Un jeu dangereux

- Par l'auteur HDS tâches-de-rousseur -
Auteur femme.
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Récit libertin : Un jeu dangereux Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-09-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Un jeu dangereux
Je regarde ma montre, je ne suis pas en avance. Je presse un peu le pas, c’est un rendez-vous que je ne voudrais pas manquer. Je ne suis pas très sportive mais cette marche rapide n’est pas un problème pour moi, au contraire, mon corps s’échauffe et c’est tout ce dont il a besoin. Le froid hivernal pique ma peau et la petite bise qui l’accompagne me fait frissonner, je me blottis un peu plus dans ma chaude écharpe en laine.

Enfin, l’entrée de la piscine municipale se dessine. Je tremble un peu. Un mélange d’excitation et de peur m’étreint, c’est enivrant. Je pourrais opérer un demi-tour, il n’est pas encore trop tard pour renoncer même si je suis venue jusque-là, rien ne m’empêche de renoncer. Rien sauf ce désir sourd d’aller jusqu’au bout. Les portes automatiques s’ouvrent devant moi, comme une invitation et je franchis le seuil.

Le réceptionniste est très jeune, les cheveux en bataille, une paire de lunette sur le nez, un joli sourire qui m’incite à me détendre un peu. Je règle mon entrée, passe le tourniquet et pénètre dans les vestiaires, mon cœur battant à tout rompre. Du regard je balaye les portes des cabines et ne tarde pas à repérer une paire de lunettes de plongées accrochée à l’une des poignées. Voilà. J’y suis. Mes jambes prennent le contrôle et me portent jusqu’à cette porte. Je reste un instant immobile et alors que je lève la main pour frapper, toute notre histoire me revient.

Nous nous sommes rencontrés sur notre lieu de travail, classique. Je me souviens la première fois que je l’ai vu, un regard doux et bienveillant, des cheveux et des yeux bruns, une courte barbe lui courant sur les joues et un sourire franc traversant son visage de part en part. Quant à son corps, comment dire... La cerise sur le gâteau ! Il s’est avéré que Raphaël serait mon voisin de bureau, et donc la tâche me reviendrait donc de l’intégrer au mieux. Loin d’être une corvée puisque le spécimen, en plus d’être agréable à regarder, s’est révélé charmant.

Au fil des mois, un agréable lien s’est tissé. Mélange de séduction et de taquineries, le tout saupoudré d’un soupçon d’interdit puisqu’en couple tous les deux depuis de nombreuses années. Notre binôme professionnel s’est avéré aussi efficace que notre binôme personnel, complice. D’un bureau à l’autre, nous avons échangé de nombreux messages. Sages dans un premier temps, malicieux par la suite avant de nous laisser glisser sur un terrain carrément coquin. Notre jardin secret. Notre jardin dangereux.

Tout est devenu un prétexte pour passer quelques minutes ensemble, échanger un regard, frôler le corps de l’autre, frissonner à ce contact jusqu’à sentir une douce excitation en sa présence. Des blagues facétieuses nous sommes passés à des messages carrément explicites.

“Quand tu es entré dans mon bureau, j’ai eu envie de t’embrasser.”

“Reviens, je n’ai pas assez maté cet adorable petit cul !”

“Cette chemise me rend complètement folle...”

“J’ai envie de caresser ta peau, elle a l’air si douce.”

“Ne sois pas aussi sexy quand tu passes devant mon bureau.”

“Cette robe, tu l’as mise pour moi ?”

“C’est pour toi que je n’ai rien mis dessous...”

“1-0 pour toi, tu me fais bander !”

D’abord pendant nos journées de travail, nos conversations se sont déplacées dans nos sphères privées. Je suis vite devenue accro à ce petit jeu et puis nous avons franchi un cap de plus en nous envoyant régulièrement des photos plus ou moins suggestives. Souvent plus que moins. Une vraie tension sexuelle s’est installée entre nous, sans que ni l’un ni l’autre ne propose de franchir la limite implicite que nous nous étions fixés.

Une petite routine s’est installée entre nous. Nos messages, nos journées au bureau, sa main sur mes reins pour me laisser le précéder au restaurant, nos genoux l’un contre l’autre en salle de réunion, nos rencontres impromptues à la machine à café, nos mains qui se frôlent dans l’ascenseur. Nous sommes devenus très proches, confidents de pensées intimes, de fantasmes et de désirs inavouables. Ces petites confessions l’amenant à me connaître intimement, beaucoup plus même que mon propre conjoint.

Je mourrais d’envie de le toucher, de franchir cet interdit mais je savais aussi ce que pourrait coûter une telle transgression. Mon couple, certes un peu embourbé dans la routine, est très précieux à mes yeux et je sais que Raphaël n’est que l’antithèse de ce que nous avons construit durant toutes ces années. Une folie, une extravagance qui me fait vibrer, qui m’extrait de cette routine un peu monotone que je peine à combattre.

Et puis, il a craqué.

-J’ai très envie de toi Caroline, m’a-t-il glissé dans l’oreille, un jeudi soir, durant un after-work.

Je n’ai rien vu venir, il a tout embrasé.

Mon corps, mon être, mon esprit. Dès lors, je n’ai eu plus qu’une obsession. Le laisser me posséder. J’ai vécu cette soirée comme un enfer, chacun de ses regards déclenchait une vague d’excitation difficilement contrôlable. Je cherchais à le fuir autant qu’à me rapprocher de lui.

Si c’est lui qui avait lancé les hostilités un peu plus tôt, c’est moi qui l’ai entraîné dans les toilettes du bar pour me jeter sur lui. Nous avons partagé un baiser salutaire. Ses mains sur mes hanches, sur mes fesses, nos bassins qui se trouvent, nos langues qui s’entremêlent, nos respirations qui se synchronisent. L’espace d’un instant, le néant s’est fait autour de nous. Ne comptait plus que notre désir l’un pour l’autre.

-Pas ici Caro, pas comme ça à la sauvette... murmura-t-il dans un souffle. Tu n’imagines pas ce que cela me coûte de te dire ça, mais si on se l’autorise, faisons en sorte d’en garder un souvenir mémorable.

-Arrrgh, tu m’agaces d’avoir raison dans cette situation...

Son sourire me fit fondre un peu plus.

-Ne me fais pas ses yeux là... Sors la première, j’ai besoin d’un peu de temps de mon côté, déclara-t-il en jetant un regard sur sa braguette. Et puis je partirai parce que je ne suis pas sûr de te tenir tête bien longtemps.

-Je ne serai plus là quand tu sortiras, profites de cette soirée.

Il m’attira un peu plus contre lui et déposa un nouveau baiser sur mes lèvres, plus doux et moins empressé. La promesse d’un moment volé nous autorisait désormais à savourer ce contact. Mes mains sur les muscles de son dos, son souffle dans mon cou, ma jambe autour de sa hanche, ses mains sous mes fesses...

-Raph... articulé-je haletante. J'y vais.

Je déguerpis en vitesse avant de perdre toute volonté, récupérais mes affaires au vestiaire et filais sans me retourner. L’air frais de cette soirée de novembre fit redescendre la pression d’un cran. Je pris une longue respiration et m’installais au volant de ma voiture. Mon téléphone vibra.

“Retrouve-moi demain dans un vestiaire de la piscine à 15h, j’accrocherai des lunettes de plongées à la poignée.”

J’en eu le souffle coupé mais je savais déjà que je l’y retrouverai et lui aussi sans doute. Toutes ces envies, ces fantasmes qu’il était le seul à connaître. Celui-là en faisait partie et nous le partagions, nous l’avions longuement imaginé ensemble. Je rassemblais toute la détermination dont j’étais capable pour quitter les lieux et rentrer chez moi.

Bien sûr, je ne fermais pas l’œil de la nuit, excitée, effrayée, coupable, impatiente. A mes côtés, paisiblement endormi, l’homme qui partageait ma vie. Bien sûr, je l’aimais profondément et ne tenais pas à le blesser. Je ne voulais pas tout foutre en l’air mais ce que je ressentais pour Raph, bien loin de l’amour, me consumait irrépressiblement. Ma peau avait palpité sous ses mains, j’en voulais plus, je le voulais tout entier. Je me sentais honteuse de ressentir cette attirance pour un autre homme que le mien, mais tout mon corps le réclamait.

Je me suis levée tôt, j’ai jeté mes affaires de piscine dans un sac et suis partie avant qu’il ne se lève. Quelques dizaines de minutes me séparaient de mon lieu de travail, essentielles pour me recomposer. Si mes pensées me ramenaient sans cesse vers Raphaël, je me sentais de plus en plus fébrile. J’imagine que l’on ressent cette sensation avant de sauter à l’élastique, l’excitation de l’inconnu et la peur d’y aller.

Pourtant pas dans mes habitudes, je me suis enfermée dans mon bureau, ai coupé mon téléphone et ai passé la matinée dans une bulle de concentration. Il était inutile de réfléchir, mieux valait passer en mode automatique pour éviter à mon esprit de dériver. Il était quatorze heures quand on frappa. Je levais les yeux pour voir le visage de Raph apparaître. La douceur de son regard envoya valser toute tentative de résistance.

-J’y vais, déclara-t-il suffisamment fort pour que nos collègues puissent l’entendre, passe un bon week-end Caro.

J’ébauchais un pauvre sourire qu’il me rendit avec beaucoup plus de talent et un clin d’œil.

Je terminais de rédiger quelques mails et à mon tour, quittais les lieux en lançant un aurevoir discret à la cantonade. Je n’en menais pas large. Quelle contradiction. J’avais envie de le rejoindre en courant mais aussi de me cacher dans le placard à balais pour n’en sortir que lorsque la crise serait passée.

Et me voilà, devant la porte de cette cabine de piscine.

Je saisi les lunettes et pose la main sur la poignée, respire profondément et gratte doucement.

-C’est moi, murmuré-je.

J'entends le loquet se lever. La porte s’ouvre. Il est là. Il m'incendie d’un regard, je me faufile avant de refermer la porte derrière moi. Il pose son index sur ses lèvres pour m’indiquer d’être silencieuse. Il déboutonne mon manteau avec lenteur et le dépose sur le crochet, fait glisser mon écharpe et dépose ses mains sur mes joues transies par le froid. Elles sont chaudes et douces. Nos yeux s’accrochent puis il m’attire à lui pour m’embrasser. Ses lèvres caressent les miennes puis délicatement s’entrouvrent et sa langue trouve la mienne. Toute la retenue que j’avais fait mine de rassembler s’évapore en clin d’œil, je lui rends ses assauts et à mon tour, je pose mes mains sur lui, dans ce dos que je ne parviens pas à chasser de mon esprit.

Il me pousse contre la paroi, saisit mes mains pour les placer au-dessus de ma tête et en profite pour retirer mon pull et mon débardeur. Il dévore ma poitrine des yeux avant d’y plonger pour embrasser mes seins avec gourmandise. Il ne perd pas une seconde pour dégrafer mon soutien-gorge. Sa bouche vient titiller mon téton gauche tandis qu’il malaxe le droit de sa main. Je bascule ma tête en arrière et laisse échapper un soupir qu’il perçoit. Il arrête sa manœuvre et de nouveau m’invite au silence en posant son index sur mes lèvres.

Je souris et acquiesce, l’encourageant d’un regard à reprendre là où il s’est arrêté. Il ne se fait pas prier. Il mordille, lèche, aspire et je sens monter en moi une agréable excitation. D’un geste, je le repousse et lui retire son tee-shirt, dévoilant son torse glabre et sculpté. Je promène mes doigts sur lui jusqu’à la boucle de sa ceinture que je défais lentement en l’embrassant. Le bouton, la braguette et je m’agenouille pour faire glisser son pantalon jusqu’à ses chevilles et lui retirer complètement. Du coin de l’œil, je savoure cette belle bosse prometteuse.

Toujours à genoux, je passe ma main par-dessus le boxer tendu, caresse cette belle érection. Je ne résiste pas longtemps à la tentation de le retirer également. Son sexe, libéré, se dresse vigoureusement et je prends un instant pour contempler son corps que j’ai tant imaginé. Nos regards se trouvent, nous nous sourions. Nous avons tant joué cet instant. Sans le quitter des yeux, j’enroule mes doigts autour de sa queue et le masturbe délicatement. Il mord sa lèvre, j’ouvre les miennes et m’approche de son gland pour les poser dessus.

Je l’embrasse avec tendresse tout autour puis descend le long de son membre, passe ma langue et remonte, joue avec sa verge, l’agite et la tapote contre mes joues avant de la prendre franchement en bouche. Je le suce avec avidité, sens la raideur dans ma bouche. Mon excitation est exacerbée, je sens mon intimité s’humidifier. Il ferme les yeux, pose sa main contre la porte. Tout son corps est suspendu à mes lèvres, il est tellement beau dans cette vulnérabilité.

Il me laisse le gouter encore quelques instants puis m’attire à lui pour m’embrasser. Sa main descend lentement pour ouvrir mon jeans et m’en débarrasser. Ses yeux brillent quand il remarque que ma culotte est trempée, il passe un doigt entre mes cuisses, écarte mes lèvres et vient délicatement jouer avec mon clitoris déjà tout gonflé. D’un geste, il m’invite à m’asseoir sur le petit banc et plonge son visage vers mon sexe. Sa courte barbe picote ma peau, je frémis et réprime un gémissement. Il écarte délicatement mes lèvres avant de poser sa langue sur mon clitoris et je me sens défaillir. Il est expert en la matière, à n’en pas douter. Sa langue exécute un ballet millimétré et parfaitement synchronisé avec ses doigts.

Une douce chaleur se diffuse dans mon corps, j’imagine mes joues se teinter de rouge et mes yeux devenir flous. Je cambre un peu mon dos, pose mes pieds sur ses épaules et lui apprécie me voir réagir à ses agissements, ses yeux cherchent les miens. Quand nos regards se croisent, je sens son doigt entrer en moi. Je ne peux que mordre ma lèvre. Un seul bruit de ma part et nous serions repérés. Il sourit un peu plus, se délectant du doux supplice qu’il me fait subir.

Je prends son visage entre mes mains, le supplie du regard. Je veux le sentir en moi. Son sourire ne laisse aucun doute, il ne compte pas me laisser m’en sortir aussi facilement. Tout en continuant de remuer son doigt en moi, il remonte à hauteur de mon visage et chuchote dans mon oreille.

-Dis-moi ce que tu veux Caro...

Sa voix éraillée, emprunte de désir, m’achève pour de bon.

-C’est toi que je veux, réponds-je en chuchotant à mon tour. J’ai envie que tu me baises ici.

C’est le signal qu’il attendait. Il se redresse, m’attire à lui, m’embrasse furieusement et me retourne. Je sens son sexe se glisser entre mes cuisses avant de me pénétrer avec autorité. Je fais tout mon possible pour rester silencieuse mais un soupir s’échappe de mes lèvres. Sa main gauche vient se plaquer sur ma bouche tandis que sa main droite descend le long de mon ventre et saisit mon sexe en un geste conquérant.

Il entame en va-et-vient silencieux, son doigt contre mon clitoris, son bassin frôlant mes fesses. Je prends appui contre la paroi de la cabine, mes jambes me lâchent, il resserre son étreinte pour me soutenir alors qu’il intensifie ses mouvements. Une violente vague me submerge alors et je perds totalement pieds. Des spasmes me secouent jusqu’au plus profond de moi. Je passe ma main derrière sa nuque, me cramponne à lui. Plus rien n’existe autour de moi. Juste lui et son sexe en moi. Il dépose quelques baisers dans mon cou puis lance une série de coups de reins qui le conduisent lui aussi à la jouissance.

Sa bouche s’écrase dans ma nuque, ce silence imposé exacerbe nos sensations. Son sexe se contracte, il colle enfin son bassin contre moi, sa main se resserre sur ma fente. J’ai une furieuse envie de gémir. Quelques instants s’écoulent durant lesquels nous restons immobiles, emboités l’un dans l’autre puis il se retire doucement et pose son pénis humide contre ma fesse me provoquant un frisson le long de ma colonne vertébrale.

Je me tourne vers lui, ses bras m’enveloppent, je m’y blottis, dépose un baiser dans son cou.

-Changeons-nous avant que notre présence prolongée dans cette cabine ne soit remarquée, murmuré-je à contre-cœur.

Loin d’être rassasié mon envie de lui, mon appétit s’est aiguisé.

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