Le second témoin

- Par l'auteur HDS tâches-de-rousseur -
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Récit libertin : Le second témoin Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-06-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le second témoin
Il est 15 heures quand les mariés sortent de la mairie, de larges sourires barrant leur visage. Les regards qu’ils partagent ne mentent pas, c’est du bonheur brut qu’ils vivent à ce moment précis. Je me tiens à côté de la mariée, mon amie. Elle a tenu à ce que je sois témoin de leur union, et rien ne m’aurait fait plus plaisir. Bien que je sois une quinzaine d’années plus vieille qu’elle, nous sommes amies depuis longtemps. Sa presque trentaine insuffle à ma quarantaine passée, un vent de folie qui me fait du bien.

A ses côtés, son nouvel époux la dévore des yeux. Je devine qu’il zapperait bien de tout ce cérémonial pour filer directement à la nuit de noce, sans passer par la case “fête jusqu’au bout de la nuit”. Ce serait jeter un voile sur notre envie d’en découdre et de célébrer leur union avec panache. Pourtant, avant cela, nous nous plions docilement à la traditionnelle séance photo devant la mairie.

J’aperçois mon mari dans l’assemblée, en grande conversation avec le frère de la mariée. Il porte un costume beige parfaitement ajusté, soulignant les lignes de son corps et mettant en valeur sa musculature taillée par le travail en extérieur. Un sourire communicatif traverse son visage d’un œil à l’autre, je le trouve irrésistible et le clin d’œil complice qu’il m’adresse, quand nos regards se trouvent, m’attendrit.

Il y a bientôt deux décennies que ce grand brun au regard doux partage ma vie. Nous étions alors très jeunes, incapables de résister à une passion dévorante, insatiables l’un de l’autre. Aujourd’hui, nous cultivons cette tendresse propre aux couples qui ont traversé, côte à côte, les épreuves de la vie. Je ressens une pointe de nostalgie quand je décèle cette passion dans les yeux des jeunes mariés.

Le cortège se prépare à quitter la mairie pour se rendre sur les lieux de la fête. C’est le papa de la mariée qui conduira le couple tandis que je monte avec le témoin du marié pour les suivre. Lui aussi, comme les mariés, affiche une dizaine d’années de moins que moi mais nous nous complétons parfaitement dans ces rôles qu’ils ont confié. Lui pour l’extravagance et moi pour l’expérience. La fougue et la maturité.

Je l’observe du coin de l’œil quand il démarre, lunettes de soleil sur le nez. Il a déjà tombé sa cravate, les deux premiers boutons de sa chemise sont ouverts sur son torse que je devine ferme et sculpté. Il a posé sa veste de costume à l’arrière et sa chemise cintrée souligne ses formes. Son bras gauche posé nonchalamment sur le bord de la fenêtre, laisse apparaître le début d’un tatouage qui semble courir en direction de son épaule. Sous l’étoffe de son pantalon, je devine ses cuisses musclées et alors que je ne l’avais jamais envisagé sous cet angle, je suis forcée de reconnaître que je le trouve très à mon goût.

Un frisson inavouable et délicieux remonte dans le creux de mes reins, guidant mon regard vers son entrejambe que j’imagine vigoureuse. C’est évidemment à ce moment qu’il tourne vers moi son regard. Un peu honteuse, je me tourne vers le paysage pour tenter de dissimuler ma gêne. C’était sans compter sur son insolence.

-Ça te plait ce que tu vois ? Demande-t-il avec une pointe de suffisance dans la voix.

Je tente de reprendre consistance mais je ne suis qu’une coupable prise la main dans le pot de confiture et on dirait que cela l’amuse. Quand je m’autorise à le regarder de nouveau, un sourire taquin est affiché sur ses lèvres et bien que son regard soit fixé sur la route, il s’en détourne régulièrement pour m’examiner à travers ses lunettes noires. Je ne résiste pas très longtemps à ses facéties et laisse monter un éclat de rire que nous partageons alors.

-T’inquiète, poursuit-il taquin quand nous retrouvons notre calme, je te comprends. Ce corps d’Apollon aimante tous les regards, j’ai l’habitude.

-Tu es bien sûr de toi...

-C’est vrai, mais tu es mal placée pour contester si j’en crois la direction que prenait ton regard.

-Touchée, admet-je, mais malgré mon âge avancé, j’ai encore une bonne vue, ce serait dommage de ne pas l’exploiter.

Ma réponse le flatte, il sourit. Dans la voiture, l’atmosphère a changé imperceptiblement, basculant vers un jeu de séduction grisant que je ne pratique plus depuis longtemps. Si ses yeux restent rieurs, je distingue ses mâchoires qui se serrent.

-Tu ne devrais pas jouer avec moi, reprend-il sérieusement. Je ne suis pas sûr d’avoir assez de volonté pour respecter ton mariage.

Je reste sans voix, je ne m’attendais pas à cette révélation et m'en veux un peu de m’être laissée entraîner sur cette pente glissante. Pourtant, je ne parviens pas à regretter complètement et encore moins à résister à la tentation de l’y attirer un peu plus.

-Intéressant, jusqu’où devrais-je te pousser pour faire céder ta volonté ? Insisté-je en faisant glisser ma robe en satin le long de ma jambe, pour dévoiler ma cuisse.

Je le défie du regard et ne suis pas surprise de le voir approcher sa main droite de mon bas. Délicatement, il en caresse la matière douce et glisse lentement vers le haut de ma cuisse, allumant un incendie dans mon bas ventre. Ses doigts se faufilent entre mes jambes et caressent d’abord timidement mon intimité. Je retiens mon souffle et je bascule mon bassin vers l’avant, lui offrant ainsi un angle plus ouvert. Il comprend l’invitation et se fait plus audacieux. De son pouce, il se glisse sous ma culotte et dessine d'exquis petits mouvements circulaires sur mon clitoris.

Ma tête se renverse vers l’arrière et je ferme un peu les yeux, perdant le fil de la route. Sa respiration se fait plus rauque, ses yeux ne parviennent pas à se fixer sur la route et reviennent inlassablement sur moi. Un désir sourd enflamme ses pupilles et embrase mon corps. De plus en plus entreprenant, je sens son doigt à l’entrée de mon vagin, il en dessine le contour avant d’y pénétrer lentement.

Je gémis quand il se glisse en moi, l’incitant à amplifier ses mouvements. Il obéit à ma requête et commence à bouger en moi sur un rythme soutenu. Je perds pieds et sens une chaleur humide se rependre entre mes cuisses. Un fourmillement extatique se propage autour de mon clitoris et je devine l’orgasme prêt à se déployer.

-On arrive, déclare-t-il tout à coup en se retirant et me laissant pantoise.

-Non...

De nouveau, un sourire presque arrogant s’affiche sur son visage, il fait glisser ma robe jusqu’à ma cheville. Il porte à sa bouche son doigt qui me possédait quelques secondes auparavant et le suce avec gourmandise, ne me quittant pas du regard. Entre mes jambes, mon clitoris me semble sur le point d’exploser, c’en est presque douloureux. Je constate avec une certaine fierté qu’un renflement s’est formé au niveau de sa braguette.

Il attrape sa veste et sort de la voiture, la plaçant habilement contre son bas ventre pour dissimuler son érection. Je vérifie mon apparence dans le miroir du pare-soleil et quitte la voiture à mon tour pour retrouver mon mari qui m’attend dans un sourire ravageur. J’éprouve une vague de culpabilité en le voyant ainsi, confiant et détendu. Il dégage un charme fou et ses yeux gris me harponnent. Il me tend un bras que j’accepte volontiers et me guide vers les festivités, reléguant au second plan l'intrépidité du second témoin.

Des tables de buffet sont dressées sous les arbres offrant ainsi une ombre bienvenue par cette chaude journée d’été. Le vin d’honneur s’étire dans une ambiance chaleureuse, de la musique invite à la danse, certains s’y essayent, nous prenons de nombreuses photos, toutes plus joyeuses les unes que les autres. Du coin de l’œil, je surveille ce jeune homme beau comme un dieu qui sans vraiment le chercher m’a guidé vers l’interdit. Je sais qu’il est célibataire et je le vois lancer des œillades aux jeunes filles qu’il croise, nul doute qu’elles en sont émoustillées.

La soirée ne fait que commencer, le volume de la musique diminue et la voix du DJ nous invite à prendre place à table. Les mariés s’installent puis, à notre tour, nous nous asseyons de part et d’autre du couple à la table d’honneur. Depuis l’autre côté de la table, le photographe invite les témoins, que nous sommes, à se placer derrière les mariés pour immortaliser ce moment.

Je pose mes mains sur les épaules de mon amie et jette un regard à mon voisin, son éternel sourire satisfait s’étire sur ses lèvres. Le défi, que je peux lire dans ses yeux, résonne en moi et je comprends qu’il ne compte pas en rester là.

-Souriez ! Demande le photographe enthousiaste

Nous obéissons en fixant l’objectif et je sens sa main se poser sur le bas de mes reins. Sans qu’il ne soit vraiment tendancieux, ce contact m’électrise, je tressaille mais ne me soustrais pas.

Le repas est servi, un délice que nous goûtons avec ravissement. Ponctué par des pauses dansantes et autres jeux collectifs, la soirée se déroule comme dans un rêve. Les sourires affichés sur les visages des mariés sont contagieux et le bonheur qu’ils vivent nous éclabousse. Sur la piste de danse, les corps s’agitent sur des accords festifs, une chaleur moite s’empare de nous. Je sens la sueur former une fine couche sur ma peau. J'ai besoin de prendre l’air.

Discrètement, je me faufile à l’extérieur avec une cigarette pour reprendre mes esprits. Le contraste est saisissant. L'air frais de la nuit me revigore, je me sens déjà beaucoup mieux. Bien que des éclats de musique volent jusqu’à moi, le calme est apaisant, je m’appuie contre le mur pour fumer en silence. Alors que je suis sur le point de regagner l’intérieur, je me heurte à un torse que j’ai dévoré des yeux toute la soirée. Il sort, à son tour, et tandis que je m’écrase contre lui, nous restons, un instant, déconcertés, nos regards aimantés l’un à l’autre.

Avec douceur, il me repousse vers l’extérieur, ferme la porte derrière lui et se penche vers moi pour m’embrasser avec aplomb. Je réponds à son baiser sans aucune réticence, j’en ai envie depuis des heures, mais je tremble sous ses mains. Nous pourrions être découverts. Cela me paralyse et me galvanise tout à la fois. Je sens mes cheveux se dresser dans ma nuque quand il passe sa main sur mes fesses.

-Suis-moi, dit-il en me prenant par la main.

Il m’attire dans son sillage, nous éloignant de la salle de bal. Sans aucune hésitation, il me conduit vers l’arrière du bâtiment dans l’obscurité. Mes yeux peinent un peu, mais finissent par s’y habituer et je reprends de l ‘assurance. Nous ne sommes qu’à une centaine de mètres de la fête, mais parfaitement dissimulés par la nuit et cet énorme chêne centenaire qui veille sur le parc.

Il me plaque contre l’arbre et reprend plus audacieusement son baiser. Sa langue vient caresser la mienne, s’enroule et l’emprisonne avent de la relâcher. Ses lèvres deviennent frôlement sur les miennes puis s’égarent dans ma nuque, suivent la crête de mes épaules, s’attardent à la jointure de mes clavicules. De sa main gauche, il saisit mes poignets et les immobilise au-dessus de ma tête, je suis captive. Sa bouche qui parcoure ma peau revient sans cesse à la mienne et ses baisers me coupent le souffle.

Sa main libre explore mon corps, glissant facilement sur le satin de ma robe. Il se saisit de mon sein droit, en titille le bout entre son pouce et son index à travers l’étoffe, provoquant en moi une vague de désir. Je tends mon bassin vers le sien, embellit par bosse conséquente. A mon contact, il souffle dans mon cou et prends le lobe de mon oreille entre ses dents. Il me repousse sans ménagement contre l’écorce pour accentuer la pression de son sexe contre le mien. La vigueur que je sens entre ses jambes allume un feu incontrôlable entre les miennes.

Je passe ma jambe derrière lui pour le serrer contre moi et lui offrir un angle plus accessible à mon intimité contre laquelle il se frotte avec satisfaction. Mon clitoris se gonfle douloureusement sous cette provocation et une chaude humidité coule sur mes cuisses. Sa main descend le long de ma jambe et se saisit du bas de ma robe pour la remonter jusqu’à ma hanche. Ses doigts se glissent jusqu’à mon sexe palpitant et commencent à le caresser avec sensualité que je ne soupçonnais pas.

Haletante, je me laisse aller contre l’arbre pendant qu’il furette sur ma fente et pousse des gémissements de plaisir. Malgré l’obscurité, ses yeux plongent dans les miens et me font chavirer un peu plus vers l’extase.

-J’ai envie que tu me prennes maintenant, dis-je dans un râle.

Une lueur féroce passe dans son regard, il n’attendait que mon invitation.

-C’est tout ce que je veux, ma belle, répond-il en déboutonnant son pantalon.

Je sens son sexe contre ma cuisse, avide. Je cherche à retirer ma culotte mais il la repousse simplement et s’introduit en moi avec autorité, m’arrachant un petit cri. Il met sa main sur ma bouche et me murmure de garder le silence en me bousculant d’un coup de rein. Son attitude dominatrice, bien loin de m’effaroucher, amplifie mon plaisir et chacun de ses mouvements provoquent des ondes délices qui parcourent mon corps.

Ses assauts se font plus puissants, je sens les aspérités de l’arbre dans mon dos. Ses mains agrippent alors mes cuisses et les guident autour de sa taille. Mes pieds quittent le sol, il me tient en suspension, empalée sur son sexe et continue d’aller et venir en moi. Il me possède un peu plus profondément à chaque fois.

Au loin, des voix retentissent. Il s’agit probablement de fumeurs sortis prendre l’air et leur dose de nicotine. Un scandaleux vent de panique nous fait frissonner, ils sont si proches et à la fois si loin de notre bulle. Un sentiment d’urgence s’empare de nous, il redouble d’efforts et je me cramponne à lui pour laisser venir ma jouissance. J’écrase ma bouche dans son cou pour rester silencieuse quand mon vagin se contracte avec force autour de lui. Il s’enfonce une dernière fois en moi avant de jouir, lui aussi, silencieusement.

Nous restons quelques instants encore emboités l’un dans l’autre, quelques spasmes agitent encore son membre, me taquinant agréablement. Il embrasse mon cou et dépose mes jambes délicatement en se retirant avant de se rhabiller. Il s’accroupit devant moi, réajuste le bas de ma robe et dépose quelques baisers le long de ma jambe en se relevant. Il place sa main droite sur ma joue et m’embrasse tendrement en me serrant contre lui avec sa main libre.

-On remet ça pour le baptême de leur premier enfant ? Suggère-t-il avec malice.

-J'espère que cet enfant est déjà conçu...

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