Et moins si affinités
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-07-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Et moins si affinités
Et moins si affinités
— Il te plaisait ou pas à la fin ?
— Comment dire ? Super charme sexuel mais aucune conversation. Ni d’affinités particulières autres que l’attirance. Si tu passes la nuit avec un garçon pareil… ben, en fait une nuit entière c’est trop, beaucoup trop. Une fois que tu l’as fait dans tous les sens, tu sais plus quoi foutre et un silence gênant s’installe.
— Suffit de refaire du sexe.
— On peut quand même pas se baiser de minuit à huit heures du mat’. Tu saurais, toi ?
— Autant, j’ai jamais tenté.
— Après, ça m’a pas empêché de l’inviter chez moi et de le faire.
— Il pouvait pas partir après t’avoir sautée ?
— Plus de métro. J’allais tout de même pas le mettre à la rue.
— Il reste plus que la télé.
— Encore qu’il fallait trouver un style de films qui plaise aux deux.
— Vous n’aviez rien à partager à ce point ? Fiouuu… Comment vous avez fait.
— L’alcool. On s’est bourrés la gueule un bon coup et après on a pioncés grave, et même un peu tard. C’était quand même agréable de me réveiller dans ses bras. Je comprends pas comment une bouille si adorable et un corps si parfait puissent renfermer une âme qui me soit si étrangère.
— Certains hommes sont bien faits, la vie n’est pas toujours bien faite.
Solidarité masculine ?
— Franck, téléphone, pour toi… un copain de la fac, je crois.
— Merci P’pa. Allo oui ?
— Eh, c’est moi gros.
— Oh, ça va ou quoi ?
— Ouais, dis j’ai qu’une minute pour te parler, là. Tu te souviens de la meuf d’hier, la petite brune super bonasse ?
— Avec qui on a discuté dans le métro ? Oui, je vous ai abandonnés à République.
— En faisant la gueule… elle avait l’air plus intéressée par moi !
— T’as su tenir la conversation ?
— Grave ! On a failli se mettre à la bourre à nos tafs. J’ai son numéro.
— Super. Tu l’as appelé ?
— J’ose pas.
— C’est une blague… toi le roi du rentre-dedans, t’ose pas ?
— J’ai oublié son prénom.
— T’as oublié son prénom. Attends je regarde la date : non, on n’est pas le premier avril.
— Je te jure, c’est vrai je suis hyper emmerdé. Toi t’as bonne mémoire. Tu pourrais me dire ?
— Mmm… je sais pas…— Je reformule : est-ce que sérieusement tu pourrais me dire, sans qu’on y passe une heure, sans que je sois obligé de te supplier ?
— Solène, mec. Elle s’appelle Solène. Honte sur toi.
— T’es un super poto ! Merci, à plus !
— C’est ça à plus…(clic)— Alors toi vraiment, t’es un ange ! Du temps de ma fac, on m’aurait demandé ça j’aurais raccroché direct.
— Me surestime pas elle s’appelle Esther.
Un nouvel épisode de « Dialogues Interdits » chaque samedi à 8 H.
— Il te plaisait ou pas à la fin ?
— Comment dire ? Super charme sexuel mais aucune conversation. Ni d’affinités particulières autres que l’attirance. Si tu passes la nuit avec un garçon pareil… ben, en fait une nuit entière c’est trop, beaucoup trop. Une fois que tu l’as fait dans tous les sens, tu sais plus quoi foutre et un silence gênant s’installe.
— Suffit de refaire du sexe.
— On peut quand même pas se baiser de minuit à huit heures du mat’. Tu saurais, toi ?
— Autant, j’ai jamais tenté.
— Après, ça m’a pas empêché de l’inviter chez moi et de le faire.
— Il pouvait pas partir après t’avoir sautée ?
— Plus de métro. J’allais tout de même pas le mettre à la rue.
— Il reste plus que la télé.
— Encore qu’il fallait trouver un style de films qui plaise aux deux.
— Vous n’aviez rien à partager à ce point ? Fiouuu… Comment vous avez fait.
— L’alcool. On s’est bourrés la gueule un bon coup et après on a pioncés grave, et même un peu tard. C’était quand même agréable de me réveiller dans ses bras. Je comprends pas comment une bouille si adorable et un corps si parfait puissent renfermer une âme qui me soit si étrangère.
— Certains hommes sont bien faits, la vie n’est pas toujours bien faite.
Solidarité masculine ?
— Franck, téléphone, pour toi… un copain de la fac, je crois.
— Merci P’pa. Allo oui ?
— Eh, c’est moi gros.
— Oh, ça va ou quoi ?
— Ouais, dis j’ai qu’une minute pour te parler, là. Tu te souviens de la meuf d’hier, la petite brune super bonasse ?
— Avec qui on a discuté dans le métro ? Oui, je vous ai abandonnés à République.
— En faisant la gueule… elle avait l’air plus intéressée par moi !
— T’as su tenir la conversation ?
— Grave ! On a failli se mettre à la bourre à nos tafs. J’ai son numéro.
— Super. Tu l’as appelé ?
— J’ose pas.
— C’est une blague… toi le roi du rentre-dedans, t’ose pas ?
— J’ai oublié son prénom.
— T’as oublié son prénom. Attends je regarde la date : non, on n’est pas le premier avril.
— Je te jure, c’est vrai je suis hyper emmerdé. Toi t’as bonne mémoire. Tu pourrais me dire ?
— Mmm… je sais pas…— Je reformule : est-ce que sérieusement tu pourrais me dire, sans qu’on y passe une heure, sans que je sois obligé de te supplier ?
— Solène, mec. Elle s’appelle Solène. Honte sur toi.
— T’es un super poto ! Merci, à plus !
— C’est ça à plus…(clic)— Alors toi vraiment, t’es un ange ! Du temps de ma fac, on m’aurait demandé ça j’aurais raccroché direct.
— Me surestime pas elle s’appelle Esther.
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