En télétravail

- Par l'auteur HDS tâches-de-rousseur -
Auteur .
  • • 5 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
  • • L'ensemble des récits érotiques de tâches-de-rousseur ont reçu un total de 19 165 visites.
Récit libertin : En télétravail Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-07-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 1 822 fois depuis sa publication.

Couleur du fond :
En télétravail
C'est la caresse du soleil et sa douce chaleur sur ma peau qui vient me réveiller. Un luxe. Ouvrir les yeux sans contrainte, juste parce que le corps est prêt. Je prends mon temps, profite de cet instant, étire chacun de mes membres comme le ferait un chat, cambre mon dos pour l'assouplir avant de relâcher mes muscles. Ce matin, pas d'impératif, j'ai tout mon temps. Paresseusement, je quitte son lit et me rend dans la cuisine pour préparer mon petit-déjeuner. Je mets un peu de musique, mais juste en fond sonore. Antoine est en télétravail dans la pièce d'à côté, je ne voudrais pas l'importuner même si je sais qu'il ne tardera pas à me rejoindre pour partager un thé.

L'alléchante odeur du pain grillé se répand dans la cuisine tandis que je m'installe à l’îlot et porte ma tasse fumante à mes lèvres. Je ne me suis pas trompée, Antoine apparaît, un sourire barrant son visage. Bien que de nombreuses années se soient écoulées depuis notre rencontre, je le trouve toujours aussi beau. Une tignasse ébène, aujourd'hui constellée de quelques cheveux blancs. Des yeux bruns, impénétrables si tant est qu'il le décide. Sa bouche aux lèvres si douces, marquée par une cicatrice qu'il porte depuis son enfance. Ses épaules larges et athlétiques, malgré l'âge qui avance. Son torse, puissant, contre lequel j'aime me blottir. Ses cuisses, musclées, que j'aime caresser.

-Bonjour toi, murmure-t-il en s'approchant pour l'embrasser.

Il pose ses lèvres sur les miennes avec une tendresse qui me fait fondre, passe ses mains dans mon dos et vient caresser le bas de mes reins. Je ne compte plus combien de fois il a pu exécuter ce geste, pourtant, c'est immanquable, je ne peux réprimer un frisson qui remonte agréablement, le long de ma colonne vertébrale. A mon tour, je passe mes mains autour de son cou, et viens me coller contre lui. Je ne porte qu'un léger débardeur rose et une culotte de la même couleur, qui mettent en valeur ma peau bronzée. Je ne suis pas étonnée de sentir ses mains se glisser sous l'étoffe de mon haut et se saisir des mes seins pour les embrasser à travers le tissu.

-Ne voudrais-tu pas un peu de thé ? Demandé-je d'une voix chevrotante. Je ne tiens pas à te mettre en retard dans ton travail.
-Tu as raison, d'autant que je vais entrer en réunion dans quelques minutes, soupire-t-il en relâchant son étreinte, mais tu es dure avec moi.
-En principe, c'est toi qui est dur avec moi, réponds-je dans un sourire et en lui tendant son mug.

Il me lance un regard dont le sens ne m'échappe pas, il ne faudrait rien pour que sa volonté vacille. Nous nous considérons quelques instants avant qu'il ne reprenne le contrôle. Un silence complice nous enveloppe, sans que nous ne cherchions à le combler. Les années passées ensemble nous ont appris à apprivoiser ces silences qui pourraient mettre mal à l'aise un jeune couple. Je m'assois sur le tabouret qui est devant moi. Antoine vient dans mon dos, passe son bras le long de mes clavicules avant de déposer un baiser sur le haut de mon crâne.

Le contact de son corps contre le mien, bien loin de m'apaiser, aurait plutôt tendance à nourrir mon imagination. Je contrains mes mains à rester à leur place et toute ma volonté est nécessaire pour y parvenir. Je l'écoute distraitement quand il m'explique en râlant, que sa réunion devrait l'occuper pour les deux heures à venir.

-Deux heures ? Peut-être aurais-tu besoin d'une petite distraction pour endurer cette épreuve ?
-Tu as une idée ? Demande-t-il intéressé.
-Ca se pourrait, réponds-je taquine.
-C'est vrai que deux heures, c'est long... Je pourrais certainement me laisser distraire au bout d'une heure.
-C'est bon à savoir...
-Tu ne m'aides pas à la concentration, là, s'exclame-t-il en riant. C'est l'heure, je dois y aller.

Il m'embrasse sur la joue et je le regarde s'éloigner pour rejoindre son bureau dont il laisse la porte entrouverte. J'ai un peu de temps devant moi pour le rejoindre et me replonge dans le roman qui m'occupe depuis quelques jours. Une trahison amicale qui ne me bouleverse et dont j'ai beaucoup de mal à m'extraire. Pourtant le moment venu, je referme mon livre avec empressement. Je file dans la salle de bain, me déshabille et profite d'une douche chaude. Un voile de buée est tombé sur le miroir et malicieusement, je photographie mon corps nu à travers ce voile pour l'envoyer à Antoine.

Il ne se passe que quelques seconde avant que ne me parvienne sa réponse.

« Je n'en vois pas assez »

J'ai aiguisé sa curiosité, il attise mon inspiration. Je sèche ma peau, regagne notre chambre et me glisse dans notre lit. Je dissimule mon corps en partie, suggérant habilement ma nudité et envoie une nouvelle photo à Antoine.

« Beaucoup plus sexy que mes collaborateurs ! Continue ! »

Je l'imagine devant son écran, émoustillé par ces images qui s'affichent sur son smartphone mais obligé de refréner son désir et le mien prend de l'ampleur. Je fais courir mes doigts sur ma poitrine. Une onde de plaisir traverse mon corps et vient allumer une flamme entre mes jambes. Je braque l'objectif sur mes seins, mes tétons dressés et envoie l'image à Antoine.

« Serais-tu en train de jouer sans moi ? »

Je lui renvoie un emoji qui tire la langue, gourmand, avant de reprendre ma mise en scène. Ma main continue son exploration et vient caresser doucement mon sexe. D'abord, les lèvres dont je suis les contours sensuellement, puis de mes doigts, je les écarte et viens masser délicatement mon clitoris. Mes doigts vont et viennent, s'approchant de l'entrée de mon vagin mais esquivent aussitôt, exaltant mon excitation.

« J'ai très envie d'en savoir plus... »

Son message me fait sourire. Le pauvre, il subit cette réunion à quelques mètres à peine de moi, nue et me donnant du plaisir. Son imagination doit lui suggérer des images évocatrices. Je cadre mes doigts sur mon sexe et clique sur envoyer.

« Hum... Je voudrais te gouter »

A son tour, un emoji gourmand accompagne son message. Je reprends mes caresses, et vais jusqu'à glisser un doigt en moi. Je ferme les yeux et m'abandonne à ma pratique. Tout en continuant à exciter mon clitoris, j'entame un lent va-et-vient qu'un deuxième de mes doigts est venu renforcer. Une chaude humidité se répand sur mes doigts. Je porte mes doigts mouillés à mes lèvres et braque l'objectif.

« Tu n'imagines pas l'effet que tu me fais... »

Cette fois, ce n'est pas un emoji qui accompagne son message mais une photo de son entrejambe qui ne laisse pas de place au doute. Un renflement prometteur vient tendre son jeans et j'imagine le mouvement de sa main posée dessus. Il n'en faut pas plus pour me relancer et intensifier mes mouvements. Alors que mes deux doigts bougent en moi, un troisième taquine mon anus au passage. Une vague de plaisir me submerge et je la laisse me terrasser. Je jouis en gémissant volontairement assez fort, pour venir chatouiller l'ouïe d'Antoine.

« Diablesse ! Je bande tellement, tu avais raison, je suis dur avec toi ! Laisse-moi te voir... »

Je retourne l'objectif de l'appareil et prend une vue plus large de mon corps, encore tendu par l'orgasme. Mes yeux sont flous et mes cheveux en bataille, mes doigts demeurent en moi, ma main se presse contre mon clitoris. Envoyer.

« Attends que j'ai terminé, tu vas voir ! »
« Je n'en ai pas encore fini avec toi... »

Je fouille dans ma commode et enfile un ensemble de lingerie en dentelle bleue qu'il affectionne particulièrement. Je passe devant le miroir, brosse mes cheveux pour les discipliner et dépose une goutte de parfum à la base de mon cou avant de me diriger vers son bureau.

Je pousse la porte en silence, me dévoilant à son regard surpris. Son bureau fait face à la porte d'entrée, je suis hors du champ de sa caméra. Un éclair de désir passe dans ses yeux mais il reprend vite le contrôle. Muette, je m'accroupis et me faufile à quatre pattes sous son bureau. Bien qu'il fasse de son mieux pour rester impassible, j'entends sa respiration qui s'accélèrent un peu. Mes mains remontent le long de ses jambes, sur ses cuisses et jusqu'au renflement dont j'ai eu un aperçu quelques minutes auparavant. Soit la photo ne lui rendait pas justice soit il a continué à prendre de l'ampleur.

Je passe le bout de mes doigts dessus et déboutonne son jeans. Dans une volontaire lenteur, je le fais languir en ouvrant la fermeture éclair de sa braguette. J'écarte les pans du pantalon et viens déposer quelques baiser sur son érection par-dessus son caleçon. Son corps bascule imperceptiblement en arrière, seul indice de ma présence. Son sexe est dur, à point. Peut-être presque douloureux. J'abaisse son boxer et libère une belle queue dressée.

Du bout de ma langue, je viens caresser son gland. Je le déguste, gourmande. Mes lèvres se pose sur lui et je n'attends pas plus pour le prendre en bouche. Il est tellement tendu que je le sens déjà près à exploser, la torture a assez duré. Mes mouvements se font plus affirmés. Je sens sa main qui vient se poser sur ma nuque pour m'accompagner et ce contact m'électrise, rallumant le feu qui couvait en moi.

Mes doigts viennent s'enrouler autour de son sexe et suivent le rythme de ma bouche. Entravée par le bureau, je ne suis pas libre de mes mouvements alors pour l'accompagner vers l'orgasme, j'immobilise ma bouche mais accélère le va-et-vient de ma main, son gland à l'entrée de ma bouche. Les muscles de ses cuisses agités de spasmes trahissent l'excitation qui le dévore.

Je ne relâche pas mes efforts, appliquée à ma tâche. Alors, je sens ses doigts se resserrer sur mon cou et un liquide chaud couler dans ma bouche. Je le reprends entièrement dans ma bouche pour ne perdre aucune goutte de sa semence. Mes mains viennent enlacer son dos, prenant soin de ne pas passer au dessus du bureau. Ses doigts relâchent leur emprise sur moi et sa main se pose doucement sur ma joue. Seule option qui s'offre à lui pour me montrer sa reconnaissance.

Je le relâche délicatement avant de rabattre son boxer sur lui. Je dépose un dernier baiser sur son sexe avant d'emprunter le chemin inverse pour m'extraire de sous son bureau. Je croise son regard en me relevant et je devine tout le contrôle dont il du faire preuve pour ne rien laisser paraître. Il m'adresse un clin d’œil avant que je lui tourne le dos pour sortir de son bureau.Je regagne notre chambre pour m'habiller enfin. Mon smartphone s'allume, attirant mon regard, un message s'y affiche.

« T'es vraiment diabolique »

Je souris et manque de m'étouffer quand une vidéo de cette petite gâterie arrive pour accompagner ce dernier message.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Ca c'est le rêve en télétravail !



Texte coquin : En télétravail
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.

Dernières histoires érotiques publiées par tâches-de-rousseur

En télétravail - Récit érotique publié le 31-07-2025
Au bord de l'eau - Récit érotique publié le 21-07-2025
Le second témoin - Récit érotique publié le 09-06-2025
Leçon de conduite - Récit érotique publié le 02-06-2025
Scène de chambre - Récit érotique publié le 28-05-2025