Double vengeance - histoire érotique

C’est marrant, les hasards de la vie, me suis-je dit en jouant distraitement du bout de l’index avec les traces de semence que je me suis foutu du pubis jusqu’au sternum, pratiquement sans me toucher, en plus… Fallait que mon premier orgasme (presque) simultané avec celui de mon baiseur du jour arrive avec un hétéro autoproclamé et – selon ses mots – ‘juste curieux de la sodo’.
Juste curieux, c’est ça, ouais…
Je suis peut-être gay, mais je n’en suis pas moins un mec, avec des couilles bien visibles, et une queue qu’il a tout de même tripotée jusqu’à me décalotter le gland. Alors qu’il justifie comment il a pu me limer le rectum pendant une dizaine de minutes, jouir dans le latex, pour s’éjecter, toujours dressé, avant de se diriger vers ma salle de bain, le mât au vent…
Après, Bastien n’est pas l’hétéro ‘juste curieux’ lambda, c’est surtout le connard qui m’a pourri la vie de la seconde à la terminale, les insultes, les humiliations, même un crachat, un jour… Personne n’avait bronché, ni les profs, ni le directeur, ni ses parents, pourtant au courant.
Alors pourquoi lui ? Ben, il est toujours aussi beau et viril, l’animal, et quand j’ai vu une opportunité de profiter de lui, j’ai voulu jouer, voilà.

Quand je parlais des hasards de la vie, la semaine dernière, en sortant de la fac, je suis entré pour manger un croque-monsieur dans un café assez désert, j’ai croisé sa mère, que j’ai fixée sans qu’elle me reconnaisse, forcément… Et sur un malentendu, c’est parti en grand n’importe nawak, le truc complètement surréaliste… Elle m’a pris pour son blind date et a demandé ‘’Tu dois être ‘tendre et passionné 2021’, étonnant que tu n’affiches pas ton visage sur ton profil, tu es un beau garçon. Ton corps me plaisait déjà, mais là… Tu as un prénom ? Moi c’est Christine.’’
‘Putain, la mère de ce trouduc de Bastien court les sites de rencontre pour se taper des jeunes, je le crois juste pas’ ai-je pensé, avant de murmurer timidement ‘’Oui, je suis Jérémie’’, et de m’asseoir à ses côtés sur la banquette.
Aucune réaction particulière, avant que sa main agrippe mon poignet et pousse mes doigts en haut de sa cuisse, pour les caler sur une toison légèrement moite. ‘’Tu as un quart d’heure de retard, petit coquin, je me suis fait plein de films en t’attendant, et… Oooh ! Oui, lààà… Ramone-moiiiii !’’
- Vous ne voulez pas manger un truc, d’abord ? Je vous invite, ai-je soufflé, en faisant mentalement l’inventaire de mon portefeuille.
- Oh ! Un gentleman romantique, il en reste donc ? Non, j’ai juste envie de bouffer ta jeune queue vigoureuse, viens chez moi, c’est pas loin, je vais te montrer ce qu’une femme mature peut t’offrir.

J’ai vu ! Elle m’a poussé à genoux devant son canapé, avant de s’y affaler et de remonter sa robe.
- Bouffe-moi la chatte et baise-moi !
‘Beurk !’ ai-je pensé, en posant mon smartphone sur le sol, devant la forêt de poils, ouverte sur une fente humide… Avant de me raisonner et de me dire que j’ai déjà avalé des mètres de bite, et occasionnellement bouffé un bon paquet de culs. De mecs, ok, mais bon… Rapide flash-back sur mes cours de SVT au lycée… Les grosses lèvres, aussi écoeurantes que dans mes pires cauchemars, check ! Et au-dessus, il doit y avoir… Ah ben ouais, le clito ! On ne voit que ça, en fait… Allons-y, je pourrai dire que je connais.
Elle m’a fait un peu peur en couinant comme une truie, alors que mon menton qu’elle pressait sur sa vulve se trempait d’un jus trop dégueu.
‘Non mais, trop est too much’ me suis-je dis en m’écartant.
- Fourre-moiiiii !
J’y arriverai jamais ! Je peux tenter un doigt ou deux… Même trois, tiens… Et de quatre, ça rentre ! Mais je vais quand même pas la fister, quoi !
Et là, le truc jamais vu, et que je ne veux surtout jamais revoir, un liquide translucide a jailli, que j’ai tenté d’esquiver, alors qu’elle était agitée par le premier et le seul orgasme vaginal que je donnerai jamais à une femme !
J’ai pris mon phone pour enregistrer le déluge de cyprine.
- Tu as filmé ? Ton avis ? elle a murmuré, même pas fâchée, un peu lubrique, en fait.
- C’est beau… et diablement excitant, ai-je menti, avec un sourire modeste.
Ça l’a flatté, la conne ! ‘’Baise-moi ! Je veux te voir jouir en moi.’’
- C’est juste que… comme vous l’avez bien supposé, je suis un romantique, mon idée d’une relation commence plus doucement, ai-je dit, avec toute l’innocence du monde, en me redressant.
- Une re…lation ? On va se revoir ? Soit, mais je veux un acompte, a-t-elle répondu, en ouvrant mon slim pour en sortir ma queue, qu’elle a engouffrée.
Alors, oui, je sais, une bouche, c’est une bouche, elle m’a fait bander, mais jamais jouir, une femme, de l’âge de mes parents, faut pas pousser, non plus ! Après… en filmant la pipe, je me suis justifié de ne pas vouloir la souiller. ‘’Par respect, vous voyez ?’’ Elle a souri comme une gamine en faute, mais a vite insisté pour avoir mon 06, qu’elle a vérifié en faisant sonner mon smartphone. ‘’Je te tiens, et je ne te lâche plus, joli Jérémie.’’
Une fois rentré à la cité U, après trois textos limite vulgaires de sa part, j’ai bloqué son numéro, j’avais eu ma petite vengeance sur son abruti de fils.

J’en étais là, à me demander ce que je ferais bien des vidéos, lorsque j’ai croisé Bastien au Gay-Pard, la rencontre absolument improbable dans ce délai ridiculement court, et surtout avec le mec qui… qui n’était peut-être pas ce qu’il prétendait être depuis toujours, au final…
- Salut, connard !
- Oh ! Euh… Ah… Jérémie… Oui, salut… Tu m’as reconnu…
- N’importe où, Bastien. Mais sinon, c’est un bar gay, ici, tu t’es perdu ?
- Curiosité, on dira ! il a frimé, toujours aussi arrogant.
- M’étonnerait que ça fonctionne, tu pues l’hétéro à cent mètres, faut vous sucer deux heures pour vous faire bander et là… Un rectum, c’est pas un vagin, tu sais… c’est plus… rigide, pour dire un truc, puis il y a du relief, votre petit gland sensible n’a pas l’endurance…

J’avais dit ça pour l’humilier, il l’a pris pour un défi, et m’a suivi jusqu’à mon studio, et alors que je pensais que ma petite vengeance se conclurait par la pire baise du monde, il m’a surpris, ce con !

Il faut dire que mes mouvements étaient assez limités, écrasé sur le matelas par son corps lourd, mes cuisses enroulées sur sa taille, une main compulsivement écrasée sur sa nuque, l’autre serrée sur ma queue pour une masturbation restreinte, et pourtant, lorsque son torse s’est légèrement cabré pour les trois derniers coups de bite espacés, plus profonds et violents, qui ont rempli le latex, en deux mouvements plus amples de mon poing, j’ai moi-même éjaculé, presque spontanément, du coup…
Il est sous ma douche, là, et je joue avec mon sperme répandu sur mon torse…
‘’We only said goodbye with words, I died a hundred times, you go back to her and I go back to black’’… Qui m’appelle à cette heure ? Un numéro inconnu. ‘’Ouais ?’’
- Bonsoir, c’est Jérémie ? a dit une chaude voix masculine.
- Ou…i ?
- Salut, mec, c’est Seb et Chloé de Radio Starlight, pour l’émission des amoureux du soir.
- Les am… ?
- Oui, a continué la fille, on a eu un appel de Christine, que tu as rencontrée la semaine dernière, elle a passé une soirée mémorable avec un garçon romantique, toi, et tu lui plais, mais elle n’arrive plus à te contacter.
- Attendez, c’est sérieux ?
- Oui. Malgré la différence d’âge, elle a senti une connexion entre vous. Elle est en ligne, elle nous entend, tu as quelque chose à lui dire ?
- Oui, Jérémie, je suis là, je voudrais te revoir, on avait un truc, tous les deux.
- C’est juste trop marrant...
- Marrant ? a répété le mec de la radio.
- C’est juste que… je suis gay, et son connard de fils m’a harcelé au lycée, et là, la mère s’est jetée sur moi, l’occasion était trop belle ? C’est tout.
- Petit con ! Tu as abusé de moi, a-t-elle glapi.
- Christine, j’ai une vidéo où tu m’inondes les doigts de cyprine, et une autre où tu me suces comme une affamée, qui a abusé de qui, là ?
- Quand Bastien saura ça…
‘Ah oui, c’est vrai’ ai-je réalisé, pour foncer vers son pantalon, en sortir son phone et le déconnecter. Ouf !
- Ton fils vient de me casser le cul, connasse ! Il est sous ma douche, là. Et il l’a bien un peu plus courte que dans mes souvenirs de celles du lycée, mais épaisse, il est un bon coup, finalement.
- Il va te casser la gueule !
- Ce ne serait pas une bonne idée de lui en parler, je t’ai dit que je t’ai en vidéo, ventousée sur ma queue, qui t’a assez plus pour que tu me poursuives, et la police pourrait facilement obtenir celles des vidéos de surveillance du bar homo, et celles du campus… Le gay-bashing, c’est plutôt mal vu de nos jours, pense à sa carrière.
- Christine, une réponse à Jérémie ? Christine ? On dirait qu’elle a raccroché, a dit Chloé. ‘’Eh bien, c’était un échange assez inhabituel, qu’en penses-tu, Seb ?’’
- Inhabituel, mais intéressant… à creuser, a répondu le mec, d’un ton que j’ai imaginé séducteur. ‘’On passe hors-antenne, tu restes en ligne, s’il te plait ?’’
Bastien est sorti de ma salle de bain, à poil, sûr de son physique, en agitant sa molle devant moi, que j’ai partiellement décalottée pour lui lécher le gland. ‘’C’était cool… même… inhabituel mais intéressant’’ ai-je répété, ‘’mais tu peux te tirer, Bastien, adieu.’’
Il s’est rhabillé en une minute et a claqué la porte.
- Jérémie… Jérémie, tu es toujours là ?
Ah ouais, Mister Radio Starlight… Seb… Je l’avais presque oublié, lui.
- Oui, oui !
- Comme je t’ai dit, on n’est plus à l’antenne, là, mais… Sérieux, son fils était avec toi ? Et vous avez vraiment… ?
- J’avoue… Et ma vengeance est complète, là.
- Tu m’impressionnes, et tu m’intrigues… Mais tu préfères les défis avec des hétéros ? Je ne suis pas…
- J’aime déjà beaucoup ta voix trop virile, j’imagine un grand mec barbu et bien monté.
- Pour ce que ça vaut, j’ai arrêté de me raser depuis quinze jours, pour voir, pas sûr du résultat… quant au reste…

Finalement, j’ai demandé à Seb de se raser le menton. Puis le pubis, ses poils me chatouillaient trop, et ça me distrayait un peu de la vision de sa belle queue en moi, qui ressort lentement avant de s’enfoncer, plus vite, plus fort, vu que ouais, il est plutôt bien monté, moyennement long mais plutôt large, et si je n’aime pas trop me faire tamponner le coude du côlon, l’épaisseur le fait assez bien sur ma prostate.