votre époux.
- Mon époux comme vous dites, chère Déesse, est un coureur de jupons. Il m’a
trahi et trompé. J’ai découvert qu’il aimait recevoir des fessées déculottées. Il va
devoir me prouver qu’il est digne de confiance et obéissant aveuglément tout le temps
qu’il restera ici.
- Oui, A la différence de gaston qui restera désormais avec nous, Vous et votre
nouille, vous ne resterez qu’un certain temps sur l’île.
- Rien n’est encore défini avec précision pour lui chère Déesse.
- Nous verrons.
Entre temps, Francis s’est mis tout nu. Le physique est déjà plus agréable que celui
de gaston. Lisa à la surprise de constater que le pubis est rasé. Le sexe de Francis
n’est pas redoutable mais il est quand même de belle taille. Gladys semble vouloir le
rabaisser et l’humilier.
- Abi, tu enfermes les vêtements de ces esclaves et tu leur montres leur
quartier. Chère Gladys, voulez-vous prendre place à bord de ma calèche.
- Volontiers Déesse.
Carline a du mal à démarrer sous le poids des deux femmes. Lisa est obligée de jouer
du fouet et de marquer les épaules de Carline. La calèche s’élance. Gladys,
impressionnée, se tait. Derrière elles, les hommes montent. Gaston a toujours les
mains sur la tête. Abi n’a plus de vêtements. Elle a tout enfermé dans une cabane au
bord du quai.
Mathilde attend les femmes dans la cour. Elle embrasse Gladys qui marque son
étonnement devant la robe de sa tante.
- Je vais tout t’expliquer ma chérie.
Lisa laisse les deux femmes monter dans la chambre qui est réservée à Gladys. Elle
reste dans la cour pour assister à l’arrivée de ses premiers esclaves. Ils marchent en
soulevant leurs pieds qui butent sur des pierres. Ils sont pieds nus et la plante des
pieds est encore sensible. Leur appareil génital se balance comiquement entre leurs
cuisses. Lisa adore ce spectacle.
Abi conduit les deux hommes au centre de la cour. Là, deux piloris sont installés. La
vielle femme les attachent et se retire. Lisa les observe encore un moment et
s’éloigne. Elle veut passer un moment avec Carline. Elle remonte sur sa calèche et
fouette doucement sa jument. Il est temps qu’elles découvrent ensemble leur île !
Francis est le premier à parler. Il sent bien qu’ils sont seuls.
- Salut ! Je suppose que vu notre situation, nous pouvons nous tutoyer.
- Oui, si tu veux.
- Tu ne savais pas ce qui t’attendais en venant ici ?
- Pas vraiment. Mais remarque, j’aime bien ! Peut-être, je ne devrais pas le
dire !
- Tu aimes bien ! On est au bagne mon vieux. Et un drôle de bagne. Toi, tu n’as
pas su faire jouir les femmes et moi, trop. Pourtant, on se retrouve dans la même
galère. Tu fais quoi comme métier ?
- Je suis maçon ! Et toi ?
- Docteur orthopédiste.
- Putain, j’ai mal au dos dans cette position.
- Moi aussi !
- Et toi, tu savais que ce serait comme ça !
- Oui, hélas pour moi !
- Pourquoi ,
- Ma femme a été très clair : où j’accepte tout ici, où elle divorce.
- Peut-être qu’il aurait mieux valu pour toi !
- Oh que non ! Je travaille à la clinique de ma femme. Si je divorce, je perds
mon travail, ma maison et mes biens. Tout lui appartient. En plus, elle m’a juré
qu’elle s’arrangerait pour me faire radier de l’ordre des médecins. Elle sait que j’ai
fait une bêtise un jour. Elle peut m’anéantir.
- Alors, tu vas accepter tout ce qu’elle veut.*
- Oui, je n’ai pas le choix !
- Tu l’aimes encore ?
- Non, mais la question n’est pas là. Je pourrais aller en prison. J’ai tué une
femme sur la route, un soir où j’avais bu. Je sais que ma femme a des preuves de ma
connerie mais si cela se sait, je suis bon pour les assises.
- Je vois !
- Et toi, tu avais le choix ?
- Non ! Je suis au chômage, à la rue. SDF depuis 2 ans. Madame Mathilde m’a aidé
en me faisant faire des petits boulots dans son club. C’est un club spécial ou les
gens vont pour se faire frapper, punir et humilier.
- Comme ici, quoi !
- Oui, j’ai l’impression. Madame Mathilde…
- J’ai l’impression qu’il faut dire Maîtresse ou Déesse, …quelque chose comme
cela.
- Oui, Maîtresse je crois. La seule Déesse est la Femme qui nous a accueilli.
Mais on peut dire aussi Reine, car Déesse a appelé plusieurs fois ta femme ainsi.
- Tu as raison. Heureusement qu’on est deux. On fera peut être moins de
conneries à deux. Alors, le club…
- Maîtresse Mathilde m’a vu, un jour, en train de me masturber en regardant une
femme se faire fouetter. Elle est venue me parler. Elle m’a demandé si cela me
choquait. J’ai dit que non ! Elle m’a proposé d’essayer de la fouetter mais j’ai
refusé en disant que je ne touche jamais une femme. Elle m’a proposé un homme. Mais
j’ai dit non également. En fait, je me masturbais en m’imaginant à la place de cette
femme.
- Et tu as essayé ?
- Non jamais. Mais je crois que j’ai commencé aujourd’hui !
- Ouais !
- Mathilde, comment es-tu habillée ? On voit tes seins et ton sexe. Tu serais
nue, ce serait pareil !
- Je suis une reine. Mais je suis soumise à notre Déesse. Toi aussi, tu vas
devoir faire ta soumission devant elle, tout à l’heure.
- Et je devrais porter une robe comme toi ?
- La voilà !
- Non, tu rigoles !
- Pas du tout. Cela fait partie des règles. Souviens-toi, on en a parlé.
- Pas du fait que je devais me mettre nue ici devant tout le monde. Francis et
les autres hommes oui ! Mais nous ???
- Déesse Lisa t’expliquera. Passe ta robe. Tu vas voir comme tu es belle.
- Mais, Déesse Lisa n’est pas nue, elle.
- Non, c’est notre Déesse. Tu ne la verras nue que si elle veut bien se montrer
à toi. Et, crois-moi, elle le fera !
Gladys hésitait. Cela ne faisait pas partie de ce qu’elle imaginait. Elle voulait
faire souffrir son mari de toutes les manières possibles. Elle le cocufiait et voulait
aller plus loin. Elle désirait par-dessus tout le faire devant lui. Elle voulait avoir
des amants, des tas d’amants. Mais s’exposer devant d’autres femmes, devant sa tante.
Elle ne se sentait pas prête.
- Je ne crois pas que je vais pouvoir rester.
- Si tu pars, tu reprends ton mari et tu te débrouilles avec lui !
- Il n’est pas possible de s’arranger ?
- Non ! Tu sais ! Depuis que je porte cette robe, je me sens belle et désirable.
Je sais que tous les hommes qui vont venir sur l’île vont me désirer. Des étalons
seront là demain. Tu imagines. Ils vont devoir se mettre en quatre pour que tu daignes
les prendre. N’oublie pas que tu veux avoir de beaux amants. Crois-moi, ceux qui
arrivent sont de vrais mecs et leur queue est une vraie colonne.
- Oh ! Ma tante !
- Je ne suis plus ta tante. Nous sommes deux reines. Je ne sais même pas si j’ai
le droit de porter ce titre.
- Pourquoi ?
- Parce que je me sens plus proche d’Abi que de toi ou Lisa !
- Tu veux dire que tu te sens esclave, toi aussi ?
- Oui par moments. Mais ne dis rien. Déesse Lisa a besoin de moi pour mettre en
place son royaume. Plus tard, peut être, tu pourras lui dire la vérité sur moi. Mais
attend que tout soit en place et que Déesse se sente bien.
Gladys haussa les épaules. Après tout, voir des mâles traîner leur langue par terre et
leur bitte en étendard pour elle : voilà de quoi lui plaire. Elle défit ses vêtements.
- Je retire mon soutien-gorge, je suppose !
- Oui et ta culotte aussi.
- Ah bon !
- Eh, oui ! regarde.
Mathilde souleva sa robe et découvrit sa chatte lisse.
- Tes poils ?
- Déesse Lisa m’a ordonné de les raser cet après-midi !
- On dirait une petite fille.
- C’est doux tu sais sans poils.
- Moi, je garde les miens.
- Comme tu veux. Seule Déesse Lisa peut décider.
- On verra !
Carline avançait en trottinant. Lisa observait ses fesses rebondies marquant chaque
pas. L’île est magnifique se dit-elle. Elles avaient traversé la moitié de l’île.
Elles se trouvaient sur un chemin bordant la falaise par le sud.
Lisa tira sur les rennes. Carline s’arrêta net. Elle était essoufflée par la course.
Lisa descendit et ramena les rennes sur le devant du visage de sa jument. Elle lui fit
face.
leur uniforme. Immédiatement, elles se précipitent. En découvrant la nudité voilée de
Mathilde, Abi s’arrête sans comprendre. Carline n’a pas vu et ne sait pas ce que cela
peut signifier.
Mathilde ordonne aux esclaves de s’agenouiller en position d’offrande. Les deux femmes
écartent les cuisses en s’agenouillant et placent leurs mains, paumes vers le haut,
sous leurs seins qu’elles soulèvent. Leur surprise est grande quand elles voient
Mathilde faire de même.
- Désormais, Vous appellerez Votre Maîtresse : Reine Mathilde.
- Oui Déesse, répondent les deux esclaves.
- Nous voulons manger maintenant.
- Déesse, puis-je ajouter un mot ?
- Oui Mathilde.
- Merci Déesse : Désormais Déesse Lisa est notre seule et unique Déesse. Nous
lui devons toutes obéissance et soumission et Déesse peut disposer de nous comme elle
le désire. Vous ne devez plus m’appelez comme vous le faisiez auparavant car j’ai
décidé librement, comme vous, de me soumettre et d’être rétrogradée au rang de reine.
- Oui Reine ! répond Carline.
Abi reste muette et répond après seulement.
Les deux esclaves se relèvent et posent les plats sur la table puis elles se mettent à
quatre pattes pour servir de siège. Celle qui hésite le plus est Abi qui ne sait pas
comment réagir à une situation qu’elle ne comprend pas.
Mathilde s’approche d’elle. Elle sort une cravache qui était accrochée le long de sa
robe. C’est un accessoire que toutes les reines porteront en permanence. Elle fouette
violemment les fesses et le dos de la truie. Abi hurle de surprise et de douleur. Elle
se place rapidement en sanglotant. Mathilde profite de sa position pour poursuivre la
punition. Lisa s’est assise sur Carline. Elle est tendue. Elle pose ses doigts sur les
fesses de sa jument et en profite pour vérifier la bonne tenue du gode dans son anus.
Puis ses doigts glissent vers son sexe. Il est humide. Le clitoris est légèrement
gonflé. Carline jouit de cette situation. Vivre son esclavage au soleil devant
d’autres femmes. Lisa aurait envie de se retrouver avec elle dans sa chambre et de lui
faire l’amour. Mais il n’est pas encore temps.
Les deux femmes mangent. Mathilde explique comment doit se passer la suite de leur
installation. Abi doit retourner à terre vers 17 h pour accueillir Reine Gladys et son
esclave francis. Un autre esclave est aussi attendu : gaston, un maçon quinquagénaire.
Il faudra les installer dès ce soir. Il faut aussi prévoir où vont habiter la jument
et la truie. Après le repas, les deux esclaves seront habillées. Puis les vêtements
seront brûlés. Pendant l’absence d’Abi, Mathilde et Carline prépareront les chambres.
Lisa en profitera pour vérifier les commandes à faire pour les prochains jours et
évaluer les besoins alimentaires pour le mois qui vient.
Une fois le repas terminé, les deux dominantes décident de faire un tour dans la
chambre de Lisa pour mettre au point certains détails sur l’organisation. Lisa a
besoin de conseils sur la manière de diriger. Les deux esclaves redescendent les
restes du repas. Puis rejoignent leurs Maîtresses.
- Abi, va chercher toutes tes affaires et mène-les dans la cour immédiatement.
- Oui Reine.
Lisa et Carline descendent et Mathilde fait un détour par sa chambre avant de les
rejoindre. En arrivant dans la cour, elle porte un carton sous son bras. Abi arrive
peu après avec deux grosses valises.
Mathilde, en accord avec Lisa, prend la parole.
- Carline vient ici ! Tu vas comparaître devant ta Déesse.
La femme s’avance, les mains derrière le dos. Elle s’agenouille en écartant les
cuisses selon la position requise.
- Tu as décidé d’être esclave toute ta vie. Tu portes déjà le collier et les
bracelets qui en témoignent. Tu finiras ta vie ici sans espoir d’en partir. Acceptes-
tu ?
- Oui Reine, je l’accepte.
- C’est à Déesse que tu dois répondre.
- Oui, Déesse, je l’accepte.
- Déesse a choisi de faire de toi sa jument personnelle. Tu vas donc être
harnachée. Lève-toi !
Mathilde ouvre le carton et en sort différentes pièces de cuir. Elle prend en premier
des bottes très curieuses. Elles sont composées d’une jambière qui monte au-dessus du
genou. La semelle est très petite car elle ne prend que l’avant du pied. Mathilde
montre le dessous d’une botte. Carline découvre un fer à cheval.
- Comme tu peux le voir, tu vas être ferrée. Tu n’enlèveras jamais tes sabots.
Tu vas devoir apprendre à marcher avec sur la pointe des pieds. Enfile-les.
Carline prend la première botte et la met. Puis la deuxième. Mathilde s’agenouille
devant elle et place un cercle de métal au niveau de la cheville qui vient se
superposé à celui déjà fixé directement sur la peau par Lisa. Elle sert une visse
dissimulée dans le cercle jusqu’à entendre un claquement sec. Les deux anneaux sont
désormais hermétiquement soudés en ayant transpercés le cuir par endroits. La
claquement vient de la visse qui s’est cassée afin de rendre le retrait impossible.
Puis Mathilde tend un harnais et aide la nouvelle jument à le mettre. Un corset lacé
dans le dos est très serré sur sa taille. Une courroie de cuir passe par dessus chaque
épaule et vient de fixer par une boucle derrière le corset. Mathilde oblige la jument
à ouvrir la bouche et place un mors qu’elle maintient par des lanières de cuir autour
de son visage. Deux œillères de cuir assez larges empêchent désormais Carline de voir
sur les côtés. Une grande longe est fixée de chaque côté du mors. Mathilde tend la
longe à Lisa.
- Voici Déesse, Votre jument est prête.
Elle fait un signe à Abi qui se dirige vers le hangar. Elle ressort avec un sulky.
Mathilde sourit. Carline ne peut pas voir ce qui l’attend. Lisa rougit en pensant que
Carline, son amour secret va vraiment être son cheval de trait.
Mathilde fixe les bras du sulky aux côtés du corset. Elle fait passer la longe par
dessus sa tête et l’attache sommairement au sulky.
- Parfait, Mathilde. Je suis satisfaite. A toi, maintenant Abi. Ouvre tes
valises et montre-moi ce que tu y ranges. Mathilde, tourne ma jument car je veux
qu’elle assiste à la suite.
Mathilde fait tourner Carline qui a du mal à se mouvoir attachée à la carriole et qui
est mal à l’aise avec ses sabots. Carline semble calme. Elle regarde tout à tour Lisa
et Abi et semble être très intéressée par le contenu des valises.
Abi en sort des vêtements qu’elle jette en tas sur la terre battue de la cour. Une
fois les deux valises vides, elle ouvre un petit coffre.
- Qu’est-ce ?
- Déesse, ce coffre contient tous les bijoux et tous les actes de propriétés.
- Pour qui sont-ils ?
- Pour Vous Déesse. Je Vous remets les actes de propriétés de l’île, du fortin,
du bateau et d’une propriété sur le continent. Les bijoux sont tous à Vous. Voici un
document qui indique que tous les comptes bancaires sont désormais Votre propriété. Il
suffit que Vous les signez et que Vous les expédiez pour que tout Vous appartienne.
- Pourquoi me donnes-tu tout cela ?
- Je renonce à toute propriété. Je me donne à la Gynarchie et à ma Déesse avec
tout ce que j’ai. Désormais, je n’ai plus rien. Ma vie Vous appartient aussi.
- J’accepte tes cadeaux et je te prends comme esclave. Tu as exprimé le désir
d’être une truie. C’est donc ce que tu seras désormais. Mathilde, brûle tous les
vêtements. Choisis une seule robe qui permettra à la truie d’aller sur le continent en
bateau. Ce sera du provisoire, truie car bientôt, un étalon va venir qui servira de
chauffeur. Jusque là, tu auras encore le droit de retourner sur le continent puis
ensuite, tu seras enfermée toi aussi jusqu’à ta mort, ici !
- Oui Déesse. Merci Déesse.
Mathilde prend une petite boîte contenant des chaussures. Il s’agit de bottines
possédant un talon très haut. Abi va avoir le pied cambré à l’extrême. Elle enfile ses
bottines. Elle fait quelques pas en se tordant un peu les chevilles.
Puis Mathilde fixe un corset de cuir noir comme celui de Carline qu’elle sert par
derrière. La cambrure des reins est importante. Les seins flasques retombent sur le
cuir. Lisa sort maintenant un collier de métal et quatre bracelets qu’elle fixe sur
Abi.
- Il ne reste plus qu’à faire de toi une truie, pour de bon. Lisa sort un gode
surmonté d’une queue rose en tire-bouchon. Penche-toi.
Abi se penche en essayant de regarder de plus près le gode. Il est manifeste qu’elle
craint la pénétration anale. Lisa qui a préalablement enduit de vaseline le gode, le
présente devant l’anus et en travaillant doucement par avancées et reculées
successives, fait pénétrer le gode qui semble relativement fin dans l’anus. Abi ne dit
rien et semble accepter l’intrusion. Une fois le gode en place, seule la queue de
cochon est visible. Lisa tourne la queue plusieurs fois et le gode s’ouvre et se
dilate à l’intérieur. Abi, surprise tout d’abord, sent le gode prendre possession
d’elle et pousse de petits cris. Lisa lui décoche une gifle magistrale.
- Mathilde apporte-moi le bâillon écarteur.
Elle place le morceau de métal dans la bouche de la vieille et le fixe derrière la
nuque. Puis elle tend les ressorts et Abi se retrouve avec la bouche ouverte sans
possibilités de la refermer. On l’entend respirer. Mathilde fait encore quelques tours
à sa queue de porc. Mathilde obéit et Abi sent la possession encore plus présente en
elle. Elle se tait cette fois, incapable de même pousser un cri. Sa bouche est déjà
sèche.
Mathilde se dirige vers les vêtements et prélève une robe d’été sans manche qui se
boutonne par devant. Elle ne prend une autre au passage. Il s’agit d’une simple robe
droite et moulante. La robe d’été est un tissu imprimé de fleurs et l’autre, en coton
de couleur rose. Elle arrose le reste des vêtements avec l’essence qu’un bidon qu’Abi
a apporté et met le feu. Les vêtements brûlent un très peu de temps. Désormais, il ne
reste plus rien de la vieille lady anglaise.
- Abi, il va être l’heure d’aller chercher nos premiers résidents. Passe tes
hardes. Carline, nous allons mener la calèche au garage et tu vas venir avec moi.
Les femmes se séparent car chacune d’elle a du travail. Lisa monte dans sa chambre.
Elle n’a pas encore eu le temps de la voir. Elle teste le lit : souple et confortable.
Elle ouvre l’armoires. Plusieurs tenues de cuir et des robes superbes, toujours rouges
l’attendent. Mais, elle a du travail. Elle s’assoit à son bureau et ouvre le livre de
comptes. Elle doit prévoir et commander des provisions. A partir de ce soir, l’île va
compter des habitants de plus. Demain, d’autres doivent arrivés. Demain, tous les
résidents commenceront leur nouvelle vie.
Mathilde dételles Carline et ensemble, elles montent dans les chambre. Au premier, il
faut préparer la chambre de Reine Gladys. Pour les cellules, le confort est minimum.
Chaque cellule dispose d’un lit en métal sans matelas. Pas d’oreiller mais le sommier
est relevé de quelques centimètres. Un seau hygiénique constitue la seule mesure
humaine. Les deux femmes se concentrent sur la chambre de la future reine.
Abi a pris la mer. Arrivée en vue du port, elle enfile et boutonne la robe. Le collier
est visible, ainsi que les bracelets. Elle touche rapidement en accostant son cul. La
queue ne semble pas dépassée de la robe à cause de la cambrure qui lui fait déjà mal
aux reins. Elle saute lentement à terre et amarre le bateau. Il ne lui reste plus qu’à
attendre. Impossible de s’asseoir, elle choisit d’attendre dans la cabine en
surveillant par le hublot. L’attente n’est pas très longue. Elle aperçoit le bus qui
arrive. Un seul passager en descend. Il s’agit d’un homme plutôt petit et sec. Il
n’est pas tout jeune. Le crâne dégarni, il semble scruté le port à la recherche que
quelque chose ou de quelqu’un. Il demande à un promeneur et Abi le voit diriger son
regard vers son quai. Il porte une petite sacoche. Il monte sur le quai. Abi le voit
hocher la tête et se diriger vers le « Wenona », le bateau de la Gynarchie.
- Bonsoir Madame, est-ce vous qui attendait quelqu’un pour l’île de Riboux ?
- Oui c’est ici. Monte.
L’homme est un peu surpris par le tutoiement mais ne dit rien. Abi lui montre l’avant.
Sans discuté, l’homme passe la cabine et s’installe devant. Abi le regarde. L’homme
est curieux. Il semble détendu. Sait-il où il va ? Abi n’a pas le temps de penser plus
longtemps. Une voiture vient de s’arrêter au bout du petit port. Une femme blonde sort
de la voiture en claquant la porte. Elle se dirige sans marquer la moindre hésitation
vers le bateau. Un homme la suit en portant deux lourdes valises.
- C’est le bateau pour l’ïle de Riboux ?
- Oui Madame. Montez à bord, je Vous prie.
Abi a baissé la tête pour répondre. Elle a failli dire « Maîtresse » mais l’emploi de
ce titre est interdit dans le monde vanille. La jeune femme s’assoit sur la banquette
arrière. L’homme arrive et monte à bord en soufflant. Il pose les valises et jette un
regard perdu à la jeune femme.
- Assis-toi sur une valise.
L’homme obéit sans enthousiasme. L’homme plus âgé, se retourne et observe mi amusé mi
surpris.
Abi démarre le moteur et largue les amarres.
- Madame, puis-je Vous conseiller de prendre le siège à côté de moi dans la
cabine. Ce sera plus confortable.
- Merci ! Comment vous appelez-vous ?
- Je me nomme Abi mais ce n’est que mon nom « vanille ». J’ai ordre de rester
discrète à moins de 100 mètres du rivage.
- Je comprends. Eloignons-nous vite.
Abi met les gaz et sort du port. Le bateau prend rapidement de la vitesse et
s’éloigne. Arrivés à une distance de 100 mètres, Abi réduit les gaz et retire sa robe.
La jeune femme la regarde d’un œil amusé. Les deux hommes lorgnent avec des yeux de
goret sur les seins et sur les fesses de la vieille femme. Abi range la robe dans le
coffre à côté d’elle et poursuit sa route en remettant les gaz.
- Bienvenue Maîtresse au royaume gynarchique. Je suis truie Abi.
- Une truie , Voilà sans doute la raison de cette « queue » qui dépasse de vos
fesses.
- Maîtresse a raison. Mais Maîtresse ne doit pas me vouvoyer. Je suis une
esclave.
- Tu entends francis. Madame est une esclave, une truie. Peut-être vas-tu en
devenir une aussi !
Elle se met à rire. L’homme à l’avant reçoit une vague en pleine figure. Il est
trempé. Il revient vers l’arrière du bateau. Il fait un « oh ! » en voyant la queue en
tire-bouchon.
- Pourquoi es-tu une truie ?
- J’ai beaucoup aimé les hommes et j’ai trompé mon mari le soir même de nos
noces. J’ai eu tant d’amants que ma chatte ne se referme plus. Déesse a trouvé que je
méritais juste le titre de truie, bonne à tout faire pour tout le monde.
- Et tu acceptes cela sans rien dire ?
- Je suis une salope et je mérite ce que je suis.
L’homme trempé est devenu rouge. Francis a un regard effaré.
L’île est en vue. Abi aperçoit Déesse Lisa et Carline sur le ponton. Elle sourit car
elle aime voir sa Maîtresse. Le bateau accoste en douceur.
- Bienvenue sur l’île de Riboux. Reine Gladys, Votre présence nous honorent.
Veuillez prendre pied sur notre royaume.
Gladys descend, visiblement ravie de l’accueil. Lisa lui tend la main.
- Connaissez-Vous les usages gynarchiques ?
- Oui Mathilde me les a enseignés.
- Bien. Esclaves, descendez maintenant et venez pour agenouiller devant Votre
Déesse.
Francis, sans doute mis au courant, se lève et vient se placer lentement devant Lisa.
L’autre homme hésite davantage.
- Gaston, tu attends quoi, sale chien ?!
Gaston hésite toujours. Abi sort une cravache qui se trouve dans le bateau et fouette
les fesses de gaston. Celui-ci sursaute et descend. Il s’agenouille très lentement,
stupéfait ce que qui lui arrive.
- Esclaves ! Tel est désormais votre unique titre ici. Vous savez que vous êtes
sur une île où seules les femmes ont le pouvoir et l’autorité. Je suis Votre Déesse.
Vous me devez obéissance et soumission totale. Gaston, tu es le moins averti. Sais-tu
pourquoi tu es là ?
- Oui Madame…
- Oui Déesse ! Tu vas devoir apprendre la politesse !
- Oui … Déesse …. Je suis maçon et je viens faire tous les travaux d’entretien
de l’île et de la maison.
- La maison est un fortin du XVIII ème siècle. Tu n’es pas là uniquement pour
cela.
- Non, …Déesse… Je dois aussi obéir.
- Tu es là parce que Reine Mathilde t’a engagé, n’est-ce pas ?
- Oui Déesse.
- Que t’as dit Reine Mathilde ?
- Reine… Mathilde, m’a dit que j’allais devoir me soumettre à la volonté d’une
femme. Je ne devrais jamais refusé d’obéir sous peine d’être puni sévèrement. Et …
- Et … ?
- Et, je ne … pourrais pas faire …. l’amour avec les …femmes.
- Mais, tu en sais des choses ! Ici, il n’y a pas d’hommes. Tu es de la race des
esclaves, des sous-hommes. Tu as été rejeté par ta femme, il me semble.
L’évocation de cet épisode douloureux de sa vie était loin de plaire à gaston, surtout
devant des étrangers. Lisa s’amusait follement. Gaston prenait petit à petit la mesure
de ce qu’il avait accepté. Elle n’allait pas tarder à lui donner le coup de grâce.
Elle observait le couple. La femme suivait d’une oreille distraite. L’homme ne
l’intéressait pas. Elle n’était pas là pour cela. L’homme par contre ne perdait pas
une miette. Il se demandait déjà s’il allait lui aussi subir un interrogatoire. Il
lorgnait visiblement sur Lisa et sur sa robe particulière. Il jetait aussi des coups
d’œil sur Carline qui attendait, de dos, sans broncher, attelée à la calèche
seigneuriale.
- Oui, Déesse, voilà plus de dix ans.
- Pourquoi t’a-t-elle jeté ?
- Parce qu’elle en aimait un autre !
- Pas du tout. J’ai là, une lettre de ton ex-épouse. Je l’ai contacté pour en
savoir davantage sur toi. Voici ce qu’elle écrit :
« Quand j’ai trompé Gaston pour la première fois, j’ai découvert que les vrais hommes
avaient de vraies paires de couilles. Mon premier amant m’a littéralement clouée au
fond d’un lit avec sa bitte. J’en joui encore en y pensant. Gaston, lui, c’était au
mieux une punaise. Il a un petit sexe que je ne sentais pas quand il me pénétrait.
D’ailleurs, il ne me pénétrait pas. Trop court. J’ai préféré avoir des amants puis je
suis partie avec le plus beau et le plus jeune des amants. »
- Qu’as-tu à dire, gaston, la punaise ?
- Ri…rien… Dé…Déesse.
- Voilà, pourquoi tu es là. Tu n’es pas un homme mais une punaise.
- …
- Qui es-tu ?
- Gaston …. La punaise.
- Bien ! déshabille-toi punaise !
- Pardon ?!
Abi, qui avait senti venir la fin, s’était placé derrière gaston. Elle le cravacha
violemment. Elle adorait ça ! Gaston, cria de surprise et se retourna. Lisa prit la
sienne et le refrappa. Les deux femmes le fouettèrent de plusieurs coups. Gaston
s’écroula en pleurant.
- Non, pitié !
- Retire des vêtements.
- Oui … Déesse.
Cette fois, gaston n’hésita pas. Roulant des yeux partout et notamment vers la jeune
femme blonde, il déboutonna sa veste puis sa chemise. Abi les lui arracha. Puis vint
le pantalon qui tomba tristement sur ses chevilles. Le slip kangourou était pitoyable.
C’est Abi qui le fit descendre. Gaston, empêtré, faillit tomber à l’eau. C’est francis
qui le rattrapa.
- Voilà un beau geste francis. Regarde donc la petite punaise que nous montre
gaston. Retire tes mains et tourne-toi vers cette jeune femme qu’elle te voit. Mets
les mains sur la tête.
Rouge de honte, gaston se tourna vers Gladys et exhiba son sexe minuscule.
- Il est pitoyable !
- Vous avez raison chère Reine. Et votre mari est-il aussi pitoyable.
- Ce n’est guère mieux !
- Francis, déshabille-toi aussi et montre-nous ta nouille !
- Ma …
- Oui, ta nouille ducon.
Gladys éclata de rire à l’évocation imagée du sexe de son mari.
- Reine Gladys, pouvez-vous nous dire pourquoi vous nous amené votre époux.
- Mon époux comme vous dites, chère Déesse, est un coureur de jupons. Il m’a
trahi et trompé. J’ai découvert qu’il aimait recevoir des fessées déculottées. Il va
devoir me prouver qu’il est digne de confiance et obéissant aveuglément tout le temps
qu’il restera ici.
- Oui, A la différence de gaston qui restera désormais avec nous, Vous et votre
nouille, vous ne resterez qu’un certain temps sur l’île.
- Rien n’est encore défini avec précision pour lui chère Déesse.
- Nous verrons.
Entre temps, Francis s’est mis tout nu. Le physique est déjà plus agréable que celui
de gaston. Lisa à la surprise de constater que le pubis est rasé. Le sexe de Francis
n’est pas redoutable mais il est quand même de belle taille. Gladys semble vouloir le
rabaisser et l’humilier.
- Abi, tu enfermes les vêtements de ces esclaves et tu leur montres leur
quartier. Chère Gladys, voulez-vous prendre place à bord de ma calèche.
- Volontiers Déesse.
Carline a du mal à démarrer sous le poids des deux femmes. Lisa est obligée de jouer
du fouet et de marquer les épaules de Carline. La calèche s’élance. Gladys,
impressionnée, se tait. Derrière elles, les hommes montent. Gaston a toujours les
mains sur la tête. Abi n’a plus de vêtements. Elle a tout enfermé dans une cabane au
bord du quai.
Mathilde attend les femmes dans la cour. Elle embrasse Gladys qui marque son
étonnement devant la robe de sa tante.
- Je vais tout t’expliquer ma chérie.
Lisa laisse les deux femmes monter dans la chambre qui est réservée à Gladys. Elle
reste dans la cour pour assister à l’arrivée de ses premiers esclaves. Ils marchent en
soulevant leurs pieds qui butent sur des pierres. Ils sont pieds nus et la plante des
pieds est encore sensible. Leur appareil génital se balance comiquement entre leurs
cuisses. Lisa adore ce spectacle.
Abi conduit les deux hommes au centre de la cour. Là, deux piloris sont installés. La
vielle femme les attachent et se retire. Lisa les observe encore un moment et
s’éloigne. Elle veut passer un moment avec Carline. Elle remonte sur sa calèche et
fouette doucement sa jument. Il est temps qu’elles découvrent ensemble leur île !
Francis est le premier à parler. Il sent bien qu’ils sont seuls.
- Salut ! Je suppose que vu notre situation, nous pouvons nous tutoyer.
- Oui, si tu veux.
- Tu ne savais pas ce qui t’attendais en venant ici ?
- Pas vraiment. Mais remarque, j’aime bien ! Peut-être, je ne devrais pas le
dire !
- Tu aimes bien ! On est au bagne mon vieux. Et un drôle de bagne. Toi, tu n’as
pas su faire jouir les femmes et moi, trop. Pourtant, on se retrouve dans la même
galère. Tu fais quoi comme métier ?
- Je suis maçon ! Et toi ?
- Docteur orthopédiste.
- Putain, j’ai mal au dos dans cette position.
- Moi aussi !
- Et toi, tu savais que ce serait comme ça !
- Oui, hélas pour moi !
- Pourquoi ,
- Ma femme a été très clair : où j’accepte tout ici, où elle divorce.
- Peut-être qu’il aurait mieux valu pour toi !
- Oh que non ! Je travaille à la clinique de ma femme. Si je divorce, je perds
mon travail, ma maison et mes biens. Tout lui appartient. En plus, elle m’a juré
qu’elle s’arrangerait pour me faire radier de l’ordre des médecins. Elle sait que j’ai
fait une bêtise un jour. Elle peut m’anéantir.
- Alors, tu vas accepter tout ce qu’elle veut.*
- Oui, je n’ai pas le choix !
- Tu l’aimes encore ?
- Non, mais la question n’est pas là. Je pourrais aller en prison. J’ai tué une
femme sur la route, un soir où j’avais bu. Je sais que ma femme a des preuves de ma
connerie mais si cela se sait, je suis bon pour les assises.
- Je vois !
- Et toi, tu avais le choix ?
- Non ! Je suis au chômage, à la rue. SDF depuis 2 ans. Madame Mathilde m’a aidé
en me faisant faire des petits boulots dans son club. C’est un club spécial ou les
gens vont pour se faire frapper, punir et humilier.
- Comme ici, quoi !
- Oui, j’ai l’impression. Madame Mathilde…
- J’ai l’impression qu’il faut dire Maîtresse ou Déesse, …quelque chose comme
cela.
- Oui, Maîtresse je crois. La seule Déesse est la Femme qui nous a accueilli.
Mais on peut dire aussi Reine, car Déesse a appelé plusieurs fois ta femme ainsi.
- Tu as raison. Heureusement qu’on est deux. On fera peut être moins de
conneries à deux. Alors, le club…
- Maîtresse Mathilde m’a vu, un jour, en train de me masturber en regardant une
femme se faire fouetter. Elle est venue me parler. Elle m’a demandé si cela me
choquait. J’ai dit que non ! Elle m’a proposé d’essayer de la fouetter mais j’ai
refusé en disant que je ne touche jamais une femme. Elle m’a proposé un homme. Mais
j’ai dit non également. En fait, je me masturbais en m’imaginant à la place de cette
femme.
- Et tu as essayé ?
- Non jamais. Mais je crois que j’ai commencé aujourd’hui !
- Ouais !
- Mathilde, comment es-tu habillée ? On voit tes seins et ton sexe. Tu serais
nue, ce serait pareil !
- Je suis une reine. Mais je suis soumise à notre Déesse. Toi aussi, tu vas
devoir faire ta soumission devant elle, tout à l’heure.
- Et je devrais porter une robe comme toi ?
- La voilà !
- Non, tu rigoles !
- Pas du tout. Cela fait partie des règles. Souviens-toi, on en a parlé.
- Pas du fait que je devais me mettre nue ici devant tout le monde. Francis et
les autres hommes oui ! Mais nous ???
- Déesse Lisa t’expliquera. Passe ta robe. Tu vas voir comme tu es belle.
- Mais, Déesse Lisa n’est pas nue, elle.
- Non, c’est notre Déesse. Tu ne la verras nue que si elle veut bien se montrer
à toi. Et, crois-moi, elle le fera !
Gladys hésitait. Cela ne faisait pas partie de ce qu’elle imaginait. Elle voulait
faire souffrir son mari de toutes les manières possibles. Elle le cocufiait et voulait
aller plus loin. Elle désirait par-dessus tout le faire devant lui. Elle voulait avoir
des amants, des tas d’amants. Mais s’exposer devant d’autres femmes, devant sa tante.
Elle ne se sentait pas prête.
- Je ne crois pas que je vais pouvoir rester.
- Si tu pars, tu reprends ton mari et tu te débrouilles avec lui !
- Il n’est pas possible de s’arranger ?
- Non ! Tu sais ! Depuis que je porte cette robe, je me sens belle et désirable.
Je sais que tous les hommes qui vont venir sur l’île vont me désirer. Des étalons
seront là demain. Tu imagines. Ils vont devoir se mettre en quatre pour que tu daignes
les prendre. N’oublie pas que tu veux avoir de beaux amants. Crois-moi, ceux qui
arrivent sont de vrais mecs et leur queue est une vraie colonne.
- Oh ! Ma tante !
- Je ne suis plus ta tante. Nous sommes deux reines. Je ne sais même pas si j’ai
le droit de porter ce titre.
- Pourquoi ?
- Parce que je me sens plus proche d’Abi que de toi ou Lisa !
- Tu veux dire que tu te sens esclave, toi aussi ?
- Oui par moments. Mais ne dis rien. Déesse Lisa a besoin de moi pour mettre en
place son royaume. Plus tard, peut être, tu pourras lui dire la vérité sur moi. Mais
attend que tout soit en place et que Déesse se sente bien.
Gladys haussa les épaules. Après tout, voir des mâles traîner leur langue par terre et
leur bitte en étendard pour elle : voilà de quoi lui plaire. Elle défit ses vêtements.
- Je retire mon soutien-gorge, je suppose !
- Oui et ta culotte aussi.
- Ah bon !
- Eh, oui ! regarde.
Mathilde souleva sa robe et découvrit sa chatte lisse.
- Tes poils ?
- Déesse Lisa m’a ordonné de les raser cet après-midi !
- On dirait une petite fille.
- C’est doux tu sais sans poils.
- Moi, je garde les miens.
- Comme tu veux. Seule Déesse Lisa peut décider.
- On verra !
Carline avançait en trottinant. Lisa observait ses fesses rebondies marquant chaque
pas. L’île est magnifique se dit-elle. Elles avaient traversé la moitié de l’île.
Elles se trouvaient sur un chemin bordant la falaise par le sud.
Lisa tira sur les rennes. Carline s’arrêta net. Elle était essoufflée par la course.
Lisa descendit et ramena les rennes sur le devant du visage de sa jument. Elle lui fit
face.
Lorsque Carline et Abi remontent, elles découvrent leurs Déesses sur la terrasse dans
leur uniforme. Immédiatement, elles se précipitent. En découvrant la nudité voilée de
Mathilde, Abi s’arrête sans comprendre. Carline n’a pas vu et ne sait pas ce que cela
peut signifier.
Mathilde ordonne aux esclaves de s’agenouiller en position d’offrande. Les deux femmes
écartent les cuisses en s’agenouillant et placent leurs mains, paumes vers le haut,
sous leurs seins qu’elles soulèvent. Leur surprise est grande quand elles voient
Mathilde faire de même.
- Désormais, Vous appellerez Votre Maîtresse : Reine Mathilde.
- Oui Déesse, répondent les deux esclaves.
- Nous voulons manger maintenant.
- Déesse, puis-je ajouter un mot ?
- Oui Mathilde.
- Merci Déesse : Désormais Déesse Lisa est notre seule et unique Déesse. Nous
lui devons toutes obéissance et soumission et Déesse peut disposer de nous comme elle
le désire. Vous ne devez plus m’appelez comme vous le faisiez auparavant car j’ai
décidé librement, comme vous, de me soumettre et d’être rétrogradée au rang de reine.
- Oui Reine ! répond Carline.
Abi reste muette et répond après seulement.
Les deux esclaves se relèvent et posent les plats sur la table puis elles se mettent à
quatre pattes pour servir de siège. Celle qui hésite le plus est Abi qui ne sait pas
comment réagir à une situation qu’elle ne comprend pas.
Mathilde s’approche d’elle. Elle sort une cravache qui était accrochée le long de sa
robe. C’est un accessoire que toutes les reines porteront en permanence. Elle fouette
violemment les fesses et le dos de la truie. Abi hurle de surprise et de douleur. Elle
se place rapidement en sanglotant. Mathilde profite de sa position pour poursuivre la
punition. Lisa s’est assise sur Carline. Elle est tendue. Elle pose ses doigts sur les
fesses de sa jument et en profite pour vérifier la bonne tenue du gode dans son anus.
Puis ses doigts glissent vers son sexe. Il est humide. Le clitoris est légèrement
gonflé. Carline jouit de cette situation. Vivre son esclavage au soleil devant
d’autres femmes. Lisa aurait envie de se retrouver avec elle dans sa chambre et de lui
faire l’amour. Mais il n’est pas encore temps.
Les deux femmes mangent. Mathilde explique comment doit se passer la suite de leur
installation. Abi doit retourner à terre vers 17 h pour accueillir Reine Gladys et son
esclave francis. Un autre esclave est aussi attendu : gaston, un maçon quinquagénaire.
Il faudra les installer dès ce soir. Il faut aussi prévoir où vont habiter la jument
et la truie. Après le repas, les deux esclaves seront habillées. Puis les vêtements
seront brûlés. Pendant l’absence d’Abi, Mathilde et Carline prépareront les chambres.
Lisa en profitera pour vérifier les commandes à faire pour les prochains jours et
évaluer les besoins alimentaires pour le mois qui vient.
Une fois le repas terminé, les deux dominantes décident de faire un tour dans la
chambre de Lisa pour mettre au point certains détails sur l’organisation. Lisa a
besoin de conseils sur la manière de diriger. Les deux esclaves redescendent les
restes du repas. Puis rejoignent leurs Maîtresses.
- Abi, va chercher toutes tes affaires et mène-les dans la cour immédiatement.
- Oui Reine.
Lisa et Carline descendent et Mathilde fait un détour par sa chambre avant de les
rejoindre. En arrivant dans la cour, elle porte un carton sous son bras. Abi arrive
peu après avec deux grosses valises.
Mathilde, en accord avec Lisa, prend la parole.
- Carline vient ici ! Tu vas comparaître devant ta Déesse.
La femme s’avance, les mains derrière le dos. Elle s’agenouille en écartant les
cuisses selon la position requise.
- Tu as décidé d’être esclave toute ta vie. Tu portes déjà le collier et les
bracelets qui en témoignent. Tu finiras ta vie ici sans espoir d’en partir. Acceptes-
tu ?
- Oui Reine, je l’accepte.
- C’est à Déesse que tu dois répondre.
- Oui, Déesse, je l’accepte.
- Déesse a choisi de faire de toi sa jument personnelle. Tu vas donc être
harnachée. Lève-toi !
Mathilde ouvre le carton et en sort différentes pièces de cuir. Elle prend en premier
des bottes très curieuses. Elles sont composées d’une jambière qui monte au-dessus du
genou. La semelle est très petite car elle ne prend que l’avant du pied. Mathilde
montre le dessous d’une botte. Carline découvre un fer à cheval.
- Comme tu peux le voir, tu vas être ferrée. Tu n’enlèveras jamais tes sabots.
Tu vas devoir apprendre à marcher avec sur la pointe des pieds. Enfile-les.
Carline prend la première botte et la met. Puis la deuxième. Mathilde s’agenouille
devant elle et place un cercle de métal au niveau de la cheville qui vient se
superposé à celui déjà fixé directement sur la peau par Lisa. Elle sert une visse
dissimulée dans le cercle jusqu’à entendre un claquement sec. Les deux anneaux sont
désormais hermétiquement soudés en ayant transpercés le cuir par endroits. La
claquement vient de la visse qui s’est cassée afin de rendre le retrait impossible.
Puis Mathilde tend un harnais et aide la nouvelle jument à le mettre. Un corset lacé
dans le dos est très serré sur sa taille. Une courroie de cuir passe par dessus chaque
épaule et vient de fixer par une boucle derrière le corset. Mathilde oblige la jument
à ouvrir la bouche et place un mors qu’elle maintient par des lanières de cuir autour
de son visage. Deux œillères de cuir assez larges empêchent désormais Carline de voir
sur les côtés. Une grande longe est fixée de chaque côté du mors. Mathilde tend la
longe à Lisa.
- Voici Déesse, Votre jument est prête.
Elle fait un signe à Abi qui se dirige vers le hangar. Elle ressort avec un sulky.
Mathilde sourit. Carline ne peut pas voir ce qui l’attend. Lisa rougit en pensant que
Carline, son amour secret va vraiment être son cheval de trait.
Mathilde fixe les bras du sulky aux côtés du corset. Elle fait passer la longe par
dessus sa tête et l’attache sommairement au sulky.
- Parfait, Mathilde. Je suis satisfaite. A toi, maintenant Abi. Ouvre tes
valises et montre-moi ce que tu y ranges. Mathilde, tourne ma jument car je veux
qu’elle assiste à la suite.
Mathilde fait tourner Carline qui a du mal à se mouvoir attachée à la carriole et qui
est mal à l’aise avec ses sabots. Carline semble calme. Elle regarde tout à tour Lisa
et Abi et semble être très intéressée par le contenu des valises.
Abi en sort des vêtements qu’elle jette en tas sur la terre battue de la cour. Une
fois les deux valises vides, elle ouvre un petit coffre.
- Qu’est-ce ?
- Déesse, ce coffre contient tous les bijoux et tous les actes de propriétés.
- Pour qui sont-ils ?
- Pour Vous Déesse. Je Vous remets les actes de propriétés de l’île, du fortin,
du bateau et d’une propriété sur le continent. Les bijoux sont tous à Vous. Voici un
document qui indique que tous les comptes bancaires sont désormais Votre propriété. Il
suffit que Vous les signez et que Vous les expédiez pour que tout Vous appartienne.
- Pourquoi me donnes-tu tout cela ?
- Je renonce à toute propriété. Je me donne à la Gynarchie et à ma Déesse avec
tout ce que j’ai. Désormais, je n’ai plus rien. Ma vie Vous appartient aussi.
- J’accepte tes cadeaux et je te prends comme esclave. Tu as exprimé le désir
d’être une truie. C’est donc ce que tu seras désormais. Mathilde, brûle tous les
vêtements. Choisis une seule robe qui permettra à la truie d’aller sur le continent en
bateau. Ce sera du provisoire, truie car bientôt, un étalon va venir qui servira de
chauffeur. Jusque là, tu auras encore le droit de retourner sur le continent puis
ensuite, tu seras enfermée toi aussi jusqu’à ta mort, ici !
- Oui Déesse. Merci Déesse.
Mathilde prend une petite boîte contenant des chaussures. Il s’agit de bottines
possédant un talon très haut. Abi va avoir le pied cambré à l’extrême. Elle enfile ses
bottines. Elle fait quelques pas en se tordant un peu les chevilles.
Puis Mathilde fixe un corset de cuir noir comme celui de Carline qu’elle sert par
derrière. La cambrure des reins est importante. Les seins flasques retombent sur le
cuir. Lisa sort maintenant un collier de métal et quatre bracelets qu’elle fixe sur
Abi.
- Il ne reste plus qu’à faire de toi une truie, pour de bon. Lisa sort un gode
surmonté d’une queue rose en tire-bouchon. Penche-toi.
Abi se penche en essayant de regarder de plus près le gode. Il est manifeste qu’elle
craint la pénétration anale. Lisa qui a préalablement enduit de vaseline le gode, le
présente devant l’anus et en travaillant doucement par avancées et reculées
successives, fait pénétrer le gode qui semble relativement fin dans l’anus. Abi ne dit
rien et semble accepter l’intrusion. Une fois le gode en place, seule la queue de
cochon est visible. Lisa tourne la queue plusieurs fois et le gode s’ouvre et se
dilate à l’intérieur. Abi, surprise tout d’abord, sent le gode prendre possession
d’elle et pousse de petits cris. Lisa lui décoche une gifle magistrale.
- Mathilde apporte-moi le bâillon écarteur.
Elle place le morceau de métal dans la bouche de la vieille et le fixe derrière la
nuque. Puis elle tend les ressorts et Abi se retrouve avec la bouche ouverte sans
possibilités de la refermer. On l’entend respirer. Mathilde fait encore quelques tours
à sa queue de porc. Mathilde obéit et Abi sent la possession encore plus présente en
elle. Elle se tait cette fois, incapable de même pousser un cri. Sa bouche est déjà
sèche.
Mathilde se dirige vers les vêtements et prélève une robe d’été sans manche qui se
boutonne par devant. Elle ne prend une autre au passage. Il s’agit d’une simple robe
droite et moulante. La robe d’été est un tissu imprimé de fleurs et l’autre, en coton
de couleur rose. Elle arrose le reste des vêtements avec l’essence qu’un bidon qu’Abi
a apporté et met le feu. Les vêtements brûlent un très peu de temps. Désormais, il ne
reste plus rien de la vieille lady anglaise.
- Abi, il va être l’heure d’aller chercher nos premiers résidents. Passe tes
hardes. Carline, nous allons mener la calèche au garage et tu vas venir avec moi.
Les femmes se séparent car chacune d’elle a du travail. Lisa monte dans sa chambre.
Elle n’a pas encore eu le temps de la voir. Elle teste le lit : souple et confortable.
Elle ouvre l’armoires. Plusieurs tenues de cuir et des robes superbes, toujours rouges
l’attendent. Mais, elle a du travail. Elle s’assoit à son bureau et ouvre le livre de
comptes. Elle doit prévoir et commander des provisions. A partir de ce soir, l’île va
compter des habitants de plus. Demain, d’autres doivent arrivés. Demain, tous les
résidents commenceront leur nouvelle vie.
Mathilde dételles Carline et ensemble, elles montent dans les chambre. Au premier, il
faut préparer la chambre de Reine Gladys. Pour les cellules, le confort est minimum.
Chaque cellule dispose d’un lit en métal sans matelas. Pas d’oreiller mais le sommier
est relevé de quelques centimètres. Un seau hygiénique constitue la seule mesure
humaine. Les deux femmes se concentrent sur la chambre de la future reine.
Abi a pris la mer. Arrivée en vue du port, elle enfile et boutonne la robe. Le collier
est visible, ainsi que les bracelets. Elle touche rapidement en accostant son cul. La
queue ne semble pas dépassée de la robe à cause de la cambrure qui lui fait déjà mal
aux reins. Elle saute lentement à terre et amarre le bateau. Il ne lui reste plus qu’à
attendre. Impossible de s’asseoir, elle choisit d’attendre dans la cabine en
surveillant par le hublot. L’attente n’est pas très longue. Elle aperçoit le bus qui
arrive. Un seul passager en descend. Il s’agit d’un homme plutôt petit et sec. Il
n’est pas tout jeune. Le crâne dégarni, il semble scruté le port à la recherche que
quelque chose ou de quelqu’un. Il demande à un promeneur et Abi le voit diriger son
regard vers son quai. Il porte une petite sacoche. Il monte sur le quai. Abi le voit
hocher la tête et se diriger vers le « Wenona », le bateau de la Gynarchie.
- Bonsoir Madame, est-ce vous qui attendait quelqu’un pour l’île de Riboux ?
- Oui c’est ici. Monte.
L’homme est un peu surpris par le tutoiement mais ne dit rien. Abi lui montre l’avant.
Sans discuté, l’homme passe la cabine et s’installe devant. Abi le regarde. L’homme
est curieux. Il semble détendu. Sait-il où il va ? Abi n’a pas le temps de penser plus
longtemps. Une voiture vient de s’arrêter au bout du petit port. Une femme blonde sort
de la voiture en claquant la porte. Elle se dirige sans marquer la moindre hésitation
vers le bateau. Un homme la suit en portant deux lourdes valises.
- C’est le bateau pour l’ïle de Riboux ?
- Oui Madame. Montez à bord, je Vous prie.
Abi a baissé la tête pour répondre. Elle a failli dire « Maîtresse » mais l’emploi de
ce titre est interdit dans le monde vanille. La jeune femme s’assoit sur la banquette
arrière. L’homme arrive et monte à bord en soufflant. Il pose les valises et jette un
regard perdu à la jeune femme.
- Assis-toi sur une valise.
L’homme obéit sans enthousiasme. L’homme plus âgé, se retourne et observe mi amusé mi
surpris.
Abi démarre le moteur et largue les amarres.
- Madame, puis-je Vous conseiller de prendre le siège à côté de moi dans la
cabine. Ce sera plus confortable.
- Merci ! Comment vous appelez-vous ?
- Je me nomme Abi mais ce n’est que mon nom « vanille ». J’ai ordre de rester
discrète à moins de 100 mètres du rivage.
- Je comprends. Eloignons-nous vite.
Abi met les gaz et sort du port. Le bateau prend rapidement de la vitesse et
s’éloigne. Arrivés à une distance de 100 mètres, Abi réduit les gaz et retire sa robe.
La jeune femme la regarde d’un œil amusé. Les deux hommes lorgnent avec des yeux de
goret sur les seins et sur les fesses de la vieille femme. Abi range la robe dans le
coffre à côté d’elle et poursuit sa route en remettant les gaz.
- Bienvenue Maîtresse au royaume gynarchique. Je suis truie Abi.
- Une truie , Voilà sans doute la raison de cette « queue » qui dépasse de vos
fesses.
- Maîtresse a raison. Mais Maîtresse ne doit pas me vouvoyer. Je suis une
esclave.
- Tu entends francis. Madame est une esclave, une truie. Peut-être vas-tu en
devenir une aussi !
Elle se met à rire. L’homme à l’avant reçoit une vague en pleine figure. Il est
trempé. Il revient vers l’arrière du bateau. Il fait un « oh ! » en voyant la queue en
tire-bouchon.
- Pourquoi es-tu une truie ?
- J’ai beaucoup aimé les hommes et j’ai trompé mon mari le soir même de nos
noces. J’ai eu tant d’amants que ma chatte ne se referme plus. Déesse a trouvé que je
méritais juste le titre de truie, bonne à tout faire pour tout le monde.
- Et tu acceptes cela sans rien dire ?
- Je suis une salope et je mérite ce que je suis.
L’homme trempé est devenu rouge. Francis a un regard effaré.
L’île est en vue. Abi aperçoit Déesse Lisa et Carline sur le ponton. Elle sourit car
elle aime voir sa Maîtresse. Le bateau accoste en douceur.
- Bienvenue sur l’île de Riboux. Reine Gladys, Votre présence nous honorent.
Veuillez prendre pied sur notre royaume.
Gladys descend, visiblement ravie de l’accueil. Lisa lui tend la main.
- Connaissez-Vous les usages gynarchiques ?
- Oui Mathilde me les a enseignés.
- Bien. Esclaves, descendez maintenant et venez pour agenouiller devant Votre
Déesse.
Francis, sans doute mis au courant, se lève et vient se placer lentement devant Lisa.
L’autre homme hésite davantage.
- Gaston, tu attends quoi, sale chien ?!
Gaston hésite toujours. Abi sort une cravache qui se trouve dans le bateau et fouette
les fesses de gaston. Celui-ci sursaute et descend. Il s’agenouille très lentement,
stupéfait ce que qui lui arrive.
- Esclaves ! Tel est désormais votre unique titre ici. Vous savez que vous êtes
sur une île où seules les femmes ont le pouvoir et l’autorité. Je suis Votre Déesse.
Vous me devez obéissance et soumission totale. Gaston, tu es le moins averti. Sais-tu
pourquoi tu es là ?
- Oui Madame…
- Oui Déesse ! Tu vas devoir apprendre la politesse !
- Oui … Déesse …. Je suis maçon et je viens faire tous les travaux d’entretien
de l’île et de la maison.
- La maison est un fortin du XVIII ème siècle. Tu n’es pas là uniquement pour
cela.
- Non, …Déesse… Je dois aussi obéir.
- Tu es là parce que Reine Mathilde t’a engagé, n’est-ce pas ?
- Oui Déesse.
- Que t’as dit Reine Mathilde ?
- Reine… Mathilde, m’a dit que j’allais devoir me soumettre à la volonté d’une
femme. Je ne devrais jamais refusé d’obéir sous peine d’être puni sévèrement. Et …
- Et … ?
- Et, je ne … pourrais pas faire …. l’amour avec les …femmes.
- Mais, tu en sais des choses ! Ici, il n’y a pas d’hommes. Tu es de la race des
esclaves, des sous-hommes. Tu as été rejeté par ta femme, il me semble.
L’évocation de cet épisode douloureux de sa vie était loin de plaire à gaston, surtout
devant des étrangers. Lisa s’amusait follement. Gaston prenait petit à petit la mesure
de ce qu’il avait accepté. Elle n’allait pas tarder à lui donner le coup de grâce.
Elle observait le couple. La femme suivait d’une oreille distraite. L’homme ne
l’intéressait pas. Elle n’était pas là pour cela. L’homme par contre ne perdait pas
une miette. Il se demandait déjà s’il allait lui aussi subir un interrogatoire. Il
lorgnait visiblement sur Lisa et sur sa robe particulière. Il jetait aussi des coups
d’œil sur Carline qui attendait, de dos, sans broncher, attelée à la calèche
seigneuriale.
- Oui, Déesse, voilà plus de dix ans.
- Pourquoi t’a-t-elle jeté ?
- Parce qu’elle en aimait un autre !
- Pas du tout. J’ai là, une lettre de ton ex-épouse. Je l’ai contacté pour en
savoir davantage sur toi. Voici ce qu’elle écrit :
« Quand j’ai trompé Gaston pour la première fois, j’ai découvert que les vrais hommes
avaient de vraies paires de couilles. Mon premier amant m’a littéralement clouée au
fond d’un lit avec sa bitte. J’en joui encore en y pensant. Gaston, lui, c’était au
mieux une punaise. Il a un petit sexe que je ne sentais pas quand il me pénétrait.
D’ailleurs, il ne me pénétrait pas. Trop court. J’ai préféré avoir des amants puis je
suis partie avec le plus beau et le plus jeune des amants. »
- Qu’as-tu à dire, gaston, la punaise ?
- Ri…rien… Dé…Déesse.
- Voilà, pourquoi tu es là. Tu n’es pas un homme mais une punaise.
- …
- Qui es-tu ?
- Gaston …. La punaise.
- Bien ! déshabille-toi punaise !
- Pardon ?!
Abi, qui avait senti venir la fin, s’était placé derrière gaston. Elle le cravacha
violemment. Elle adorait ça ! Gaston, cria de surprise et se retourna. Lisa prit la
sienne et le refrappa. Les deux femmes le fouettèrent de plusieurs coups. Gaston
s’écroula en pleurant.
- Non, pitié !
- Retire des vêtements.
- Oui … Déesse.
Cette fois, gaston n’hésita pas. Roulant des yeux partout et notamment vers la jeune
femme blonde, il déboutonna sa veste puis sa chemise. Abi les lui arracha. Puis vint
le pantalon qui tomba tristement sur ses chevilles. Le slip kangourou était pitoyable.
C’est Abi qui le fit descendre. Gaston, empêtré, faillit tomber à l’eau. C’est francis
qui le rattrapa.
- Voilà un beau geste francis. Regarde donc la petite punaise que nous montre
gaston. Retire tes mains et tourne-toi vers cette jeune femme qu’elle te voit. Mets
les mains sur la tête.
Rouge de honte, gaston se tourna vers Gladys et exhiba son sexe minuscule.
- Il est pitoyable !
- Vous avez raison chère Reine. Et votre mari est-il aussi pitoyable.
- Ce n’est guère mieux !
- Francis, déshabille-toi aussi et montre-nous ta nouille !
- Ma …
- Oui, ta nouille ducon.
Gladys éclata de rire à l’évocation imagée du sexe de son mari.
- Reine Gladys, pouvez-vous nous dire pourquoi vous nous amené votre époux.
- Mon époux comme vous dites, chère Déesse, est un coureur de jupons. Il m’a
trahi et trompé. J’ai découvert qu’il aimait recevoir des fessées déculottées. Il va
devoir me prouver qu’il est digne de confiance et obéissant aveuglément tout le temps
qu’il restera ici.
- Oui, A la différence de gaston qui restera désormais avec nous, Vous et votre
nouille, vous ne resterez qu’un certain temps sur l’île.
- Rien n’est encore défini avec précision pour lui chère Déesse.
- Nous verrons.
Entre temps, Francis s’est mis tout nu. Le physique est déjà plus agréable que celui
de gaston. Lisa à la surprise de constater que le pubis est rasé. Le sexe de Francis
n’est pas redoutable mais il est quand même de belle taille. Gladys semble vouloir le
rabaisser et l’humilier.
- Abi, tu enfermes les vêtements de ces esclaves et tu leur montres leur
quartier. Chère Gladys, voulez-vous prendre place à bord de ma calèche.
- Volontiers Déesse.
Carline a du mal à démarrer sous le poids des deux femmes. Lisa est obligée de jouer
du fouet et de marquer les épaules de Carline. La calèche s’élance. Gladys,
impressionnée, se tait. Derrière elles, les hommes montent. Gaston a toujours les
mains sur la tête. Abi n’a plus de vêtements. Elle a tout enfermé dans une cabane au
bord du quai.
Mathilde attend les femmes dans la cour. Elle embrasse Gladys qui marque son
étonnement devant la robe de sa tante.
- Je vais tout t’expliquer ma chérie.
Lisa laisse les deux femmes monter dans la chambre qui est réservée à Gladys. Elle
reste dans la cour pour assister à l’arrivée de ses premiers esclaves. Ils marchent en
soulevant leurs pieds qui butent sur des pierres. Ils sont pieds nus et la plante des
pieds est encore sensible. Leur appareil génital se balance comiquement entre leurs
cuisses. Lisa adore ce spectacle.
Abi conduit les deux hommes au centre de la cour. Là, deux piloris sont installés. La
vielle femme les attachent et se retire. Lisa les observe encore un moment et
s’éloigne. Elle veut passer un moment avec Carline. Elle remonte sur sa calèche et
fouette doucement sa jument. Il est temps qu’elles découvrent ensemble leur île !
Francis est le premier à parler. Il sent bien qu’ils sont seuls.
- Salut ! Je suppose que vu notre situation, nous pouvons nous tutoyer.
- Oui, si tu veux.
- Tu ne savais pas ce qui t’attendais en venant ici ?
- Pas vraiment. Mais remarque, j’aime bien ! Peut-être, je ne devrais pas le
dire !
- Tu aimes bien ! On est au bagne mon vieux. Et un drôle de bagne. Toi, tu n’as
pas su faire jouir les femmes et moi, trop. Pourtant, on se retrouve dans la même
galère. Tu fais quoi comme métier ?
- Je suis maçon ! Et toi ?
- Docteur orthopédiste.
- Putain, j’ai mal au dos dans cette position.
- Moi aussi !
- Et toi, tu savais que ce serait comme ça !
- Oui, hélas pour moi !
- Pourquoi ,
- Ma femme a été très clair : où j’accepte tout ici, où elle divorce.
- Peut-être qu’il aurait mieux valu pour toi !
- Oh que non ! Je travaille à la clinique de ma femme. Si je divorce, je perds
mon travail, ma maison et mes biens. Tout lui appartient. En plus, elle m’a juré
qu’elle s’arrangerait pour me faire radier de l’ordre des médecins. Elle sait que j’ai
fait une bêtise un jour. Elle peut m’anéantir.
- Alors, tu vas accepter tout ce qu’elle veut.*
- Oui, je n’ai pas le choix !
- Tu l’aimes encore ?
- Non, mais la question n’est pas là. Je pourrais aller en prison. J’ai tué une
femme sur la route, un soir où j’avais bu. Je sais que ma femme a des preuves de ma
connerie mais si cela se sait, je suis bon pour les assises.
- Je vois !
- Et toi, tu avais le choix ?
- Non ! Je suis au chômage, à la rue. SDF depuis 2 ans. Madame Mathilde m’a aidé
en me faisant faire des petits boulots dans son club. C’est un club spécial ou les
gens vont pour se faire frapper, punir et humilier.
- Comme ici, quoi !
- Oui, j’ai l’impression. Madame Mathilde…
- J’ai l’impression qu’il faut dire Maîtresse ou Déesse, …quelque chose comme
cela.
- Oui, Maîtresse je crois. La seule Déesse est la Femme qui nous a accueilli.
Mais on peut dire aussi Reine, car Déesse a appelé plusieurs fois ta femme ainsi.
- Tu as raison. Heureusement qu’on est deux. On fera peut être moins de
conneries à deux. Alors, le club…
- Maîtresse Mathilde m’a vu, un jour, en train de me masturber en regardant une
femme se faire fouetter. Elle est venue me parler. Elle m’a demandé si cela me
choquait. J’ai dit que non ! Elle m’a proposé d’essayer de la fouetter mais j’ai
refusé en disant que je ne touche jamais une femme. Elle m’a proposé un homme. Mais
j’ai dit non également. En fait, je me masturbais en m’imaginant à la place de cette
femme.
- Et tu as essayé ?
- Non jamais. Mais je crois que j’ai commencé aujourd’hui !
- Ouais !
- Mathilde, comment es-tu habillée ? On voit tes seins et ton sexe. Tu serais
nue, ce serait pareil !
- Je suis une reine. Mais je suis soumise à notre Déesse. Toi aussi, tu vas
devoir faire ta soumission devant elle, tout à l’heure.
- Et je devrais porter une robe comme toi ?
- La voilà !
- Non, tu rigoles !
- Pas du tout. Cela fait partie des règles. Souviens-toi, on en a parlé.
- Pas du fait que je devais me mettre nue ici devant tout le monde. Francis et
les autres hommes oui ! Mais nous ???
- Déesse Lisa t’expliquera. Passe ta robe. Tu vas voir comme tu es belle.
- Mais, Déesse Lisa n’est pas nue, elle.
- Non, c’est notre Déesse. Tu ne la verras nue que si elle veut bien se montrer
à toi. Et, crois-moi, elle le fera !
Gladys hésitait. Cela ne faisait pas partie de ce qu’elle imaginait. Elle voulait
faire souffrir son mari de toutes les manières possibles. Elle le cocufiait et voulait
aller plus loin. Elle désirait par-dessus tout le faire devant lui. Elle voulait avoir
des amants, des tas d’amants. Mais s’exposer devant d’autres femmes, devant sa tante.
Elle ne se sentait pas prête.
- Je ne crois pas que je vais pouvoir rester.
- Si tu pars, tu reprends ton mari et tu te débrouilles avec lui !
- Il n’est pas possible de s’arranger ?
- Non ! Tu sais ! Depuis que je porte cette robe, je me sens belle et désirable.
Je sais que tous les hommes qui vont venir sur l’île vont me désirer. Des étalons
seront là demain. Tu imagines. Ils vont devoir se mettre en quatre pour que tu daignes
les prendre. N’oublie pas que tu veux avoir de beaux amants. Crois-moi, ceux qui
arrivent sont de vrais mecs et leur queue est une vraie colonne.
- Oh ! Ma tante !
- Je ne suis plus ta tante. Nous sommes deux reines. Je ne sais même pas si j’ai
le droit de porter ce titre.
- Pourquoi ?
- Parce que je me sens plus proche d’Abi que de toi ou Lisa !
- Tu veux dire que tu te sens esclave, toi aussi ?
- Oui par moments. Mais ne dis rien. Déesse Lisa a besoin de moi pour mettre en
place son royaume. Plus tard, peut être, tu pourras lui dire la vérité sur moi. Mais
attend que tout soit en place et que Déesse se sente bien.
Gladys haussa les épaules. Après tout, voir des mâles traîner leur langue par terre et
leur bitte en étendard pour elle : voilà de quoi lui plaire. Elle défit ses vêtements.
- Je retire mon soutien-gorge, je suppose !
- Oui et ta culotte aussi.
- Ah bon !
- Eh, oui ! regarde.
Mathilde souleva sa robe et découvrit sa chatte lisse.
- Tes poils ?
- Déesse Lisa m’a ordonné de les raser cet après-midi !
- On dirait une petite fille.
- C’est doux tu sais sans poils.
- Moi, je garde les miens.
- Comme tu veux. Seule Déesse Lisa peut décider.
- On verra !
Carline avançait en trottinant. Lisa observait ses fesses rebondies marquant chaque
pas. L’île est magnifique se dit-elle. Elles avaient traversé la moitié de l’île.
Elles se trouvaient sur un chemin bordant la falaise par le sud.
Lisa tira sur les rennes. Carline s’arrêta net. Elle était essoufflée par la course.
Lisa descendit et ramena les rennes sur le devant du visage de sa jument. Elle lui fit
face.
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