La rancune (c’est pas bien, je sais) - histoire érotique

- Juste lààà, comme çaaa… Oooh…
Ouais, je ne vais pas passer la soirée à lui limer la prostate, hein. Pourquoi mes meilleurs potes sont tous encore plus passifs que moi ? Surtout Régis, il devrait savoir, on s’est déjà partagé assez de mecs qui avaient l’endurance pour nous baiser tous les deux. La mienne est juste moyenne, je mise plus sur la technique, l’alternance des pénétrations peu profondes et celles plus…agressives.
Après, l’occasion est particulière, je capte, mais j’expédierais bien le truc, sauf qu’il est accroché comme un bébé koala à sa mère…
- Régis, relâche tes bras, puis… tes cuisses sur ma taille, steuplé… Merci… Haaan !
- Aaah ! Ouiii… METS-LA MOI À FOND, JÉRÉMIIIE ! Oh putain, oui, oui, OUIII !
J’ai poussé quelques coups de queue plus affirmés avant de revenir me calmer sur le relief maintenant légèrement tuméfié à mi-profondeur, puis de me rappeler qu’il a quarante-cinq bougies à aller souffler, là. "Haaan !"
- Aaaaah… Oui, maintenant, fooort ! a-t-il couiné, en agitant ses doigts sur sa queue, pour très vite éjecter quatre salves de sperme sur son ventre, c’est bon, je peux enfin me vider en lui.
Je me suis retiré, et redressé sur mes genoux, pour le voir relever le torse, engouffrer mon sexe et me nettoyer le gland, me laissant tout loisir d’entendre la conversation dans la chambre voisine… "C’est ça que je voudrais… T’es trop serré, là… T’as trop bu, surtout, arrête, ça va pas le faire… Tu m’emmerdes, Guillaume…" avant de ramener mon attention sur Régis qui replace sagement mon prépuce sur mon gland.
- Et voilà, tout propre… On va rejoindre les autres ?
Il a rouvert la porte au moment où les voisins sont sortis. "Pas gênés, vous !"
Un elfe a tourné la tête avec une grimace désolé, suivi par une silhouette que j’aurais reconnue n’importe où, même sans qu’il se retourne... Jean-Mi.
Je n’en ai jamais voulu à un mec d’essayer, c’est assez flatteur, sauf qu’au cinquième "Non merci… mooonsieur", on devrait comprendre, non ? Pas lui. Il avait essayé de me tailler une réputation d’allumeur, teintée d’accusations de jeunisme, que le fidèle Régis et d’autres avaient démenties… Personne n’avait vraiment marché, le vieux lion était allé lécher ses plaies dans son coin, et fini par trouver un autre toy boy apparemment.
Sauf que je suis rancunier…

De retour sur la terrasse, dans l’ombre du birthday boy qui monopolise l’attention, j’ai vu Jean-Mi se servir un énième verre de trop, alors que son minet finit de se désaper, glisse à poil dans la piscine et, les bras sur la margelle, fait la planche en agitant lentement les jambes, sa jolie petite bite à l’air.
J’ai contourné le bassin, pour m’asseoir au bord, les pieds dans l’eau, en face de lui et le fixer, il l’a directement remarqué et m’a rejoint. "Salut."
- Salut, moi, c’est Jérémie.
- Ah oui, comme dans… ‘Mets-la-moi-à-fond-oh-ouiii-Jérémie’ ?
- Euh… oui. Et toi, Guillaume, je sais, les murs sont minces… Navré de peut-être t’avoir frustré.
Il a fait une moue adorablement lubrique et murmuré "La soirée n’est pas finie…"
- Surtout celles d’anniv’ de Régis, elles peuvent durer jusqu’au matin, pour finir en délire, comme je connais l’animal.
- En es-tu également un ? Un animal, je veux dire. Note que j’ai eu un début de réponse plus tôt…
- Mon totem chez les scout était bonobo, jusqu’à ce que je m’en fasse virer…
- J’ai rédigé un TP pour mon master en biologie sur les bonobos, ils baisent moins d’une minute, toi bien plus longtemps, mais aussi, eux, seulement toutes les deux heures, et là, j’espère que…
- …
- On y retourne ?
J’ai directement vu l’opportunité d’humilier son daddy et j’ai souri "Dans la chambre ? Guillaume, je viens de te dire que ça part en n’importe nawak, ici, et ça ne choque personne", en indiquant d’un mouvement de la tête les chaises-longues derrière moi, et me relever.
Woputain ! Ce petit mec est un appel au sexe… Il a simplement poussé des bras sur la margelle pour tirer son corps longiligne et entièrement glabre hors de l’eau, pour apparaitre entier, désirable.
- Je… m’allonge ?
- Sur le dos, ai-je confirmé, avant d’écarter ses jambes, de soulever la droite et de sucer ses orteils trop mignons, pour ensuite passer ma langue sur son mollet, l’intérieur de sa cuisse et son scrotum épilé, pour l’appliquer sur son sphincter, laissé insatisfait par ce trouduc de Jean-Mi…
Son lent 'MmmMMMmmmmMMMMMmmm' modulé s’est changé en des 'Oooooh' de surprise puis d’approbation lorsque j’en ai poussé la pointe à travers le petit cercle de muscle enfin détendu. "Oh ouiii, c’est bon… Trouve une capote et… Oooh… prends-moi."
- Je suis sous PrEP, tu vois ? ai-je suggéré, me mettant à genoux sur le coussin, entre ses jambes que j’ai placées sur ma taille.
- Oui, moi aussi, ça fait chier Jean-Mi, il a capté que c’est pour me taper d’autres mecs… C’est pas ça, juste que je kiffe moyen d’avoir plein de sperme dans le cul.
- Regarde Régis, il presse régulièrement son pantalon entre ses fesses, à mon avis, avec ce que je lui ai mis, ça dégorge encore. Mon énergie est inépuisable, mais ça…
- Attends, je vais… Tu ne veux pas que je me retourne ? Avec lui, c’est toujours en levrette.
- Je préfère voir le mec auquel je donne du plaisir, Guillaume, ça participe au mien.
Avec un sourire gourmand, il a pris ma queue et l’a dirigé sur l’entrée de son intimité. "Viens doucement… Aaah… d’abord… Oui… Oooh… encore, continue, viens…"
Enfoncé à demi, j’ai pourtant arrêté ma progression pour lentement passer mon gland sur le léger relief dans son rectum.
Il a repris son ronronnement en jouant de ses doigts fins sur sa mi-molle pour se décalotter, avant de relever la tête en réalisant que son petit gland, baigné de liquide pré-séminal, en laisse fuir un filet continu. "Oh, c’est…"
- Rare ? ai-je suggéré, un peu cruellement.
Pour seule réponse, il a serré les cuisses sur mes hanches, et pressé les talons sous mes fesses, pour m’inciter à une pénétration plus profonde, "Oui, plus loin… Oooh… Comme ça… Maintenant, viens… fooort…" sans lâcher sa jolie bite fine, désormais raide, et se masturber assez rapidement.
Il n’a fallu que quelques minutes, son autre main accrochée sur ma nuque, pour que l’expression concentrée sur son beau visage devienne extatique, et qu’il rejette la tête en arrière, sa bouche ouverte dans un cri muet, en projetant quatre jets de semence sur son torse, avant de se détendre et de ramener son regard dans le mien.
- Guillaume, je v… vais jouir… en toi, ok ? Oooh… Oh… Oh-oh-oh… Oooh…
- C’était aussi bon pour toi, Jérémie ? On dirait que oui… a-t-il souri.
Je me suis lentement retiré et redressé, à genoux entre ses cuisses toujours agitées de légers spasmes, mon gland laissant perler une dernière goutte de sperme, qu’il a récupérée du doigt pour le lécher. "En éjaculant, tu as encore fait quatre mouvements espacés, bien au fond, pas sûr que tu aies tiré tout à fait à sec… comme si tu avais voulu marquer… pas ton territoire, je n’appartiens à personne ! mais… un point envers Jean-Mi, non ? Il ne nous a pas lâché des yeux…"
- … sans intervenir, en plus. Mais je t’ai surement moins rempli que ce que tu t’es mis sur le ventre.
- Hmmm… J’avoue que c’est en proportion avec mon plaisir.
- Rien qui ne disparaitrait avec un passage dans la piscine…
De notre côté du bassin comme de l’autre, tous les regards ont suivi sa silhouette mince et parfaite avancer d’une démarche chaloupée, et faire une bombe un peu puérile. Sauf celui de Jean-Mi, fixé sur moi, avec une lueur assassine.
Je l’ai suivi d’un plongeon très décent, pour émerger à côté de lui et entendre "Jérémie, mon chou, je te préviens, je t’attends demain pour nettoyer le filtre, mes vieilles articulations ne me permettent plus de le faire… Mooon dieeeu, pourquoi faut-il que mes soirées d’anniversaire finissent toujours en orgies ?"
- Les meilleures fête de l’année, Régis, l’ai-je flatté. "Pour ça qu’on y est à chaque fois, voyons. Tu reviendras l’année prochaine, Guillaume ?"
L’elfe m’a jeté un sourire lubrique et prononcé à voix haute "Je peux déjà revenir demain pour donner un coup de main à Jérémie, on ne sera pas trop de deux…"