Le Toit de la Tour B

- Par l'auteur HDS lelivredejeremie -
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Récit libertin : Le Toit de la Tour B Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-04-2025 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Le Toit de la Tour B
- Le Franc-Moisin…
- Oh, un garçon comme vous qui connait Saint-Denis, Jérémie ? Je n’aurais pas imaginé. Ne faites pas cette tête, il s’agit seulement de faire une estimation à la grosse louche, voir si ça vaut le coup de participer à l’adjudication pour la rénovation, je ne vous demande pas d’y vivre pendant la durée des travaux. Chauffage, huisseries, c’est du lourd, sans oublier le revêtement probablement pourri de la plateforme, n’oubliez pas d’y jeter un coup d’œil, mon garçon.
Quelle ironie, onze ans après avoir fui la cité, pour mon premier chantier comme superviseur des travaux, j’y retourne.
Personne ne m’y a reconnu, ni madame Diallo, ni monsieur El-Brahmi… Logique, des lentilles de contact ont remplacé les lunettes de la mutuelle, j’ai troqué les vêtements de grande distribution pour des costumes bien taillés, mais surtout… on change en onze ans.
- Ouais, bon, faut aussi remplacer la chaudière. Allumée le même jour que ma première clope, si ça se trouve, a dit le gardien. "Sinon, il est tard, que devez-vous encore voir ?"
- Le toit, mais inutile de m’accompagner, merci pour votre temps.
L’ascenseur tagué au plancher collant sous les semelles m’a amené au dernier étage habité, et j’ai emprunté la dernière volée de marches, pour ouvrir le battant de métal sur le ciel orangé de début de soirée, sur lequel se découpe une silhouette familière, repliée sur elle-même…

Juillet 2014

Planqué derrière la grosse armoire électrique sur la plateforme, j’agite mes doigts sur mon sexe fin, au rythme de celui qui ramone le rectum du jeune mec trop mignon, et trop bien fringué pour être de la cité, le visage écrasé contre le mur, le cul cambré, qui répond à ses grognements agressifs en gémissant "Plus loiiiiin… plus fooort… Ouiiiii… Oh… Oooh… Oooooh…" pour pousser un dernier couinement de frustration après que Zoltan se soit agressivement vidé, et retiré, trop brusquement à son goût, on dirait. Il a remonté son jeans griffé de bourge et s’est enfui, honteux mais satisfait.
- Je sais que tu es là, Jérémie, sors de ta cachette, petit voyeur, viens… Il ne dira rien, ni toi, je le sais, d’autant que vous déménagez dans quelques jours, non ? Tu viens profiter une dernière fois de la vue ?
Il s’est accroupi au bord du toit, je l’ai rejoint pour l’imiter.
- C’est beau, ai-je murmuré, les yeux fixés sur le serpent tatoué sur son bras, que je suis du doigt, à quelques centimètres de sa peau.
- Tu ne parles pas du paysage, a-t-il soufflé, rappelant mon regard clair dans le sien, noir et intense.

Maintenant

- Tu es revenu, Jérémie…
- Tu m’as reconnu ?
- Depuis que tu es sorti de ta voiture tout à l’heure. J’ai pensé que tu monterais peut-être jusqu’ici…
Je me suis accroupi à côté de lui, alors qu’il jette sa clope à demi fumée au-delà du garde-corps, le bras tendu, que j’ai à nouveau suivi des yeux, en remontant le dessin encré.
- Il te fascinait déjà, tu te retenais à grand peine de le toucher.
- Si un garçon… comme moi l’avait fait, il aurait subi le même sort que ta cigarette, Zoltan.
- Du fait d’un mec… comme moi, vraiment ? Pourtant, tu savais, ou du moins tu l’as su ce soir-là, avant que vous partiez d’ici… Tu avais tout vu ?
- Pas au début, je n’osais pas trop, puis il avait commencé à gémir, j’étais comme hypnotisé, j’ai dû cligner deux ou trois fois des yeux pour ne rien rater, jusqu’à ce que tu jettes le préservatif…
- Ce doit être l’un de ceux qui trainent au sol, c’est pas trop biodégradable… T’avais pensé quoi ?
- Je peux bien le dire, là… Tout ce qui tourne dans la tête d’un ado aux hormones qui bouillonnent, et que ça aurait été ma dernière occasion de… Sauf que non, tu n’aurais jamais eu envie de moi.
- Oh si… C’est juste que je me l’interdisais.
- Pourquoi ?
- J’étais en terminale, qu’en plus je redoublais, et toi, encore au collège, Jérémie. Pourtant, je peux bien te le dire maintenant, j’en crevais d’envie, j’avais même décidé d’un geste particulier de ta part qui aurait été le déclic… je m’étais dit que si tu touchais réellement mon tatouage, ça aurait été le signe que l’univers approuvait. Je l’ai si souvent rêvé… Et toi ?
- Si j’avais su… Moi aussi, j’avais tellement imaginé ça ici, moitié tendre, moitié légèrement agressif, tu me prenais contre le mur, ma joue écrasée sur la paroi rugueuse, ton corps en moi…
- Ah ouais, quand même… J’espère que ta première fois a été plus agréable.
- Un mur aussi, mais carrelé, dans les toilettes de la fac, avec un connard qui n’a jamais enfilé la capote… Et le pire, c’est que j’avais voulu imaginer que c’était toi, dans mon dos.
- Les mecs qui me rejoignent, et c’est rare, je vais généralement baiser loin d’ici, je les prends par derrière comme des objets de plaisir anonymes, mais les garçons comme toi, on leur fait l’amour dans un lit.
J’ai enfin osé toucher sa peau, et longé du doigt le dessin sur son bras, me suis redressé et lui ai tendu la main, pour le tirer vers la cage d’escalier.

Assis au pied de son lit, en boxer, j’ai remonté le regard sur son corps finement musclé, entièrement nu, jusqu’à son visage viril, exceptionnellement fendu d’un léger sourire.
- Tu as changé, mais pas tellement par rapport à ce que j’avais imaginé sans jamais en avoir rien vu, délicat, toujours un peu innocent, adorable, et terriblement désirable. Et toi, pas trop déçu ?
S’il avait regardé plus bas, il aurait eu un début de la réponse que je n’ai pas pu oraliser, alors que je le regarde. Comme une évidence, j’ai penché le torse pour poser les lèvres sur son sexe lourd, gonflé, dont le gland émerge déjà à moitié de son prépuce épais.

Il y a onze ans, deux étages plus bas, je soulageais mes jeunes érections en l’imaginant, les mains fermement serrées sur ma tête, poussant les siennes dans ma bouche jusqu’à son éjaculation, bien plus forte, forcément, au fond de ma gorge…
Zoltan passe légèrement ses longs doigts sur mes joues, sans bouger le bassin, s’abandonnant à la caresse de ma langue… "Tu veux me faire jouir ? Moi pas, en tout cas pas ainsi" souffle-t-il, avant de retirer son membre raide, luisant de salive, de ma bouche. "Dans le tiroir de la table de chevet, tu me l’enfiles, s’il te plait ?"
- Je ne suis plus aussi innocent… et les préservatifs ne sont effectivement pas biodégradables, je suis sous PrEP, on peut s’en passer. Et aussi, je veux voir le mec que je désire me faire l’amour de face, je veux voir ton plaisir, Zoltan, ai-je murmuré et m’allongeant, pour soulever les jambes et poser mes chevilles sur sa taille. "Prends-moi…"
Il a glissé son corps noueux sur le mien, avant de redresser le torse d’une main sur le matelas, de diriger de l’autre son sexe raide sur ma rosette et d’y presser son gland, alors que je remonte mes cuisses sur ses flancs et pose les talons sous ses fesses.
- Doucement… tu es lar… Aaaaah… large, mais ça va, viens…
- Et toi, si… si serré, mais je ne te… ferai jamais de mal, Jérémie.
- Oooh, oui, là, juste là, attends… Bouge doucement…
Patiemment stimulé, mon plaisir prostatique plafonne assez vite, les endorphines inondent les rares zones encore actives de mon cerveau et mon corps se détend mieux qu’en utilisant du poppers. La queue de Zoltan a lentement continué à progresser dans mon rectum que j’imagine se dilater sous la poussée toujours plus invasive.
Mes gémissements involontairement de plus en plus audibles et la prise de mes jambes sur sa taille l’ont incité à progressivement augmenter le rythme et la force de ses pénétrations, je me suis perdu un moment dans la vue de son torse relevé, ses lèvres serrées, les ailes de son nez qui palpitent, et ses yeux sombres, luisants de désir, avant d’enrouler mes doigts sur ma bite raide, sous mon gland légèrement poisseux de présperme et, à chaque passage, à moitié le recouvrir de mon prépuce…
- Oooh… Oh… Oooooooh…
- Je vais jouir aussi, je peux… en toi ?
Le mec solide et mystérieux de la cité, aux intentions toujours insondables, en permanence dans le contrôle absolu… se lâche ? Et me demande la permission de me mettre sa marque ? J’ai cligné des paupières en silence. Les muscles de son cou bandés, ses mâchoires serrées, son corps s’est contracté, et j’ai cru sentir son membre épais pulser en moi alors qu’il libérait les salves de semence au fond de mon rectum… Plus une impression qu’une réelle sensation, mais vite confirmée par la lubrification augmentée, alors que son érection ne faiblit pas et qu’il poursuit plus lentement son pilonnage, en provoquant des répliques de mon plaisir.

Un autre que lui, moins assuré, ou à l’inverse plus crâneur, demanderait la confirmation du plaisir que je n’ai clairement pas simulé, mon torse est zébré des jets de mon sperme. Zoltan est à genoux sur le matelas, entre mes jambes dont je tente de maîtriser les tremblements, la commissure de ses lèvres relevées sur un sourire impénétrable, son membre toujours raide tendu vers moi, le méat de son gland décalotté laisse filer une dernière goutte nacrée…
Sans en détacher le regard, j’ai murmuré "Encore..."
- Ce serait moins bon, du moins pour toi, mais si tu n’es pas attendu, demain…

À mon réveil, j’ai ouvert les yeux sur son visage, sa joue posée sur sa main, son coude planté sur le matelas.
- Je confirme, adorable, peut-être encore plus quand tu dors. Et aussi, Jérémie, merci d’être resté…
- J’ai des années de manque de toi à rattraper, Zoltan ! ai-je souri, en me redressant à moitié, avant de reprendre son membre en bouche, pour le sentir grossir et se raidir en moins d’une minute.
- Moi, je n’ai pas fermé l’œil… Mais je n’ai pas passé tout le temps à te regarder, et en particulier tes trois érections nocturnes, ni à me retourner la tête à tenter de justifier la chance de t’avoir retrouvé, j’ai pensé à un truc, pour… exorciser le regret de mon acte manqué, il y a onze ans.
- Tu vas devoir être inventif, je t’en veux toujours un peu… Et donc ?
- Je te désire tellement… Tu le vois et tu le sens… Fais-toi plaisir… sur moi.
J’ai enjambé son corps et, encore légèrement ouvert, et surtout humide de la veille, me suis empalé sur son pieu dressé. "Oooooh… oui…"
- Accroche-toi à moi, passe tes jambes sur ma taille… a-t-il dit en se redressant et en pivotant vers le bord du lit, avant de se lever, à peine gêné par mon poids plume.
- Mais que… ?
- Mon regret… et ton fantasme d’il y a onze ans… te faire l’amour contre un mur, mais de face.
Le dos collé à la paroi, j’ai senti ses mains sous mes cuisses, alors que sa queue délicieusement large coulisse sur une profondeur retenue en moi, focalisant longuement le passage de son gland enflé sur ma prostate.
Était-ce la concentration qu’il mettait à garder son équilibre, ou le fait que je cache l’expression de mon plaisir croissant, le visage calé dans son cou, à légèrement perdre la notion du temps ? Il m’a possédé longtemps, pour finir par me donner un second orgasme en quelques heures.

Accroupi derrière moi sous sa douche, il a murmuré "Je n’ai jamais trop regardé, mais c’est beau… mon sperme qui coule, je veux dire."
- Dans la mienne, j’ai un accessoire pour me rincer… Et j’ai aussi accès au toit de mon immeuble.
- Tu voudrais que… ?
- Je t’ai dit, j’ai onze ans à rattraper, je te veux en moi pour les onze prochains, puis les suivants.

Les avis des lecteurs

Histoire Coquine Jay
Très belle histoire bien racontée, sensuelle et excitante.



Texte coquin : Le Toit de la Tour B
Histoire sexe : Une rose rouge
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