Itinéraire d’un mâle gynarchique (3) - histoire érotique

Chapitre 3 : une rencontre mémorableMaintenant qu’il vit seul, même s’il pourrait éprouver un sentiment de liberté, il commence à ressentir un manque d’éducation stricte avec le cérémonial des punitions de sa Tante.
Aurélien est devenu un homme docile face à l’autorité féminine. Son éducation sévère a notamment créé chez lui une grande attirance pour les bottes féminines et il prend plaisir à regarder celles qu’il croise, dès lors que leurs jambes sont gainées de cuir. Pour lui, les bottes sont le symbole de la féminité triomphante de ces dernières décennies et il ne peut s’empêcher de faire le lien entre l’autorité et le simple fait pour une femme de porter des bottes.
Par bonheur pour Aurélien, d’autres employées sont chaussées de bottes. Parmi elles, il y a plusieurs jeunes femmes qui portent des bottes vraiment sexy. Selon leurs postures et la disposition des bureaux dans les pièces, il peut plus ou moins découvrir les jambes gainées en cuir de ces Dames.
Son travail l’amène heureusement à intervenir périodiquement sur leurs postes informatiques et si elles portent des bottes, il peut se "rincer l’œil" surtout si son intervention l’oblige à se baisser.
Malheureusement la plupart du temps elles s’éloignent, voire quittent leurs postes pour aller boire un café pendant qu’Aurélien s’occupe de leurs matériels informatiques.
Quelques semaines après son arrivée, Aurélien doit passer sa visite médicale d’embauche.
Cette visite se déroule au sein même de l’entreprise qui dispose d’un service médical autonome.
Tandis qu’il patiente dans la salle d’attente, tout le monde peut découvrir une jeune femme, de type asiatique, qui transite par cette pièce pour se rendre à l’infirmerie. L’apparition n’a pas duré une minute mais c’est suffisant pour qu’Aurélien découvre qu’elle est chaussée d’une splendide paire de bottes à hauts talons et vêtue d’un manteau en cuir noir. Adrien est subjugué par cette belle apparition et se demande quelle est cette femme.
Il n‘arrête pas d’y penser et le temps passe : 5 minutes, 10 minutes, 15 minutes,…Quand il réalise le retard de son rendez-vous, il ose frapper à la porte de l’infirmerie, entre et c’est là qu’il revoit la belle inconnue qui se tient en biais et en retrait de son bureau, pendant qu’elle téléphone.
Ce doit être l’infirmière dont le blanc de sa blouse de travail tranche avec ses longs cheveux noirs. Ses lunettes lui donnent un air sévère qui lui rappelle celles que portait sa Tante. Elle ne porte plus ses belles bottes en cuir mais pour lui, aucun doute, rien que sa beauté, sa silhouette mince et élancée font d’elle une Déesse.
Brutalement une voix féminine se fait entendre, le coupant dans ses songes.
« Je peux faire quelque chose pour vous ? » lui demande-t-elle.
Aurélien sursaute et ne peut s’empêcher de rougir tout en bafouillant :« Euh… C’est au sujet de ma visite médicale… j’ai reçu une… »« Oui, je vous attendais », lui répond-elle en lui coupant la parole.
Aurélien n’ose pas lui reprocher le retard et comme pour l’en empêcher, elle poursuit : « Prenez un formulaire sur le meuble et commencez à le remplir avant que je m’occupe de vous », avant de reprendre sa conversation téléphonique.
Quand l’infirmière raccroche, elle range ses documents et elle observe Aurélien sans un mot, pendant qu’il renseigne le formulaire. Puis elle se lève pour se placer debout devant lui. Aurélien sent le regard de l'infirmière qui s'attarde quand elle lui pose des questions.
Dès qu’il a terminé, elle prend le document et elle lui demande de s’isoler avec un flacon, pour l’analyse d’urine. Ensuite, elle le guide vers la cabine qui fait office de sas vers le bureau du médecin.
« Vous entrez là, vous vous mettez torse nu, et vous attendez que le médecin vous ouvre. » Aurélien entre, referme la porte en la verrouillant, puis se dévêt conformément aux directives.
Comme prévu, c’est le Médecin du Travail qui lui ouvre la porte. C’est une femme ; elle l’invite à s’asseoir devant son bureau et s’installe à son tour face à lui pour ouvrir et compléter son dossier médical.
L’infirmière arrive peu après et demande à Aurélien de monter sur la balance puis annonce le résultat au médecin qui ne bronche pas. C’est encore l’infirmière qui lui prend sa tension artérielle.
Quand Aurélien sort de sa visite médicale, il est encore terriblement troublé par l’image de cette belle infirmière autoritaire qu’il espère revoir.
Mais les jours suivants, malgré quelques passages aux abords de l’infirmerie, il n’arrive pas à l’apercevoir.
Le hasard du calendrier va les remettre en présence. L’usage veut en effet que le personnel de l’entreprise se retrouve en soirée dès les premiers jours de janvier à la cafeteria pour célébrer la nouvelle année.
Aurélien revoit donc la belle asiatique dans le brouhaha de cette petite fête mais il n’en croit pas ses yeux quand il l’aperçoit vêtue d’une robe chinoise en soie noire décorée de dragons rouges ; un maquillage sophistiqué avec ses longs cheveux ramenés en tresse et tombant sur l’une de ses épaules complètent sa tenue. Mais c’est surtout qu’elle est chaussée d’une superbe paire de bottes dont leurs tiges sont réalisées dans un cuir noir luisant et dont les talons hauts et fins donnent cette ligne de noblesse, de sophistication et de supériorité.
Elle fait son entrée, d’un pas assuré et décidé ; le claquement sec des talons effilés de ses bottes sur le carrelage l’hypnotise mais il arrive à se détourner bien qu’il meure d’envie de continuer à contempler ces si jolies bottes. Il lui faut rester discret s’il ne veut pas qu’elle surprenne son petit secret. Mais c’est trop tard car la jeune fille s’est rendue compte du regard plutôt insistant du jeune homme sur ses pieds bottés.Le bruit des bottes reprend et se fait plus intense, plus envoûtant… elle s’approche ! Elle est là, juste à côté de lui et il sent un effluve de parfum précédant une voix féminine :« Tiens ! Mais je vous reconnais, vous êtes le nouveau informaticien qui vient de passer sa visite médicale », lui dit-elle.
« Oui… Je… Oui, c’est vrai. »« Je vois que vous m’avez reconnue malgré que je ne porte pas ma tenue d’infirmière », lui répond elle en riant.
Cette fois aucun son ne sort de la bouche d’Aurélien mais elle en n’a que faire et elle lui demande d’aller lui chercher à boire.

Note de l'auteur :Une histoire publiée et sans le moindre commentaire, c’est comme parler à un mur. On finit par se fatiguer.
Un merci à toutes celles et ceux qui exprimeront leur commentaire quant à ce récit, même s’ils n’ont pas aimé.